Chapitre 4 (*)

Lucie

Alban ne dit rien. Il ne m'adresse même pas un mot. Je ne comprends décidément pas ce qui lui passe par la tête en ce moment. Il est bizarre et très distant avec moi. J'ai pourtant essayé d'être câline avec lui, mais ça n'a pas marché cette fois. Je m'inquiète pour lui, et pour nous.

Alors que je monte tranquillement les escaliers, Alban me bouscule pour ouvrir la porte de notre appartement, dans un mouvement vif. Apeurée par son attitude étrange, je rentre avec précaution à mon tour. Lorsque je passe la porte, j'entends celle-ci se claquer fortement derrière moi. Je me retourne soudainement en sursautant. Alban se trouve devant moi, la rage au ventre. Il me fait peur. J'essaie de m'approcher de lui, pour savoir ce qui ne va pas, mais il me repousse.

Tellement fort, que j'en ai mal. Je crains le pire et je ne rêve que de fin.

Ne m'approche pas, d'accord ? dit-il, d'une voix dure.

Pourquoi ?

Ma voix paraît toute petite.

Il se rapproche aussitôt de moi, dans une démarche intimidante, que je ne lui connais pas. Je recule de quelques pas avant de heurter le plan de travail de la cuisine. Mon sang se glace, quand je vois qu'il prend un de nos couteaux de cuisine.

Il n'aurait pas dû boire autant ce soir. Comme tous les autres soirs, d'ailleurs. Peut-être que c'est l'alcool qu'il ne tient pas bien, ne sachant pas comment s'en débarrasser.

En fait, je me rends compte que tu n'es qu'une grosse salope, Lucie ! crie-t-il, en plantant le couteau dans la planche à découper.

Un hoquet transperce ma bouche lorsque les mots qu'il ose prononcer sur moi me transpercent en tout point. Je crois avoir mal entendu, mais son visage et ses traits durcis par la colère me persuadent du contraire.

Il n'aurait quand même pas osé me traiter de salope après deux ans de vie commune, non ?

Et arrête de jouer les innocentes ! Il m'a suffi de te regarder danser avec l'autre !

Je fronce les sourcils, perdue. Aussitôt, je fais travailler mes souvenirs, mais malheureusement, moi aussi, j'ai bu assez pour ne plus me soucier de rien. Ce soir, j'avais besoin de me retrouver ailleurs.

Soudain, sous son regard de lynx, des bribes me reviennent en tête.

Xavier ?

Mais je sais d'ores et déjà que je n'aurais pas dû ouvrir ma bouche devant lui. Alban s'approche encore plus de moi, et lève sa main en l'air. Je prends peur en l'imaginant soudainement me frapper. Je prie pour qu'il ne me touche pas, puisque après tout, il ne l'a jamais fait. Ou ne serait-ce que par accident, une fois.

Qu'est-ce que tu fais ?

Ma voix tremble tout comme mes muscles.

Je vais t'apprendre ce que c'est d'être une sale petite dévergondée !

Alban...

Mais c'est trop tard.

Sa main s'abat sur ma joue, laissant une vilaine rougeur. Malheureusement, il ne s'arrête pas là, en me poussant violemment vers le sol. Je m'écroule lourdement dans ma chute, sentant des douleurs dans mon bras droit, celui avec lequel j'ai désespérément essayé de me rattraper. Alban se met à rire amèrement, en me voyant dans cette position de faiblesse. Tout à coup, des larmes perlent aux coins de mes yeux, venant doucement s'abattre sur ma peau souillée par mon propre compagnon.

Brutalement, Alban me prend par la gorge et me tire par les cheveux, pour que je me tienne devant lui. Puis il me prend dans ses bras, en caressant doucement ma joue.

— Pardon, pardon, pardon... je ne voulais pas mon amour... qu'est-ce que j'ai fait ? Mon dieu, pardonne-moi...

Il relève la tête vers moi. Ses yeux me prient de lui pardonner, mais je n'ai qu'une seule envie tout de suite, partir loin de lui, même si je l'aime de tout mon cœur.


Je me réveille en m'étirant légèrement dans les draps d'un lit qui m'est inconnu. Tout de suite, je me relève précipitamment, pour observer les murs de la pièce dans laquelle je me trouve. Lorsque j'aperçois une photo avec un jeune homme, soulevant une ceinture de boxe à la main, les souvenirs de la veille reviennent par milliers. Mon dieu, pourquoi je suis encore là ? J'aurais dû me sauver dans la nuit, ou très tôt ce matin, pendant qu'il dormait à poings fermés. Merde !

J'enfile sans perdre une minute, mon pantalon, et je récupère mon haut. Malheureusement, je n'ai pas vraiment le choix de garder son t-shirt, puisque je dois faire vite. Je ne m'attarde pas plus, essayant de faire le minimum de bruit possible. Mais alors que j'ouvre la porte, je tombe sur le propriétaire de ce lit. Il est nu. Nu comme un ver.

J'écarquille les yeux comme un réflexe, en sentant mes joues devenir rouge pivoine. Mon regard s'attarde sur son corps d'athlète et sur les gouttelettes qui dévalent ses pectoraux. Heureusement, je prends l'initiative de préserver son intimité, en me détournant. Même si, je suis sûre que se promener dans sa tenue d'Adam devant n'importe quelle femme, ne le dérange absolument pas.

Je relève les yeux, une bouffée de chaleur me prenant de court.

— Je ne pensais pas que tu étais réveillée, je m'excuse, dit-il d'une voix suave.

Sans le vouloir, un sourire se dessine sur mes lèvres lorsque je l'écoute s'excuser. Hier, il s'est montré grognon et insensible. Ce matin, il paraît plus ouvert à une vraie discussion. Cette nouvelle tombe bien, parce que j'ai bien besoin qu'on m'éclaire.

Il est le seul à pouvoir le faire.

— Non, c'est moi, dis-je légèrement gênée.

Un silence s'abaisse subitement dans la pièce, rendant la situation encore plus gênante qu'elle ne l'est. Je me racle la gorge, dans un bruit sourd, espérant secrètement qu'il comprenne, ou qu'il se glisse une serviette autour de la taille pour cacher sa vertu. Mais il n'en fait rien.

— Où comptais-tu aller ?

Je déglutis nerveusement, les choses s'annoncent compliquées. Avec courage, je m'oblige à me retourner vers lui, fixant mes yeux aux siens, pour ne pas risquer de regarder ailleurs. Il me sourit, pas le moins gêné de la situation. Comme je m'en doutais, ce mec est un vrai coureur de jupon. Et c'est ce qui le rend intimidant pour ma part. Avec sa carrure de géant, aussi, mais bref...

Je décide de répondre à son propre jeu.

— Ce n'est pas toi, qui hier encore, rêvais de me voir partir de cette baraque ?

Je souris ironiquement, en le provoquant. Comme réponse, il se rapproche de moi, un rictus malin sur les lèvres, me laissant un peu sceptique. Je me recule aussi loin que je le peux, en gardant mes yeux vissés dans les siens. En me voyant prendre de la distance, il fronce les sourcils, tout en s'arrêtant net. Je soupire tout bas. Je crois bien qu'il a compris que je ne voulais pas qu'il s'approche davantage. Enfin, je l'espère.

— C'est vrai. Je rêve encore de ton départ, figure toi !

Il ricane en disant ça. Quel odieux personnage.

— Alors, laisse-moi passer !

Je change de côté pour le contourner, sauf qu'il esquive à chaque fois que j'essaie de le contrer. Bon dieu, je ne vais jamais retrouver mes parents. Ils doivent être morts de peur. Ou à moins qu'ils soient tranquilles, à se dire que j'ai enfin rencontré quelqu'un. Peut-être bien qu'ils veulent tout simplement se débarrasser de moi, et rien de plus ! Oh, mais, quelle bande de...

— Lucie ?

... petits comploteurs !

Mes yeux perdent le fil des siens, pour venir se poser sur son torse athlétique, encore une fois, qui je suis sûre, a dû faire rêver tant de jeunes femmes. Acclamant son nom, lors de ses combats intenses et diablement sexy. Alors que je laisse mes yeux dévaler ses muscles et ses pectoraux, ceux-ci s'arrêtent sur une vilaine entaille qui lui dévore le ventre. Tout à coup, je ne peux m'empêcher de ressentir la douleur envahir mon corps et d'imaginer la scène.

— Qu'est-ce que tu regardes ?

Sa voix est hargneuse et sans appel. Je me redresse sous son regard inquisiteur.

— Rien... je devrais y aller. Laisse-moi partir s'il te plaît.

Je le vois poser ses mains sur ses hanches, pour être sûr que je comprenne qu'il ne changera pas d'avis. Décidée, je fonce droit devant moi, sans faire attention où je mets les pieds. C'est alors qu'une main puissante se pose sur mon bras, faisant vibrer tout mon corps. Aussitôt, je recule, la peur et le dégoût reprenant le contrôle de tout mon être.

Je heurte le mur, en regardant mon bras, le souffle court. Un silence se terre entre nous, jusqu'à ce qu'il le coupe de sa voix douce.

— Hum... je ne voulais pas te faire peur.

Son expression est confuse.

Soudain, mon corps entre dans un processus de défense et je ne réponds plus de moi. Ma colère revient et j'explose, détruite et à vif. Je n'ai tellement plus l'habitude d'être touchée par qui que ce soit.

— Ne me touche pas, c'est clair !? Ne me touche pas !

Personne ne m'a touché après lui. Personne. Et je ne veux plus que quelqu'un me touche. Qu'un homme pose sa main poisseuse sur ma peau. Surtout qu'en le regardant, il aurait le pouvoir de me briser.

— Calme-toi deux secondes, joli cœur ! Je fais encore ce que je veux de mes mains.

J'ai envie de rire, mais je n'en fais rien. Je voudrais aussi me calmer, mais je n'y arrive pas. Les tremblements commencent à venir, je les sens. Mes poils sur mes bras se hérissent un par un, et j'ai tellement peur de faire une crise devant lui, que je fais machine arrière et rejoins sa chambre. Bien sûr, il me suit.

Je reste debout, mes bras serrant mon corps fortement.

— Écoute, j'ai réfléchi et crois-moi ça ne m'enchante pas, mais... tu ne partiras pas d'ici, même si j'en ressens l'envie. Comme je te l'ai dit hier, je ne sais même pas pourquoi ils t'ont choisi comme butin, mais tout ce que je sais, c'est que tu es sans aucun doute plus à l'abri avec moi qu'avec mon adversaire.

Sa voix est plus calme que tout à l'heure.

— À moins que tu veuilles devenir une fille facile comme tu disais hier soir... grince-t-il entre ses dents, tout bas.

Je respire, luttant contre la crise qui me prend jusqu'à l'os. Pour résister, je rembobine les paroles qui se sont échappées de sa bouche. Je me concentre. Alors comme ça, j'ai été choisi comme butin ? Je ne comprends rien à rien. Forcée d'en savoir plus, je me retourne vers lui, et lève les yeux vers les siens, électriques.

Je m'humidifie les lèvres.

— Je veux partir, je souffle doucement. Je veux partir !

J'enlève mes bras de mon corps, et serre les poings.

Il prend enfin quelque chose, je ne sais pas quoi, pour couvrir son appareil génital. Puis, il croise ses bras sur son torse, rehaussant ses pectoraux.

— Tu écoutes un peu ce qu'on te dit ? Tu ne peux pas partir, point barre. Rentre-toi ça dans le crâne !

Il attend une quelconque réaction de ma part, mais je n'en ai aucune. Je réfléchis sans discontinu, les tremblements disparaissant petit à petit. Admettons que je reste avec lui, pour une raison encore trop secrète que je trouverai plus tard, il me faudrait prévenir mes parents. Mes parents inquiets normalement. Je sais que mon père le sera, mais ma mère, c'est encore flou.

— Il y a à manger dans la cuisine et dans le frigo, je reviens.

Il dépasse sa chambre, pour se réfugier dans la pièce d'en face. Je suppose donc, que cette pièce correspond à la salle de bain.

Vaincue, je rentre dans la pièce principale, pour trouver la cuisine. Elle est facile puisqu'un bar s'ouvre sur elle. Prête à écouter ce qu'il m'a dit et à manger, je pénètre à l'intérieur. J'ouvre le frigo pour y trouver tout type de nourriture. Mais une seule chose, que j'adore, retient mon attention. Un pot de glace à la vanille. Aussitôt repéré, je le prends. Puis, j'essaie tous les tiroirs pour trouver une petite cuillère.

Des pas se font immédiatement entendre. J'arrête tout mouvement, gênée de fouiller.

— Les cuillères sont dans le deuxième tiroir, en bas, à gauche.

Je me retourne pour le remercier, mais je m'arrête instantanément. Je n'ai aucune raison de le remercier. En le regardant chausser ses chaussures de sport, je cache le pot derrière mon dos.

— Au fait...

Il ne me regarde même pas, ne fait même pas attention à moi. Il attrape son portable et se dirige vers l'entrée.

— Hum, je suis...

La porte claque tout à coup. Je suis seule dans cet appartement inconnu et j'angoisse. La crise menace de revenir, mais je la bloque avec quelques exercices de respirations, en gobant une grande cuillère de glace à la vanille. J'avale en serrant les dents.

Afin de m'occuper et oublier toute cette histoire étrange, je me balade tout en balayant des yeux, son appartement. C'est en désordre, mais je dois avouer que c'est pas mal, pour un boxeur nocturne. Son salon est entièrement refait, et design dans son genre. Son écran plat me fait de l'œil. Prise d'envie de l'allumer, je me vautre dans son canapé, tout en prenant la télécommande en main. Je zappe, puisqu'il n'y a rien à la télévision.

Le temps passe et me paraît long. La pendule en face de moi m'indique qu'une heure est déjà passée. Heureusement, je n'ai pas fait de crise d'angoisse. Je m'en suis plutôt bien sortie. Enfin, c'est de courte durée, lorsque je sens mon portable vibrer tout contre moi et la photo de ma mère s'afficher en grand sur l'écran. Qu'est-ce que je vais bien pouvoir lui dire ?

Je décroche précipitamment.

— Bon sang, mais où es-tu ? Si tu as fugué dans l'unique raison de me faire culpabiliser, c'est réussi ! m'accuse-t-elle, d'un ton froid.

Pas de bonjour, ni rien, je suis étonnée. Elle m'énerve encore plus que mon ravisseur — si je peux l'appeler ainsi.

— Bonjour maman. Je suis contente de t'entendre moi aussi.

Je la sens presque broyer le téléphone dans sa main.

— Je ne suis pas du genre à fuguer, tu me connais.

Ou pas d'ailleurs.

Elle souffle bruyamment dans le combiné, pour me montrer son mécontentement.

— Justement, c'est parce que je te connais que je dis ça ! Tu fuis tout le temps, à longueur de journée !

Tout à coup, la porte d'entrée s'ouvre puis se referme. Je jette un coup d'œil, pour voir que le boxeur se tient devant moi, le t-shirt un peu mouillé, et des écouteurs enfoncés dans les oreilles.

— Lucie ! Tu vas rentrer tout de suite à la maison ! me réprimande, ma mère.

Soudainement prise d'une colère et d'une envie de la faire taire, et paraître combative devant ce regard froid qui me glace en face de moi, j'explose.

— Non, maman !

Il s'avance vers moi, en enlevant ses écouteurs dans un geste nonchalant. Il essaie de se glisser derrière moi, mais je me dirige vers l'autre bout de son salon, pour être loin de lui. Je vois son regard se radoucir. Il fronce les sourcils, visiblement curieux.

— Si, jeune fille. À moins que tu aies une raison valable. Si ce n'est pas le cas, prépare-toi à revenir dans la journée.

Je respire rapidement, tout en jugeant du regard cet homme musclé et tout transpirant qui me fait face. Brutalement, une idée me vient en tête. J'ai envie de lui rabattre le caquet.

— J'ai rencontré quelqu'un, et je compte rester avec lui.

Un silence de mort s'abat sur nous.

— Lucie ! Je ne te pensais pas aussi facile ! tique-t-elle, sur le ton des reproches.

Mon cœur bondit dans ma poitrine. Je déteste le fait que ma mère arrive si bien à me toucher. Les larmes pointent au coin de mes yeux, mais je renifle si fortement, qu'elles ne coulent pas. Je sens toujours le regard de... je ne sais d'ailleurs même pas son prénom. Je l'ai entendu hier soir, mais mon cerveau ne s'en rappelle pas. Son regard est sur moi, perçant.

Je me retourne pour être dos à lui.

— Pourquoi tu dis ça, maman ?

Pourquoi es-tu aussi méchante avec moi ? Dis-moi pourquoi bon sang ?

Je suis déçue que ma mère puisse penser une telle chose de moi. Je suis blessée dans mon estime, et au plus profond de mon être. Je n'ai même pas envie de rentrer à la maison, c'est la goutte d'eau de trop.

— Comment s'appelle-t-il ?

Réponds-moi bon sang !

J'aimerais tellement lui répondre ça, lui demander une fois pour toute de m'expliquer sa haine, mais je n'en fais rien. Je n'ai plus la force de me battre avec elle, ni même de la voir. Je ne pense plus qu'à rester avec lui, le temps que mes vacances se finissent et que je rentre à New York, reprendre mes études.

Je me retrouve bloquée, mais je suis loin d'avoir perdu.

— Il s'appelle...

Je pivote sur mes pieds et le regarde me fixer étrangement. Ses yeux et son regard sont tellement intenses, que mon corps frémit tout à coup. Mes yeux le contemplent dans toute sa splendeur. Il a osé enlever son t-shirt pendant ma discussion. Cette fois-ci, j'évite de regarder sa grande cicatrice, qu'il a dû mal à accepter, visiblement. Ne sachant pas quoi faire de mon regard, mes yeux se posent sur son jogging, qui est légèrement bombé, laissant son début d'érection soudaine, assez voyante. Je rougis, tandis que lui, ne détourne pas une seule fois le regard.

Je choisis.

— Kévin. Il s'appelle Kévin.

— Oh tu lui diras...

Je décroche immédiatement. Je connais son discours par cœur, et à cet instant précis, je désire me terrer dans un endroit calme, loin d'elle, pour un moment.

— Alors comme ça, on est ensemble et je me prénomme Kévin, répète-t-il, en rigolant.

— Puisque je suis obligée de rester ici, j'ai bien le droit de dire ce que je veux. Rentre-toi ça dans le crâne.

En voyant que je reprends ses paroles, un faible sourire éclaire ses lèvres charnues, avant de mourir brutalement.

— Je vais prendre une douche.

Je l'observe disparaître dans le couloir, avant de me mordre furieusement la lèvre. Mes ongles viennent rentrer dans la paume de mes mains, par habitude. Je le fais quand je suis stressée ou en colère. Je plisse aussitôt les yeux, en me demandant si ce gars n'est pas un de ceux qui adorent l'eau. C'est la deuxième fois qu'il prend une douche.

Peu importe...

On dirait bien que si je veux échapper à ma mère pendant un petit bout de temps, cette cohabitation est ma seule chance.

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Coucou tout le monde ! J'espère que vous allez bien ? Bon, on dirait bien que Smith et Lucie vont devoir habiter ensemble pendant quelques temps. Comment vous voyez les choses ? Des diagnostics pour la suite ?

Hâte d'avoir vos commentaires !

Rendez-vous au prochain chapitre ! ;)

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