partie 1 chapitre 7

Harry observa autour de lui. Il avait réussi à rejoindre les toilettes des filles sans qu'aucun des professeurs, qui s'étaient lancés à sa recherche, ne le remarque. Il avait ensuite parlé au fantôme de l'élève morte, Mimi, et avait trouvé l'entrée de la Chambre de Secrets. Franchement, les adultes de ce monde étaient des incompétents. En à peine une nuit, il avait réussi là où les adultes avaient échoué malgré des centaines d'années de tentative. Il s'était ensuite laissé glisser dans le tuyau et se trouvait maintenant dans les sous-sols de Poudlard.

Harry se décida alors à s'avancer. Après tout, s'il était là, c'était pour une bonne raison. Rapidement, le couloir en pierre taillée laissa place à des parois brutes couvertes de mousse et d'eau. Harry s'avança prudemment, vérifiant s'il n'entendait rien avant de tourner à chaque embranchement. Si le basilic tuait d'un seul regard, il valait mieux être prudent. Un craquement sous ses pieds le fit sursauter. Baissant les yeux, il découvrit des centaines de squelettes d'animaux et de petits rongeurs. Grimaçant, Harry continua en faisant bien attention à repousser les os avant de poser le pied.

Au bout d'une petite demi-heure, il arriva finalement devant une porte ronde. Cette dernière était gravée de serpents qui apparemment servaient aussi de verrous. Harry s'approcha de la porte jusqu'à la toucher du bout des doigts. Puis, dans un sifflement, il lui ordonna de s'ouvrir. La porte tourna alors doucement sur ses gonds, révélant un couloir bordé de statues de serpents. Harry s'avança alors prudemment, s'assurant d'être le plus discret possible. Au bout du couloir, il arriva dans une grande salle. En face de lui, une immense statue du visage de Serpentard, et juste en dessous, un bassin rempli d'eau. Harry jeta un coup d'œil autour de lui. Il y avait d'autres tunnels qui partaient de la salle principale. Le serpent pouvait être n'importe où, dans l'eau ou dans l'un des couloirs. Harry fit lentement le tour de lui-même. Il lui fallait trouver un point d'observation sûr.

Le bruit de la porte qui s'ouvrait derrière lui fit sursauter Harry. Rapidement, il se jeta derrière un des piliers qui bordaient la salle. Ce n'était pas l'endroit le mieux placé, mais c'était toujours mieux que de se trouver à découvert au beau milieu de la salle. Il resta alors tapi dans l'ombre, attendant de voir qui était le salopard qui avait pétrifié Hermione. Avant de constater que ce n'était pas un, mais une, et qu'en plus, il la connaissait : il s'agissait de Ginny Weasley ! Si cet imbécile de Ron savait ça ! Mais Harry fronça les sourcils. Il y avait quelque chose qui clochait avec Ginny. Elle avançait de façon trop mécanique, comme forcée. Et elle agrippait un cahier noir tellement fort qu'Harry pouvait voir de là où il était les jointures blanches de la jeune fille.

Ginny s'arrêta finalement devant la statue et, à la grande surprise d'Harry, elle s'effondra. Aussitôt, une brume noir malsaine s'éleva du journal pour former un corps d'homme. Ce dernier observa autour de lui avant de poser un regard sur son corps et d'avoir une grimace de dégout. Ah ! Apparemment, son corps de brume ne lui plaisait pas tant que ça.

- Ce corps est encore trop faible, grommela l'homme, et cette petite sorcière n'est pas assez puissante. Ça prend trop de temps.

Harry était curieux. Il avait besoin de réponse et comptait bien les obtenir, mais pas sans prendre de précautions. Mobilisant sa part de magie d'Asgard, comme son père lui avait appris, Harry fit apparaitre une illusion de lui sortant de l'un des tunnels. Il était placé de façon à pouvoir voir l'expression du visage de la brume.

- Qu'est-ce qui prend trop de temps ? demanda l'illusion.

Le véritable Harry observa la brume se tendre, aussi dérangeante que fut cette idée.

- Qui es-tu ?

La brume observa l'illusion de haut en bas et Harry nota à son expression, qui l'avait reconnu.

- Tu es Harry Potter.

Le jeune homme roula des yeux en comprenant que même les brumes sorties des livres le connaissaient.

- Et vous ? Vous êtes ?

- Mais où sont mes manières ? Je m'appelle Tom Jedusor. Et c'est un honneur de te rencontrer enfin. Cette fille ne parle que de toi et de combien tu es merveilleux. Mais j'aimerais savoir, Potter. Il y a une question qui me brule les lèvres. Comment un nourrisson a-t-il pu survivre au sortilège de mort lancé par l'un des mages noirs les plus puissants ?

Harry fronça les sourcils, alors que l'illusion répondait à sa place.

- En quoi ça vous regarde ? demanda l'illusion. Voldemort est apparu bien après vous.

- Parce que je suis Lord Voldemort, ricana la brume.

Harry haussa un sourcil surpris en le voyant jouer avec son nom pour former le nom de Voldemort.

- Et ce soir tu périras, Harry Potter. Parle-moi, Salazar Serpentard, le plus grand des quatre de Poudlard.

Harry haussa un sourcil en entendant cela. Il y en avait qui ne doutait vraiment de rien. Le jeune homme se recula un peu dans l'ombre en remarquant que la bouche de la statue venait de s'ouvrir et qu'il y avait du mouvement dans l'ombre de la bouche. Le jeune homme se figea alors de peur en voyant l'énorme serpent qui venait d'apparaître. Il savait que le Basilic était un serpent géant, mais il ne se doutait pas que c'était à ce point-là.

- Tue-le, ordonna Jedusor.

Le serpent tourna la tête vers l'illusion et, aussitôt, celle-ci se dissipa.

- Quoi, rugit Tom furieux, trouve-le et tue-le.

Le serpent se tourna alors sur lui-même, observant la salle. Harry garda les yeux baissés, se servant des flaques d'eau qui couvraient le sol pour garder le Basilic à l'œil. Ce fut un sifflement de victoire qui lui indiqua qu'il avait été découvert. Murmurant un juron, Harry prit la fuite dans l'un des couloirs. Peut-être en trouverait-il un suffisamment petit pour que le Basilic ne puisse le suive. S'engouffrant dans un tunnel, il lâcha un juron et réussit à faire demi-tour à temps lorsqu'il constata que c'était un cul de sac. Il pouvait entendre la brume l'insulter et se moquer de lui, le bruit se répercutant contre les parois.

Harry s'engagea dans un autre tunnel, plus petit que les précédents. Il parcourut plusieurs mètres avant de se figer c'était un nouveau cul de sac. Il se tourna pour quitter ce piège à rat, mais il était trop tard. Le serpent était devant la seule issue. Harry ferma aussitôt les yeux et se pressa contre la grille, sa main posée sur la poignée de sa dague en sachant que ça ne serait pas suffisant pour vaincre un pareil monstre. Il entendit le serpent s'approcher de plus en plus jusqu'à sentir son souffle sur son visage. Il se tendit alors et s'excusa mentalement auprès de son père.

- Lokison ?

La voix lui parvint dans son esprit et Harry pouvait parfaitement y entendre la surprise. Il sentit le serpent reculer quelque peu. Il se détendit alors sans pour autant ouvrir les yeux.

- Tu es un fils de Loki ? demanda à nouveau le serpent.

- Oui, répondit Harry d'une voix tremblante d'émotion. Je m'appelle Harry.

Tout s'éclaira alors dans son esprit. Son père lui avait bien sûr parlé de ses frères et sœur. La seule raison pour laquelle il n'avait pas fait le rapprochement était qu'il ne s'attendait pas à le trouver ici.

- Jörmungand ? demanda Harry d'une voix hésitante.

- Oui, répondit le serpent.

Harry lâcha un halètement de soulagement et de joie. Avant que le serpent ait pu fait le moindre geste, il s'avança et entoura sa grosse tête entre ses bras.

- Je ne pensais pas que je pourrais un jour te rencontrer, murmura Harry. Papa m'a tellement parlé de toi et de nos frères et sœur. Est-ce que je peux ouvrir les yeux ? J'aimerais te voir.

Le serpent observa avec surprise ce petit frère qu'il ne connaissait pas. Curieux, il siffla un oui en maitrisant ses pouvoirs pour éviter de tuer le mortel. Harry ouvrit les yeux et plongea son regard dans celui de son frère. Jörmungand était énorme. Ses écailles étaient d'un noir brillant et ses yeux d'un vert toxique. Jörmungand observa le mortel, s'attendant à le voir terrifié par son apparence, mais celui-ci semblait curieux et ému.

- Papa sera tellement content de te voir.

- Vraiment ? demanda Jörmungand avec amertume.

- Il t'a cherché, tu sais. Il vous a tous cherchés. Mais Odin… Papa a dû me cacher de lui et du regard d'Heimdal.

A ce moment-là, Jörmungand leva la tête en direction de la salle principale.

- Il s'impatiente, remarqua le serpent. Nous discuterons de ça plus tard.

- Tu as raison. Jörmungand ?

Le serpent se tourna vers lui, surpris avant de pencher doucement la tête sur le côté.

- Oui ?

- Il vaut mieux que tu restes caché. Les professeurs de cette école te voient comme une menace. Et ils risqueraient d'essayer de te tuer.

- Comme si des mortels pouvaient me tuer, répliqua le serpent avec un sifflement hautain.

- Je sais mais … c'est compliqué. Il vaut mieux que personne ne sache que tu es en vie.

- Très bien, accepta le serpent. Il me suffit de changer d'apparence.

Et, sous le regard surpris d'Harry, il prit alors l'apparence d'une couleuvre. Du moins Harry pensait que c'était une couleuvre, jusqu'à ce qu'il n'ouvre la bouche, dévoilant l'intérieur noir. Evidemment, il avait fallu qu'il choisisse l'un des serpents les plus venimeux du monde, le mamba noir. Le jeune homme sentit alors le serpent monter sur sa jambe. Il se pencha et l'attrapa doucement avant de le glisser autour de son cou.

- Essaye de ne pas bouger. Je te promets que je répondrai à toutes tes questions plus tard.

Harry retourna alors dans la salle principale. Il avait dégainé sa dague, sur laquelle il avait fait apparaître un peu de sang. Il s'avança dans la salle, observant la brume qui lui semblait plus solide qu'avant. Il se souvint alors des paroles énigmatiques de la brume au début. C'était ça ! Il se nourrissait de l'énergie de Ginny. La brume qui, pour le moment, était inoffensive, cracha des insultes en direction d'Harry. Mais ce fut tout ce qu'elle pouvait faire. Harry, lui, s'approcha de Ginny et s'agenouilla à ses côtés. Il s'empara du journal et y planta sa dague, sans avoir remarqué que Jörmungand avait laissé tomber quelques gouttes de son venin dessus. La brume cria avant de disparaître, le journal fondant légèrement à l'attaque du venin, et Ginny se réveilla brusquement.

Plus tard ce soir-là, Harry et Ginny étaient installés dans le bureau du professeur McGonagall. Mme Weasley gardait sa fille dans ses bras tout en sanglotant et en la grondant pour son étourderie. Harry les observa faire avec un léger sourire en se demandant si son père aurait la même attitude. Quoiqu'avec la présence de Jörmungand, il serait plus concentré sur son grand frère que sur lui. Harry sentit le serpent se déplacer le long de son torse et retint un sourire. Il se sentait euphorique d'avoir trouvé l'un de ses frères. Son père lui avait tellement parlé d'eux, il avait tellement souhaité les rencontrer en sachant que c'était presque impossible. Harry sentit à ce moment-là sur lui un regard qui le sortit de ses pensées. Jetant un coup d'œil en direction des professeurs, il remarqua que Dumbledore le fixait du regard. Il invita alors Mme Weasley à accompagner sa fille à l'infirmerie pour s'assurer que tout allait bien. Celle-ci acquiesça alors doucement, laissant le jeune Harry seul avec les professeurs McGonagall, Dumbledore et Rogue.

- J'ai eu vent d'une histoire troublante te concernant, Harry, remarqua Dumbledore sur un ton de reproche. Il semblerait que tu aies menacé l'un de tes camarades avec ta dague. Il me semblait pourtant avoir été très clair. Je suis désolé mon garçon, mais je n'ai pas d'autre choix que de te confisquer tes armes.

Harry l'observa un instant, puis il sortit sa dague et la planta violemment dans le bois de la table en face de lui.

- Très bien, répondit Harry à la surprise de Dumbledore. La voici. Maintenant, si vous voulez bien m'excuser, j'ai des valises à faire.

- Des valises ?

- Un serpent géant se balade dans le château. Vous ne croyez quand même pas que je vais rester ici sans ma dague.

Et sans laisser le temps à Dumbledore de réagir à ses paroles, il quitta la pièce en direction de la salle commune de Griffondor. Lorsqu'il entra, la première chose qu'il vit fut le sourire triomphant de Ron, sourire qu'il effaça en montrant l'un des siens. Il rejoignit ensuite le dortoir où il commença à emballer ses affaires sous le regard stupéfait de Neville.

- Tu … tu t'en vas ? demanda le jeune homme.

- Cette école est dangereuse, et Dumbledore vient de me prendre ma dague. Je ne resterais pas une minute de plus ici si je suis désarmé.

Harry prit alors quelques vêtements de rechange et entra dans la salle de bain où il s'enferma. Là, il se déshabilla, dévoilant un mamba noir enroulé autour de son torse. Harry s'excusa doucement et déroula le serpent avant de le poser sur une serviette chaude sur le bord d'un évier. Ensuite il entra dans la douche pour se débarrasser de l'odeur d'égout qui l'avait suivi partout depuis la Chambre des Secrets.

Jörmungand apprécia la serviette et la chaleur qu'elle procurait. Il y avait bien longtemps qu'on ne s'était pas occupé de lui ainsi. Pas depuis que Salazar Serpentard l'avait recueilli en fait. Il porta ensuite son regard sur son frère. C'était étrange pour lui de se dire que ce petit mortel était son frère, alors que ses autres frères étaient tellement impressionnants. Il ne savait pas encore très bien comment il se sentait face à cette nouvelle. Mais, pour le moment, il n'avait pas l'intention de quitter Harry. Et le jeune homme avait, semblait-il, de l'affection pour lui. Il y avait aussi le problème de leur père. Pendant longtemps, il en avait voulu à Loki d'avoir laissé Odin les prendre loin de lui et les exiler. Et il lui en voulait encore.

Une main chaude qui le caressait le sortit de ses pensées. Il leva les yeux et croisa le regard de son cadet.

- Tu semblais dans de sombres pensées, Jörmungand, remarqua Harry.

- Tu disais que notre père nous avait cherché nos frères, notre soeur et moi ?

- Oui. Et c'est en te cherchant sur Midgard que j'ai été conçu un peu par erreur. Papa m'a raconté énormément de choses sur vous et sur le peu de temps qu'il a passé avec vous. Il m'a aussi dit qu'il regrettait de ne pas vous avoir recherchés tout de suite. Papa était jeune et je pense qu'il avait encore l'espoir de plaire à Odin en faisant tout ce qu'il disait. Je faisais ça aussi avec mes tuteurs avant de rencontrer papa. J'essayais de toutes mes forces de plaire à mon oncle, mais sans résultat. Papa t'aime, Jörmungand, et il te le dira lorsque nous le verrons. Eh ! Avec un peu de chance, il amènera grand-mère avec lui.

- Grand-mère ? demanda Jörmungand, surpris.

- Oui, la reine Frigga. Je suis sûr qu'elle sera contente de te voir aussi.

Harry ramassa alors son frère et l'installa de nouveau autour de son torse.

- Ne t'inquiète pas. Tout ira bien, je te le promets.

Il s'habilla ensuite, recouvrant son frère avant de quitter la pièce. Weasley était juste derrière la porte, un immense sourire aux lèvres.

- Dumbledore s'est finalement rendu compte que tu étais une menace, ricana le jeune homme.

- C'est moi qui me suis rendu compte que ce château était une menace. Je change d'école. Peut-être que j'irais à Beauxbâtons ou à Salem. J'hésite encore, remarqua Harry. De toute façon, je peux aller n'importe où. L'argent ne me manque pas, et avec ma célébrité, n'importe quelle école m'acceptera sans poser de questions. L'avantage d'être qui je suis.

Le rictus railleur qu'il envoya ensuite à Ron fit rougir celui-ci de rage. Harry finit de préparer son sac avant de le mettre en bandoulière sur l'une de ses épaules. Il quitta ensuite le dortoir et la salle commune sous le regard stupéfait des autres Griffondor.

- Tu vas vraiment partir ? demanda Jörmungand.

- Je ne sais pas encore, répondit Harry dans un murmure.

Au même moment, ses amis le rejoignirent et le harcelèrent de questions. Harry eut un léger rire amusé qui stupéfia le reste de ses amis.

- Tout ira bien, assura Harry. Dumbledore ne me laissera pas partir comme ça, et je compte bien en profiter.

- Pourquoi as-tu atterri à Griffondor ? demanda Blaise stupéfait après presque une minute de silence.

- Et bien, le Choixpeau voulait m'envoyer à Serpentard. Mais je lui ai dit qu'il serait plus Serpentard de ma part d'être envoyé à Griffondor. Personne ne s'attend à trouver un serpent parmi les lions.

- C'est vrai ? demanda Hermione.

- Non, répondit Harry avec un léger sourire.

Il y eut un silence stupéfait et le jeune homme éclata de rire, entrainant Blaise et Drago avec lui.

- Le Choixpeau m'a dit que j'avais ma place dans toutes les maisons, mais que ma principale caractéristique, c'était mon courage. Même si je ne vois pas bien en quoi j'ai fait preuve de courage dans ma vie.

Harry s'arrêta alors. Il venait d'arriver à la porte d'entrée du château. Ces amis se turent et observèrent autour d'eux, s'attendant à voir le directeur débarquer pour arrêter le jeune homme. Mais rien ne se passait.

- Tu es sûr ? demanda Hermione, d'une voix incertaine.

Harry eut un léger sourire rassurant, puis il attira doucement la jeune femme dans une douce étreinte.

- Je suis désolé Mione, mais Dumbledore pense pouvoir me manipuler. Je dois lui faire comprendre qu'il n'y arrivera pas et qu'il va devoir faire avec. Tout ira bien, assura Harry. Et en attendant, promets-moi d'être prudente. Je ne veux pas recevoir un hibou de Drago parce que tu te seras une fois de plus fait pétrifier.

Hermione lui donna alors un coup de poing dans l'épaule en le traitant de crétin. Harry éclata de rire avant de serrer les mains de Drago et de Blaise. Puis il prit son sac et sortit sous le regard stupéfait des autres élèves.

Harry était près des grilles lorsqu'il entendit des personnes approcher de lui au pas de course. Il ne s'arrêta pas et ne se retourna pas. Mais il entendit parfaitement la voix de Dumbledore l'appeler. Il ne s'arrêta que lorsque Dumbledore vint se mettre devant lui.
-

Monsieur Potter, vous ne pouvez pas partir comme ça, remarqua Dumbledore. Venez dans mon bureau, nous allons discuter.

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