partie 2 chapitre 10

Harry entra d'un pas rapide dans la prison. Les gardes s'écartèrent aussitôt et lui indiquèrent où se trouvait la cellule de son père. Odin avait dû les prévenir de son arrivée. Il continua sur sa lancée jusqu'à une cellule devant laquelle il s'arrêta, observant avec émotion l'homme qui s'y trouvait. Loki était installé dans l'un des fauteuils et lisait un livre au titre obscur pour Harry. Il leva la tête lorsqu'il entendit des bruits de pas et sourit en voyant son fils. Refermant son livre et le posant sur une petite table, il se leva et s'approcha de la vitre magique de sa cellule.

- Tu as l'air bien installé, remarqua Harry avec un large sourire.

- Et toi ? L'es-tu ?

- Oui, ne t'inquiète pas. Tes appartements sont très bien.

Loki acquiesça doucement avant de poser sa main sur la vitre. Son fils lui avait manqué et, maintenant, il ne voulait plus qu'une chose, pouvoir le prendre dans ses bras.

- Et ton entrainement ?

- C'est dure, mais je m'améliore vite d'après Sif.

- C'est bien, approuva Loki avec un léger sourire. Et tes frères et sœur ?

Harry grimaça à cette question.

- Hel m'a crié dessus lorsque j'y suis retourné après mon combat contre Odin.

- Elle a eu raison, approuva Loki.

- Jörmungand est resté à Helheim avec elle. Je pense qu'il se sent mal à l'aise à Asgard. Et Sleipnir est avec eux il se repose.

- Sleipnir est libre ? demanda Loki d'une voix stupéfaite.

- Oui, Odin a accepté de le libérer. Je pense qu'il a pris conscience de ses erreurs et qu'il veut vraiment les réparer.

Au même moment, la vitre de la cellule de Loki disparut. Ce dernier hésita en voyant cela, mais Harry, lui, ne perdit pas de temps. Il se précipita dans la cellule et se jeta sur son père pour l'étreindre de toutes ses forces. Une fois la stupéfaction passée, son père l'entoura de ses bras pour le serrer contre lui, embrassant le sommet de sa tête et lui murmurant à quel point il était fier.

Lorsqu'il leva les yeux, ce fut pour voir Odin les observant. Loki fit alors une chose qu'il n'avait jamais faite avant : il le remercia sincèrement avant d'enfouir son visage dans les cheveux de son fils, l'embrassant de nouveau. Le vieux roi les observa un instant et comprit qu'il avait vraiment commis une erreur lorsqu'il avait pris les enfants de son fils. En tant que roi, il avait fait ce qu'il fallait, mais, en tant que père, il avait commis une erreur abominable. Il s'en rendait bien compte maintenant. Finalement, il décida de laisser un peu d'intimité à son fils et à son petit-fils. Il partit en laissant pour consigne de ne refermer la cellule que lorsque le roi Lokison déciderait de partir.

Harry passa alors les heures suivantes installé dans le canapé, blotti contre son père. Il lui parla de son entrainement, lui raconta les quelques moments rares passés avec Frigga et les moments moins rares passé avec Thor. Loki eut un sourire fier lorsqu'Harry lui annonça qu'il savait manier Mjolnir.

Ce fut Frigga qui descendit chercher son petit-fils pour le repas, le jeune homme refusant de quitter son père. La reine le rassura cependant Odin avait autorisé les visites et il pourrait voir son père une fois par semaine. Ce qui était mieux que rien, même si Harry aurait voulu le voir plus souvent. Il dit donc au revoir à son père et suivit Frigga jusqu'à la salle des repas où ils dinèrent tous ensemble.

Ce soir-là, Harry reçut également la visite de la mort. Hel s'ennuyait de lui et voulait le voir. Avec un léger sourire, le jeune homme écrivit un mot qu'il laissa en évidence sur la table, au cas où il ne serait pas rentré à l'aube. Il laissa ensuite la mort l'emmener à Helheim. A peine fut-il entré dans le palais qu'il fut percuté par sa sœur. Hel n'avait pas changé, elle était toujours aussi expressive avec ses frères, en particulier avec lui. Puis elle s'écarta et l'observa sous toutes les coutures.

- Je vais bien Hel, rassura Harry avec un léger rire.

- Tu es sûr ? Lorsque j'aurais ce Fandrall entre les mains ...

- Arrête, ça n'est pas un mauvais bougre, s'amusa Harry.

Hel l'observa avec une moue boudeuse.

- De toute façon, toi, tu es toujours trop gentil, remarqua la reine.

Harry haussa les épaules avec un sourire penaud qui attendrit Hel. Elle passa alors un bras autour des épaules de son frère cadet avant de le guider vers une autre pièce. A l'intérieur, Jörmungand et Sleipnir les attendaient. Harry fut plus que ravi de voir que son frère récemment sauvé semblait en meilleur santé qu'avant. Il avait pris un peu de poids et avait retrouvé des couleurs. Harry s'avança et, à sa grande surprise, Jörmungand l'attira contre lui, l'étreignant d'un bras. Puis Sleipnir se leva et s'approcha à son tour, hésitant. Harry lui offrit un sourire avant de le prendre dans ses bras lentement. Sleipnir répondit à son étreinte presque aussitôt.

- Comment va notre père ? demanda Jörmungand en s'installant dans un fauteuil.

Sleipnir et Hel prirent place dans le canapé, laissant le dernier fauteuil à Harry.

- Il va bien. Odin a diminué la durée de sa peine. Si notre père se tient tranquille, il sera sorti dans deux ans.

- C'est maintenant qu'il devrait sortir, râla la jeune femme.

- Je sais. J'aimerais cela aussi, mais Odin n'a pas beaucoup de marge de manœuvre à ce niveau.

Hel grommela doucement avant de lâcher un soupir résigné. Harry avait déjà pu obtenir beaucoup d'Odin. La libération de Sleipnir, la tranquillité de Jörmungand et une diminution de la peine de leur père. Elle savait qu'il ne fallait pas trop demander au roi d'Asgard.

- J'imagine que c'est toujours mieux que rien.

Harry acquiesça avec un léger sourire.

- Maintenant, il ne nous reste plus qu'à trouver Fenrir, remarqua Sleipnir.

- Pour le moment, mon entrainement me prend beaucoup de temps. Mais dès que j'aurais un moment de libre, j'irais voir dans la bibliothèque d'Asgard. Il existe certainement un rituel ou un sort capable de localiser notre frère.

- Je cherche aussi parmi nos âmes, annonça Hel. Peut-être que quelqu'un aura des renseignements à nous donner ...

Harry acquiesça d'un air pensif avant de s'enfoncer dans son fauteuil. La journée avait été longue et épuisante. Ainsi ne tarda-t-il pas à sombrer dans le sommeil. Une fois sûre qu'Harry était profondément endormi, Hel fit apparaître une couverture et en couvrit son jeune frère.

- Il semble épuisé, remarqua Sleipnir avec inquiétude.

- Oui. Son entrainement est rude, plus que pour un guerrier ordinaire et le fait qu'il ne puisse utiliser sa magie ne le rend que plus difficile pour lui.

- Stupides Asgardiens, grommela Jörmungand.

Les autres acquiescèrent à cette remarque, observant leur jeune frère avec inquiétude. Il se donnait vraiment beaucoup de mal pour les protéger. Jörmungand lâcha un grondement sourd avant de se lever et de se diriger vers la porte.

- Où vas-tu mon frère ? demanda Hel.

- Il n'y a pas de raison qu'il soit le seul à travailler pour protéger notre famille. Je vais me trouver un entraineur.

- Attends-moi ! fit Sleipnir en se levant. Je viens aussi.

Les deux frères quittèrent la salle sous le regard pensif de Hel. Peut-être pourrait-elle demander aux Valkyries de leur envoyer une ou deux âmes de guerriers d'Asgard, juste le temps de leur entrainement. Hel reporta alors son attention sur son petit frère avant de se lever pour embrasser doucement son front.

- Nous nous battrons ensemble pour protéger note famille, petit frère. Tu n'auras pas à le faire seul.

Puis elle fit signe à la mort de ramener son frère à Asgard, avant qu'Odin ou les gardes ne paniquent.

Lorsque la mort arriva dans la chambre de son jeune roi, elle constata qu'Odin était là et qu'il semblait inquiet. Son regard se fit plus dur lorsqu'il remarqua la mort et son précieux chargement. Mais l'entité ne s'en soucia pas. Elle se dirigea vers le lit de son maitre et le posa délicatement dessus avant d'arranger les couvertures autour de son corps.

- Où était-il ? demanda Odin d'une voix sourde.

- Ma reine a demandé sa présence, alors mon roi s'est rendu dans son royaume. Il a laissé un mot, remarqua la mort en désignant la table sur laquelle un bout de papier était posé.

Odin y jeta à peine un regard, préférant foudroyer la mort des yeux. Cette dernière eut un rictus avant de disparaître pour réapparaitre derrière le roi d'Asgard, sa faux posée contre sa gorge.

- Pour ce que vous avez fait à ma reine et à sa famille, je rêve de pouvoir emmener votre âme loin de ce royaume, dans un endroit où vous payerez pour vos crimes.

Odin sentit ses mains devenir moites alors que la peur grandissait dans son vieux cœur. Il avait beau être le roi des dieux, il n'en restait pas moins que la mort pouvait enlever son âme quand bon lui semblerait, et que personne ne pourrait l'arrêter. Personne ... excepté les enfants de Loki.

- Laisse-le, murmura une voix à moitié endormie.

- Mon roi ! répondit la mort en s'écartant. Je suis désolé ! Je ne voulais pas vous réveiller.

Harry se tourna dans son lit pour pouvoir observer la mort. Il s'emmitoufla dans les couvertures.

- Odin a son rôle à jouer, comme nous tous. Tu ne peux pas prendre son âme avant l'heure.

Le mort eut une moue boudeuse à ce rappel avant de s'incliner et de disparaître.

- Je lui ai interdit de vous toucher, remarqua Harry en se rallongeant sur le dos. J'imagine qu'elle aime vous rappeler que vous n'êtes pas si tout puissant que cela.

- Oui. C'est une leçon que l'on oublie avec le temps, je le crains. J'étais venu vous prévenir que vous n'aurez pas d'entrainement demain. J'ai besoin des trois guerriers et de Lady Sif pour une mission.

- Très bien, répondit Harry.

Une journée de repos. Il pourrait peut-être aller voir dans la bibliothèque du palais pour trouver un sort capable de localiser Fenrir.

- Pourrais-je accéder à la bibliothèque ?

- Bien sûr. Un sujet vous intéresse en particulier ?

- Et bien, si je dois rester sur Asgard, autant que j'en profite pour apprendre la magie asgardienne, répondit Harry en haussant les épaules.

Il ne précisa pas que c'était surtout pour trouver son frère. Il ne faisait pas encore suffisamment confiance à Odin pour lui dire ça. Le vieux roi ne chercha pas à en savoir plus. Il s'excusa du dérangement, à la surprise d'Harry, et quitta la chambre. Le jeune homme resta un instant allongé dans le lit contemplant le plafond de la chambre de son père. Beaucoup de choses s'étaient passées ces dernières années et quelque chose lui disait que beaucoup d'autres arriveraient. D'une pensée, Harry éteignit la lampe qu'Odin avait laissée allumée avant de se blottir dans les couvertures. Il lui fallut cependant du temps avant de s'endormir alors que ces pensées restaient figées sur son passé.

Le lendemain matin, il ne perdit pas de temps. Habitué à se lever à l'aube, il se leva et se prépara rapidement avant se rendre en cuisine où il savait qu'il pourrait avoir un petit déjeuner. Puis il rejoignit la bibliothèque. La première pensée qu'il eut fut qu'Hermione ne sortirait jamais d'ici s'il l'amenait à Asgard. La seconde fut qu'il allait avoir besoin d'aide pour trouver ce qu'il cherchait. Harry s'avança, observant autour de lui avec émerveillement.

- Je peux vous aider ?

Harry se retourna vivement, portant la main à se dague et mobilisant sa magie. Un homme se tenait devant lui et l'observait avec calme. Sa tenue était celle d'un domestique du palais, aussi Harry se détendit-il. De toute évidence, l'homme était là pour s'occuper de la bibliothèque. Autrement dit, c'était la personne qu'il cherchait.

- Oui, je cherche des informations sur les sortilèges asgardiens.

- La magie d'Asgard s'étend sur de nombreux domaines, remarqua l'homme en avançant entre les rayonnages. Cherchez-vous un type de sort particulier ?

Harry hésita un instant avant de se décider. De toute façon, Odin finirait par le savoir.

- Je cherche des sorts de localisation.

- Personne ou objet ?

- Personne.

L'homme s'arrêta alors à l'entrée d'un rayonnage.

- Je pense que vous trouverez ce que vous cherchez ici.

- Merci, répondit Harry en s'engageant dans l'allée.

Le bibliothécaire s'inclina avant de partir rejoindre son poste. Harry, lui, observa les titres des livres. Par chance, son père lui avait enseigné le vieux norois. De ce fait, il comprenait sans trop de difficultés les titres des ouvrages. Comprendre les ouvrages en eux même, cependant, allait sans doute se révéler plus ardu.

Au bout de quelques heures, il réussit à mettre de côté cinq livres qui pourraient contenir des sorts utiles. Lorsqu'il ouvrit le premier d'entre eux, il comprit que cela risquait d'être plus difficile que prévu. Le premier rituel demandait un sacrifice humain. Harry rejeta donc le premier livre. Le second était plus prometteur, mais les sorts nécessitaient le sang de la personne recherchée. Et il doutait que les Asgardiens aient ce genre de chose. Peut-être que leur père ... ? Il faudrait qu'il lui demande. Les trois autres livres, quant à eux, contenaient de nombreuses informations sur les sorts de localisation, mais malheureusement pas sur la façon d'en réaliser un. Harry s'empara donc du deuxième livre et rangea les autres avant de rejoindre l'entrée de la bibliothèque pour savoir s'il pouvait faire un emprunt. Le domestique de tout à l'heure était là et Harry put emprunter son livre à condition qu'il ne sorte pas du palais.

Puis Harry repassa rapidement par les cuisines, au grand damne du cuisinier, avant de repartir en direction de la prison. Il devait savoir si son père avait conservé du sang de Fenrir. Les chances étaient très minces, mais il pouvait toujours essayer. Malheureusement, les nouvelles ne furent pas bonnes. Non seulement son père n'avait pas de sang de Fenrir, mais en plus il avait déjà essayé tous les sorts de localisation de la bibliothèque, en vain.

Harry rendit donc le livre et rejoignit les jardins. Si ni Odin, ni son père n'avait pu trouver Fenrir, alors lui n'y arriverait surement pas. Est-ce que son frère était perdu pour toujours ? Le jeune homme resta là une bonne partie de la journée, pensant à sa famille, à son père toujours prisonnier à cause d'un peuple qui ne l'aimait pas, à ses frères et sa sœur qui n'étaient même pas libres de se déplacer comme ils l'entendaient dans le royaume où ils étaient nés et, surtout, à son dernier frère, seul et perdu.

Ce fut une main posée sur son épaule qui le sortit de ses sombres pensées. Il leva le regard, mais ne put voir qu'une forme floue. C'est en levant la main vers ses yeux qu'il comprit qu'il pleurait. Essuyant ses larmes d'un revers de manche, il porta son attention sur Sif, qui s'était agenouillée devant lui.

- Roi Lokison ? Est-ce que tout va bien ?

- Oui, répondit Harry, tout en pensant non. Ça ira.

Il se leva, vite imité par Sif, alors que les autres guerriers observaient le jeune roi avec inquiétude. Harry avait su se montrer particulièrement fort pendant l'entrainement, ne se plaignant jamais et se relevant toujours. Le voir pleurer ainsi indiqua que quelque chose de grave avait dû se passer. D'un regard, ils se promirent de garder un œil sur leur élève.

Harry rejoignit le palais, entouré par les trois guerriers et par Sif. Il allait prendre quelques affaires et allait rendre visite à Hermione. Elle saurait certainement quoi faire pour aider Fenrir.

- Je vais devoir m'absenter, annonça Harry.

- Bien sûr, fit doucement Volstagg. Rien de grave, j'espère ?

Harry s'arrêta, le regard hanté, et les trois autres foudroyèrent le guerrier roux du regard.

- Il n'y a pas mort d'homme, répondit Harry au bout de quelques secondes. Quant à savoir si c'est grave ... ça l'est pour moi en tout cas.

- Pouvons-nous vous aider ? demanda Fandrall.

- Vous l'avez déjà fait en m'entrainant. Je sais que j'ai beaucoup de choses à apprendre encore, mais, pour moi, c'est plus important, je pense.

Les Asgardiens échangèrent un regard incertain. Ils ne savaient pas de quoi le jeune roi parlait, mais ça semblait lui tenir à cœur.

- Nous attendrons votre retour pour reprendre l'entrainement, assura Hogun.

- Merci, répondit Harry. Maintenant, si vous voulez bien m'excuser, il faut que je prépare quelques affaires et que je prévienne le roi, la reine et mon père.

Les guerriers le saluèrent avant de le laisser se diriger seul vers ses quartiers. Il ne fallut pas longtemps à Harry pour préparer ses affaires. Puis il rejoignit la salle du trône où il prévint Odin et Frigga de son départ. La reine en fut peinée, mais, si Harry avait besoin de partir, elle n'allait pas l'en empêcher. Elle l'étreignit une dernière fois et laissa son petit-fils rejoindre les cachots pour qu'il puisse dire au revoir à son père.

Lorsqu'il arriva devant la cellule de Loki, l'un des gardiens ouvrit la paroi de la cellule, permettant à Harry d'étreindre son père et de lui expliquer dans un murmure ce qu'il comptait faire et aussi le faite qu'il avait besoin d'un peu de temps pour lui. Loki acquiesça dans les cheveux de son fils, comprenant qu'après la déception qu'il venait de subir, il allait avoir besoin de temps avant d'aller mieux.

Puis Harry quitta les bras de son père, lui faisant promettre de ne pas faire de bêtises avant de quitter la prison. Dehors, Odin l'attendait avec deux cheveux. Il accompagna le jeune homme jusqu'au Bifrost. Harry le remercia pour son hospitalité alors qu'Heimdal ouvrait le Bifrost. Mais avant qu'Harry n'ait pu s'y engouffrer, Odin l'attira dans une étreinte avec son bras droit, le serrant brièvement contre lui avant de le relâcher. Le jeune homme l'observa avec surprise alors qu'Heimdal, lui, avait un léger sourire aux lèvres. Harry eut également un léger sourire et retourna tout aussi brièvement l'étreinte à son grand-père avant d'emprunter le Bifrost. Lorsqu'il s'éteignit, il ne resta plus que le vieux roi et son gardien dans la bâtisse.

- Il est voué à faire de grandes choses, remarqua Heimdal.

- Il a déjà fait de grandes choses, répondit Odin, même s'il ne s'en est pas encore rendu compte.

Heimdal acquiesça avant de porter son regard par-delà les étoiles pour suivre les pas d'un jeune roi qui avait bouleversé le royaume d'Asgard.

FIN ...

... de la seconde partie, plus axée sur Harry et les Asgardiens, celle-ci. Plus courte que la première partie, c'est vrai, mais elle se déroulait sur une période de temps plus courte.

Prochaine partie : Thor 2

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