Veillées d'hiver
Longues les veillées d'hiver
Auprès du feu de l'âtre
Près duquel mes aïeux
Jouaient aux cartes.
La fillette que j'étais hier
Regardait avec un regard amusé
Leurs ombres au mur se dessiner
En se régalant de la tiède tarte.
Heures assassines !
Un à un ils sont partis
Et ne laissent aujourd'hui
Qu'un parfum de regret qui me ruine.
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