partie 3 chapitre 2
La boussole d'Hermione faisait toujours des siennes malgré les essais d'Harry. Mais, pour une fois, le destin décida de se montrer clément avec le jeune homme.
Harry marchait à travers les rues de Londres, espérant que l'air frais de la nuit l'aiderait à se remettre les idées en place. Il sentait Jörmungand remuer dans son sommeil et cela le fit doucement sourire. Son frère avait décidé de le rejoindre quelques jours après son arrivés. Apparemment, un oracle du royaume des Morts avait prédit que quelque chose lui arriverait. Sleipnir étant toujours en convalescence, c'était donc Jörmungand qui avait rejoint son frère.
Le jeune homme posa doucement une main sur le corps de son ainé, s'assurant qu'il ne glissait pas, lorsqu'un violent frisson le parcourut. Relevant les yeux, il se figea en contemplant le spectacle qui s'offrait devant lui. Les rues de Londres avaient laissé place à une grande forêt de pin, tous plus grands les uns que les autres. La brume s'avançait paresseusement entre les troncs d'arbre alors que le vent soufflait dans les branches les plus hautes.
Jörmungand, sentant le changement d'atmosphère, sortit la tête de sous le pull de son frère.
- Où sommes-nous ? demanda le serpent.
- Aucune idée, répondit Harry.
Il jeta un coup d'œil derrière lui, mais ne vit aucune trace du portail par lequel ils étaient passés. Ce qui laissait deviner deux hypothèses possibles : soit le portail était invisible, soit il s'était refermé. Harry fit alors demi-tour et repassa à l'endroit même où il était passé. Il dut alors se rendre à l'évidence : la seconde hypothèse était la bonne.
- On est coincés ici jusqu'à ce qu'on trouve un autre portail, soupira Harry.
- Ne restons pas là, recommanda alors Jor. Si quelqu'un a ouvert ce portail volontairement, alors c'était peut-être pour te piéger.
Harry acquiesça doucement. Il savait qu'il pouvait appeler la Mort à n'importe quel moment pour rejoindre le royaume de Helheim, mais quelque chose le retenait ici. Peut-être était-ce la curiosité …
- Par où, à ton avis ? demanda Harry.
- Par-là, indiqua Jörmungand en pointant sur la droite.
Harry s'avança alors dans la direction choisie par son frère. Il nota cependant que ce dernier gardait le regard rivé sur leur chemin, comme si quelque chose attirait son attention. Soucieux de ne pas lui faire perdre sa concentration, Harry ne dit rien, mais l'attitude de son frère l'intriguait.
Au bout d'une petite heure de marche silencieuse, uniquement interrompue par de nouvelles indications de Jörmungand, ils débouchèrent dans une immense clairière. Harry s'approcha à l'orée de celle-ci, sans pour autant s'avancer à découvert, intrigué par les larges marques dans la terre.
- Qui a fait ça, à ton avis ? demanda le jeune homme dans un murmure en voyant les tranchées profondes devant lui.
- Quelqu'un de grand, de fort et surtout de furieux, répondit Jor.
Harry regarda autour de lui, se demandant s'il ne ferait pas mieux de faire le tour de la clairière. Un grondement sourd devant lui attira son attention. Il n'aurait su dire de quel animal il provenait, mais il pouvait parfaitement entendre la douleur. Harry décida alors de s'avancer dans la clairière, sentant les anneaux de Jor se resserrer d'appréhension autour de son torse.
Les deux fils de Loki s'avancèrent jusqu'à atteindre un trou plus gros que les autres, au centre duquel se tenait un loup de la taille d'un grand cheval au moins. Il était couvert de saleté et de sang et Harry pouvait même voir la pointe d'une épée dépasser de sa mâchoire inférieure. Il haleta alors : Fenrir ! Il l'avait retrouvé ! Mais comment ? Harry jeta alors un nouveau coup d'œil autour de lui. Il n'était pas stupide : soit il venait d'avoir un gros coup de chance, soit le destin avait décidé d'être clément avec lui. Mais cela ne durerait pas, il le savait.
Le jeune homme s'avança un peu plus, descendant prudemment dans le trou. Il remarqua à ce moment-là le fin fil qui entravait son frère. Il devait trouver un moyen de le sortir de là. S'avançant prudemment tout en gardant un œil sur Fenrir, il réussit à le rejoindre sans que le puissant loup ne fasse le moindre geste prouvant qu'il avait perçu la présence de l'intrus. Puis Harry toucha le fil et sut que la clémence que le destin lui avait accordée était terminée.
D'un mouvement brusque, Fenrir se redressa et attrapa le bras d'Harry dans sa gueule avant de le serrer aussi fort qu'il le pouvait avec l'épée qui lui transperçait le palais. Harry ne put retenir son cri en sentant les crocs de son frère transpercer sa chair et ses muscle jusqu'à atteindre l'os et le briser. Par chance, Jörmungand réagit rapidement. Il sauta du torse de son frère pour reprendre sa taille de Basilic et s'enrouler autour du loup, l'immobilisant suffisamment longtemps pour qu'Harry puisse s'écarter, puis il relâcha son frère et rejoignit son cadet en prenant forme humaine. Il s'empara du corps de son petit frère et retourna sous le couvert des arbres.
- Harry ?
Le jeune homme haletait sous la douleur, roulé en boule en tenant son bras blessé contre lui. Jörmungand hésita alors, ne sachant pas quoi faire. Ils ignoraient dans quel royaume ils se trouvaient et, contrairement à Harry ou à Hel, il ne pouvait pas appeler la Mort. Il y avait bien le médaillon qu'Harry portait toujours autour du coup et que leur père lui avait offert, mais l'homme était emprisonné dans les cachots d'Asgard et ne pourrait pas en sortir sans en subir plus tard les conséquences.
- Jörmungand …, murmura Harry.
- Je suis là, assura le jeune homme.
- Je … dans ma sacoche, haleta Harry. Il va falloir que tu m'aides, je n'y arriverais pas tout seul.
L'aîné s'empara du sac qu'Harry avait toujours sur lui, sans comprendre, jusqu'à ce qu'il ne remarque une trousse de secours, ainsi que plusieurs bouteilles d'eau, à l'intérieur. Son frère était peut-être un peu téméraire, mais au moins, il était prévoyant. Sortant une bouteille d'eau, il ôta la chemise qu'il portait ce jour-là pour la déchirer, puis il se servit des morceaux pour nettoyer le bras sous les instructions de son cadet. Harry lui expliqua ensuite où et comment appliquer les diverses potions sur son bras blessé avant qu'il ne se serve de la magie pour poser une attèle et un bandage. Jörmungand déchira un peu plus sa chemise pour pouvoir faire une écharpe pour maintenir le bras d'Harry.
A ce moment-là, Harry lâcha un soupir et ferma les yeux. Ce n'était pas vraiment comme ça qu'il avait imaginé sa rencontre avec le dernier de ses frères. Jörmungand, lui, était furieux. Comment Fenrir avait-il osé mordre son propre sang ? Le jeune homme serpent se redressa alors, prêt à aller massacrer le loup, lorsqu'une main agrippa son bras l'arrêtant dans son élan.
- Non, souffla Harry.
- Il t'a blessé.
- Je suis sûr qu'il ne le voulait pas. Jörmungand, il est seul depuis si longtemps et il est blessé. C'est normal d'être agressif dans ses conditions. S'il te plait, ne rend pas les choses encore plus difficiles.
Jor l'observa un instant avant de soupirer, puis il se dégagea de la prise de son frère et se releva.
- Très bien, je ne lui ferais pas de mal. Mais je vais quand même lui parler. Repose-toi et, si tu as besoin de moi, appelle-moi. D'accord ?
Harry acquiesça doucement et Jörmungand, en l'observant d'un peu plus près, hésita. Son cadet était tendu par la douleur et il était pâle comme un mort. Mais il regardait malgré tout le trou avec espoir. Il s'éloigna donc et redescendit, ne s'arrêtant qu'à quelques mètres de son frère retrouvé.
- Alors toi aussi, tu me trahis, mon frère, gronda le loup d'une voix grave.
- Ma loyauté a toujours été à ma famille … notre famille, Fenrir.
- Vraiment ? Alors pourquoi m'avoir arrêté ?
- La colère t'aveugle-t-elle au point que tu ne saches pas reconnaitre l'un des nôtres ? Le garçon que tu as attaqué est un Lokison comme nous.
- De toute évidence, il a eu les faveurs de père.
Aussitôt, il se retrouva avec la main de Jörmungand lui tenant la gorge.
- Notre plus jeune frère n'a peut-être pas souffert autant que toi, Fenrir, mais cela ne veut pas dire qu'il a eu une belle vie. Alors, je t'interdis de le juger sans le connaitre.
Puis il relâcha le loup qui recula pour mettre une distance de sécurité entre son aîné et lui.
- Tu sembles … l'apprécier, remarqua le loup, dubitatif.
- Il m'a libéré, il a libéré Sleipnir aussi. Harry est en train de changer beaucoup de choses pour nous, mon frère. Et toi, tu l'as attaqué. Alors qu'il te cherche depuis si longtemps. Tu me fais honte, mon frère.
Le loup se contenta de lâcher un grondement sourd de colère alors que Jormungand faisait demi-tour. Ce dernier rejoignit son frère qui l'attendait assis devant un feu de camp.
- Comment est-il ? demanda Harry avec inquiétude.
- Violent et furieux. J'ai bien peur que mon frère ne soit devenu une bête sauvage.
Harry ferma les yeux alors que ces pires craintes se réalisaient sous ses yeux. Fenrir avait perdu l'espoir d'être sauvé et avait dû faire ce qu'il fallait pour survivre. Pouvait-il libérer son frère, maintenant qu'il s'était avéré être une menace pour les autres ?
Un bras passé autour de ses épaules détourna son attention du trou.
- Tu ne peux pas sauver tout le monde, mon frère, murmura Jor.
- Je sais. Crois-moi, je sais. Mais Fenrir n'est pas n'importe qui. Il est notre frère et je dois essayer quand même.
- Harry, il a failli t'arracher le bras, s'emporta Jor.
Mais Harry n'y prêta pas attention. Malgré les potions qu'il avait prises, la perte de sang l'avait fatigué. Jörmungand, remarquant cela, s'assura que son petit frère soit bien installé pour dormir.
Le lendemain, lorsqu'Harry ouvrit les yeux, il était seul. Le jeune homme se redressa alors vivement, retenant un cri de douleur lorsqu'il s'appuya sur son bras. Regardant autour de lui pour essayer de trouver son frère, il se tendit en ne le voyant pas.
- Jörmungand ? Appela le jeune homme. Jörmungand !
- Ici, remarqua une voix derrière lui.
Harry se retourna et se détendit en voyant son frère tenant un lapin dans ses mains.
- Je suis allé chercher de quoi manger, annonça le serpent.
Le jeune homme rejoignit son petit frère et prépara le repas sous le regard d'Harry, soulagé de voir que son frère allait bien.
- Nous devrions reprendre la route une fois notre repas terminé, remarqua Jor.
- Quoi ? Et Fenrir ? demanda Harry.
- Mon frère, il faut se rendre à l'évidence : Fenrir n'est plus qu'une bête incontrôlable du fait des actions d'Odin. Il n'est plus notre frère. Il faut que tu cesses de te bercer d'illusions. Tu ne peux pas sauver tout le monde et il arrivera un moment où la personne que tu perdras sera quelqu'un qui t'es cher.
- Je n'abandonnerai pas, répondit Harry en se levant. Certainement pas alors que je n'ai même pas encore essayé.
N'écoutant pas les appels de Jörmungand, il redescendit dans le trou pour rejoindre Fenrir. Ce dernier était roulé en boule et semblait dormir.
- Fenrir ? appela doucement Harry.
- Que me veux-tu ? gronda la voix puissante du loup.
- J'aimerais te libérer de tes chaînes, mais … je ne peux pas. Tu es en colère et je peux le comprendre …
- Le comprendre ! rugit le fauve en essayant de se jeter sur lui. Que peux-tu comprendre au fait d'être rejeté par ta propre famille, au fait d'être enchainé comme un stupide animal et d'être traité comme tel alors que j'aurais dû être un prince parmi eux ? Que peux-tu comprendre à ma souffrance, dis-moi ?
Le loup se figea soudainement, surpris de sentir cette main caresser son museau sans aucune crainte.
- Tu as raison, je suis sans doute trop jeune pour comprendre l'intensité de ta douleur. Mais je n'ai pas été élevé par notre père. Du moins pas au début … Les gens chez qui j'étais ne m'aimaient pas. Ils … Ce qu'ils ont fait était mal. Mais cela m'a obligé à connaitre certaines douleurs que d'autres ne peuvent pas comprendre. La douleur du rejet et de la solitude. La brûlure de la faim et de la soif. Et, surtout, l'impression que quoi que l'on fasse, ça ne sera jamais assez bien. Papa m'a trouvé assez vite et j'ai pu trouver Jormungand rapidement aussi. J'ai aussi rencontré Hel et Sleipnir. Mais celui qui m'inquiétait le plus, c'était toi. Parce que je savais que tu étais seul et blessé, et qu'il n'y avait personne pour prendre soin de toi. Mais je t'ai trouvé maintenant, tu n'as plus à te battre seul. Dès que j'aurais trouvé un moyen de te libérer de ces chaînes, je t'emmenerai au royaume de Helheim où notre sœur prendra soin de toi.
- Et qu'est-ce qui te fait dire que j'accepterais cela ? grogna le loup en se dégageant de la main du jeune homme.
- Tu es mon frère, je ne te laisse pas le choix.
Fenrir se retourna alors en direction d'Harry, prêt à hurler sa fureur au visage de la pauvre petite créature devant lui. Mais son cri resta coincé dans sa gorge en voyant que le jeune homme était déjà à genou et tenait la chaîne qui le retenait dans ses mains.
- C'est de la magie très ancienne, commenta Harry avec un froncement de sourcils. Il va me falloir plus de temps que prévu. Alors commençons par le plus urgent.
Il se releva et s'approcha de son frère, qui lui-même recula en grognant.
- Je pensais que tu voudrais que je m'occupe de cette épée et de tes blessures, remarqua Harry en penchant doucement la tête sur le côté.
Fenrir s'arrêta de grogner un instant avant de s'avancer d'un pas et d'ouvrir grand la gueule. Si ce que le jeune homme lui avait dit était vrai, alors il pourrait tout aussi bien profiter de la gentillesse naïve de ce dernier avant de s'enfuir dès qu'il en aurait l'occasion.
Harry s'approcha alors et examina la bouche de son frère. Le palais et la mâchoire du bas avaient été transpercés de part en part, pour empêcher Fenrir de mordre à nouveau d'après les légendes. Harry ignorait qui était responsable de cela, mais il allait le payer dès qu'il l'aurait retrouvé. Le jeune homme s'empara alors de la poignée de l'arme et prit appui avec son pied sur le museau de Fenrir tout en s'excusant. Puis, d'un mouvement sec, il arracha l'arme, provoquant un torrent de sang dans la bouche de son frère. Aussitôt, le jeune homme lâcha l'arme et se précipita aux côtés de Fenrir. Usant de ses pouvoirs de guérison, il referma soigneusement les deux plaies avant de faire apparaitre un grand bol d'eau.
- Il faut nettoyer tout ce sang, remarqua Harry.
Il fit alors apparaitre un chiffon qu'il trempa dans l'eau avant de commencer à nettoyer les poils autour de la gueule de son frère. Ce dernier resta immobile un instant avant de se dégager brusquement, renversant son frère, puis plongea son museau dans le récipient d'eau pour l'avaler goulûment. Harry s'assura alors rapidement que le bol soit toujours plein. Puis, laissant son frère à son eau, il fit le tour, essayant de voir à travers les poils sales et emmêlés s'il n'y avait pas d'autre blessure.
- Fenrir ? Comment es-tu arrivé ici ? Je croyais que tu étais prisonnier sur une île.
Le loup se contenta de grogner, laissant Harry finir de faire le tour. Jusqu'à ce qu'il ne s'écarte du bol pour vomir un trop plein d'eau, son estomac trop longtemps privé de liquide ne le supportant pas.
- Doucement, fit Harry en s'approchant de son frère. Tu n'as plus bu à ta soif depuis longtemps, alors vas-y doucement.
Le loup aboya férocement sur son frère, mais ce dernier se contenta de reculer un peu avec tristesse.
- Bien, je vais te laisser alors. A moins que tu n'aies d'autres blessures que tu aimerais que je te soigne ?
- Je n'ai pas besoin de toi, grogna le fauve.
Harry acquiesça tristement et fit demi-tour pour sortir de là. Il remarqua à ce moment-là que Jörmungand était à mi-pente et qu'il semblait tendu, prêt à se précipiter à ses côtés au moindre problème. Jörmungand, lui, observa son plus jeune frère le rejoindre. Il passa ensuite un bras protecteur autour de ses épaules avant de l'aider à ressortir du trou.
- Je crains que tu ne puisses le résonner comme tu l'as fait avec moi, mon frère, soupira Sleipnir.
- Aucune importance ! Qu'il m'aime ou qu'il ne m'aime pas, ça n'est pas ça le plus important. Le plus important est de le sortir de ses chaînes et de le conduire à Helheim où il sera en sécurité et où il ne pourra nuire à personne.
Jormungand acquiesça avec un léger sourire. A coup sûr, son imbécile de frère ne pourrait blesser personne dans le royaume de leur sœur, puisque tous les sujets y étaient déjà morts. Tous sauf leur famille, et c'est ce qui inquiétait un peu Jörmungand. Il savait qu'Hel ne se laisserait pas faire et lui-même pouvait parfaitement prendre le dessus sur Fenrir, mais ça n'était pas le cas de Sleipnir et encore moins d'Harry.
X
Les jours suivant furent remplis de hurlements de loup et des murmures calmes d'Harry. Le jeune homme descendait tous les jours dans la fosse pour parler à son frère, lui donner de l'eau et de quoi manger et essayer de le laver un peu. Mais Fenrir était toujours aussi sauvage et, s'il acceptait de bonne grâce l'eau et la viande, il grognait après Harry dès que ce dernier voulait s'approcher trop prêt de lui.
Une semaine était passée depuis qu'Harry avait découvert son frère. Sa blessure était à présent guérie et son bras arborait une grande cicatrice de morsure qui rendait Jörmungand furieux à chaque fois qu'il la voyait. Harry, lui, s'en fichait pas mal. Une cicatrice de plus ou une de moins ne faisait pas grande différence pour lui.
Il était en train d'examiner de nouveau la chaîne qui retenait son frère lorsqu'il sentait que quelque chose n'allait pas. Il ressentait comme un vide en lui, alors qu'un froid soudain l'envahissait. Que ce passait-il ?
- Harry ! Appela Jor.
Le jeune homme leva les yeux et se figea en voyant la Mort l'attendant en haut du fossé. Harry se redressa aussitôt avec inquiétude, manquant le regard surpris du fauve.
- Que se passe-t-il ? demanda le jeune homme en les rejoignant rapidement.
- Il y a eu une attaque à Asgard, mon roi, murmura la mort.
Harry pâlit à cette nouvelle. La mort ne se serait pas déplacée uniquement pour ne lui annoncer que ça. Quelque chose de beaucoup plus grave avait dû se passer. Quelqu'un était mort …
X
NdA : Le chapitre 3 se déroulera en même temps que le chapitre 2, mais sera d'un autre point de vue.
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