Chapitre 2

Le lendemain,je me réveille avec de la fatigue,j'ai peu dormi cette nuit,je tournais et retournais dans mon esprit comment enquêter ou espionner sans me faire repérer. Je me prépare sur un terrain inconnu,je sens un mauvais pressentiment, je m'habille de mes habits les plus simples, mais je pense être trop bien habillée pour ces "bas quartiers".

Il me faut quelque camouflage, et si je me rendais dans une friperie pour dégoter des "guenilles"?Je sors avec mon plan en tête, un plan semi réfléchi semi instable, avec une grande incertitude. Je n'abandonne pas l'idée de mon plan, mais je me pose une question qui me décidera à m'aventurer hors des sentiers battus... Pourquoi je souhaite découvrir ce qui se passe dans les "bas quartiers"?, Pourquoi vouloir faire preuve de bonté ou être charitable avec "les gueux"? Pour afficher une image charitable et dévouée aux autres? Non, je mentirais si je disais que je ne suis point sous l'influence de l'opinion des autres.J'observe Paris, les beaux quartiers pensés par les riches bourgeois, construits pour les quelques riches personnes de la haute... Mais si nous voulions confesser nos péchés, nous devrions remercier ce qui ont permis d'avoir ces beaux quartiers, ceux qui ont transporter les matériaux, qui les ont travailler, qui ont le plus dur labeur, les plus grands risques... Eux, les plus travailleurs, personne de la haute société ne daigne retenir leurs noms... Suis-je si étrange pour m'intéresser aux autres? Suis-je si étrange de désirer l'équité mais aussi de conserver le confort et la sécurité? Je ne sais point, pourra t-on un jour espérer d'évoluer et de se respecter ou sommes nous incapables de pouvoir détacher notre peur et mépris de nous même en le faisant subir à l'autre différent de nous? Je ne puis trouver réponse à mes questionnements...

Je suis habillée simplement,mais je porte le corset,c'est la seule contrainte que je porte dans ce monde de règles,de diktats et de compromis. Je ne suis pas un modèle parfait de la bourgeoisie, j'ai sûrement quelques rumeurs à mon sujet, sur le fait que je vive seule sans être mariée ou au moins fiancée à un « parfait gentilhomme » , que je suis peu présente aux événements luxueux pour me pâmer avec mes habits coûteux et mon statut... J'avoue une chose, je ne suis point à l'aise avec les réceptions, mais ce qui me repousse à me présenter à ces festivités ce sont ces personnes orgueilleuses vaniteuses et mesquines qui épient et commentent vos moindres faits et gestes avec leur langue de vipère.

Je m'assois sur un banc et laisse mon esprit divaguer, laissant les mauvaises pensées hors de mon esprit qui s'envole,mais d'autres pensées refont surface, je ne pouvais dire si j'aimais ma vie, je suis certes plus chanceuse que d'autres personnes mais étais-je vraiment chanceuse d'exister si je devais suivre durant toute ma vie, des codes de conduite qui m'oppressent comme les chaînes des ouvriers qui sont leurs conditions de travail? Mes parents me manquent mais je sens une part d'ombre sur leur mort mystérieuse...

Étant très jeune à l'époque,j'ignore beaucoup de choses et je n'ose demander à Charles,quand je lui évoque la malheureuse histoire,il devient vite triste,je sens qu'il les aimait beaucoup mais je suis tirée de mes pensées par un chat qui vient de sauter sur mes genoux.Il est magnifique avec un pelage tigré roux,un pelage doux et soyeux,des yeux verts émeraudes,j'ai toujours aimé les chats. Je remarque qu'il a un collier avec une médaille qui doit porter son nom. Malheureusement,le nom m'est inconnu et écrit dans une langue étrangère...

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