34. LUCIE
Une fois notre café bu, nous rentrons tranquillement à l'appartement. Charlotte arrête son Audi devant une entrée de garage. En un seul bip grâce à une télécommande, elle s'ouvre une place privée de quoi garer sa voiture. C'est clair, elle a de l'argent. Je n'ai jamais vu Samuel garer sa voiture dans un parking intérieur, alors c'est le cas de le dire.
— Bon, ils sont tous partis manger en extérieur, nous, nous allons manger à l'appart', comme ça tu pourras voir l'état des lieux ainsi que ton endroit intime désormais.
Je fronce les sourcils, en la suivant vers un ascenseur qui se trouve être la clé pour descendre dans le parking souterrain. La classe. Une fois à l'intérieur, une musique classique, mêlant violon et percussion, s'enclenche. Encore plus la classe. On se croirait dans un hôtel de luxe.
— Je sais, on aurait pu les rejoindre pour manger tous ensemble et patati et patata, mais je me suis dit que tu serais plus à l'aise sans eux pour commencer, et puis, on a besoin de parler, toi et moi.
— Comme tu l'as dit, oui.
J'angoisse un peu à l'idée de lui raconter, enfin de poursuivre notre conversation de la dernière fois. Si elle me pose des questions sur Alban, sur sa situation, sur ce qui se passe, je ne pourrai décidément pas lui dire qu'il est mort.
L'ascenseur monte jusqu'au quatrième étage. L'intérieur de l'appartement est très design, chic, avec un canapé en coin et une belle verrière qui donne sur mini jardin avec des plantes grimpantes. Mes jambes bougent toutes seules vers celle ci, qui donne également une magnifique vue sur le centre ville de New York. C'est tout simplement magnifique.
— Impressionnant ?
La voix douce de Charlotte me sort de ma contemplation. Je lui souris pour seule réponse.
— Suis-moi, elle m'intime.
Charlotte m'amène jusqu'à une chambre qui est attenante à une salle de bain privée. Les couleurs qui bordent les murs de la pièce, sont classiques et dans les tons pastels. Le lit king-size ne prend seulement que la moitié de la chambre, c'est pour dire qu'elle est immense. Je n'en crois pas mes yeux, lorsque je vois une porte qui mène à un bureau, lui aussi, réservé spécialement pour moi.
Charlotte me regarde et repère la lueur brillante dans mes yeux. Je crois rêver, lorsque je pénètre dans ma future salle de bain. Mon dieu...il y a une baignoire style Louis XIV et une douche à l'italienne qui contraste complètement avec le genre, mais qui se marie si bien avec l'esprit de la pièce.
— L'appartement doit faire la surface d'une maison, m'explique Charlotte. Tu sais le prix et je t'ai expliqué le mode de nos payement et la date à laquelle nous payons notre loyer. Mais je ne t'avais pas dit, que le seul bémol, c'est qu'on partage le frigo. Un peu chiant à quatre, enfin cinq maintenant. Mais on va s'y faire, elle me sourit. Alors, ta chambre te plaît ? On a pratiquement tous les mêmes. Vic doit avoir la plus grande.
J'écarquille les yeux et ouvre ma bouche en grand. C'est quoi cette question bête, la réponse est forcément oui, mille fois oui. Ma chambre est exceptionnelle et excessivement grande. Je ne m'attendais pas à autant d'espace, mais je dois dire que je suis totalement comblée au niveau du confort.
— C'est génial, je jubile.
Charlotte rit avant de me montrer les autres pièces que comportent l'appartement. Vu comme il est aménagé, on dirait plutôt un loft. La course se termine à la cuisine, assises toutes les deux sur des tabourets et accoudées au bar fait tout en osier. Faire cet appartement a dû coûter une fortune. Tout en y réfléchissant, c'est cet immeuble qui a dû coûter une blinde.
— Je ne veux pas paraître trop envahissante, mais tu sais depuis la conversation de la dernière fois, j'aimerai savoir. Dans ton message, tu disais ne plus être à New York. Où étais-tu ? Retournée à Phoenix, chez tes parents ?
Je prends une grande inspiration, pas vraiment prête à tout raconter, mais je lui dois bien la vérité. Forcément, des choses seront cachées, mais c'est pour son bien.
— J'étais à Phoenix, exact, auprès de ma mère. Et puis, tu sais lors de ma...
— Lors de ta disparition soudaine, oui ? elle commence. Oh, comment va ta mère ?
Je souris faiblement et brutalement, elle plaque ses mains sur sa bouche pour faire taire un long cri.
— Non, non, elle est toujours en vie.
Charlotte respire exagérément.
— Lors de ma disparition soudaine, comme tu l'appelles, j'ai rencontré un homme.
Charlotte me sourit jusqu'aux oreilles.
— Je le savais, elle lance. Il est comment ? Brun, blond ? Musclé ou aussi fin qu'une paille ?
Je fronce les sourcils pour qu'elle arrête.
— Excuse-moi, je suis hystérique à l'idée de te voir devant moi, pour de bon.
Je lui souris, comprenant parfaitement son état d'esprit.
— J'ai donc rencontré un homme qui s'appelle Samuel, et tu dois avoir raison sur une chose, nous sommes toutes les deux attirées par des boxeurs.
Elle frappe des mains, heureuse, avant de s'arrêter immédiatement.
— Il n'est pas comme le gars que tu as rencontré. Il faisait des combats illégaux avant, mais il a ensuite exercé dans le métier de pompier, pour finalement souhaiter monter sa propre salle de sport pour devenir coach sportif spécialisé dans la boxe. Je sais qu'il va y arriver, je le sais depuis le premier jour où il m'en a parlé. Je l'aime, il m'aime aussi, mais voilà...c'est compliqué.
Charlotte grimace.
— Je suis restée avec lui, tout le temps que je n'étais pas à New York et je dois dire que c'était formidable, je souffle. Il me fait bien grimpée aux rideaux, comme tu l'avais si bien dit la dernière fois, je ris. Mais ce n'est pas que ça.
Charlotte rit avec moi, avant de prendre mes mains dans les siennes et de planter ses yeux dans les miens.
— Mais alors, qu'advint-il de Alban qui t'aime à la folie ? Comment a t-il réagit ?
C'est là, que la boule d'angoisse remonte à la surface et me lacère la gorge. Je déglutis difficilement et trouve une excuse, qui tôt ou tard me retombera dessus.
— Il n'a pas pu réagir ni le savoir, parce qu'il est en cellule psychologique. Je ne lui rends pas visite parce que je ne peux pas, je n'ai pas envie de le faire. Tout d'abord, ça lui ferait trop de mal, et puis je crois que nous ne sommes pas autorisé pour l'instant. Ce n'est qu'à partir d'un certain moment, lorsque l'état s'améliore, il me semble.
Je déteste lui mentir et parler d'Alban au présent. Il est mort. Ma voix se fait forte quand je parle de lui à Charlotte, mais au fond, je suis faible.
— Donc après tout ça, tu es retournée à Phoenix et tu as retrouvé Samuel ? elle me questionne. Mais alors tu le connais depuis combien de temps exactement ce Samuel ?
— Peut-être bien six ou sept mois, je ne sais pas, je suis désorientée.
— Pardon, je suis vraiment chiante avec toutes mes questions. Mais que veux-tu, je suis de nature curieuse, elle déclare.
Elle pianote sur le bar avec ses longs doigts vernis.
— Alors, avec ce Samuel, vous êtes ensemble ?
— Justement, c'est compliqué. Nous étions ensemble jusqu'alors, mais ça s'est terminé parce que je partais à New York et aussi parce que nous n'étions pas suffisamment prêts pour une relation concrète. Mais, on s'aime.
Charlotte m'observe, presque admirative.
— Ah, vous êtes un de ses couples qui savent que leurs âmes sont liées quelque soit les épreuves, c'est ça ?
Je n'attends pas une seule seconde à lui répondre, je sais la réponse. Elle est claire pour moi et pour mon coeur.
— Oui, nous sommes de ces gens-là.
Charlotte soupire, avant de se lever précipitamment et de se servir un verre d'eau. Puis, elle attrape un paquet de cigarette qui traîne sur le comptoir de la cuisine. J'écarquille les yeux, il y a quelques mois, elle ne fumait pas.
— La cigarette ne te gêne pas, j'espère ?
Je fais non de la tête.
— J'aimerai faire partie de ces gens-là aussi, ceux qui savent au plus profond que l'autre est la bonne personne. En tout cas, j'aimerai que ça soit le cas avec Nathan. Tu sais, le gars que je t'ai dit avoir rencontré pendant mon séjour en Californie. On a vécu de folles expériences lui et moi. Je n'avais jamais insisté à un match de Kickboxing avant, et le voilà, qui combat sous mes yeux. Franchement, c'est un mec bien, grand et fort. C'est pas le genre à aller voir à droite et à gauche. Non, il est resté avec moi pendant mes deux semaines. Il n'a même pas demandé à coucher avec moi, même si nous en mourions d'envie et puis, on s'est embrassé une seule fois, la veille de mon départ, sur le sable devant un couché de soleil. Alors, je pense que les stéréotypes autour des boxeurs célèbres ou non, peuvent aller se coucher ou revoir leurs classiques !
Je lui souris, contente pour elle. Ce Nathan m'a l'air d'être un homme tout à fait charmant. A vrai dire, je n'ai jamais vu une étincelle briller aussi fort dans les yeux de Charlotte lorsqu'elle parlait d'un garçon. Depuis Rodolphe, c'est comme si elle haïssait la gente masculine.
— Il se pourrait qu'il y ait un petit bémol, mais franchement je te le dis cash, je m'en fous complètement, hein.
Je hausse les sourcils, curieuse de savoir ce qui fait tâche à ce portrait parfait.
— Il a vingt-neuf ans, mais c'est toujours que quatre ans d'écart et puis la différence d'âge c'est que de la connerie, si tu veux mon avis !
Ouais, sa vision des hommes a complètement changé. Bravo à Nathan, le boxeur.
— Il a une petite fille de trois ans.
J'avale le coup sans jugements. Bon, il a vingt-neuf ans et il a une petit fille de trois ans. On dit souvent que l'amour n'a pas de frontières. Si c'est réellement quelqu'un de bien, il n'y a pas de raison pour que Charlotte rate le coup.
— Elle s'appelle Alyssa et il m'en a parlé le premier soir où on s'est rencontré. Il est honnête et droit dans ses baskets, mais deux semaines c'est trop court. D'accord, on s'envoie des messages le soir, et il m'appelle quand il le peut, depuis le mois de juillet. Mais, il faut du temps.
Elle a raison, deux semaines c'est court pour savoir, il lui faut du temps.
— Tu ferais quoi toi ?
Je réfléchis l'espace d'un instant.
— Il faut en juger par ce qui s'est passé pendant ton séjour en Californie, en sa compagnie.
Elle hoche la tête.
— Il te plaît, ça je le vois tout de suite. Et puis, il t'a réconcilié avec l'opinion que tu te faisais des hommes depuis Rodolphe, alors, c'est un bon point.
Charlotte rit et revient se placer à côté de moi, après avoir écrasé sa cigarette dans son cendrier.
— Tu te sentais heureuse à ses côtés ?
— Oui, je me sentais bien. Acceptée comme je suis.
— C'est un bon point également et le fait qu'il ait été honnête vis-à-vis de son statut de père, en est un aussi.
Elle acquiesce, entièrement d'accord avec moi.
— Mais tu sais que cet homme a un enfant et que la mère n'est sûrement pas bien loin. Peut-être que je me trompe, mais il faut prendre en compte ce genre de situation avec le père célibataire et divorcé. C'est complexe.
— Ouais, je comprends, elle grimace.
Subitement, je me penche vers elle et prend à mon tour ses mains dans les miennes.
— Moi, je dis qu'il faut laisser faire les choses. Prends ton temps, et puis si tu sens que ce Nathan est la personne qu'il te faut, alors fonce.
— Merci. Je t'adore Lucie et je suis vraiment vraiment contente que tu sois là.
Elle me prend dans ses bras et me serre fortement contre son coeur.
— Je ne t'ai pas dit, mais Nathan doit venir à New York pendant quelques jours en fin d'année ou début d'année prochaine, il a un combat important. Et...
Je l'interroge du regard, pendant que je la vois sautiller sur place.
— Et il m'a convié à son combat en tant que compagne.
— Quoi ?
— Oui, c'est un truc pour désigner la femme qui t'accompagne à ton combat, un truc dans le genre. Je n'en sais pas plus que toi. Écoute, je suis si pressée, mon dieu. Mais stressée aussi, parce que je vais rencontrer Alyssa pour la première fois.
— Tout se passera bien, je la rassure.
Elle me fait une grimace avant de filer dans sa chambre, qui se trouve être en face de la mienne.
— J'espère que tu as de quoi t'habiller pour ce soir, sinon j'ai tout ce qu'il faut ! elle crie, depuis sa chambre.
Je n'en doute pas...
Je regarde autour de moi, à la recherche de mes bagages, mais je ne les trouve pas. Mince, on les a oublié dans le coffre de sa voiture. Comme si elle avait lu dans mes pensées, Charlotte se précipite vers moi et me prend par la main. Nous prenions pour la seconde fois de la soirée, l'ascenseur à la musique classique. Je décharge mes bagages avec son aide, je défais même tout ce qui a l'intérieur avec elle. Parfois elle s'étonne de mes vêtements.
— Bon, je vois bien ton petit short en jean déchiré avec ton sans-manches dos nus, elle me propose.
Je respire un bon coup, prête à affronter le regard des autres. Charlotte n'a jamais vu mes cicatrices aux poignets et d'ailleurs, elle n'a pas dit un mot sur la cicatrice que je porte chaque jour depuis, sur ma mâchoires. Personne n'a rien dit dans mon alentour. Tout le monde s'est tu, et je les remercie silencieusement.
— Alors ? me demande t-elle.
— C'est d'accord, je capitule.
Elle frappe dans ses mains, contente d'elle. Puis, je me prépare dans ma nouvelle salle de bain. Je touche à tout ce qu'il y a. J'adore. C'est vraiment le luxe. J'ai même le droit à deux grands miroir qui me permettent de m'observer tout entière, et un miroir simple, qui lui, me permet de voir mon visage sous toutes les coutures. Je décide de laisser mes cheveux longs, pour essayer de cacher un maximum ma cicatrice. Après tout, si les gens me demandent, j'inventerai quelque chose tout en essayant de rester calme.
Tout va bien se passer...
— Lucie ! Tu es bientôt prête ?
Charlotte crie au loin, tout en se rapprochant progressivement de ma chambre. Je sors de la salle de bain, pour la voir assise sur mon lit, tout en contemplant ses ongles longs. Elle est parfaite dans sa petite combi-short coupé short jupe. Sa couleur rouge pétille et oblige à chaque personne de se retourner sur son passage. De là où je me trouve, je sens son parfum Givenchy me taquiner les narines.
— Ouah, tu es à tomber, ma chérie.
— Non, c'est toi, je proteste.
Elle lève les yeux aux ciels, avant de me prendre par le bras. Encore cet ascenseur et nous voilà sur la route pour nous rendre dans un petit bar non loin de la boîte dans laquelle nous allons. Je la connais, nous y sommes déjà allés. C'est Cielo et je dois dire que je l'aime bien. L'ambiance est bonne avec la lumière tamisée.
J'ai le trac, je suis nerveuse. Charlotte me rappelle tout bas que ses amis — mes colocataires donc — ne sont pas cannibales. Elle essaie de me détendre, mais désolée, il n'y a pas moyen pour l'instant.
— Charlotte ! appelle une voix féminine.
J'associe cette petite voix à la fille au cheveux bleus clairs, là-bas. Elle porte des escarpins jaunes, presque fluo et un gros nœud dans les cheveux. Ses tatouages lui dévorent tout un bras, et sa robe bustier lui aspire l'estomac. Façon de dire chez moi, qu'elle lui va bien.
— Victorielle !! s'écrit Charlotte.
Un prénom original pour une fille originale.
— On est tous prêts à s'éclater, déclare Victorielle.
— Bon, bon, bon. Avant tout, je veux vous présenter notre nouvelle colocataire. Voici, Lucie, mon amie, elle déclare.
— Salut ! s'exclame Victorielle.
— Enchanté.
Les deux garçons parlent pour un seul homme. Je souris.
— Voici, Victorielle.
— Mais appelle-moi, Vic.
Je hoche la tête.
— Puis, le rouquin juste à ta droite c'est Basile. Oh, et monsieur biscotto, c'est Armand.
— Ravie de vous connaître.
Je desserre les dents, seulement lorsque je bois mon petit verre de limonade. Tout se passe plutôt bien, et ils sont curieux tout comme Charlotte. J'apprends que Vic est d'origine anglaise et qu'elle a grandit à Londres avant de venir s'installer avec ses parents, à Los Angeles. Basile et Armand sont meilleurs amis depuis la maternelle et ils ont tous les deux vécus dans l'État de l'Illinois. A mon tour, j'explique que je viens d'Arizona, de Phoenix précisément.
On rigole bien ensemble et après un verre de limonade et un shot de Tequila — Charlotte m'a presque gueulé dessus pour que je le prenne avec eux — je commence à me sentir intégrée dans le groupe. Vic est très sympa comme Basile et Armand. J'ai comme l'impression que je suis bien tombée.
C'est seulement vers minuit que nous arrivons en boîte de nuit. Nous dansons sans gêne, puis parfois, nous nous installons au bar pour discuter un peu. D'ailleurs, Basile me confie qu'il rentre en première année de Master comme moi. Je suis tout de suite plus rassurée. Après cela, il trinque avec moi.
Il est six heure du matin, lorsque nous rentrons à l'appartement. Je suis crevée, si bien que je pars tout de suite me coucher dans mon lit. On se souhaite à tous une bonne nuit. Une fois à l'intérieur de ma couette — heureusement Charlotte m'avait fait mon lit — un sourire se dessine sur mes lèvres, vu la perspective de la journée de demain. Charlotte et Vic veulent aller faire du shopping, et je dois dire que c'est une bonne idée.
Mon sourire s'éteint vite fait, quand mon téléphone s'allume entre mes mains et qu'un message de Samuel apparaît. Je l'ouvre.
SAMUEL LE BOYFRIEND SEXY : Je pars pour ma journée de travail et la première image que je vois, c'est celle-là. Je sais, je me fais sûrement du mal, mais je ne veux pas oublier à quel point on s'aime toi et moi, malgré notre décision.
Je clique sur l'image qu'il m'a envoyé. Il s'agit de nous deux dans son salon, lors d'une de nos séances de danse. Nous rions aux éclats, moi dans les bras de Samuel, penchée en arrière. Je l'enregistre aussitôt dans ma galerie. Juste avant de fermer les yeux, je lui souhaite une bonne journée.
Et c'est seulement dans le sommeil que mon coeur arrête de me marteler la poitrine.
*****************
Coucou tout le monde ! J'espère que vous allez bien !! Moi ça va très bien. Comme les chapitres sont terminés, la fin écrite, je ne fais que les corriger et les publier. J'ai hâte que voyiez la fin de ce tome et qu'on puisse enfin ouvrir la partie du debriefing ! :)
Comment avez-vous trouvé ce chapitre ? Dîtes-moi tout ! J'ai tout bonnement hâte de lire vos impressions.
Bisous et à très très vite !
Plus que 3 chapitres...
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top