15. SMITH

— Ça fait longtemps, Samuel.

J'entends une voix mélodieuse derrière moi, pendant que je bois un verre de scotch bien corsé. Aujourd'hui, je suis chez Frank. Une baraque énorme équipée d'une piscine et d'un jacuzzi coloré. Son jardin doit faire des hectares. Il a pris soin d'inviter tout le monde pour se pavaner et étaler son fric. C'est une réception en l'honneur de ma mère et de son enterrement qui a lieu demain, apparemment, d'après lui.

En soupirant, je me retourne pour faire face à ma cousine, Fanny. Je dois avouer que dans cette jolie robe bustier rouge, elle fait femme. Avec ses jolies cheveux bruns qui lui arrive long dans le dos, et ses yeux verts, elle doit mettre plus d'un homme à la fois, à ses pieds. Son sourire éclatant arrive à faire taire les colères de mon coeur, comme lorsque nous étions petits. On a passé quelques années à jouer ensemble, mais il y a une fin à tout.

— Ouais, Fanny. Comment tu vas ?

Elle s'assoit sur un des tabourets du bar inclus dans la cuisine, sur lequel je me repose en ce moment. Je n'ai qu'une envie, saloper toutes les belles choses de mon père et me casser en causant un scandale. Mais je n'en fais rien. Ma tête est ailleurs et je pense à Lucie. Je savais qu'elle aurait du mal avec toute relation, sauf que j'avais besoin de lui dire. Après tout ce qui s'est passé entre nous, c'est la seule qui reste et qui s'accroche à moi. Mon coeur bat trop vite lorsque je suis près d'elle, pour ignorer la grandeur de mes sentiments pour elle.

— Question idiote, oublie, je souffle.

— J'aimais beaucoup Pénélope, et je ne sais pas si ma mère te l'a dit, mais mon père est parti.

Je me retourne vers elle, surpris. Je n'ai pas vu tellement de fois, Julian, mais il me donnait l'impression d'un bon père. Enfin, tous les pères de la Terre me donnait cette impression face au mien.

— Je suis désolé pour vous.

— Tu me serres un verre de scotch, je ne veux pas tu sois le seul à vraiment profiter de la boisson, elle rit.

Je hoche la tête en lui servant un verre. Elle l'avale d'une gorgée avant de reposer le verre sur le bar, brutalement. Puis, elle sort un paquet de cigarette de son sac à main. Tout compte fait, elle n'est peut-être plus aussi innocente que cela. Elle m'en tend une, que je ne refuse pas. En se faufilant, loin des regards, Fanny et moi, allons nous asseoir dans l'herbe. C'est impeccable, comme dedans.

— Ma mère déteste me voir fumer, mais avec tout ce qui se passe dans ma vie, je ne peux pas faire autrement.

Je l'interroge d'un regard.

— Quatre questions vérité, comme on était petit, hein Samuel ?

Je me laisse glisser, jusqu'à m'allonger entièrement dans la pelouse. Ce jeu de vérité me rappelle de bons souvenirs avec elle. On était que des gamins à l'époque, mais grâce à cela, j'ai réussi à connaître tout qu'elle aimait, et que je faisais partie de ses personnes préférées avec Doudi, son nounours en peluche. J'étais heureux.

— C'est à cause du boulot ? je me lance.

— Non.

— Un garçon ?

— Oui, elle soupire.

— Un gros connard, n'est-ce pas ?

Elle se met à pouffer de rire en hochant activement la tête.

— Un salaud, tu veux dire.

— Tu veux m'en parler ?

Fanny s'allonge dans l'herbe pour me tenir compagnie et commence à faire l'ange avec ses bras et ses jambes, malgré le fait qu'il ne neige pas.

— C'était ta dernière question, Sam.

— Je sais. Alors, tu veux m'en parler ? Me dire tes petits secrets comme avant ? Comme par exemple que tu étais amoureuse de Jason Parker, en 5th Gr (CM2) ?

— Un petit merdeux, celui-là. Je ne sais toujours pas comment j'ai fait pour tomber amoureuse de lui. Comme quoi, les gamins, c'est complètement idiots.

— Ouais, j'étais aussi un idiot, et bien plus, je ris à mon tour.

Fanny tire sur sa cigarette avant de rejeter la fumée, tout doucement, comme si elle s'en amusait. Je fais de même et tourne la tête vers elle. En attrapant sa main, comme avant, j'arrive à voir qu'elle tremble et qu'elle est très stressée. Toujours émotive à ce que je vois.

— J'étais marié à un investisseur en automobile, jusqu'à, il y a quinze jours. Il s'appelait Funsio, un bel espagnol, qui parlait l'anglais et le français à merveille avec un accent de dingue. Je crois que c'est pour cela que je suis tombée directement dans le panneau. On s'aimait, du moins c'est ce que je pensais.

Sa voix est dure et plein de venin. Elle tourne la tête vers moi, et dans ses yeux, je reconnais un peu de la petite fille que j'ai connu. Triste et fleur bleu.

— Il m'a trompé tout au long de nos deux ans de mariage. Maintenant, j'ai vingt-six ans et un goût prononcé pour les hommes briseurs de cœurs.

— Quel enfoiré, je siffle entre mes dents. Fanny, tu es une très belle femme et je pense sincèrement qu'un jour, tu trouveras le parfait gentlemen.

— Dire que j'avais un petit faible pour toi à l'époque, peut-être que c'est de toi que j'aurai dû tomber amoureuse. Mais tu es mon cousin et je sens qu'une fille se cache dessous. D'ailleurs, j'ai vraiment hâte de voir cette jeune femme et connaître le jeune homme que tu es devenu. Après tout, je connais seulement le petit garçon.

— Quatre questions vérité, hein Fanny ?

Elle me sourit de toutes ses dents avant de se lancer dans une première question.

— Elle est belle ?

Je prends une grande bouffée de fumée, en repensant à son visage triste et sincère, d'hier. Elle n'est pas seulement belle, elle est magnifique. En voyant mon silence, Fanny se met à rire avant de me mettre une petite tape sur le torse.

— Passons à une autre question, puisque la réponse est plus que oui. Elle te rend heureux ?

Je n'ai pas de mal à répondre à cette question, même si nous ne sommes pas ensemble à proprement dit. Lucie me rend heureux, parce qu'elle est comme moi, qu'elle a vécu des choses immondes comme moi, qu'elle est abîmée comme moi, aussi. D'accord, elle n'est pas en train de tomber amoureuse de moi, mais je vois bien, qu'elle ressent des sentiments puissants à mon égard. On transpire tout les deux de la même ardeur et du même désir.

— Oui.

— Bonne réponse, jubile Fanny. Elle est comme toi, pas vrai ?

— Oui.

— Tu l'aimes ?

Je donne ma réponse sans barrières, sans contraintes.

— Oui.

Fanny se relève brutalement, en sautant sur ses pieds. Elle commence à danser n'importe comment, en criant à quel point elle est contente pour moi. Je la regarde attentivement, virevolter avec sa belle robe d'été. Soudain, elle me propose sa main que j'accepte. Puis, elle m'attrape dans ses bras, pour un gros câlin. Un, semblable à ceux de Léna.

— Pardi, tu es immense et très volumineux.

— Merci pour les compliments, je glisse.

Fanny pose sa tête sur mon épaule, comme on le faisait gamins même si elle était un peu plus plus vieille que moi en âge, tout en y frottant sa joue. Je n'ai plus besoin d'un bon verre de scotch maintenant qu'elle est là. Fanny exprime la douceur même, avec un peu plus de caractère, aujourd'hui.

— Oh happy day ! Oh happy day ! When Jesus washed ! elle chante.

Elle m'entraîne dans un slow dynamique, tout en chantant cette chanson, qu'elle aimait bien fredonner avant. On dirait que c'est toujours le cas. En tout cas, sa voix me donne encore des frissons lorsqu'elle chante.

— Tu chantes toujours aussi bien, si ce n'est mieux, je lui chuchote.

— Merci pour le compliment.

Elle prend une autre bouffée de fumée, tandis que moi, je laisse ma cigarette tomber par terre avant de l'écraser. Cette pelouse synthétique sera moins parfaite comme ça. En relevant la tête, je stoppe notre petite danse improvisée, parce que la mère de Fanny, Tante Audrey s'avance vers moi. J'arrache discrètement à Fanny, sa cigarette, pour l'écraser dans la pelouse à son tour. Ma cousine me marche sur le pied, en fronçant durement les sourcils.

— Tu me remercieras plus tard.

J'écarte Fanny de mon corps, pour qu'elle puisse le vérifier de ses propres yeux. Un soupir s'échappe de ses lèvres lorsqu'elle aperçoit sa mère, monter la petite colline et venir vers nous. Audrey possède la même beauté naturelle que ma mère, tout comme Fanny. Avec ses talons aiguilles et sa robe longue fleurie, elle fait élégante sans en faire trop.

— Bonjour Samuel. Ça faisait longtemps, dis-donc, elle déclare en me prenant dans ses bras.

— Bonjour Tante Audrey.

— Malheureusement, les circonstances de nos retrouvailles ne sont pas celles que j'avais pensé, elle renifle. Parfois je regrette tout.

Fanny vient soutenir sa mère, en lui souriant tristement.

— Tout le monde regrette, maman. Si on rentrait à l'intérieur ?

— C'est une bonne idée, tu viens Samuel ?

Je secoue la tête en leur disant que je les rejoins d'une minute à l'autre. Lorsque Fanny s'engouffre à l'intérieur de la maison, elle me fait un clin d'œil complice, puis disparaît. Je reste quelques temps à respirer l'air libre tout en évitant de penser à l'enterrement qui a lieu demain. Je fais le vide dans ma tête, mais très vite, la réalité me rattrape. Mon portable vibre dans ma poche de pantalon. Il s'agit de Paul. Je fronce les sourcils immédiatement, en l'ouvrant.

PAUL : Lucie est en danger, Smith. J'ai croisé un gars qui est dans le coup, qui la poursuivait mais sans tenter quoique ce soit. Ça sent mauvais. Elle est à l'hôpital.

Elle est à l'hôpital. Lucie est en danger.

Je fonce à l'intérieur de la maison, et passe récupérer mes clefs. Le garçon de maison auquel Frank doit verser une somme minable, s'avance vers moi pour me stopper lorsque je tente de partir de la propriété.

— Vous n'avez pas le droit de partir tant que la réception n'est pas terminée.

— C'est quoi ce délire à la con ? je grogne. J'ai une urgence au travail et je suis pompier, je mens. Vous devez me laisser passer.

Il tourne la tête de droite à gauche, tandis que j'enlève sa main de ma poitrine.

— Vous m'avez entendu ? J'ai une urgence, un feu qui s'est déclaré dans une maison !

Le garçon garde son sang froid. J'arrive à lire sur son étiquette de personnel, qu'il s'appelle Caleb.

— Caleb, soyez gentil et laissez-moi passer.

— Non, personne ne doit sortir avant la fin, c'est sur ordre de monsieur Frank.

Je ris à n'en plus finir, si bien que je ne vois pas mon père se diriger vers nous, les poings serrés. Il pose sa main sur mon épaule, mais je me recule immédiatement, comme s'il m'avait brûlé. Nous restons un moment à nous regarder avant qu'il ne prenne la parole et tienne le même discours que son larbin.

— J'ai une urgence, je dois partir.

— C'est pour ta mère qu'on fait ça, abrutis. Alors tu vas rester ici, et me faire le plaisir d'être un peu plus présent. C'est pas le moment d'aller fumer dehors ou se bourrer la gueule, il tonne.

Mes mains se serrent en poings et je sens mes narines se dilater sous mon souffle fort.

— Bravo, Frank. Tu as bien mené ton jeu devant maman, quand elle était l'hôpital. L'histoire d'avoir mon pardon, c'était que du vent. Tu me dégoûtes encore plus, mais qu'est-ce que tu t'en fous, hein ? Tu ne m'as jamais aimé et tu ne m'aimeras jamais. Alors, Alicia est vraiment morte où tu l'as fait fuir ? Elle aussi, a eu le droit aux coups de pieds en plein ventre ou aux coups de poings en plein visage ? Elle a eu le droit à l'abus sexuel et aux mots crus, également ? Tu m'étonnes qu'elle se soit barrée en vrai !

Je vois la colère se peindre sur le visage de Frank. Subitement, tous part en vrille. Il saute sur moi, et me fait glisser au sol. Il me frappe comme lorsque j'étais petit et que j'avais fait une bêtise. Mais cette fois, je suis plus grand que lui et plus courageux qu'à moins de dix ans. Alors je frappe en plein visage, en retour. Les gens s'approchent, et crient.

— Petit enfoiré, il m'insulte.

Un coup dans les cotes et dans la joue. Je lui crache mon sang en pleine tête. Il me jauge, hargneux, pendant que je lui décroche un coup dans l'arcade sourcilière. Il couine et avant qu'il ne puisse m'en remettre un, quelqu'un l'emboîte dans ses bras pour l'éloigner. Je laisse ma tête tomber sur le sol, tout en essayant d'éponger le sang qui coule de ma lèvre avec mes mains. Mais cela ne sert strictement à rien, parce que mes phalanges sont elles-mêmes en sang.

J'aperçois Fanny et ma tante, s'approcher de moi à grande vitesse. Ma tante et ma cousine, sont les seules à savoir ce qui s'est réellement passé entre ma mère et Frank.

— Mon dieu Samuel, tu as besoin de te faire soigner ! s'affole Audrey.

— Sam, soupire Fanny. Maman, tu sais où est la salle de bain.

— Aucune idée, attends je vais aller voir.

Audrey disparaît à l'étage. Fanny m'aide à me lever et j'arrive à voir qu'un immense bleu se forme déjà sur mes cotes.

— Il est complètement taré, laisse échapper ma cousine.

Je tourne les yeux vers lui. Les dégâts de son visage me font sourire, même rire. Mais j'arrête très vite, parce que mon œil et ma joue, ainsi que ma lèvre, me font un mal de chien. Le coquard n'est pas exclus pour demain.

— J'ai trouvé ! nous informe Audrey, en haut.

— Allons te soigner !

Lucie. Lucie. Lucie.

— Je dois partir, je laisse filer entre mes dents.

Fanny me regarde désespérément. En un seul regard, elle comprend, mais je ne la connais que trop bien. Elle ne lâchera pas l'affaire.

— Regarde dans l'état que tu es, tu dois rester Sam. Tu ne veux pas que cette petite réunion grotesque se transforme en champ de bataille ? Il ne te laissera pas partir.

Je réfléchis pendant l'espace et je cède.

— Très bien.

Je suis Fanny dans les escaliers, après lui avoir dit que j'étais encore valide et que mes jambes fonctionnaient très bien. La salle de bain est immense comme tout ici, et le matériel est design. J'aurai envie d'essuyer mon sang partout, mais ma tante me stoppe dans mon élan. Elle redescend presque aussitôt pour s'assurer que les invités continuent à discuter et rigoler.

Fanny me fait asseoir sur le rebord de la baignoire avant de me désinfecter sur les mains, à la lèvre, et descendre presque aussitôt pour remonter avec de la glace pour ma joue et mon œil. Je la remercie tout en bougeant un peu. Lorsque nous descendons en bas, Fanny reste à mes côtés, me fait rire et parfois même, elle me fait oublier. Mais juste pour quelques secondes, parce que mon coeur est déjà avec Lucie. J'espère qu'il ne lui ai rien arrivé de très grave, comme la dernière fois avec Alban. J'ai la frousse.

— C'est une belle brune ? me questionne soudain, Fanny.

Je ris.

— Non.

Elle prend une autre gorgée de son diabolo menthe. Oui, après plusieurs verres de scotch et un scandale, on s'est mis à un diabolo menthe pour elle, et moi, à la fraise.

— Rousse ?

Je la laisse mijoter un peu, avant de répondre négativement.

— Bon bas, elle est blonde ?

— Exact !

Elle sourit et lève un doigt, comme si une lumière venait de s'allumer dans son cerveau déjà bien rempli.

— Elle est blonde et moi, je suis brune. C'est parfait.

Je fronce les sourcils, et elle fait de même en jouant avec. Je souris encore comme un idiot.

— On va devenir les meilleurs copines du monde !

Je crois que c'est son diabolo qui parle pour elle, en ce moment. Ou bien, elle est vraiment sérieuse. Dans ce cas, je préfère la mettre en garde.

— Il y a déjà une brune dans sa vie, Fanny. Tu as de la concurrence.

Elle boude maintenant.

— Léna est exactement comme toi. Vous pourriez devenir meilleures amies, toutes les deux. Elle n'a peut-être pas les cheveux aussi longs que toi, mais ses câlins sont à la hauteur des tiens et son amour également.

Fanny sourit de nouveau. Elle boit encore une gorgée. Moi, je tente de prendre mon portable dans la poche de mon pantalon, mais avec mes bandages, tout me paraît assez compliqué, d'autant plus que Fanny a bien serré le tout. D'ailleurs, c'est elle qui m'aide à le prendre, après quelques minutes à avoir soufflé dans sa paille et s'être amusée à faire du bruit avec son diabolo.

— Il faut que je lui envoie un message, je confie à ma cousine.

— Très bien. Je présume que c'est moi qui vais le faire ?

Je grimace pendant qu'elle lève les yeux au ciel.

— C'est Lucie. Elle s'appelle Lucie.

Le visage de Fanny s'éclaire, instantanément, sans trop que je sache pourquoi. Je la vois cliquer sur le prénom, pensive.

— C'est la jeune femme blonde qui est venue à la cérémonie de Tata, accompagnée de deux jeunes garçons, d'une brune qui je suppose être Léna maintenant, et un homme un peu plus âgé ?

— Ouais, c'est elle. C'était son père, et les deux gars, c'étaient Lucas et Dany. Ce sont mes amis, mes collègues pompiers, je lui explique.

— D'accord. Je lui écris quoi mon cher cousin pompier ? elle plaisante.

Je respire un bon coup.

— Dis-lui que j'espère qu'elle va bien et que je ne lui en veux pas. Dis-lui que ce n'est pas grave, qu'on a tout notre temps et qu'on a des choses beaucoup plus importantes à régler. Elle comprendra.

Je déglutis, tout en regardant ma cousine pianoter tous ces mots sur l'écran. Avant d'envoyer le message, elle me montre ce qu'elle a noté et je confirme d'un coup de tête. La fin de la soirée se termine bien et dès que je peux partir, je pars. Fanny insiste pour me ramener chez moi avec ma voiture, et puisque je n'ai pas vraiment le choix, j'accepte à contre coeur. Le trajet est simple et heureusement ma tante nous suit pour récupérer sa fille. Elles dorment dans un motel non loin d'ici.

Je les salue en les remerciant, puis une fois dans mon appartement, je m'élance dans mon lit. J'ai le temps de remercier Paul pour ses informations et d'attendre jusqu'à quatre heure du matin, une réponse de Lucie, avant de finalement m'endormir.

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Coucou tout le monde ! J'espère que vous allez bien ??

Bon, j'ai réussi à trouver du temps pour vous poster ce chapitre 15, qui j'espère vous a plu. Vous avez appris à connaître Fanny et j'avoue qu'elle est plutôt gentille, même très. Et puis, proche de cousin malgré les années de séparations. Alors, comment avez-vous trouvé ce chapitre ???

J'ai vu que vous étiez de moins en moins nombreux à voter, ne vous en faîtes pas je ne vous en veux pas, et je ne veux surtout pas jouer la rabat-joie, mais les étoiles ainsi que les commentaires me donnent un sentiment d'avoir bien fait mes chapitres, de les avoir réalisé comme j'avais espéré le faire. Et surtout, ça me motive à pousser beaucoup plus loin. Donc, j'espère que vous serez plus nombreux cette fois. Surtout, ne le prenez pas mal ! ;) Je vous kiff !

Merci pour être derrière moi à me soutenir ! <3 La TeamFigtheuses

Bisous bisous ! et courage pour ceux et celles qui reprennent l'école demain !

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