50. Dernier combat
[ Chelsea Wolfe -The Abyss ]
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- Ne fais pas ça, réussis-je à bredouiller faiblement, je t'en supplie...
Le rire grave de mon agresseur perça l'atmosphère et il se positionna face à moi sans pitié tandis que l'implorais les larmes aux yeux de ne pas me faire de mal. Les genoux qui s'enlisaient dans la terre bouseuse, soumise aux ténèbres de son âme pervertie, mes dernières secondes dans ce monde s'écoulaient lentement avec cruauté, mon esprit submergé par tous les souvenirs de mon enfance qui se réunissaient pour former un tourbillon obscur et désinvolte qui me rappelait que je ne voulais pas mourir. Il me restait encore tellement à vivre et à expérimenter... Mon existence n'était pas encore arrivée à sa fin et je refusais qu'un malade pareil m'ôte ce que je détenais de plus cher.
Mon père, ma sœur et mes amis m'attendaient chez moi avec l'espoir de me voir rentrer vivante. Ils ne méritaient pas de souffrir ainsi en apprenant ma mort.
Il n'était pas temps de rejoindre ma mère là-haut... Pas encore.
- Tu n'est pas aussi mauvais, tentai-je pour le dissuader de continuer d'avancer. Il y encore du bon en toi, j'en suis persuadée.
Les doigts froids du monstre glissèrent le long de mon épaule lorsqu'il se posta dans mon dos et je suivis attentivement chacun de ses gestes, prise de tremblements. Sa main enserra ma nuque et ses lèvres se pressèrent contre ma joue. Je percevais sa respiration haletante et son souffle chaud qui s'abattait contre mon épiderme.
- Ne t'inquiètes pas mon amour, souffla-t-il avec une tendresse mêlée à sa noirceur, je ne vais pas te tuer. Mourir serait un châtiment trop indulgent. Tu mérites bien pire pour le mal que tu m'as fait.
Alors que quitter ce monde semblait le scénario le plus épouvantable auquel je pensais être exposée, ses paroles me convainquirent qu'il était capable de choses encore plus atroces et qui seraient beaucoup plus difficiles à supporter. Jusqu'où était-il prêt à aller ? Je ne pouvais pas croire qu'il demeurait aussi mauvais qu'il le prétendait. Cette deuxième ombre obscure qui planait autour de lui et le nourrissait de ses pulsions barbares, le poussait à agir comme un détraqué mais ne le définissait pas. Il pouvait lutter contre celle-ci et devenir meilleur. Il y avait une part de lumière en lui, celle qui le guidait dans les moments où il avait fait preuve de bonté envers moi.
- Nate...
Mes convictions s'effondrèrent lorsque la lame de son couteau effleura périlleusement ma tranchée pour s'aventurer vers le col de mon t-shirt. Ma poitrine se relevait à un rythme effréné, soumise à la pression de ses gestes minutieux. N'importe quel mouvement brusque pouvait amener la lame à s'enfoncer dans ma peau.
- Il est encore temps de te raviser, articulai-je la gorge sèche.
- C'est trop tard, tu ne comprends pas ?
La pointe aiguisée du couteau glissa sur ma peau dans un élan moqueur et continua son chemin délibérément vers ma poitrine sous l'étoffe solitaire qui me recouvrait. Il relevait mon vêtement sans pitié. Le toucher de la lame glacée contre le bout de mon sein me pétrifia et les sanglots que je m'évertuais de contenir redoublèrent face au danger qui me guettait et me tétanisait. Ses doigts retracèrent le contour de mon tatouage et son irritation parut s'amplifier.
- Il me force à le faire, geignit-il dans un soupir désarmé. Je n'ai pas le choix...
Un combat se déroulait en lui, opposant les fragments de son âme pervertie à sa résistance établie. Confronté à ses pulsions sanguinaires, devant lesquelles il semblait rendre les armes, il enfonça le bout tranchant plus profondément dans ma peau, sur le point de la pénétrer. Je me sentais souillée, opprimé par le poids de son corps, au milieu de cette forêt terrifiante, le t-shirt retroussé à moitié et dévoilant ma poitrine à la lueur de la lune. Ma main droite agrippait fermement le coin du tissu, le serrait dans mon poing crispé pour tenter de ne pas m'écrouler et décharger la souffrance qui m'éreintait.
- Aide-moi à le vaincre, supplia-t-il à nouveau en proie à cette dualité qui le tiraillait.
Mes dents mordaient férocement le coin de mes lèvres tandis que mon autre main empoignait son bras enroulé autour de mon buste et dans lequel mes ongles s'enfonçaient à travers la manche de son pull jusqu'à laisser des marques. Les doigts de mon agresseur caressaient mon flanc, titillaient sordidement le contour de mon sein, jouaient avec le bout durci par la fraîcheur de la nuit.
- Pardonne-moi, conclut-il en dérivant vers mon ventre. Pardonne-moi d'abîmer ce si joli corps.
Il inspira sans retenue mon parfum puis la lame affûtée fendit ma chair inexorablement. Un cri de martyre me trancha la gorge et se fana au milieu de cet abîme de verdure, à travers les arbres et le silence appesanti. Ce supplice ne dura qu'une fraction de seconde avant qu'il ne mette fin à mon calvaire.
- Tes cris sont aussi jouissifs qu'une ode à la mort, frémit-il en lacérant le dessous de mon sein droit.
Un nouveau hurlement accompagna la seconde entaille qu'il m'infligea impitoyablement. Lorsqu'il releva le couteau ensanglanté de la plaie, ma tête se mit à tourner sous la douleur insoutenable de la zone lacérée qui me brûlait. Deux coupures barraient à présent le dessous de ma poitrine et du sang coulait avec abondance, si bien que je crus m'évanouir. J'observai vaguement son œuvre morbide avant de sentir mes forces me quitter. Ses bras qui m'enlaçaient me rattrapèrent de justesse et il me pressa contre son torse.
- Ces entailles sont tellement laides que maintenant plus aucun garçon ne voudra te toucher, balança-t-il avec satisfaction. Pas même le blondinet qui te sert de meilleur ami. Tu es à moi et je serai le seul à te désirer encore.
La frénésie du jeu le poussait à agir avec un sadisme incommensurable. Cette nuit sonnait comme les derniers instants de ma vie et je doutais de ressortir vivante de cette forêt lugubre. Mes multiples blessures me faisaient trop mal pour continuer à lui résister. Ma cheville foulée m'arrachait des gémissements pénibles, les égratignures de mes bras me piquaient à vif et pire que tout, ces deux affreuses scarifications me torturaient et me rappelaient qu'il me serait désormais impossible de reprendre une vie normale. Les empreintes de ce monstre resteraient gravées dans ma peau à tout jamais. Je devrais vivre avec ces cicatrices, contrainte de me remémorer chaque jour le calvaire que je vivais en ce moment, me souvenir que je pensais être amoureuse de cette ignoble créature et que je lui appartiendrai jusqu'à ma mort. Même séparés, il détiendra non seulement mon corps mais contrôlera aussi mon esprit à chaque putain d'instant où mes yeux se poseront sur ces marques qui me ramèneront dans le passé et je ne souhaitais pas endurer cette épreuve.
- Libère-moi, susurrai-je en l'implorant d'abréger mes souffrances. Je voulais juste rentrer chez moi...
- Laisse-moi te poser une question, reprit-il en empoignant mes cheveux pour se retrouver à quelques centimètres de mon visage. Regarde-moi et réponds-moi franchement ; tu te doutais bien que tu allais me rendre furieux, n'est-ce pas ?
Il se releva sans pour autant me lâcher et se remit en route sans attendre de réponse de ma part. Au moment où je m'étais tatouée ce symbole avec mon meilleur ami, je n'avais pas pensé au fait que s'il le voyait, cela le mettrait très en colère. Je criai quand celui-ci tira ma crinière, ce qui me força à le suivre. Il me trimballait sur plusieurs mètres en m'assurant que nous devions rentrer au chalet. J'essayai de me mettre debout, de suivre son rythme pressé mais je trébuchai à maintes reprises. Quand je retombai au sol pour la troisième fois, il gronda et m'attrapa par le bras pour me pousser à me redresser mais je lui administrai un coup de pied au ventre.
- Tu es encore plus mauvais que ce que je pensais, explosai-je en lui témoignant toute ma répulsion. Il n'y a pas une once de bon en toi. Tu es pourri jusqu'aux os.
Mes yeux restaient ancrés dans les siens avec défiance. Je craignais de le mettre en rogne mais une petite voix me soufflait que je n'avais plus rien à perdre. Ce que je désirais inconsciemment, c'était qu'il dépasse la limite et qu'il m'achève. Je refusais de rester un jour de plus avec ce monstre. Je voulais le blesser, lui faire prendre conscience qu'il ne méritait qu'une chose : un billet pour un aller simple en enfer.
- Es-tu sûre de vouloir réellement défier mes limites, Allison ?
La voix rauque de Nate me fit frémir. Ses yeux bleus devenus presque noirs me sondèrent pendant de longues secondes et me menacèrent de le provoquer. J'en vins à la conclusion qu'il n'appréciait pas recevoir des insultes – d'autant plus lorsqu'elles portaient atteinte à cette part d'ombre qu'il essayait en vain de chasser et dont il ne pouvait se dépêtre. Il était prisonnier de cette propre facette de sa personnalité et en souffrait mais quand il redevenait ce monstre sanguinaire, il oubliait sa culpabilité pour assouvir ses pulsions, guidé par cette voix démonique.
- Tu ne voudrais pas que je tue un deuxième membre de ta famille, lâcha-t-il avec un rire grave.
Mon monde s'effondra à l'entente de ces paroles. Une poigne imaginaire m'enserra la gorge, m'étrangla sans pitié jusqu'à me faire suffoquer. Cette idée m'avait déjà traversé l'esprit – et l'inspectrice Meyer me l'avait répété de nombreuses fois – mais je refoulais constamment cette hypothèse. C'était trop dur d'admettre que j'aurais pu éviter ça. Ma mère ne serait pas morte si je n'étais pas entrée dans le jeu pervers de ce psychopathe. La culpabilité m'étouffait alors que je le fixais avec tout le mépris et la répugnance qu'il m'inspirait.
- Tu as tué ma mère, formulai-je anéantie.
- Oh oui mon amour, avoua-t-il sans regret, et j'ai adoré ça !
Une larme solitaire roula le long de ma joue. Mes mains se posèrent sur mes blessures à travers mon t-shirt imprégné de sang et je les détaillai, tâchées du liquide rouge. Ce sang sur mes mains tremblantes était à la fois le mien mais aussi celui de ma mère ; j'étais en quelques sortes responsable et sa mort me pesait sur la conscience.
- Comment peux-tu être aussi cruel... Tu ne ressens donc rien ? Tu n'as aucune émotion ?!
Un sourire malsain étira ses lèvres et il s'accroupit à mon niveau pour me murmurer :
- Bien sûr que je ressens des choses lorsque je tue quelqu'un, beaucoup pour être exact. Il y a tout d'abord l'adrénaline qui me parcourt délicieusement les veines, cette forte jouissance qui m'envahit en voyant ma victime effrayée et la peur dans ses yeux lorsqu'elle comprend ce qui l'attend mais aussi la satisfaction de voir son sang couler à flots. Le cas de ta mère a été de loin le meurtre le plus excitant que j'ai commis ; voir cette salope à terre et ce sublime liquide rouge se répandre sur le sol comme une marée tout autour d'elle... C'était tout ce qu'elle méritait pour avoir essayé de nous séparer.
La domination qu'il exerçait au moment de tuer sa proie, la certitude qu'il détenait de dompter la situation, le fait de tenir entre ses mains le sort de sa victime ou bien l'amusement qu'il prenait à la soumettre à la peur qui l'animait... Tous ces éléments alimentaient sa fascination pour les meurtres et sa satisfaction personnelle à voir cette personne souffrir et donc, le poussait à rechercher à nouveau cette décharge d'adrénaline qui le comblait pleinement. Je me demandais vraiment comment j'avais pu prendre ce lien malsain qui nous liait pour de l'amour, comment j'avais un seul instant pensé être amoureuse de ce criminel mais surtout comment je m'étais montrée aussi naïve pour ne rien voir.
- Je te promets que je ferai tout pour que tu finisses en prison jusqu'à la fin de tes jours, me déchaînai-je sans plus aucune peur de l'affronter.
- Tu n'arriveras jamais à me fuir, dit-il simplement comme une évidence.
- J'ai une preuve, soufflai-je avec assurance.
- Ah oui, et laquelle ?
La voix de Nathanaël se fit moqueuse comme s'il savait pertinemment qu'aucun élément ne pourrait être retenu contre lui. Il était vrai que si je ne survivais pas à cette nuit, il n'aurait qu'à brûler les photos et se débarrasser de mon corps pour éloigner tout soupçon... Mais je comptais bien rentrer vivante de cet épisode, seulement pour la satisfaction de le voir enfermé derrière les barreaux. Je devais me battre en l'honneur de ma mère. Ma main se glissa dans la poche de mon jogging à la recherche de la carte mémoire de ma caméra mais ne je ne tâtai que le vide. J'essayai l'autre proche et un grognement intérieur m'échappa alors que je constatai que je devais probablement avoir perdu ma seule chance de prouver sa culpabilité pendant ma course dans la forêt.
Merde !
- Tu ne rentreras jamais chez toi, Allison. Le seul moyen pour toi de me quitter sera la mort mais même ça, je ne t'en ferai pas grâce. Rends-toi à l'évidence : la police n'est pas près de retrouver ta trace et avec mon plan qui consistait à faire accuser Zayn, ils finiront par se rabattre sur la seule piste concrète qu'ils détiennent pour boucler l'affaire.
- C'était toi... soufflai-je à la pensée des preuves retrouvées au domicile de mon ancien colocataire.
- Cela n'a pas été très difficile pour piéger cet imbécile, tourna-t-il en ridicule. De simples colis envoyés par la poste d'un expéditeur inconnu qui déclarait le connaître et vouloir lui offrir ces cadeaux, et le tour était joué. Le pauvre croyait que l'auteur de ces charmantes attentions finirait par se dévoiler et donc il a innocemment gardé la caméra et le foulard – des preuves qui serviraient à l'incriminer. Ce n'était qu'une question de temps car je savais que viendrait le moment où tu me trahirais, grogna-t-il avec agacement. Il faut dire que tu m'as grandement facilité la tâche en le dénonçant à la police après avoir succombé à ta curiosité et trouvé l'une des preuves dans son sac. Je devrais peut-être te remercier... Malheureusement la police l'a déjà relâché lorsque ton enlèvement a été déclaré alors qu'il se trouvait toujours enfermé mais les autorités penchent sur la piste du complice. En tout cas j'espère que le séjour en taule lui a plu !
Tout s'expliquait à présent... Je me sentais tellement bête d'avoir accusé Zayn sans même détenir de preuve concrète tout en sachant que ce n'était pas son genre. Il était beaucoup trop pur pour être impliqué dans une histoire aussi sordide. Nathanaël avait peaufiné chaque détail de son plan pour qu'aucun élément ne puisse être retenu contre lui ; il avait mis en place des accusations contre une personne faisant de lui le suspect principal, avait manipulé les policiers lors de son interrogatoire, prétendait ne pas me connaître et donc n'attrait pas l'attention sur lui et pour finir j'avais perdu la bande vidéo qui détenait des images de son visage dévoilé. Mon seul espoir que la police tombe dessus si jamais je ne survivais pas demeurait réduit à néant.
- Maintenant arrête de faire l'enfant et suis-moi sagement, exigea-t-il tandis qu'il paraissait s'être calmé.
Il se pencha vers moi avec la détermination de me relever pour nous conduire jusqu'au chalet mais je le gratifiai d'un coup de pied dans l'abdomen. Il grommela des insultes tout en se tenant le ventre et réitéra son geste mais cette fois-ci, je visai son entrejambe. Il se plia en deux sous la douleur et je saisis l'opportunité de me remettre sur mes jambes et courir. Je jetai un regard dans mon dos et je le vis les poings serrés, la mâchoire crispée mais les lèvres qui se fendaient pourtant en un maigre sourire qui ne m'inspirait rien de bon.
- Fuis et ne te retournes pas ! Tonna sa voix dans mon dos. Empêche-moi de te faire du mal parce que si je t'attrape, je ne suis pas certain de réussir à me contrôler !
La silhouette de Nate se remit à ma poursuite, trahie par les bruits de ses pas qui résonnaient derrière moi. Je serpentais à travers les branches d'arbres pour le semer en jetant des oeillades rapide pour remarquer qu'il commençait à me rattraper. Je peinais à le distancer et une douleur abdominale aiguë s'empara de moi. Je ne m'arrêtai pas pour autant. Je gravis la hauteur d'une colline de terre et de feuilles, mon agresseur sur mes talons. Il escaladait plus vite que moi qui demeurait blessée à de nombreux endroits et dont ma cheville me retardait. Il tendit la main pour empoigner ma chaussure mais avec chance, il ne réussit pas à m'atteindre alors que je grimpais les derniers centimètres qui me séparaient du sommet.
De l'autre côté, une route se profila sous mes yeux et j'esquissai un sanglot de soulagement. Mes jambes faillirent s'effondrer lorsque je dévalai la pente raide de la colline pour me précipiter vers la chaussée. Elle était déserte. Nathanaël surgit à son tour au sommet de la butte et accourut dans ma direction après avoir crié mon nom, fou de rage. J'obéis à mon instinct. J'avais tellement peur... Comment allais-je pouvoir m'enfuir ? Il faisait complètement nuit et il se trouvait à mes trousses. Je traversai la route.
Un tas de questions me percutèrent l'esprit ; je me demandais comment serait ma vie si tout ça n'était pas arrivé. Depuis le départ ce fut un jeu voué à l'échec. Je fus condamnée avant même que je ne m'en aperçoive. Lorsque mon chemin avait croisé celui de cet inconnu à cette réception un an auparavant, je m'étais promise à une mort certaine. Prendre part à ce jeu malsain n'avait été que l'élément déclencheur de la fatalité des évènements. Ce soir, la partie prenait fin. La règle en avait toujours été ainsi : c'était lui ou moi. Il ne pouvait pas y avoir deux gagnants mais aujourd'hui, je ne regrettais rien. La vie m'avait appris un bon nombre de choses mais en particulier l'une d'entre elles : celle que les gens bien ne triomphaient pas toujours. Parfois le mal empiétait sur les zones de lumière jusqu'à les recouvrir d'ombre et de rares fois, l'obscurité l'emportait.
- NON ! Entendis-je hurler au loin.
Je fis volte-face et une lumière vive m'éblouit. Tout se passa très rapidement. Les pneus crissèrent sur le bitume. Mon corps se paralysa. Les phares d'une voiture m'aveuglèrent et je n'eus pas le temps de réagir.
Je fermai les yeux.
✘ ✘ ✘
J'espère que vous avez apprécié ce dernier chapitre avant l'épilogue !
J'aimerais beaucoup connaître vos avis sur cette fin. En tout cas, elle était déjà programmée dans mon esprit avant même de commencer à rédiger le premier chapitre.
Vous y attendiez vous ? Que pensez vous qu'il va se passer ? Pour le savoir, c'est dans l'épilogue ! ; )
Merci infiniment aux lecteurs qui sont arrivés jusqu'ici !
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