Je vous remets le tome 4, le début à disposition pour vous faire une idée de la suite ** Attention, il s'agit d'un premier jet, ce n'est peut-être pas la suite à laquelle vous aurez le droit... J'ai l'intention d'envoyer mon premier tome à une maison d'édition, donc je me concentre beaucoup là-dessus ** La suite du quatrième tome n'arrivera pas tout de suite, mais je vous mets les 6 premiers chapitres à disposition, en lecture.. Bonne lecture !

(Je m'excuse d'avance des fautes que vous pourrez trouver...)

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« Parfois, quitter n'a rien avoir avec la faiblesse et à tout avoir avec la force. Nous ne quittons pas parce que nous voulons que les autres réalisent notre valeur, mais bien parce que nous-même réalisons la notre. » — LesBeauxProverbes

Smith

Paul et moi contrôlons les alentours, persuadés de nous être fait suivre. Des hommes hors du commun, habillés en costume noir de la tête aux pieds, ce n'est pas un hasard. Je resserre aussitôt mes doigts sur mon sac qui sois-disant ressemble à une valise, tout en serrant la mâchoire.

— Tu crois qu'ils sont là pour nous ? Me demande tout bas, Paul.

Je plisse les yeux, en veillant à me faire discret tout en les observant. Soudain, deux des hommes s'avancent vers nous, taillés comme des gardes du corps. Leurs pas sont lents et contrôlés. Je sens la respiration de Paul s'accélérer et intercepte son geste. Il était prêt à prendre son arme bien cachée sous son haut, pour leur tirer dessus. Ce n'est pas vraiment le moment adéquat.

— Je suggère qu'on reste calme et qu'on les laisse tranquillement venir à nous.

— Et si jamais ils découvrent la came plein ton sac ? T'es malade Smith ? Je ne veux pas me retrouver en taule, merde !

Je passe ma main sur son bras et lui jette un regard appuyé. Paul soupire un bon coup, avant de retourner son regard sur les hommes, qui se trouvent maintenant à quelques pas de nous.

— Bonjour messieurs, nous salue un des leurs, une voix grave.

Je le jauge entièrement pendant quelques secondes, pour voir qu'il porte une arme sûrement cachée des yeux de tous, et quelques canifs sous son pantalon qui semble bien trop grand à certains endroits. Je garde mon calme. Comme réponse, je lui adresse un simple signe de tête.

— Veuillez nous suivre, s'il vous plaît.

Je vois Paul reculer de quelques pas derrière moi. Moi-même, j'ai pour réflexe de me dégager, mais quelque chose encombre ma vue, un détail sur le cou de l'homme. Il porte un signe bien distinct, tatoué sur sa peau lisse. En fouillant dans ma mémoire — puisque je suis sûr d'avoir déjà intercepté ce symbole — je réfléchis où j'aurai pu voir ces deux armes encerclées un blason. Subitement, tout me revient. Lors de mon dernier entrevu avec Antoine — Milles faces — celui-ci portait ce symbole sur son cou, lui aussi. Serait-ce un genre de code entre eux ?

Mon cerveau intègre ces informations et les questions qui vont avec, tandis que mes jambes bougent d'elles-même. Je vois Paul froncer les sourcils, lorsqu'il s'aperçoit que je suis prêt à les suivre.

— Ouvrez la marche, je leur dis calmement.

L'homme hoche la tête et commence à marcher dans les vastes couloirs de l'aéroport, suivit de près par son collègue. Les deux autres hommes faisant partie de leur bataillon, referment la marche sur nous. Aucun moyen de se libérer si les choses dérapent. Fort heureusement, mon instinct me dicte de les suivre. D'ordinaire, je le suis toujours. Et puis, ce n'est pas le moment de reculer.

— J'aimerai bien savoir pourquoi tu suis ces hommes, Smith. Je te le répète, je ne veux pas risquer...

— ...d'aller en prison. Je sais bien et moi aussi.

— Alors pourquoi ? Il me questionne.

Je détourne discrètement le regard, pour voir la même marque se placer sur chacun des cous de nos hommes habillés en noir.

— Observe le symbole sur leurs cous, je me souviens l'avoir vu inscrit sur la peau de Antoine, ce fameux jour.

Paul relève la tête et regarde attentivement les moindres recoins du tatouage qui s'étend sur chacune de leurs peaux. Ses yeux se plissent en de fines fentes. Il analyse.

— Est-ce que tu crois la même chose que moi ?

— Je n'en suis pas sûr, mais nous ne tarderons pas à le savoir.

— Si on ne se fait pas tuer avant, débite sérieusement Paul.

Je ne réponds rien. Même si Antoine rêve de me voir mort, pour moi ce n'est pas une option. Je ne peux pas — et je ne veux pas — mourir comme ça, maintenant. Je me battrais jusqu'à la mort pour reprendre ma place dans une vie sans encombres et sans ennemis qui gravitent autour de nous, certes, mais je ne me laisserai pas mourir. Jamais.

Les hommes nous emmènent jusqu'à une porte qui nous permet de rentrer sur la piste de décollage. Un jet privé nous attend. J'hésite quelques secondes à rebrousser chemin, mais les secondes d'après me suggèrent de ne pas me dégonfler. C'est bien mieux de prendre le risque d'un jet privé avec ces hommes qui puent l'argent sale, qu'un avion bourré de monde et une pression sur les épaules.

— Tu es sûr ?

— Fais-moi confiance. Dès que nous serrons rentrer aux États-Unis, on fait comme prévu, tu te barres loin de moi et tu rejoins Rodrig au cas où Victor et ses sbires auraient décidé de s'amuser sans moi.

Paul lève les yeux au ciel.

— J'ai accepté que tu m'accompagnes, mais je ne veux pas que tu payes toi aussi, si les choses tournent mal.

Je monte les marches qui nous mènent jusqu'à l'intérieur du jet. Puis, je me jette sur un des sièges, mes muscles tremblant de douleur et de courbatures. Paul s'installe face à moi, les yeux rivés dans les miens. Il réfléchit trop, il se ronge les sangs pour un rien.

— Quoi ?

— Je déteste quand tu parles d'une éventualité que la fin soit mauvaise. Je déteste toute cette histoire, et...

Je me relève, en me passant une main dans les cheveux.

— Je déteste cette situation autant que toi, mais je l'aime comme un fou. Je la veux mienne pour toute la vie et pour atteindre ça, il me faut passer par des épreuves. La vie en est semée, et je les relève sans broncher parce que je sais que tôt ou tard, ces salopards payeront.

— Je m'en occupe, Smith, je suis sérieux. Ramène la came à Antoine et barre-toi. C'est pas le moment de tout perdre. Tu es OK ?

Je lui souris simplement, avant de lui taper dans la main. Je suis heureux que notre amitié reprenne sa place entre nous, même si c'est différent.

— Je suis OK. Et toi ?

— Moi aussi.

Il s'abaisse contre son dossier, en soupirant. Le jet décolle et quelques minutes après, nous nous élevons dans les airs. La ville de Madrid se fait de plus en plus petite sous nos yeux. C'est dommage, j'aimais beaucoup cette ville et ce pays, fantastique. J'y emmènerais peut-être Lucie, un jour.

— Une dernière chose, Smith.

Je relève les yeux du hublot. Paul aborde une mine sérieuse surmontée d'un sourire.

— Je veux que tu fasses quelque chose, lorsque toutes ces conneries seront derrière nous.

— Je t'écoute.

Le sourire de Paul lui mange bientôt le visage.

— Épouse-la.

Mon cœur tambourine dans ma poitrine rien qu'à cette pensée. Je crois que j'en rêve tous les jours, maintenant.

— Évidemment.

Paul secoue la tête, content de son petit tour, puis il ferme les yeux en se calant bien au fond de son siège. Je souris bientôt comme un idiot, à l'abri des regards. L'épouser à la fin, sonne comme une évidence, et même si Paul ne me l'avait pas demandé, je l'aurai fait sans hésiter. Ma vie sans elle ne rime à rien, et je suis tenté par le fait qu'un jour, elle portera mon nom et nos enfants aussi.

Devant cette perspective, je ferme les yeux. Je vois son sourire se refléter, éclatant et rassurant. Il me donne la force d'avancer et de traverser cet enfer pour que les choses deviennent meilleures. Toujours son sourire, rien d'autre.

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Coucou tout le monde ! J'espère que vous allez bien ? Moi, je vais bien.

J'ai eu du temps devant moi pour écrire et publier ce prologue pour vous ! J'espère que vous l'avez aimé (tout comme la suite...) ! Dîtes-moi toute vos impressions ! J'ai vraiment hâte d'avoir vos commentaires sur ce début mystérieux ! :)

Comme prévus le début c'est-à-dire le chapitre 1, viendra bien à la rentrée pour que je puisse avoir le temps de m'avancer, enfin vous savez tout ça !!

Bisous et à bientôt ! :)

PS : Je l'avais mis dans un message sur mon profil mais vous pouvez me retrouver sur Amino, l'application, sous le même pseudo dans le groupe Wattpad Français ! N'hésitez pas à venir me saluer avec un petit message, recommande à tout le monde cette application d'échange :)