16. SMITH

Lisez ma NDA à la fin, s'il vous plaît. C'est très important ! Bonne lecture !

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"Je vais enfin pouvoir avoir des réponses..."

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Je me réveille, décidé à attaquer cette nouvelle journée. Je fais le vide dans ma tête, en prenant une bonne douche froide. A chaque fois que je frôle mes muscles avec ma main, je pense à ma mère, qui serait sûrement contente de mon implication dans cette randonnée. Oui, j'ai décidé de leur proposer d'amener tout le monde. Bien sûr, Léna ne m'a toujours pas dit où nous allions. Mais bon, ce n'est pas le plus préoccupant, à ce moment précis. Non, ce n'est rien à côté des messages que mon père m'a envoyé cette nuit. Ainsi que les nombreux appels qu'il a effectué, sur mon mobile. Encore une fois, ses veines devaient être remplit d'alcool et d'anesthésiant, au lieu de sang pur.

Lorsque j'enroule une serviette autour de ma taille, pour en prendre une autre afin de me sécher les cheveux, j'allume mon portable. Les insultes de mon paternel, me passent au dessus de la tête. La plupart de ses messages me rendent responsables de la mort de ma mère. Oh et puis, il y a aussi celui où il regrette de m'avoir comme fils, bien sûr. On ne peut pas le rater celui là, malheureusement. Sans manqué celui où il s'excuse, et qu'il retire tout ce qu'il a écrit précédemment, le classique dans ces cas là !

Qu'importe, mon père n'est qu'une personne parmi tant d'autres. Il ne représente plus rien pour moi, même si ma mère souhaitait que je me rapproche de lui. C'est impossible, j'aurais trop peur qu'il me frappe, et qu'il ose marquer ma peau, comme lorsque j'étais jeune, inconscient, innocent, et surtout incapable de riposter. Ce n'est pas l'envie qui me manquait pourtant.

Après avoir légèrement passé mes mains dans mes cheveux, j'enfile un caleçon. Mes yeux se fixent sur mon tatouage, qui se laisse à ma vue dans le miroir. Les traces de mes doigts, de mes griffures, sont encore visibles. Légèrement. Soudainement, je me rappelle du connard que j'ai pu être, le soir où la seule femme de ma vie est morte. Sans réfléchir, je prends un tube de pommade qui traine sur le rebord de mon lavabo. Après avoir pris une noisette, j'applique celle ci sur mes rougeurs. Comme je l'espérais, la texture de cette crème m'apaise. Elle apaise mon coeur, pendant l'espace de quelques minutes.

Alors, j'en profite.

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Léna m'appelle au alentour de neuf heure et demi du matin. Quelques minutes plus tard, tout le monde arrive : Léna, Lucas, et Dany. Ils sont dans la voiture de Lucas, qui la laisse dans la cour privée de mon immeuble. A en voir le sourire immense que lance Léna, j'ai l'impression que cette journée va être explosive. Tout comme elle.

- Alors Sam, prêt pour l'aventure ? jubile, Léna. 

Je fronce les sourcils, amusé.

- Bien sûr qu'il est prêt, le voyage va être génial, sourit radieusement Dany.

Dany prend soudainement Léna dans ses bras, tandis que celle ci regarde attentivement Lucas, qui est adossé à ma voiture, une cigarette dans la bouche.

- Parle pour toi. Allez, montons dans la voiture, qu'on en finisse, bronche Lucas.

Sans dire un mot, il souffle une dernière bouffée, avant de prendre place à l'avant. J'échange un regard avec mes camarades, qui restent sur le trottoir, stoïque. Puis, je leur fais signe de monter à l'arrière à leur tour. Je finis par prendre le volant, mais avant de démarrer, j'observe Léna et Dany dans le rétroviseur, qui eux sont en train de parler encore. Ils ont l'air de bonne humeur, aujourd'hui. Heureusement, il en faut.

Instantanément, mon regard se pose sur Lucas, qui observe mon immeuble, le regard vide. En haussant les sourcils, je lui envoie un petit coup dans l'épaule, pour que je puisse avoir son attention ; ce qui visiblement le fait grincer des dents.

- Il t'arrive quoi ? Tu étais partant, hier, je rapplique.

- Rien, t'en fais pas.

Je souffle un bon coup, en mettant le contact.

- Il va falloir que tu me dises, sinon je viendrais jamais dans ton groupe de soutien à la noix, Lucas. C'est du donnant donnant, je parle sérieusement.

Au fond de moi, j'essaie juste de savoir ce qu'il ne va pas chez lui, aujourd'hui. Il avait l'air partant hier et maintenant, il est bizarre ; comme anxieux. Peut-être qu'il utilise la cigarette de la même manière que moi, comme un déstressant. Je ne serais pas étonné de voir d'autres personnes, utiliser cette bonne merde pour oublier ou faire impasse aux problèmes.

- C'est juste au sujet d'une photo, il me cloue le bec.

Je jette un dernier regard à Lucas, qui observe le paysage qui s'offre à ses yeux, à travers sa vitre. Je souris tranquillement, avant de lui taper amicalement sur l'épaule. Je lui désigne son paquet de cigarettes qui dépasse de sa poche de chemise, et hausse les sourcils.

- T'en veux une ? il me demande, en tirant sur la sienne.

Normalement, je ne fume jamais dans ma bagnole, parce que je trouve ça un peu dégueulasse, surtout l'odeur qui parfois, peut me donner la nausée. Mais cette fois, je vais faire une exception. Je pars vers l'inconnu, en attendant patiemment que Léna délie sa langue pour m'indiquer la destination, et en plus de ça, c'est la première fois que je fais ce genre de chose avec des amis. Je ne suis pas du genre à faire des trucs en groupe. Je suis solitaire depuis l'enfance, c'est comme ça que je fonctionne. Sauf que maintenant, c'est l'heure des choses impossibles, et ça commence par fumer une bonne vieille cigarette dans ma voiture, mes lunettes de soleil vissées sur mon nez, et ma fenêtre ouverte pour sentir l'air toucher ma peau.

- Bien sûr que j'en veux une, je ris.

J'espère détendre l'atmosphère en disant ça. Pour une fois, je me sens bien, parce que Lucas rit de bon coeur avec moi. Il me donne une de ses cigarettes, avant de me l'allumer. Sans plus attendre, je la coince entre mes lèvres, en prenant une grande bouffée.

- Putain, ça fait du bien ! je déclare, presque trop vite.

Lucas se retourne vite fait vers moi, avant de lever les yeux au ciel. Je souris grandement, puis je me concentre sur la belle ligne d'horizon qui se trace devant moi. C'est un début dans mon ouverture. Cette randonnée est un point d'encrage, un point de départ, dont je ne peux pas rater le coche. C'est le début d'une nouvelle histoire, celle du mec bien dont j'aimerais ressembler. Un mec bien, qui ne fera jamais comme son père, qui ne traitera jamais mal une femme, qui ne rentrera jamais bourré le soir, qui aimera la vie, et surtout qui saura être respectueux. Un mec bien, qui sait être attentif, et qui cette fois, n'échoue pas. Jamais, même.

- Tu sais, la thérapie c'est comme une drogue. Une fois que tu as commencé et que tu vois les biens faits qui se produisent chez toi, tu ne lâches plus. En tout cas, pas jusqu'à ce que tu sois enfin en paix, lance soudainement Lucas, en lançant sa cigarette par la vitre.

Je l'écoute attentivement, en prenant la route inconnue. Après ce qu'il m'a dit hier soir, j'ai compris, que je savais écouter les autres finalement.

- Comme je te l'ai dit hier, les souvenirs seront toujours encrés en nous, jusqu'à la fin de nos jours. C'est pour ça, que parfois, la thérapie dure tout une vie. Cette thérapie est la meilleure, puisqu'elle est celle de l'âme, il réfléchit. J'ai appris avec mon groupe, que cette thérapie ci, pouvait s'enclencher par différents moyen. Moi, par exemple, je ne sais pas encore ce qui va me libérer et m'alléger de mes poids, mais j'apprends. Certains, disent que l'amour peut-être un moyen efficace, comme un boomerang. Un système rapide, qui consiste à échanger le plus possible, avec la personne qui nous correspond plus et qui nous comprends. Certains, disent que le sport est un bon moyen d'évacuer toutes les tensions, et je crois que c'est vrai. Frapper dans un sac pour évacuer notre colère, c'est quelque chose de tellement rafraîchissante, mais loin d'être facile, il me regarde attentivement.

Je ne préfère pas le regarder à mon tour, j'ai trop peur de me faire à avaler par un tourbillon d'émotion beaucoup trop intense pour moi.

- Si tu décides de te lancer dans cette thérapie, Sam, il faut savoir que les choses ne seront aussi faciles. Il ne suffira pas, juste de parler et d'exprimer tes problèmes. Non, il faudra vraiment entamer quelque chose de concret, quelque chose que tu seras capable de replacer dans ta vie quotidienne. Bien sûr, pas de pression, mais seulement une valeur des choses, assez justes. Ce groupe est là pour t'aider à avancer, comme tu es là pour les aider en retour. Comme tu l'as dit, c'est du donnant donnant. A travers cette expérience, tu ne seras jamais seul. Tu sauras tout les pires choses qui sont en chacun, comme ils sauront en retour, tes peurs et tes craintes. Mais quelque chose de collectif, quelque chose qui ouvre les portes à un homme perdu, ou à une femme qui a peur d'avancer. C'est quelque chose de puissant, qui te change à jamais, Sam.

A chaque fois qu'il ouvre la bouche, pour me parler de son projet, je suis transporté. Ça me fait tout drôle, de ressentir un tel frisson, lorsqu'il me parle simplement d'aide. Lucas a l'air si habité, si mûr, et c'est grâce à cette expérience, à coup sûr. A ce moment là, je doute. Parler devant des personnes ne me fait plus aussi peur qu'avant, mais ce n'est pas pour autant que je le ferais.

- Tu as le choix, Sam. Toi seul, détient le bon chemin à emprunter, il souffle. C'est pour ça qu'une balade au Grand Canyon s'impose ! il plaisante.

Au moins, maintenant je sais où je vais. C'est plus rassurant. Je le regarde alors quelques minutes, pour apercevoir un sourire lumineux transpercer ses lèvres. Je hausse les sourcils, avant de regarder le ciel bleu à travers mes lunettes de soleil. J'ai toute la route pour réfléchir, et cette balade qui risque d'être assez longue.

Je jette un coup d'oeil dans mon rétroviseur, pour voir que Dany et Léna, dorment à l'arrière. En baissant un peu la musique, je tape sur mon portable GPS, notre destination : Grand Canyon.

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Après quelques heures, nous arrivons enfin sur un parking légèrement chaotique, réservé aux visiteurs et aux touristes. Je donne un léger coup de klaxon, ne faisant pas attention aux personnes qui se retournent vers moi, pour me regarder d'une façon étrange. Tout ce qui me fait rire, ce sont les têtes de Dany et Léna, qui se sont réveillés en sursaut.

- Alors prêts les inséparables ? je demande, sur un ton de plaisanterie.

- Bien sûr qu'ils son prêts, la balade va être génial !

Lucas me fait rire, lorsqu'il emplois ces mots, pour imiter Dany, ce matin. Je lui claque même dans la main, fière de son petit coup, avant de descendre de la voiture. Les autres me suivent, avant que l'on commence notre promenade. Les paysages sont magnifiques, et l'air est un vrai havre de paix pour moi. Je reste parfois quelques minutes, voir plus, à regarder le ciel bleu et les grandes lignées qui s'offrent à nous. Je les embrasse chacune du regard.

Je pourrais rester ici des heures. C'est agréable pour réfléchir. D'ailleurs, à chaque pas que j'effectue, mon histoire entière me revient en pleine figure. Mon enfance difficile, mon père bourré chaque jour et violent, ma mère avec ses sourires éblouissants, même quand elle m'a quitté ; Lucie et sa force sans faille mais aussi sa fragilité, qui faisait d'elle une personne unique. Paul, mon ami depuis des années, qui pactise avec Carter, mon ennemi de toujours, qui lui a renversé la seule personne qui aurait été capable d'avoir le titre de père pour moi : Jim. Je vois ensuite ma rencontre avec les pompiers et mes premières interventions. Ma première grande discussion avec Lucas, et les paroles de Léna, qui se voulaient brutes mais surtout d'une grande aide.

Tout se relâche et s'enlace. Ces choses me propulsent, me déchirent, jusqu'à ce que je lâche un cri, qui résonne dans ce grand espace paisible. En me retournant, pour reprendre mon chemin, j'aperçois Lucas hocher la tête, et Léna me sourire avec affection.

Tout à coup, je me dis que c'est un premier pas vers l'ouverture dont tout le monde me parle. Quelque part, cette randonnée de quelques heures me donne la possibilité d'ouvrir des portes sur le monde, dont je ne connaissais même pas l'existence. Des portes qui sauront m'aider dans ma vie futur. J'y crois. Le chemin sera long, mais j'y crois dur comme fer.

•••

Lorsqu'on arrive dans un petit hôtel, la faim me prend subitement. J'ai vraiment vraiment très faim et je le fais savoir à mes camarades. Sans plus attendre, on se dirige vers le restaurant qui se place à côté de l'hôtel. On s'assoit à une table, dehors, où l'air est frais.

- C'était incroyablement bien ! Putain, j'ai adoré ! hurle Dany.

Léna rigole avec Lucas, tandis que je regarde encore l'horizon. Brutalement, je sens mon portable vibrer dans la poche arrière de mon jeans. Je le prends à pleine main, me rappelant du message que j'avais envoyé à Lucie, et à ma réponse tant attendue. Au lieu de tomber sur elle, je m'aperçois que j'ai un message de George. Je l'ouvre précipitamment, et lorsque j'en lis le contenu, je reste bouche bée. J'entends mon coeur battre fort contre les cloisons de mon corps.

Il me propose de venir dîner chez lui, et il précise à la fin de son message que Lucie sera présente. Sans que je puisse m'en empêcher, un sourire se découle le long de mon visage. Ce qui me vaut un regard interrogateur de la part de Léna, qui a l'air de se rapprocher de Lucas.

Sans m'en préoccuper, je fais savoir à George que j'accepte son invitation avec plaisir. Puis après avoir fait cela, je pose mon portable sur la table, et me cale dans le fond de ma chaise.

- Qu'est-ce qui se passe Sam ? me questionne, Léna.

Je réfléchis un moment, en regardant attentivement mes amis me sonder entièrement. Alors je me lance, ne pensant à rien d'autre qu'au sourire de Lucie, que je vais pouvoir revoir et admirer encore une fois. Je vais enfin pouvoir avoir des réponses.

Putain, c'est le pied !

- Je vais la revoir, je lance, débile.

Ouais, je suis déterminé. Je suis déterminé à savoir tout, les causes de son silence et les conséquences de ma défaite.

Je suis déterminée à la revoir.

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Coucou !! Je suis vraiment désolée du grand retard, et surtout de l'attente. Je sais que ce n'est pas agréable d'attendre trop longtemps. Je voulais en quelque sorte prendre un peu de recul, et je me suis enfin lancée dans ce chapitre 16. J'espère qu'il vous a plu, surtout n'hésitez pas à me le dire, parce que c'est très important pour moi. Les commentaires sont des trésors et m'aident à avancer au fil de mon écriture. C'est comme un besoin qui justifie l'avancement de FIGHT FOR US 2, en quelque sorte.

Je suis désolée pour les fautes encore présentes...

Pour ma note d'auteur, je voulais vous parler du tome 2, depuis le début. Peut-être que vous aviez des idées sur le tome 2, bien avant que je le publie sur Wattpad, et peut-être qu'il n'est pas aussi "génial" que vous l'aviez espéré. Peut-être qu'il n'est plus aussi "actionné" que le tome 1. Je ne sais pas, mais j'ai vraiment besoin de votre avis pour avancer. Je sais pertinemment que vous aviez déjà (peut-être pour certain(e)s) une envie particulière par rapport à ce tome. Les retrouvailles trainent, je sais, et c'est un peu long. Mais je veux prendre le temps de voir l'aspect des émotions, et aussi parler du passé de Lucie qui la raccroche à son premier amour, Alban. Ayant été à la tête de toute cette mascarade de jeux de combat, de la première saison, alors il est important de voir sa vie avec lui.

C'est vrai qu'elle aurait pu choisir de fuir plusieurs fois, mais elle est raccrochée à lui, malgré le fait qu'il lui ait fait mal, et qu'elle le hait d'un côté. Mais Lucie est quelqu'un de très altruiste, et mène des études psychologique ce qui l'amène d'autant plus à comprendre Alban. Elle se pose des questions par rapport à tout ce mal, et au fur et à mesure des jours, elle en apprend beaucoup sur Alban, et son mal être. Je sais qu'il n'est pas forcément dans votre coeur, mais il souffre d'une forme de schizophrénie. Et malheureusement, il y en a plus qu'on ne le croit, dans le monde. Lucie cherche à aider Alban, à prendre sa confiance, pour espérer qu'il accepte de se faire soigner, pendant qu'elle mène sa vie. Mais la question est : comment va réagir celui ci, face à tout ça ?

Dans les épisodes prochains, tout va partir en vrille, normalement. Les secrets n'en seront plus, et les émotions seront omniprésentes.

Voilà voilà ! Donc, j'aimerais vraiment avoir votre avis, sur ces 16 premiers chapitres !

Bisous, bisous.

Il reste le chapitre 17, où normalement, le suspens est à son comble pour les retrouvailles.

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