/Je précise que cet OS n'est pas de moi mais de Mikaguchi qui est aussi eren.skyrock.com.J'écrirais mes propres Os quand j'aurai fini mon livre "Fairy Love"/

Je vous écris cette lettre,manquant de vocabulaire pour la remplir,manquant de place pour la finir,manquant de votre assistance près de mon être.À chaque trace de bleu sur ce canif,mon coeur se compresse tel une balle abri-stress à creux de la main d'un fou.

L'encre de ma plume s'estompe sur la feuille jaunie au contact de l'eau.Mes pupilles se vident de leurs flottes et les gouttelettes révoltées ne manquent pas de s'éclater sur mon support.N'est-ce pas ironique,l'univers agit pour que mon épître ne puisse jamais s'aboutir un jour.Je prie pour qu'une aide le vienne.Je tiens à vous faire sangloter de joie,à vous faire culpabiliser.

Je suppose que vous vous doutez de mes sentiments envers vous.Je n'ai jamais été très discrète,je l'admets,mais je pensais que mes avances vous attireraient vers moi.Peut-être que mon amusement a porté ses fruits...
Si la riposte de ma charade est affirmative,alors votre comédie pour me prouver l'inverse n'était que trop bien jouée.

J'ose vous poser une question durant votre futur lecture qui ne s'effectuera jamais:notre relation n'était-elle pas comme le jeu de mots « suis-moi,je te fuis,fuis-moi,je te suis »?Je suppose que j'étais sensée le félin pourchassant le petit rongeur...

Je ne pouvais somnoler à la tombée du rideau noir sur le ciel,quand durant le jour,nous avions eu une affinité plus intime.

Mon intérieur vous est destiné.Ne faites pas l'inconscient de sentiments,je croyais en votre compréhension envers moi.J'aimais votre caractère,vos habitudes légèrement inaccoutumées,j'étais possédée par l'essence qu'émanait votre charme, et Dieu sait combien de temps mes yeux dépourvus de pupilles apparentes ne vous quittaient pas.

Je suis rongée intérieurement.Mon manque d'instinctif m'a pénalise et l'amertume qui somnolait en moi s'est désormais emparée d'une insomnie sans fin.Ce n'est qu'après l'acte que mon cerveau s'est mis en éveil, et a débuté l'analyse de la scène.J'aurais dû.Mes joues inondées prouvent à quel point je peine à tenter d'étirer mes lèvres.L'averse règne, dans les orbites comme à l'extérieur.Mon élément fait en sorte que le ciel s'accorde à mon humeur, et le soleil n'est pas prêt de se frayer un chemin de ses rayons entre les multiples nuages grisâtres.

Comment peut-on vouloir commencer une discussion en plein combat ? Pourquoi,dites-moi, quelle est la raison de votre inattention. Ce jour-là je n'ai même pas la peine de vous demander de reporter votre proposition, saoulée par mon amour envers vous. Alors que votre voix venait de passer vos commissures, le rayon d'un de nos adversaires me visait. Cette bataille causée accidentellement suite à une époustouflante réussite de la part de notre guilde lors des grands jeux venait de ruiner mon existence.

J'étais en ligne de mire, j'étais censée être transpercée en pleine poitrine par le laser de ce nouveau dragon. Mais vous aviez pris l'initiative de placer votre corps devant moi, me bousculant par la même occasion. La lumière canot de traverser votre buste et votre grimace de douleur me procure encore une multitude de frissons d'anxiété. S'en suivit une armée de lignes peu trières dont une qui vous retira l'expression de votre visage, vous transperçant le crâne. Mon visage se décomposa à la vue de votre liquide vermeil éclaboussant le sol couvert de ruines.

Aucun événement suivis l'acte excepté les lignes continues d'eau traversant nos jours déjà mouillés à Meldy, Léon et moi.

Le sept juillet x791 est marqué dans la mémoire de tous. Cette nuit, vous, Droy, Macao et Ultia avez laissé s'élever votre âme à jamais, car un aller est le plus souvent payé sans un retour.

Je vous aimais, je vous aime, Monsieur Grey.

Un spectre reste en nous du moment que notre coeur tambourine Jubia est désormais imprégnée de votre sang dans le au pire qu'était son être.