Chapitre unique
Bonjoooouuur !
Je voulais juste expliquer deux-trois petits trucs avant de publier mon texte... Comme vous l'avez sûrement compris, mais cette histoire est composée d'un seul et unique chapitre. Avant tout, je tiens à préciser que j'ai longtemps réfléchi pour savoir si je continuais ce texte mais, n'ayant aucune idée de comment pouvoir le faire, j'ai décidé de le laisser ainsi.
C'est mon premier texte restant dans le "réalisme", étant habituée à écrire dans le fantastique ou l'irréel, il peut donc y avoir des incohérences. De plus, si jamais vous remarquez une erreur grammaticale, de logique avec la continuité de l'histoire ou quelque ce soit d'autre, n'hésitez pas à me la signaler!
Je pense que c'est tout pour moi, alors je vous laisse avec ce qui suit. Bonne lecture!
PS: Dans le cas où certains connaîtraient l'univers des mangas/ animes, vous remarquerez des similitudes avec les noms utilisés... C'est tout à fait normal, je me suis d'ailleurs bien amusée à les choisir.
3 125 mots
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J'ouvris les yeux. Mon premier réflexe fut de les refermer face à la trop forte lumière qui m'assaillit dès le réveil. Mon corps courbaturé me provoquait une faible douleur au moindre mouvement et la position dans laquelle je m'étais endormi n'était pas des plus adéquates. Avachi sur la table me faisant face, les bras étendus devant moi, mes mains pendant lamentablement de l'autre côté, ma tête se reposait sur le meuble et je sentais sous ma joue gauche les feuilles de papier qui traînaient, étalées en désordre, et qui me laisseraient certainement une marque sur le visage.
J'écartai à nouveau les paupières, plus lentement ce coup-là afin de m'habituer à la luminosité ambiante. Mon bras droit se déplaça, ma main tâtonna autour de moi, faisant tomber dans un bruissement un dossier qui se trouvait là, avant de se refermer sur mon téléphone. Je pressai un bouton et l'heure s'afficha dans un éclat de lumière qui me fit plisser les yeux. 4h52. J'étouffai un bâillement avant de me redresser sur ma chaise et de m'étirer, cherchant à donner un semblant de tonicité à mes muscles endoloris. Puis, j'observai autour de moi. Visiblement, je m'étais endormi dans mon lieu de travail la veille. Mon bureau était couvert de feuilles, mon ordinateur ayant disparu sous tout ce fatras. Il serait vraiment temps que je range tout ça. Je me souvins du dossier que j'avais fait tomber, encore embrumé par le sommeil, et le ramassai pour le déposer, sans y prêter grande attention, en évidence sur la table devant moi.
Mon regard se dirigea vers la fenêtre ouverte par laquelle arrivait la lumière de l'aube. Le soleil n'a même pas encore fini de se lever. Cette fois-ci, le silence fut brisé par un sourd bâillement que je ne pus contrôler comme le précédent. Je veux dormir. Au plus profond de moi, je le savais : malgré toute la volonté dont je faisais preuve, je ne pourrais pas me rendormir.
Alors, je me concentrai sur mon travail. Quitte à être ici, autant que je m'avance... La paperasse qui m'avait servi d'oreiller portait sur le même sujet que le dossier qui la surplombait : le meurtre d'un jeune journaliste habitant depuis peu le village, Maehara Katsuji. Et dire qu'en restant vivre à Minamioguni, je pensais ne devoir régler que quelques affaires simples entre voisins. Cela faisait trois semaines que je m'acharnais nuit et jour sur cette affaire mais rien n'y faisait. Je n'avais aucune piste. Pourtant, nous étions en période creuse, il n'y avait pas un touriste séjournant aux sources chaudes, l'attraction principale de notre petit village perdu. Mais rien. Pas un suspect, pas un indice.
Je feuilletai les documents que j'avais pris en main. Chacun contenait le témoignage d'un résident, chacun offrait à son propriétaire un alibi implacable, que ce soit pour l'aîné du village ou le cadet. J'avais passé la nuit à analyser chaque fiche, surlignant ce qui me semblait le plus important, annotant rapidement certains passages, si rapidement qu'il m'était à présent compliqué de déchiffrer certains caractères. J'avais passé la journée de la veille à interroger inlassablement les riverains, les mêmes depuis trois semaines, mais rien n'y faisait. Je reposai les documents que je tenais sur mon bureau et me grattait l'arrière du crâne en soupirant. Qu'est-ce que je peux faire ? J'ai de plus en plus l'impression que mes recherches ne servent à rien. Je dénichai alors mon ordinateur portable sous une pile de paperasse partant sur des sujets en tous genres et le posai face à moi pour le démarrer. Il était certain qu'il prendrait un certain temps à s'allumer tant il me servait depuis des années donc je me levai pour me diriger vers la machine à café. Il fallait bien que je trouve quelque chose qui me permette de tenir debout toute la journée.
L'odeur du café commençait doucement à remplir la pièce lorsque je me décidai à regarder de nouveau l'heure. 5h15. Je soufflai et récupérai mon gobelet brûlant. Il était définitivement bien trop tôt pour espérer être productif. Je portai ma boisson à la bouche et en bus une gorgée :
« -Isogai-kun, on a un gros problème. Matsuoka-kun a disparu ! »
Sursautant, je renversai tout mon café, qui s'en alla rejoindre le sol puis me retournai vers cette voix féminine qui m'avait interpellé. Aizawa Akane se tenait face à moi, dans le cadre de la porte, essoufflée. C'était bien la première fois que je voyais mon assistante aussi perdue, elle qui gardait d'habitude son sang-froid, en toutes circonstances :
« Comment ça « disparu » ? ne pus-je m'empêcher de questionner.
-Eh bien, ce matin, il n'est pas venu sonner, ce qui m'a étonnée, donc je me suis rendue chez lui mais il n'était pas là. Sa fenêtre était ouverte, sa voiture garée dans la rue mais lui n'était nulle part. »
Au fur et à mesure qu'elle parlait, je sentais grimper en moi à toute vitesse une profonde inquiétude. Aizawa-chan et Akari venaient toujours ensemble au travail, ce dernier passant la chercher chez elle, et pas une fois il n'avait dérogé à la règle. Depuis que je le connaissais, je n'avais jamais vu Matsuoka Akari en retard. Au collège, il était toujours le premier arrivé et il avait toujours prôné la ponctualité pour l'efficacité. Il m'était impossible de l'imaginer arriver à la dernière seconde, encore moins d'être absent, ce qui ne me rendait que plus inquiet sur la situation actuelle. D'un commun accord, nous décidâmes de nous rendre chez Akari et, tandis qu'Aizawa-chan se préparait à traverser à nouveau le village en courant, je m'assurai que tous les accès du local étaient bien fermés, ne souhaitant pas nous rajouter un problème supplémentaire. Puis, nous partîmes à bonne allure et, à ce moment-là, il y avait bien une chose que je pouvais assurer : l'adrénaline provoquée lors d'une course dans le froid glacial à 5 heures du matin était un bien meilleur remontant que n'importe quelle dose de caféine.
Heureusement pour nous, nous n'eûmes aucun souci sur le chemin. Nous ne ralentîmes qu'en passant devant le petit temple dont la place était balayée par l'homme le plus âgé du village:
« Hiroo-kun, Akane-chan, que faites-vous donc ici à cette heure-là ? Mon petit-neveu n'est-il pas avec vous ? nous apostropha-t-il, souriant calmement.
-Excusez-nous, Kaminari-sensei mais nous ne pouvons nous éterniser, nous sommes sur une affaire urgente, en lien justement avec lui. Nous passerons vous rendre visite rapidement si vous le souhaitez. Passez également le bonjour à votre femme », m'empressai-je de dire, tentant de limiter l'effet de mon essoufflement sur mes paroles.
Nous nous inclinâmes face à lui avant de reprendre notre course folle et nous arrivâmes peu de temps après devant la maison d'Akari. Tout semblait nous indiquer qu'il était présent : sa voiture garée dans l'allée, les volets poussés, les rideaux tirés, la fenêtre de la cuisine ouverte. Il n'y avait qu'un bémol au tableau. Le silence régnait en maître. Pas de bouilloire en marche ni de douche allumée et encore moins de pas. Juste un silence devenant tangible lorsque nous avancions, se durcissant lorsque nous nous arrêtions. Nous frappâmes à la porte. Une fois. Deux fois. Trois fois. Pas une seule réponse n'atteignit nos oreilles. Résigné, je sortis le double de clés qu'Akira m'avait remis en s'installant ici. Je tournai la clé dans la serrure, un déclic se fit entendre, nous entrâmes et enlevâmes nos chaussures sur le palier :
« Ojama shimasu ! » salua d'une voix douce Aizawa-chan alors que je remarquais que les chaussures d'Akari étaient toujours disposées sur la petite étagère de l'entrée.
Nous explorâmes rapidement une première fois chaque pièce de la maison, Aizawa au premier étage et moi au second. Tout était parfaitement bien rangé, ce qui ne m'étonnait pas de mon ami et le seul élément manquant au décor n'était autre que lui. C'est bien la première fois que cette maison me paraît vide et aussi triste. Je redescendis afin de rejoindre ma camarade et la retrouvai au pied des marches :
« Je n'ai rien trouvé. Ni traces d'effractions ni traces de fuite. Sa veste et ses chaussures sont dans l'entrée et ses clés dans le cendrier sur l'étagère, m'informa-t-elle, dépitée.
-Même chose pour moi. »
Nous nous regardâmes tristement. Akari avait bel et bien disparu et plus rien ne sera à présent plus compliqué à résoudre que cette affaire. Alors nous nous lançâmes dans des recherches plus approfondies, fouillant chaque coin et recoin, chaque tiroir et armoire, espérant trouver ne serait-ce qu'un indice, quelque chose qui nous indiquerait sa position ou son but. Plus les heures défilaient, plus le nombre de pièces diminuait, nos espoirs partant en fumée avec elles. Il ne restait plus que trois heures avant que le soleil n'atteigne son point le plus haut lorsque sa chambre fut le dernier lieu non examiné.
Pendant qu'Aizawa s'occupait de regarder si elle ne trouvait pas quelque chose du côté de l'armoire et des étagères, je me chargeai du bureau où étaient proprement rangés de nombreux dossiers sur lesquels il avait travaillé. Alors que ma coéquipière se dirigeait vers le lit d'Akari pour s'asseoir à son pied, je rangeai, sans y prêter grande importance, un stylo qui traînait sur le bureau, le seul, dans l'un des pots prévus à cet effet. Je tentais encore, désespérément, pendant de longues minutes de trouver le moindre indice mais, là encore, rien. Ce fut alors vidé de tout espoir que je partis rejoindre ma camarade, auprès de qui je m'assis.
A l'instant où le matelas s'affaissa sous mon poids, un bruissement de papier se fit entendre, retenant toute mon attention. Sans prévenir, je me relevai et m'empressai d'enlever tous les draps du lit à la recherche de la provenance du son sous le regard interloqué d'Aizawa. Ainsi, au milieu de ces plis de tissu, se dévoila une enveloppe légèrement froissée, aux coins quelque peu cornés. Retenant inconsciemment mon souffle, je l'attrapais tandis qu'Aizawa se rapprochait de moi. J'ouvris délicatement le document et en sorti deux feuilles parfaitement rédigées de l'écriture soigneuse aux caractères arrondis d'Akari. De cette façon, assis à même le sol, nous commençâmes consciencieusement la lecture de cette lettre que nous venions de dénicher.
Aizawa Akane, Isogai Hiroo,
Avant toute chose, je suis prêt à parier que cette enveloppe a été trouvée par Hiroo par le plus grand des hasards. Tu t'es très certainement assis sur mon lit à son niveau et le bruit que ça a fait a dû vous interpeler. Mon crayon n'aura donc servi à rien , l'un de vous l'aura rangé sans y prêter attention (oui... Je l'avais pointé vers mon lit en espérant que ça vous aiderait à la trouver).
Cette lettre vous est adressée, en espérant qu'elle vous sera utile. Mon but est de vous y transmettre ma démarche et mon résultat personnel sur l'enquête du meurtre de Maehara Katsuji. J'espère que vous la comprendrez car, vous le savez certainement maintenant mais je ne suis plus au Japon pour un certain temps car je préférais prendre mes distances avant qu'il ne m'arrive également une misère : je pense que le coupable sait ce que j'ai fait ces deux derniers jours. Je vous ai laissé un moyen de me contacter sur l'ordinateur d'Hiroo pour que vous le fassiez lorsque vous aurez trouvé.
Assez parlé. Voilà ce que j'ai fait, en espérant que vous trouviez rapidement le fil rouge que je vous ai laissé. Bonne lecture.
Premièrement, je pense que tout comme moi, vous êtes certains que ça ne peut pas être les nouveaux-arrivés, les Aishi, et leurs deux enfants ni les Uzui et leurs jumeaux ainsi que leur cadette de six ans. Vous me permettrez également de douter fortement que le coupable soit Densetsu-jiji ou encore Tokiyo-baba. Pour vous deux, voici mon opinion : tu aurais déjà fui si tu avais été le coupable Hiroo et tu passes suffisamment de temps avec Akira-chan pour avoir un avis objectif sur son implication. Concernant les autres personnes présentes les trois jours entourant le crime, voici un court résumé de mes recherches.
Le tout premier que je suis allé rencontrer est le timide épicier Shiota Hisoka (si, si, celui que tu pensais muet à son arrivée, Akira). C'était une fin de journée donc il n'y avait pas grand monde dans sa boutique. Il venait d'encaisser Aishi-san lorsque je suis entré et m'a salué d'un coup de tête. Quand je suis passé à la caisse, il m'a posé quelques questions sur la situation, celles auxquelles je m'attendais en décidant de rendre visite à nos voisins. Il n'a évidemment pas insisté, effacé comme à son habitude , et m'a salué alors que je partais et qu'il commençait à fermer boutique.
Aigasaki Chiaki, notre optimiste amie de collège occupant aujourd'hui le poste de professeur dans l'école du village, est celle que je suis allé voir en premier le lendemain. Elle était heureuse comme à son habitude et chantonnait tout en transportant dans ses bras un paquet de feuilles lorsque j'arrivai. Je l'aidai à accrocher au mur des posters réalisés par ses élèves, inscrits de poèmes en acrostiche dont tous les mots formaient finalement une phrase, tout en conversant dans la bonne humeur avec elle. Les enfants dont elle était en charge cette année n'allaient pas tarder à arriver donc nous nous sommes dit au revoir peu de temps après. Enfants qui entrèrent d'ailleurs si rapidement et bruyamment que l'on ne put s'empêcher d'éclater de rire avant que je m'en aille.
Makaru Masumi, la responsable des onsens, toujours présente au poste et prête à tout pour nous aider, fut la suivante. « Entre, ne t'en fais pas » ont été ses premiers mots lors de mon arrivée, quelques minutes après la fermeture, alors que je la dérangeai dans son nettoyage, étant passé la voir en fin de soirée. Un ange comme à son habitude : des questions sur l'état de ceux qu'elle n'avait pas vus depuis longtemps, un paquet de biscuits à donner à ma tante, des nouvelles et potins qu'elle avait entendus dans la semaine par certains clients, en bref, elle se comportait normalement pour le moment. Restant l'aider pour me faire pardonner de l'avoir interrompue dans son travail, je lui posai par la suite des questions plus ou moins indirectes sur la situation actuelle, questions auxquelles elle me répondait calmement tout en complétant ses tâches. Tout en riant doucement lorsque je m'apprêtai à partir, elle me dit que je ne m'étais pas amélioré depuis que j'étais petit pour récolter discrètement des informations, et cela est la dernière chose que je peux te donner à son sujet.
Rasano Osamu, rentré récemment pour reprendre le commerce de ses parents partis à la retraite et possédant une langue bien pendue, est celui dont je vais à présent te parler. Il était en train de vider ses cageots de fruits et légumes sur son étalage pendant une période creuse de la journée quand je suis allé lui rendre visite. En me voyant, il a légèrement froncé les sourcils, ne s'attendant sûrement pas à me voir à cette heure-là. Rien d'étonnant vu qu'il n'était même pas encore l'heure de l'ouverture de son commerce. Etrangement, il n'était pas très bavard ce jour-là et paraissait plus réservé. Son humeur s'est pourtant quelque peu améliorée au fil de notre échange et il semblait bien plus lui-même lorsque différents clients arrivèrent, ce qui clôture le passage où je te parlerai de lui.
Toshinori Kai, notre fidèle et doux poissonnier, est la dernière personne dont je dois parler et je dois avouer que je l'ai trouvé particulièrement inquiet. Son chiffre d'affaire serait en baisse, certainement à cause de cette période creuse annuelle, et malgré l'habitude, il semble s'en préoccuper toujours autant. Hier, je suis passé chez lui faire mes achats hebdomadaires et nous avons parlé quelques instants. Il souriait gentiment, parlait doucement et, tout en me préparant ma commande, nous avons discuté de l'actualité. On a parlé de tout, de nos actualités familiales comme de l'enquête menée au village et, au travers de la discussion m'a appris le décès du père de Rasano. Tout comme pour les précédents, je ne te reporte pas notre discussion dans son entièreté, ça ne te sera certainement pas nécessaire.
Avec tout ce que je viens de te dire, je pense que vous avez suffisamment d'indices et que vous avez trouvé celui qui est pour moi le suspect numéro un bien que, dans le cas contraire, je sais que vous trouverez rapidement le concerné. Sans doute vous attendiez vous à bien plus d'informations mais il aurait été bien trop compliqué pour moi de vous en donner davantage sans m'attirer d'ennuis supplémentaires. Au moment où vous lirez cette lettre, je serai très certainement ailleurs mais je laisse à votre disposition un moyen de me contacter, écrit sur ce papier.
Ne t'en fais pas, ne vous en faites pas, je vais bien.
Matsuoka Akari
A peine eus-je fini de la lire, Aizawa me l'arracha des mains. Je voyais ses yeux parcourir la feuille lorsqu'elle se leva rapidement.
« Mais bien sûr ! »
Elle se dirigea vers le bureau d'Akari, y prit un carré de papier et un stylo et se mit à écrire dessus tout en lisant à nouveau la lettre, suivant les lignes du bout des doigts , tandis que je l'observait ne comprenant pas ce qui l'animait ainsi. Rapidement, elle se tourna vers moi :
« Rentrons au bureau, il faut que l'on regarde dans tes dossiers numériques. »
Je ne comprenais pas réellement ce qu'elle venait de faire mais lui fit confiance : après tout Akari affirmait également avoir laissé des informations sur mon ordinateur dans sa lettre. Ce fut donc aussitôt dit que nous partîmes veillant à bien fermer la maison à l'aide de mon double des clefs. Nous courûmes, le chemin nous parut bien plus court qu'à l'aller et nous ne nous arrêtâmes qu'une fois face au porche du commissariat. En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, nous fûmes devant mon ordinateur, Aizawa manœuvrant car sachant mieux que moi ce que nous cherchions. Elle ouvrit sans hésitation un dossier nommé « iule » -Tiens, je ne me savais pas passionné par les myriapodes. C'est nouveau.- et tomba sur un fichier comportant chiffres et lettres, dans un ordre incohérent pour les personnes ne connaissant pas notre ami et collègue.
Il ne nous fallut pas beaucoup de temps pour comprendre où voulait en venir Akari et facilement, les données furent remises dans l'ordre. Aizawa récupéra presque immédiatement un numéro et me le passa. Je m'empressai d'aller chercher un téléphone. Alors que je le composais, je ressentis une soude douleur à l'arrière du crâne et ma vue se brouilla. La dernière chose dont je me souvins, tandis que je plongeai dans le noir tout en remarquant une présence derrière moi, fut la voix d'Aizawa déclamant calmement à celle-là : « Vous êtes en état d'arrestation. ».
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