Chapitre Onze

https://youtu.be/WvmUZGS92c0


« Im still your favorite regret,

You're still my weapon of choosing. »

- Sleep Token, 'Blood  Sport'



CHAPITRE  ONZE

- Toxique - 


D'aussi loin que je m'en souvienne, Lou a toujours eu une part sournoise sans même la contrôler. La toute première fois que je l'ai rencontrée, à la fin de nos années collège, ça n'a pas été le coup de cœur immédiat. Elle s'est insinuée en moi, dans mon cœur, si discrètement que lorsque je m'en suis rendu compte, il était déjà trop tard.

Je me souviens encore parfaitement de ce jour, un des plus pluvieux de l'année. Lou avait eu le malheur de faire tomber sa carte de cantine dans une flaque d'eau, ensuite emportée dans une bouche d'égout. Elle s'était donc retrouvée trempée, sans quoi se payer à manger. Mais, Nora a envoyé valser son jour de malchance en lui proposant de prendre son repas, à sa place. Elle a aussi tenu à la présenter à notre petit groupe déjà bien soudé ; nous n'étions que six à ce moment : mes triplés, Nills, Harry, Zach et moi, mais nous ne manquions pas de compagnie. 

On pensait que l'on se suffisait. Toutefois, Lou a débarqué comme une fleur, toute timide, et nous a fait peu à peu tomber sous son charme... Si ce n'était que de l'amitié pour les autres, il s'agissait bien d'affection pour moi. Pendant des années, je n'ai jamais autant remercié la météo de ma vie. Dorénavant, je ne regrette pas de l'avoir rencontrée, j'aurais simplement souhaité que notre relation emprunte une autre trajectoire.

— Tu penses à quoi ? m'interrompt Lou dans mon fil de réflexion.

Je hausse les épaules pour ne pas lui répondre que je pense à elle... alors même qu'elle se trouve devant moi, de l'autre côté de la table abîmée, en train de siroter son milk-shake. Ça me fait plaisir de me trouver ici en sa présence parce qu'une semaine plus tôt, l'idée de ne plus pouvoir lui parler me rongeait de l'intérieur. Et même si cela souligne un énième changement d'avis de sa part, je me contente d'accepter une fois de plus. Parce que ça va dans mon sens et que c'est ce dont j'avais le plus besoin, après ces derniers jours difficiles.

— Tu es sûr que tu ne veux rien ? change-t-elle de sujet. On aurait pu aller ailleurs si t'aimes pas ce qu'il y a ici.

— Lou, statué-je, t'en fais pas. Je t'ai dit que j'ai juste trop mangé chez moi. C'est parfait ici.

— Goûte au moins ça, tu vas regretter de ne pas m'avoir suivie !

Elle me tend sa boisson rose et mousseuse, dont l'odeur me tord déjà l'estomac de là où je me tiens, alors je refuse poliment. Je force même un sourire pour ne pas paraître froid.

— Je sais que c'est pas au chocolat, mais c'est quand même délicieux !

— Jamais, ô grand jamais, tu me feras boire un truc aussi chimique, plaisanté-je.

— Roooh, allez !

Son verre est à présent sous mon nez me provoquant une légère nausée que je tente de réprimer. Une vague d'agacement se déferle sur moi et ça, je ne parviens pas à la retenir. J'arrache la boisson des mains de Lou et le repose devant elle, d'un geste brusque.

— De quoi tu voulais qu'on parle ? attaqué-je plutôt. Les autres vont bientôt arrivés.

C'était le compromis, en quelque sorte. On se donne une petite heure pour discuter puis on se voit avec les quelques-uns de retour en ville. Il faut qu'on réapprenne à passer du temps ensemble sans que ça devienne une source de tension, de problèmes, ou de mal-être – comme ça l'est pour moi. Sinon, je ne survivrai pas à notre séjour de vacances, prévue dans une semaine. Je ne me sentais même pas capable de supporter cette petite heure en tête à tête, avant de la voir.

— De nous, Lieth...

Elle baisse la tête en disant ce mot comme s'il était maudit. Il l'est, d'une certaine manière, entre ses lèvres parce qu'il sonne faux. Parce qu'elle n'y a jamais cru. Parce que ce « nous » n'a existé qu'à travers mes yeux.

Longtemps, je me suis nourri de notre complicité qu'elle ne consacrait qu'à moi. Le moindre de nos moments gonflait mon cœur d'une joie que seul le premier amour peut faire ressentir. Je m'accrochais aux sourires qui naissaient aussitôt qu'elle m'apercevait, à nos sorties à deux, à nos nuits blanches, à nos discussions tardives dans la voiture, à nos messages pendant les heures de cours que nous ne partagions pas, aux photos qu'elle m'envoyait de ses multiples voyages à travers le monde. 

J'avais l'impression d'avoir une valeur unique quand elle me confiait sa peur de l'abandon et par conséquent, sa peur d'aimer que le divorce déchirant de ses parents avait causées. Je l'ai aimée en secret, pendant deux ans, jusqu'à ce que cela devienne trop fort pour pouvoir être dissimulé. Jusqu'à ce que finalement, je découvre que c'était une attirance partagée.

Et, après coup, je pense que nous n'avons partagé que ça : l'attirance. Car une fois les premiers émois passés, nos premiers baisers, notre première fois, notre relation n'a pas su tenir face aux quelques tourments qu'elle a rencontrés. Nora venait de se faire agresser ; je me sentais coupable de ne pas avoir pu l'aider, j'avais honte, j'étais en colère... Je n'étais plus tout à fait le même, je le reconnais, mais j'avais besoin d'elle. Et Lou a pris la fuite. Elle a fui mon amour parce qu'elle ne pouvait me le rendre en retour.

— Je t'ai jamais demandé... Après qu'on ait couché ensemble, la première fois, on a décidé de ne pas en parler aux autres parce que c'était pas le moment et parce que je me sentais mal. Mais, toi, pourquoi t'as jamais voulu que ça se sache ?

Elle semble surprise, et gênée, que je mette ça sur le tapis alors que nous n'en avons jamais véritablement parlé. Les choses ont été trop vite, emportées par l'ouragan de nos vies chamboulées.

— Parce que... ça ne concernait que nous. Tu sais comment sont les autres, ils auraient...

— Tu regrettes ? la coupé-je.

— Bien sûr que non, répond-elle les sourcils froncés. Tu sais que ça compte pour moi. On aurait juste aimé que l'après se passe mieux...

— Alors, pourquoi on a continué tout ça là, en cachette ? Tes messages, tes appels, nos sorties... comme si, t'assumais pas de me donner cette partie de toi.

— C'est pas ça. J'assume, j'en ai pas honte... Je veux juste pas faire de mal à Eliam.

Son aveu a l'effet d'un coup de poignard en plein torse, je sens presque littéralement la lame me transpercer de l'intérieur. C'est douloureux parce que je réalise que ce n'est pas ce que je voulais entendre en venant ici. Je ne voulais pas entendre parler de son mec, une des énièmes raisons pour lesquelles ce « nous » n'a pas fonctionné. Il a débarqué dans nos vies à l'improviste et il a pris ma place auprès de Lou, probablement parce qu'elle était déjà libre sans que je le sache. Un rire jaune, craquant de douleur, m'échappe.

— Mais tu t'en fous de m'en faire à moi, dis-je amer.

— C'est faux.

— C'était pas une question, Lou.

La minute de silence qui s'en suit est insupportable.

— Continue... T'es pas venue pour me parler de « nous » en fait, mais de lui, c'est ça ?!

Elle hoche la tête, les yeux vissés sur la serviette en papier que ses doigts malmènent. Piètre allégorie de mon cœur. Elle détruit tout entre ses mains, ma compassion, mes derniers espoirs... Putain, je n'aurais jamais dû venir ici. Elle prend une grande inspiration, s'insuffle du courage à grande dose, et s'apprête à faire tomber le château de cartes en un souffle.

— C'était pas cool de te dire tout ça par message, la semaine dernière, je préfère te le dire en face... Je veux qu'on arrête de se parler, qu'on cesse de flirter en prétendant être amis, qu'on se lâche l'un et l'autre.

— Pourquoi ?

— Je veux pas gâcher ma relation avec Eliam, je l'ai déjà assez fait... reconnait-elle malgré tout.

— Pourquoi tu t'y accroches, alors ?

— Cette relation me convient, Lieth. Je m'en rends compte en grandissant. C'est ce dont j'ai toujours rêvé... J'en ai besoin, je sens que ça pourrait vraiment marcher.

Énième coup de couteau. Je glisse mon visage entre mes mains, afin de cacher mon trouble ; je tire sur des mèches de cheveux pour rendre la souffrance physique plus importante que celle sentimentale. Je lutte contre les torrents d'émotions négatives qui se déversent sur moi. Ses mots se répètent sans cesse mais sont toujours aussi durs à encaisser.

Je redresse la tête pour la jauger du regard, j'aimerais qu'elle y ressente toute la haine qui bout en moi. Ce sentiment de trahison qui me déchire.

— Elle te convient, ouais, craché-je épris de colère, mais c'est à moi que t'envoyais des « tu me manques », c'est avec moi que tu l'as trompé, c'est vers moi que tu reviens tou-jours.

— Justement, il faut qu'on arrête. S'il te plait, Lieth, te fâche pas...

Ses yeux s'embuent de larmes épaisses qui n'échappent pas à son contrôle. Elle les chasse aussitôt et, d'un coup d'œil sur les alentours, s'assure que personne n'écoute notre discussion. Moi, je m'en fous de ce que peuvent bien penser les autres parce qu'à cet instant, il n'y a que ma douleur que j'entends, que je vois, que je sens. Elle est omniprésente.

Je ne peux même pas rester là car elle m'écrase. Je claque un billet de dix dollars sur la table, attrape ma veste et m'en vais. Je ne veux pas à avoir subir cette bulle de souffrance qui s'apprête à m'éclater en pleine gueule. C'est fini, je pense à moi, je me protège. J'ai le temps de traverser le parking à grands pas quand la voix de Lou me rattrape.

— Ne pars pas, c'est pas juste... s'écrie-t-elle. Je croyais qu'on devait discuter ?!

Une main sur la poignée de ma voiture, je me résigne pourtant à ne pas l'ouvrir et me tourne vers Lou, avec une hargne démesurée. Elle est toujours en larmes mais ne les efface plus cette fois, subissant de plein fouet la situation. Et tout à coup, au lieu de compatir, je lui en veux de m'obliger à faire de même. Ça fait des semaines, des mois, que moi je paie les conséquences de notre relation pourrie.

— Qu'est-ce que tu voudrais que je te dise ? rétorqué-je. J'ai tout l'amour que tu désires, je l'ai toujours eu. Mais, toi t'en as jamais voulu. Tu peux comprendre que ça me tue que t'ailles le chercher, ailleurs ?

— Je comprends, mais je veux donner une chance à Eliam.

Et je me sens horrible de le lui reprocher. Je devrais souhaiter son bonheur, même si c'est sans moi, cependant j'en suis incapable. On n'a jamais appris ça ensemble... On s'est au contraire bercés d'illusion depuis toutes ces années, on s'est persuadés que séparés, on ne serait jamais heureux. Mais, maintenant, je ne suis plus que le seul à y croire.

— Pourquoi tu m'en as pas donné une, de chance ?

— Je l'ai fait !

— Arrête, grondé-je. C'était toujours qu'à moitié, t'y croyais même pas ! Pourquoi tu m'as retenu, alors ?

— J'ai mal agi, je suis désolée... souffle-t-elle tremblante. J'avais besoin de savoir ce que je voulais, j'avais peur de te perdre aussi. C'était confus et je m'en veux.

— Qu'est-ce qui a changé, maintenant ?

— Je ne sais pas... Ça n'a pas d'importance, non ?

Je hoche la tête, par dépit, car je réfute absolument tout ce qu'elle vient de me dire. Comment peut-elle me dire que ça n'a pas d'importance quand moi j'ai besoin de réponses ? Elle fait des choix mais n'est pas foutue de savoir pourquoi – c'est toujours la même chose. En venant ici, je savais que j'allais relancer cette machine vicieuse et toxique mais, comme à chaque fois, j'espérais en tirer quelque chose de bon.

Pourtant, je n'en tire que la sensation d'être puni, à nouveau. On ne peut plus se parler parce qu'elle veut faire avancer son couple. On ne peut plus se parler parce que depuis le début, elle n'a pas été honnête avec lui et qu'elle sent que ça la rattrape. Et moi ? Je n'ai rien demandé, je ne fais que subir.

Malgré l'air frais qui frôle ma peau, à l'instar de lames tranchantes, je me sens étouffer. Il faut que je m'en aille. J'ouvre ma portière et suis sur le point de m'engouffrer dans ma voiture lorsque Lou s'accroche désespérément à moi. Puis, ses bras s'enveloppent autour de mon corps tandis qu'elle enfouit sa tête contre mon torse. La force de sa poigne est la première chose qui me dissuade de la repousser ; la deuxième est la chaleur que ce contact provoque. La troisième :

— Reste, s'il te plaît... me supplie-t-elle d'une voix sanglotante. Parle-moi, Lieth.

Ma gorge se comprime pourtant je m'efforce de garder contenance. Je lève un bras pour le déposer autour de Lou, que j'ai l'impression de ne plus avoir touchée depuis trop longtemps. Je la serre contre moi surtout pour me donner du courage à moi-même. Je suis à bout de souffle, épuisé par mes propres émotions.

— Tu fais quoi de toutes ces promesses... chuchoté-je.

Je ferme les yeux, hume son parfum ambré, et me laisse transporter par le petit moment de nostalgie qui m'assaille. Je donnerais tout pour revenir quelques années plus tôt, lorsqu'on sortait en douce de chez nous pour se retrouver en pleine nuit. Peu importe la saison. En hiver, on se réchauffait sous un plaid avec des chocolats chauds ; au printemps, on s'étalait dans l'herbe pour regarder les étoiles ; à l'automne, on faisait des batailles colorées de feuilles ; en été, on allait faire des bains de minuit dans des endroits interdits d'accès. On pensait avoir toute la vie devant nous, une vie réservée qu'à nous deux.

— On ne pourra pas les tenir, je suis désolée, susurre-t-elle honnête.

La brute réalité a tout terrassé sur son passage, spécialement nos aspirations d'adolescents. C'était évident que l'on y survivrait pas, c'était même idiot d'essayer.

— Je t'en veux tellement.

— Je sais.

Le dire à voix haute me soulage quelque peu mais, en vérité, je ne sais pas si c'est plus à elle qu'à moi que je m'adresse. Nous avons tous deux nos torts, nos regrets, nos culpabilités dans cette histoire. Toutes ces fois où elle m'a retenue quand j'étais prêt à partir, où j'ai joué son jeu en faisant l'autruche, où elle me rappelait notre complicité immortelle, où la distance qu'elle nous imposait me mettait hors de moi... Les déclarations, les crises de jalousie, les silences, les décisions puériles, tout cela a noirci notre relation. Comment vouloir en retrouver une, immaculée ?

Un raclement de gorge brise soudainement notre intimité. Lou s'éloigne mal à l'aise, se cache légèrement, le temps d'essuyer ses joues, tandis que je me tourne vers notre interlocuteur. Une brune aux yeux pétillants et au sourire doux, positionnée devant ma voiture. Un sentiment plus chaleureux vient balayer les plus austères.

— Mia ! m'exclamé-je en la rejoignant.

— Iiiiih, je suis trop contente de te revoir !

Je la prends dans mes bras, certain que ce câlin m'apportera davantage de réconfort. Si Lou était une dose de folie supplémentaire à la bande d'amis, Mia, elle, était un véritable ange tombé du ciel. Une amie sur qui compter, même encore aujourd'hui, même quand on se voit pas durant de longs mois.

— Tout va bien ? s'inquiète-t-elle à mon oreille.

— Ça va mieux... Waw, t'es sur ton 31 ! ajouté-je lorsque je m'éloigne.

Elle balaye ses longues boucles brillantes à l'arrière de ses épaules, d'un faux air prétentieux.

— Eh ouais, t'as vu ça ?

— T'as de la chance que Nills soit pas là, il te soupçonnerait de vouloir reconquérir Ayden !

— Du coup tu le dis à sa place... c'est ça, le plan ? grimace-t-elle.

J'acquiesce en rigolant alors qu'elle se venge d'un coup de poing dans le bras. Mia a à peine le temps de saluer Lou, qui a repris ses esprits, que la voix lointaine de ma sœur l'interpelle. Aux côtés d'Ayden et de notre ami, Harry, Nora longe le parking à grands pas. J'assiste, souriant, aux retrouvailles des meilleures amies ; le bonheur qu'elles ont de se retrouver est contagieux. Même mon frère parait apaisé de la voir et je le comprends.

Pendant des mois, après l'agression de Nora, nous avons avancé à quatre, enrobés dans une bulle de protection si fragile qu'elle éclatait à la moindre secousse. On la refaçonnait à chaque fois. C'était de l'ordre de la survie. Il y avait nos amis tout autour mais notre lien était indescriptible. Mia sortait avec Ayden, elle était tout le temps fourrée chez nous, et elle a su apporter à notre sœur un soutien pour lequel je lui serai éternellement reconnaissant.

— J'ai bien cru qu'on ne se reverrait pas avant cet été, râle-t-elle.

— Il est pas trop tard pour venir au Spring Break, lui rappelle Harry.

— Tu me fais un mot d'absence pour le travail ?

— Bah ouais... T'as un stylo ?

— On rentre au lieu de subir les conneries d'Harry, en plus du froid ? raille Ayden. D'ailleurs, qu'est-ce que vous foutiez dehors ?!

Il a si peu de considération pour Lou qu'il ne regarde que moi en posant sa question, destinée à nous deux. Je verrouille ma voiture de loin, décidé à rester pour eux, et prends un air indifférent.

— Je devais récupérer un truc.

Mia, témoin de vérité, sourit dans son coin puis entraîne Ayden vers l'entrée du restau.

— Alors, quoi de beau à Seattle ? l'entends-je demander avec entrain.

Harry et Nora se contentent de suivre en rigolant entre eux tandis que je reste quelques secondes à contempler la scène. Je déteste revenir dans cette ville toutefois elle ne cessera de ramener à mes côtés, les personnes que j'aime le plus au monde. Ma famille. C'est bien pour cela que moi aussi j'y reviendrai toujours.

— Tu crois qu'on arrivera à s'entendre comme eux, un jour ? intervient Lou dans mon dos.

J'observe de nouveau mon frère qui sourit franchement à son ex. Eux aussi reviennent de loin, ils en ont bavé et ne sont pas ressortis indemnes de leur rupture. Mais, au moins, ils avaient ce que nous n'avons pas eu. Un amour sincère et équilibré.

— Comment j'pourrais le savoir ?

Moi, je n'ai jamais eu la chance d'être aimé ainsi.


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Hello,

Finalement, j'ai le temps de vous poster ce chapitre ! Et quel chapitre... Je dois avouer que je me suis laissée entraîner par ce passage. Il y a quelque chose que j'adore chez Lieth, depuis Only That Way, et que j'ai pu faire ressortir ici : sa sensibilité. 

À chaque chapitre que j'écrit, j'aimerais pouvoir le prendre dans mes bras. Je crois que c'est un des personnages dont je me sens le plus proche ! J'espère que vous apprécierez aussi cette part de lui. 

Pour ce qui est de Lou, le but n'est pas de la diaboliser (même si je l'aime pas ahahah) mais je voulais montrer un peu plus d'elle pour qu'on comprenne qu'elle est tout autant perdue. Qu'elle se comporte pas comme il faudrait mais sans avoir de mauvais fond.

Bref,

Bonne fête de Pâques à celles & ceux qui la fêteront ; 

Bon Ramadan à celles & ceux qui le font !

🧡



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