3. SMITH
Un mois plus tôt
20 octobre
Une fois de plus : aucune nouvelle. Mon coeur éclate un peu plus chaque jour, versant ma colère et ma tristesse hors de moi. Heureusement, les gars et la salle, sont là pour me faire penser à autre chose. Autre chose que son rire mélodieux, son joli sourire, ses cheveux de feu et ses yeux magnifiques.
Les travaux commencent à se faire sentir et la fin également. J'ai prévu l'ouverture de la salle, pour bientôt. Mais avant il me faut accéder à la requête de Antoine, et partir à Madrid récupérer sa came. Paul est bien décidé à m'accompagner et je ne peux pas l'en empêcher malheureusement.
Depuis quelques jours, je réfléchis beaucoup trop. Les paroles de Jacky et celles de George me reviennent en mémoire. Je sais que chaque être humain en ce bas monde, a besoin de temps pour gérer les soucis, mais Lucie me manque terriblement. Mon coeur s'affaisse chaque jour qui nous sépare et l'envie de la rejoindre pour quelques jours à New York, ou même une nuit, me bousille de plus en plus. Si bien qu'en cette si belle journée, je me sens décidé. Décidé à partir la rejoindre pour la revoir et lui demander des explications sur son silence. Je suis persuadé qu'elle m'aime et que le travail est bien dur là-bas, pour ses études, mais le temps d'envoyer un message rassurant ne dépasse pas plus de quelques secondes, en moyenne.
C'est d'ailleurs pour cette raison que je me retrouve sur le net à commander un billet pour le vol de New York qui décolle à cinq heure de l'après-midi. C'est rapide, exactement comme je le veux. Aussitôt j'attrape mon téléphone. Je me souviens que la dernière fois que je lui ai parlé c'était pour demander des nouvelles de Lucie. Charlotte m'a l'air de quelqu'un de super mais de très loyal. Elle ne m'en a pas dit plus que nécessaire. Elle aussi, s'est fait silencieuse au bout d'un moment, et je ne comprends pas pourquoi.
Prenant mon courage à deux mains, je lui envoie un simple message pour l'avertir de ma venue et lui demander gentiment son adresse. Sa réponse ne tarde pas à venir. L'adresse est inscrite, seule. Je la remercie, puis j'attrape ma veste et mes clefs de voiture. Je passe un coup de fils aux gars de la salle, pour les prévenir de mon absence indéterminée. Dany comprend immédiatement et demande aux autres de ne pas poser de question. Un sourire naît sur mes lèvres, bon sang ce que j'adore ce mec. En fin de compte, ils me souhaitent un bon voyage, Paul avec.
Sans plus attendre, je file à Phoenix, retrouver George, pour lui avertir de mon envie. Je me dis que s'il a besoin que je fasse passer un message à sa fille, c'est le moment.
Lorsque j'arrive devant la maison, il arrive tout juste, un sac de course — je présume — plein à craquer dans les mains. Je l'aide à décharger le reste, avant qu'il ne m'offre une bière pour discuter le coup. Je crois qu'il a compris ce que je m'apprête à faire.
— Dis-lui simplement que je l'aime et qu'elle me manque. Les appels se font rares et ça me fait mal.
— Je lui dirais George, c'est promis.
Il me donne une tape amicale sur l'épaule.
— Merci, Fiston.
Je lui souris chaleureusement, avant de prendre une gorgée. Pendant un instant, je vois un éclair de douleur traverser son regard. Je m'autorise à poser la question.
— Comment va Christine ?
George se cale bien au fond de sa chaise, le regard grave.
— Je lui parle, je ne cesse jamais. Elle m'écoute bien attentivement, mais son coeur lui, n'en fait qu'à sa tête. Les médecins disent que la fin est toute proche, et que rien ne peut éviter l'inévitable.
Une larme coule le long de sa joue, mais il se force à rester fort. Tout en l'observant, le coeur meurtri par tant de douleur, je me rends compte que je n'ai jamais vu une personne aussi forte. Lucie tient de lui, et elle a obtenu son altruisme également. Je me dis que j'ai de la chance de l'avoir, et d'avoir George à mes côtés, maintenant.
— J'aimerai tant que le temps remonte, il souffle.
— Parfois, je l'aimerai aussi.
Il me sourit en reniflant, puis se lève, les poings sur ses hanches.
— Je suis heureux que tu sois là, et que tu ais pris l'initiative d'aller voir ma fille. Tu sais, elle n'a jamais voulu te faire du mal, nous faire du mal avec ses silences. Lucie a longtemps souffert et je pense qu'il est temps qu'elle se libère de toute cette souffrance.
— Votre fille est forte, comme vous.
— Comme toi aussi, Samuel.
Je baisse la tête, un léger rire traversant la paroi de mes lèvres. Je ne me trouve pas fort, mais seulement entier. Depuis que Lucie est entrée dans ma vie, je me sens bien mieux, et prêt à affronter toutes les épreuves de la vie. Mais pour faire ça, il faut que Lucie soit à mes côtés.
— Avant d'aller la retrouver, tu voudrais m'aider ?
Je fronce les sourcils, curieux de savoir ce qu'il va me demander.
— Bien sûr.
Je me lève à mon tour.
— Suis-moi.
Il monte les escaliers, pour nous amener à l'étage. Je compte en tout, cinq portes. Il m'est arrivé de venir à l'étage quelque fois, mais ce détail ne m'a jamais perturbé autant qu'aujourd'hui. George se dirige soudain vers une porte qui est non loin de celle qui renferme la chambre de Lucie.
— Cette maison renferme des souvenirs que jamais je ne pourrais oublier parce qu'ils sont gravés à tout jamais dans mon coeur, mais le temps est venu de laisser partir cette douleur incessante. Ma femme est prête à rendre l'âme et à rejoindre notre fils.
Il ouvre la porte et pénètre à l'intérieur de la pièce sombre. Je le suis à petit pas, avant de me rendre compte qu'il s'agit d'une chambre, lorsque George ouvre les volets et laisse rentrer les rayons du soleil. Les murs sont peints en bleu et on peut observer une bibliothèque tout près d'un bureau, remplit de Bande Dessinée. Un tapis géant de voiture se trouve sous mes pieds.
— C'est la chambre de notre petit garçon, Charlie.
Ce nom me revient en mémoire. Je dois chercher vers le début de notre rencontre avec Lucie. Le jour où il y a eu un accident. Le jour où elle m'a avoué qu'elle avait eu un petit frère. Charlie.
— Lucie a dû t'en parler, pas vrai ? Vu la tête que tu fais, la réponse est oui.
— Pardon, je...
George part de la chambre pour prendre un carton et le ramener. Il commence tranquillement à ranger les BD à l'intérieur du carton prévu à cet effet.
— Il est mort dans un accident de voiture, et c'est Christine qui conduisait. Elle s'en est voulu toute sa vie et moi, comme un con et un père désespéré d'avoir perdu son enfant, j'ai commencé à programmer une procédure de divorce. Mais c'était trop dur, je l'aimais tellement.
Je reste silencieux pendant un moment, avant de me décider à l'aider.
— Lucie l'a appris il y a quelques mois. Elle est tombée sur les papiers du divorces et Dieu, que ça lui a fait un choc.
— Quand ma mère a reçu les papiers du divorce, elle a pleuré. Je n'ai jamais su si elle pleurait de joie ou de tristesse.
George tourne la tête vers moi, pour me sourire faiblement.
— Je suis désolé que tes parents se soient séparés. Mais j'ai cru comprendre au moment de la cérémonie, que ton père n'était pas un idéal.
Une grimace se forme sur mon visage à ces paroles.
— Je n'ai pas eu de père, c'est aussi simple que ça.
Touché, George passe un bras solide sur mes épaules.
— Je suis là, maintenant.
Mon coeur tambourine dans ma poitrine, j'ai l'impression de flotter, d'avoir le coeur léger face à cette déclaration. Je lui souris à mon tour. Il comprend et reprend silencieusement ce qu'il est en train de faire. Pendant l'espace de quelques minutes, je le regarde se débarrasser de sa douleur, pour n'en garder que les bons moments. Les bons moments qu'il a passé avec son fils, sa femme, sa famille.
Ses gestes me donnent une idée. Lucie n'a jamais vraiment oublié cette souffrance qui s'accorde à Alban. Elle a toujours cette peine dans le coeur qui s'accroche à lui. Les mots ne peuvent pas effacer une personne, les excuses non plus. J'ai essayé de l'aider physiquement et mentalement, mais son souvenirs persiste et encore plus, depuis que son heure a sonné. Depuis sa mort.
Je me souviens, il y a quelques semaines, que j'ai regardé des annonces pour un nouvel appartement, pour n'emporter qu'avec moi, les bons souvenirs de ma mère. D'ailleurs, je pense postuler à plusieurs propositions. Mais si j'en perçois un, ma période passée à l'intérieur ne sera que temporaire.
Oui, moi aussi, j'ai réussi à faire mon deuil. Avec des choses matériels, en laissant de côté les vêtements de ma mère et en cherchant à un nouveau lieu de vie. George, lui, veut réaménager sa maison. C'est de cette façon que je comprends la chose. Maintenant, c'est au tour de Lucie. Sa place n'est pas à New York où les souvenirs persistent, mais bel et bien à nos côtés.
Je laisse George terminé ses affaires tout en le saluant. L'heure tourne et le vol décolle dans une petite heure. Le temps de prendre avec moi, quelques affaires qui j'espère me seront utiles ainsi qu'une surprise pour Lucie, et je suis déjà sur le chemin.
Sur la route, je repense aux paroles fraîches de George, qui dit que Lucie n'a jamais voulu nous faire du mal. Je sais bien qu'il a raison. Pendant ce temps loin d'elle, j'ai pu me rendre compte de sa raison de tarder à me parler de son retard. Elle voulait être sûr que mon projet soit monté sur des fondations. Toujours son côté Altruiste qui la rattrape. En même temps, j'aime ce côté de sa personnalité. On se complète assez tout les deux, avec sa douceur et moi avec mon impulsivité. Elle est capable de m'apaiser comme je suis capable de la rassurer si elle en éprouve le besoin.
Quand je pense que je ne voulais pas avoir quelqu'un à aimer dans ma vie, par peur de devenir comme mon père, maintenant je ne demande qu'à faire fonctionner mon cœur. C'est comme si j'en éprouvais le besoin depuis qu'elle est apparue dans ma vie. Elle a su m'aider à m'élever dans cette vie cruelle, et maintenant c'est mon tour de le faire pour elle.
Arrivé à l'aéroport, j'ai les mains moites, mais je fais abstraction. Je donne mon billet, après avoir fait enregistrer mon sac qui contient quelques tenues de rechange, si mon voyage s'avouait plus loin que prévu. De toute manière, je ne sais pas combien de jours je vais rester à ses côtés, à New York. C'est impossible de prévoir ce genre de chose avec elle. Elle m'obsède et me garde dans ses filets.
Au fond j'espère qu'elle trouvera une école non loin de Mesa, pour qu'on puisse vivre ensemble et que les choses sont moins compliquées. Je sais bien qu'elle a besoin de finir ses études, et parfois je regrette d'avoir fini l'école au lycée.
Je rentre dans l'avion vers cinq et quart, puis je m'assois tranquillement sur mon siège, les yeux rivés sur la vie qui s'active par le hublot. Avant que nous ne décollions, je programme mon trajet jusqu'à l'appartement de Charlotte, s'il se trouve que je ne puisse rien faire que marcher.
Après un peu plus de quatre heure de vol ainsi qu'un léger somme, je me retrouve sur les terres de New York. Par chance, un taxi veut bien me conduire jusqu'à l'appartement de Charlotte. Mon cœur bombarde ma poitrine lorsque la voiture s'arrête dans le fameux lieu de résidence de Lucie. Je paye ma course en remerciant le conducteur.
Sans perdre de temps, j'envoie un message à Charlotte pour lui faire savoir que je suis arrivé. Aussitôt, je vois une fenêtre s'ouvrir et la fameuse Charlotte se pencher vers moi. Un sourire satisfait étire ses lèvres.
— Sonne et je t'ouvre, elle m'intime.
C'est ce que je fais et la seconde d'après, la porte de l'immeuble se débloque. Je monte jusqu'à la fameuse porte qui me sépare de Lucie. Je sèche mes mains moites sur mon pantalon, nerveux. Je m'apprête à frapper à la porte lorsque celle-ci s'ouvre sur un homme, que je n'avais encore jamais vu. Lucie m'a parlé de deux colocataires masculins au début.
— Euh...salut. Tu n'es pas Callie, il rit.
Je fronce les sourcils, ne sachant pas qui est cette fille, du nom de Callie.
— Bouge pas, je reviens tout de suite.
Il referme légèrement la porte, puis je le vois se diriger vers le centre dans l'appartement. Je l'entends même me décrire du mieux qu'il peut. Immédiatement des pas se font entendre, des pas plus légers, plus féminins. Je me prépare à voir son joli sourire et ses cheveux blonds entourés son visage tout en beauté.
Ça ne manque pas, puisque lorsque la porte s'ouvre entièrement pour la seconde fois, il s'agit de Lucie. Elle ne me laisse pas rentrer, au lieu de ça, elle nous enferme tout les deux dehors. Je vois sur son visage, la surprise qui défile sur ses traits.
Elle reste silencieuse pendant un moment. Durant cette période, j'ai l'impression de ne pas être le bienvenu, ni à ma place. Heureusement, elle finit par franchir la limite de nos corps, pour me prendre ses bras. Sa joue se pose sur mon torse, tandis qu'un long soupir s'échappe de ses lèvres. Tout de suite, je l'entoure de mes bras, la serrant comme je peux.
— Tu m'as manqué, elle souffle.
Mon cœur se réchauffe face à ces paroles.
— Moi aussi, tu m'as manqué. Terriblement.
Elle relève la tête vers moi, le regard triste. L'espace d'une seconde, j'aimerai lui demander pourquoi elle ressent une telle émotion, mais je m'abstiens. Je ne veux, en aucun cas, la brusquer. Ma visite n'était pas prévue, donc, il vaut mieux ne pas précipiter les choses avec des questions. Pas tout de suite.
Non, ce dont j'ai envie tout de suite, c'est l'embrasser. C'est ce que je fais d'ailleurs en scellant nos lèvres, les unes aux autres. Leur goût et la sensation du baiser, m'avaient manqué. Le moment dure une éternité. Une éternité des plus agréables, où nos langues se mêlent dans une belle danse qui est rythmée par le désir et l'amour.
Lucie repose sa tête contre mon torse, une fois notre baiser fini, puis pose sa main sur ma poitrine. Sa paume peut sentir les battements frénétiques de mon cœur. Soudainement, je sens ses tremblements à elle.
— S'il te plaît...
Je fronce les sourcils, ne comprenant pas ce qu'elle murmure contre mon torse.
— Ne m'embrasse pas, tout est plus difficile quand tu le fais. S'il te plaît...
Je me prends un coup au cœur, sur le moment. Mais sa voix fragile et pleine d'hésitation me fait réaliser que je dois respecter ce qu'elle me demande. Après tout, nous ne sommes plus ensemble, à proprement dit.
— C'est d'accord.
Un silence s'installe entre nous. Je l'entends respirer et je la sens me parcourir avec ses petites mains. Au bout de quelques minutes, elle se décide à briser le silence.
— Sam, elle murmure d'une toute petite voix.
Je passe une main dans ses cheveux, pour me délecter de leur sensation de douceur.
— Ouais, Lucie.
Je l'entends prendre une grande respiration.
— Pourquoi tu es là ?
Je déglutis tout doucement avant de poser mon menton sur le sommet de son crâne. Ses cheveux doux me chatouillent la peau.
— Pour être près de toi. Je suis ici, pour être avec toi, Lucie. Pour faire face à ce silence qui m'empêche de respirer par moment.
Je l'entends respirer plus difficilement. Délicatement, je glisse mes doigts sur son menton de sorte que nos regards se croisent et s'opposent. Je ne voulais pas lui faire du mal en disant toutes ces paroles, mais il s'agit de la stricte vérité. Rien de plus simple.
— Je ne veux pas te faire du mal en te disant ça, Lucie. Je t'exprime mon ressenti.
Elle s'humecte les lèvres, prête à prendre la parole
— Je m'en veux terriblement pour mes silences, si tu savais Samuel. Je ne veux pas te perdre. Je ne veux pas perdre mon père ni ma mère, mais tout est si compliqué.
Les larmes qui coulent bientôt sur son visage me fond du mal. Je prends aussitôt ses joues en coupe avec mes mains, tout en l'embrassant tendrement sur le bout du nez.
— Chut, Lucie. Nous ne sommes pas obligés de parler de ça maintenant. J'ai tout mon temps, et j'ai envie de passer un bon moment avec toi, ce soir.
Un sourire faible se démarque sur son visage fatigué. Elle renifle bruyamment avant de sortir de notre étreinte.
— Tu as raison. Hum, nous n'avions pas commencé à manger, alors on peut manger dans un restaurant du coin. Tu me parleras de ta salle et des travaux, et moi, de mes cours. Enfin si ça t'intéresse, elle rit, nerveusement.
Je laisse mon pouce caresser sa joue. Mon regard amoureux se rive sur ses lèvres pulpeuses un instant, pour revenir s'accrocher à son regard rempli d'une lueur.
— Tout chez toi m'intéresse, Lucie. Je veux savoir ce que tu fais de tes journées quand je ne suis pas là. Et dans les moindres détails.
Elle me sourit plus chaleureusement, avant de glisser ses mains dans mes cheveux. J'éprouve une envie irrépressible de l'embrasser. Mais ayant retenu ses mots qu'elle a soufflé pas plus tard que tout de suite, je me retiens en me mordant la lèvre. Oui, au lieu de l'embrasser de toutes mes forces, je lui chuchote les mots qui sonnent les plus vrai dans ma bouche et qu'elles ne peut m'enlever.
— Je t'aime Lucie.
Elle hoquète légèrement, avant de se reculer et mettre fin à notre étreinte.
— Je vais prendre ma veste et mon sac, j'arrive. Ne bouge pas.
Elle passe la porte mais reste sur le pas. À coup sûr, elle attend ma réponse, impatiente.
— Je ne bouge pas d'un poil.
Elle me sourit timidement, avant de franchir le seuil de l'appartement. Je l'entends parler avec ses colocataires. Pendant le temps qu'elle cherche sa veste et son sac, un sourire naît sur mes lèvres. Cette fille me rend dingue et fou amoureux. Je crois que jamais plus je ne la lâcherais. Elle m'est devenue trop importante.
C'est comme mon oxygène.
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Coucou à tout le monde !! Je suis vraiment désolée pour mon grand silence et retard.... J'ai beaucoup de choses à faire en ce moment... Heureusement ce chapitre était déjà écrit et je n'avais plus qu'à corriger les fautes... (même s'il en reste encore je suis persuadée).
J'espère qu'il vous a plu ! Dîtes moi tout ça par commentaire !! :)
Gros gros bisous !
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