11.Douleur muette

song  : Nightmare-Presence

Lorsqu'on souffre et qu'on a peur pendant aussi longtemps, la peur et la douleur se transforment en haine.... La peur est le chemin vers le côté obscur : la peur mène à la colère, la colère mène à la haine, la haine ... mène à la souffrance.

-𝐘𝐨𝐝𝐚


˗ˏˋ Cᴏ̂ᴍᴇ 'ˎ˗

Tu sais pourquoi elle t'appelle.

Tu sais ce qu'elle va te dire.

Tu sais que cet appel est la délivrance de tes problèmes.

Le sourire victorieux qui trône sur mes lèvres me dicte que mes actes ont fini par payer et que je vais enfin pouvoir rentrer chez moi et reprendre ma vie là où je l'ai laissée. D'une main tremblante d'impatience, j'appuie sur le bouton pour décrocher et dépose l'appareil à mon oreille.

— Allô.

Ma voix, pour une fois d'un calme olympique, recouvre la respiration rapide de ma mère. Un paradoxe ironique, car elle doit servir de cette respiration pour éviter de m'envoyer des centaines d'insultes en pleine gueule.

— Pourquoi tu as fait ça Côme ?

Pas un « bonjour » ni un « comment vas-tu ? », juste une simple phrase qui me ramène à l'ivresse et l'amertume qui m'ont poussé à perdre tout contrôle de mes émotions. Néanmoins, cela m'arrange d'avoir frappé mon frangin, car ma sentence sera de le rayer de ma vie.

Vas-y maman, gronde-moi et prononce ces mots qui touchent le bout de ta langue !

— Donc la seule explication que tu me donnes, c'est ton silence. Ô toi qui te crois le plus grand et le plus fort ! Tu n'as pas honte de menacer son copain et de frapper ton propre frère ! siffle ma mère.

Comme on dit, le calme avant la tempête. Autant aller jusqu'au bout et rentrer dans son propre jeu.

— Tu veux que je te dise quoi ? Pardon d'avoir eu mon poing qui me démangeait tellement qu'il a dérapé sur la gueule de Julyann !

Un rire amer s'échappe de mes lèvres. Je sais qu'elle déteste mon côté sarcastique, or, ce côté-là vient d'elle. Ma mère est la pire de toutes, elle est comme ces moutons qui se voilent la face à chaque fois qu'ils sortent de chez eux. Femme parfaite devant les écrans et le fantôme jamais présent à la maison.

— Et ça te fait rire en plus ! Tu sais quoi ? Si tu fais tout ça pour rentrer à la maison, sache que ce ne sera jamais le cas. Nous avons pris la décision avec ton père de te laisser dehors, tant que tu n'as pas changé.

Un hoquet de surprise s'échappe de mes lèvres. J'entame une chute d'une centaine d'étages, avec un goût amer en plein milieu de la gorge. Sa phrase vient de brûler mon calme olympien aussi rapidement que le bout d'une cigarette peut se consumer.

— Tu serais prête à me foutre dehors !? demandé-je.

— Oui, si tu ne changes pas et que tu ne te comportes pas en adulte.

Touché...

— Papa ne te laissera jamais faire, ris-je.

— Oh que si mon grand, tu pousses le bouchon trop loin, et ça depuis des années Côme. Même si ton père vous a toujours surprotégés toi et ton frère sur ce coup, il est du même avis que moi ! Tu as même accentué sa décision par ton geste.

Coulé...

Elle ne me laisse aucune chance de m'expliquer, qu'une sonnerie résonne signant la fin de la conversation. Une rivalité vindicative plane entre moi et Julyann. Une rivalité qui ne peut pas s'effacer et me plonge dans les profondeurs de ma haine. Un cri de rage s'échappe de mes lèvres, prouvant que j'ai besoin de me défouler.

Rapidement, je me rue dans la salle de boxe. Néanmoins, en voyant le corps de Flavia en face de moi, je me stoppe net. Ma colère fait trembler mes mains, j'ai ce besoin de taper dans un sac et de lâcher mon démon qui m'emporte dans les profondeurs de l'amertume.

Et puis merde.

— Casse-toi !

La naine se contente de me regarder, totalement ahurie par mes propos. Elle ne bouge pas, ne prononce aucun mot, ce qui augmente la tension sur mes nerfs.

— Flavia, casse-toi, je ne vais pas me contrôler très longtemps ! hurlé-je.

Je n'ai pas le temps d'assimiler quoi que ce soit, elle n'est déjà plus là et la porte se claque derrière moi. Ma respiration devient de plus en plus bloquée par le poids de ma haine et mes mains tremblent de plus en plus. D'un coup de rage, je lance le premier coup dans le sac en face de moi, enchaînant les coups, ou plutôt en coulant tout droit dans les ténèbres qui ont sali mon âme.

Mes phalanges crient de douleur à chaque coup, or, je n'arrête pas et continue encore et encore. La boxe, c'est le seul moyen de me sentir plus vivant, de me sentir proche de ce monde, car à chaque fois que mon poing se porte sur ce sac, le coup me rappelle que : ma vie se résume à couler, à crier de douleur ou à s'évaporer dans ces propres remords.

C'est une putain de tumeur, la vie !

Ma gorge se bloque par cette boule de nerf, mais je me force à tout ravaler pour les envoyer dans mes mains. Je mords ma lippe, serre mes poings et amplifie chacun de mes mouvements pour penser aux maux de mon cœur.

Je suis coincé dans une putain de ville, avec mon putain de frère qui m'a tellement mis plus bas que terre que je doute de me relever un jour. Donc oui, je suis en colère. Oui, j'ai envie de crier. Oui, je les déteste, car comme toujours, c'est moi le méchantet pas mon frère.

La révélation me prend de court et mes jambes me lâchent une bonne fois pour toutes. Mes genoux heurtent le sol et mes mains tentent d'amortir la chute. Or, elles tremblent tellement de douleur que je m'écroule au sol. Comme si un coup de feu invisible avait atterri dans ma poitrine, m'amenant dans cette réalité obscure appelée les enfers.

Un râle de haine s'échappe de mes tripes. Ma mâchoire se resserre tellement que je n'arrive même plus à respirer. Je tente de me redresser, mais mes jambes refusent d'obéir et se contentent de rester visées au sol. Je deviens fou, je deviens comme un lion en cage prisonnier par ses propres démons. Des démons, tellement durs à confronter que la colère prend le dessus.

D'un second coup de rage, je me mets à taper fort le sol, criant de douleur sous le choc. Or, sous ce cri, ma respiration se bloque, comme si les démons prenaient tout l'air de la pièce.

Je m'assois sur le sol, essayant de me calmer. Quand j'étais petit, on me disait de penser à un endroit où je me sentais bien, avec une personne que j'aimais, mais aussi où je pratiquais quelque chose qui pouvait rapidement me faire sortir de mes torpeurs.

L'idée de penser à un début de combat de boxe est rapidement venue à mon coach quand il m'a vu paniquer pour la première fois. Puis, ça fonctionne à chaque fois, bien que mes crises de panique soient de plus en plus présentes durant mes journées depuis que je suis proche de Julyann.

Je me contente de faire abstraction de cette peur qui constamment me bouffe le corps. Le pire, ce n'est pas de se sentir noyé et à court d'air, c'est plutôt le après, « cette impression d'être vidé de toute énergie après ». Je déteste ce sentiment qui me livre à Morphée, car je sais qu'après, la panique qui me coupe la respiration hantera l'entièreté de mes rêves.

Je rassemble le peu de force qui me reste et me lève pour attraper mes affaires. Mes jambes sont tellement flasques que je peine à déambuler dans les escaliers sous le regard interrogatif de quelques personnes présentes dans la salle de boxe.

— Putain de merde, on pourrait croire que vous avez vu la vierge Marie ! m'époumoné-je.

Une quinte de toux me prend aux tripes, pendant que les boxeurs retournent à leur activité respective. L'air frais pénètre dans mes narines, mélangé à l'odeur de la pluie qui s'écrase encore sur le sol. J'inspire un grand coup et sort de ma poche mon paquet de clopes.

J'embrasse l'extrémité du bâton de tabac et souffle un coup le temps de reprendre mes esprits. Néanmoins, une voix que je reconnais résonne dans mes oreilles et me pousse à me tourner vers ma gauche.

— Je vois que tu m'as déjà remplacé.

Sa voix !

Une silhouette que je commence à connaître attire mon attention. Comparé à toutes les phrases remplies de sarcasme, la naine est moins sûre d'elle, elle a l'air totalement apeurée face au couple devant elle. Le pire, c'est que le mec n'a pas l'air touché en voyant les yeux remplis de la larme que Minimoys lui offre et se contente de lui répondre :

— Flavia, Ashley est beaucoup plus sexy et incroyable que toi. Donc elle ne t'a pas remplacée, elle t'a juste jeté à la poubelle avec les autres personnes qui n'ont aucune personnalité.

Désemparée, la naine s'en va en courant, sous les rires de ce guignol et de la pouf qui l'accompagne. Mes poings se serrent automatiquement face à cette scène.

Flavia, c'est une énigme. Elle a du répondant, mais cette scène me fait ouvrir un nouveau chapitre de son armoire à glace qui titille ma curiosité. Or, je compte bien rester à ma place, car ce ne sont nullement mes putains d'affaires et que cette crise de panique m'a fatigué et me fais perdre toute putain de cohérence à ce que j'ai méticuleusement renfermé dans une cage cadenassée.

Je jette ma cigarette sur le sol mouillé et pars dans la direction opposée. Malgré la pluie, les ruelles de Chicago sont extrêmement bondées. Néanmoins, c'est lors de ces jours sans vie que les vrais visages se collent aux lèvres de chacun.

Sans patience, toujours pressé et toujours à tirer une putain de gueule. L'être humain est vraiment une espèce à part qui n'est jamais contente. Et bien sûr, j'en fais partie.

Un râle s'échappe de mes lèvres, désespérée par toute cette agitation. Je reste concentré sur ma ligne droite en sentant l'eau qui tombe, noie mes vêtements et me rafraîchit peu à peu ma cervelle.

Voir toutes ses personnes qui se cachent plus derrière leurs masques me fait remonter dans le temps, quelques années après que le vrai Côme soit révélé au grand jour, celui qui laisse sa colère guider chacun de ses faits et gestes, celui qui ne se laisse plus marcher sur les pieds, mais surtout celui qui garde tout pour lui.

À ses risques et périls...

On dit souvent que lorsque nous exposons à force de tout garder pour nous, cela ressemble à une bombe nucléaire qui explose dans notre cage thoracique. Après presque trois ans, je pense que la mienne aurait dû éclater depuis un bon bout de temps, or, je suis toujours debout...

... Mais mort de l'intérieur.

Quelques minutes plus tard, j'arrive devant la façade bon chic, bon genre de mon frère et son copain le Ficello. Bien sûr, mes parents n'ont pas fait les choses à moitié, ce qui démontre toute la fierté qui traverse leur esprit. Une fierté bercée par la duplicité de mon frère.

Pitoyable !

Je pénètre dans le bâtiment, le cœur noircit par la jalousie qui me fait dériver. Il ment comme il respire et mes géniteurs gobent tout ce qui leur raconte sans même imaginer qu'il leur raconte des bobards. Pourtant, mon expérience me certifie que la roue va tourner et que Julyann finira par payer.

D'un air nonchalant, je claque la porte et retire mes chaussures qui couinent comme un chien qui pleure. La chaleur de l'appart me réchauffe la peau, créant en moi un sentiment de paix. Je me laisse guider vers ma chambre sans même me retourner pour voir si une personne est présente dans le salon. Toutefois, le calme qui plane me fait penser que je suis bel et bien seule dans l'appartement.

Tant mieux !

La porte de ma chambre refermée derrière moi, je retire mes vêtements trempés, laissant sous ma peau nue la chair de poule me venir et mes lèvres grelotter. Il fait froid et nous sommes à peine en octobre, je me demande réellement comment sont les hivers dans cette ville.

Un sweat-shirt enfilé et un jogging en guise de pyjama, je me laisse guider dans le lit sans même me dire que putain, je fais la plus belle des conneries en laissant mes démons pénétrer dans mon cœur couvert d'hématomes.

𓆘

On dit qu'il n'y a qu'un pas pour aller du paradis aux enfers. Que la genèse de cette zone de guerre existe pour les âmes dépravées qui n'ont pas obéi aux règles de vie de Dieu. Or, si le roi des enfers déteste autant celui qu'on surnomme Dieu, pourquoi punit-il les gens qui ne respectent pas les règles de son ennemi ?

Autant dire que cette question tourne en boucle dans ma tête, brouillée par tous ces cris autour de moi. Noyé dans les profondeurs de ma peine, je me laisse couler au fond de l'océan des remords. Des remords qui me montrent le mal que je fais et les dégâts que j'ai laissés à chaque passage.

"Méchant Côme", me lance ma conscience.

Le visage d'une connaissance apparaît devant moi, comme un mirage qui peut se frayer un chemin dans notre ligne de mire quand nous avons soif. Or, comparée à l'Oasis, cette illusion est un couteau planté dans mon cœur qui tourne tellement de fois que je peux sentir les enfers m'emporter vers ma sentence.

Ma seule défaite qui a provoqué depuis trois ans une douleur muette, une explosion de mal qui a noirci mon cœur.

Une défaite, qui m'a fait comprendre que je ne suis pas invincible.

Soudainement, son visage morbide se durcit, il se rapproche dangereusement de moi, ouvrant ses lippes fades pour pousser un cri morbide. Le cri de ma sentence.

Un gémissement m'échappe, me ramenant soudainement à la réalité. La pénombre présente dans ma chambre me montre que j'ai dormi plusieurs heures. Mais à quel prix ?

Celui de ne plus pouvoir respirer, de suer par l'angoisse qui me prend aux tripes à chaque fois que je ferme les yeux ou tout simplement, la conscience que le noir a remplacé toutes les couleurs dans mon esprit. Pourquoi le mal refuse-t-il de me quitter ? Et me brûle à chaque fois que je succombe à l'épuisement.

C'est malsain !

Je me redresse pour ramener mes genoux contre ma poitrine, dans le but de me calmer. Les idées noires tapent toujours dans ma tête, mais je tente d'y faire abstraction, tout comme mes mains qui tremblent contre mes genoux.

Or, l'air s'extirpe très mal de mes poumons. Tellement que je n'arrive plus à reprendre mon souffle. On pourrait croire à un choc anaphylactique, mais en vérité, ce sont juste les maux qui me compriment le cœur.

Je resserre plus fort mes genoux et plonge ma tête contre face à la douleur qu'inspirer et expirer me provoque. Les larmes manquent de brûler mes joues. Ce souvenir refuse de se tirer de ma tête. Son visage, mes cris et la douleur me remontent à ce jour. Je ressens mes cheveux pour tenter de me ramener à la réalité des choses.

Il n'est plus là !

Merde, Côme, il n'est plus là !

Rapidement, je plonge ma main dans le premier tiroir de ma table de nuit et attrape le sachet de pilules. L'effort accentue la crise, me compressant encore plus la cage thoracique. J'attrape rapidement l'une d'elle et l'enfonce dans ma gorge. Il faut seulement quelques minutes pour que mon traitement fasse effet.

Une fois mes esprits repris, je sors de ce putain de persécuteur pour aller me griller une clope. Je pense que Julyann et Kaléo doivent travailler étant donné qu'aucun des deux n'a surgi dans ma chambre, comme une mère qui viendrait au recours de son gosse.

Accoudé à la fenêtre, j'allume le bâtonnet toxique et inspire la première taffe. Le bienfait de ma dépendance atteint directement mes poumons. Ivre d'émotion, je soupire pour reprendre une seconde respiration de cette fumée idyllique qui apaise les traumatismes de mon âme.

L'air frais chicageois me frappe au visage, effaçant sous son passage ce cauchemar morbide. Quelle angoisse !

Du revers de la main, j'essuie mon front perlé de sueur. Qui joue avec le feu ne finit pas toujours par se brûler. Ma brûlure est celle de ne plus dormir correctement après cet incident. C'est comme si la faucheuse m'attendait au bout du corridor morbide des sanctions. Sa hache à la main et un majeur accusateur de l'autre.

Fait chier !

La porte se met à claquer, me ramenant soudainement à la triste réalité.Je reste les yeux rivés sur l'un des buildings dégueulasses de Chicago à fumer mon putain de mégot.

La lumière du salon s'allume, me calcinant ma rétine pas du tout prête à ce changement soudain. Un râle s'échappe de mes lèvres comprimées par mon bâton toxique.

— Côme ! Qu'est-ce que tu ne comprends pas dans « ne pas fumer à l'intérieur » ?

Je n'ai même pas à me retourner pour comprendre que c'est la carotte qui s'énerve. Un soupir m'échappe. Il me gonfle !

— Ferme-la, dis-je.

Je tente de rester le plus calme possible, à essayer de me bercer par le bon goût de la nicotine. Je n'ai pas le droit à l'erreur sinon, je finis à la porte.

— Côme, parle mieux à Kaléo ! tente mon aîné.

— Qu'il apprenne déjà la politesse et après, on verra.

— Tu es bien culotté ! Un vrai merdeux ! s'énerve la citrouille.

Irrité, je lâche ma cigarette qui fait un saut de trois étages et me retourne vers le mec de mon frère. Kaléo est aussi rouge qu'une tomate, les poings serrés et les yeux accusateurs plongent dans les miens.

La provocation irise mes poils et mon majeur tente. Néanmoins, ma main toujours tremblante montre ma faille aux deux amants. Julyann s'avance essayant d'apaiser son putain de copain et Kaléo se détend.

— Tu as fait un cauchemar, commente mon abruti de frangin.

— Occupe-toi de ton cul ! raillé-je

— Côme, on souhaite seulement t'aider, dis-nous ce qui ne va pas.

Un rire moqueur s'échappe de mes lèvres. Je claque la fenêtre et m'avance vers mon frère et son mec. L'envie de frapper me reprend, or cette fois-ci ma bouche devance mes mains.

— Je sors, laissez-moi la porte ouverte.

Sur mes mots, je ne leur laisse pas le temps de répondre et pars dans ma chambre enfiler un jean et mes chaussures. J'attrape mon paquet, de l'argent et mon téléphone avant de sortir de cet appartement de l'enfer sous le regard ahuri de mes colocataires.

Boire pour ne plus les voir,

Se bourrer pour ne plus être conscient,

M'échapper pour oublier,

Me droguer pour ne pas pleurer.

Il est là le deal : se noyer dans l'euphorie des fêtes pour oublier ma douleur muette

Ⓒ 𝐒𝐓𝐎𝐑𝐃𝐈𝐀𝐍𝐘


Salut ♥

Ce chapitre me fend le cœur ! 

Voilà, c'est tout pour moi. Sinon, j'espère que de votre côté tout se passe bien ?

J'avoue que je ne sais pas quand ce chapitre sera posté, mais de mon côté, demain, c'est fini les vacances, donc comme toute personne, j'angoisse, mais je sais que ça va bien se passer.

Sinon, qu'avez-vous pensé de ce chapitre ?

Avec amour,

Stordiany ♥︎


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