Pour Paris.
Paris,
Sous tes lampadaires, sous tes lumières, je me suis perdu, et j'ai vu, ton âme, ta vie, ton histoire.
Aux cris des manifestants revendiquant leur liberté, aux pleurs des hommes en peine, à la lueur des bougies scintillantes d'espoir aux pieds de la Marianne, aux éclats de rires sur les terrasses,
J'ai vu. J'ai vu la joie, j'ai vu la tristesse, j'ai vu la vie. Dans les couloirs du métro, ses mendiants, ses visages empressés, sous tes monuments, et leurs cortèges de touristes, sous le soleil du XIIe et de ses bons journalistes, au devant de tes restos, de ta salle de concert, vestiges d'une horreur qui nous fendit le cœur.
Oui j'ai vu. J'ai vu tes Hommes. Des bandits jusqu'aux charitables. Des cruautés jusqu'aux cœurs d'or. Des fortunés jusqu'aux dépouillés.
Il t'arrive de vaciller mais tu ne tomberas jamais, je le sais.
Et je t'en remercie. Sous le phare de ta Dame de fer, tu rayonnes. Tu es la ville lumière. De nuit comme de jour. Car tu ne brilles pas seulement de tes lampes, mais tu brilles aussi de ce qui leur donne une raison de briller.
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