Chapitre 5

Le vent glaciale faisait rouler les déchets par terre, le froid et ses dents de glaces s'infiltrait dans les tanières à la recherche d'une proie à geler. Tout le monde s'était abrité, seul le bruit du vent régnait.

Le chaton se pressa plus fort dans le doux pelage de sa mère. Ses pattes ramassés sous elle et son cou rentré dans ses épaules, elle ressemblait à une boule de poil luttant férocement contre le vent.

La respiration lente de sa mère la calma, elle se retourna et vit son frère dans la même position qu'elle, fronçant les sourcils,les oreilles rabaissées en arrière. Le chaton alla se presser contre lui afin qu'ils puissent partages leurs chaleurs corporels. Un coup de langue les fit lever la tête à tous les deux, et ils croisèrent le regard bienveillant de leur mère .

- He bien,mes petits que vous êtes forts. Affronter le froid de la mauvaise saison si jeune n'est pas une mince affaire.

-Mais maman, je l'ai déjà fait moi ! Se récria le petit mal.

-Oui c'est vrai Carcasse, mais vos deux sœurs elles, n'y ont pas survécu. La chatte baissa les yeux et les chatons se pressèrent encore plus contre elle, dans l'espoir de la consoler de la perte de ses petits .

- Et moi ? Je n'ai aucun souvenir de cette époque . Dit la petite chatonnne .

- Tu as failli mourir tout comme tes sœurs, tu ne t'en souviens pas car tu t'es cogné la tête à cette époque et tu as perdu la mémoire. Expliqua sa mère en fermant ses paupières, prête à retrouver le sommeil.

Le chaton mal releva brusquement la tête et tendit le museau .

- Je sens une odeur !

-Ce doit être Charogne et Vautour. Brasier les avaient envoyés ce matin dans le camp des bipèdes . Le rassura sa mère en tentant de se rendormir

- Non c'est une odeur différente ...

- Je la sens aussi, c'est bizarre .... elle ne me dis rien

La chatte releva finalement la tête et huma l'air à son tour . Elle releva brusquement les oreilles en alerte.

- C'est un étranger .

Alors elle poussa un miaulement et les deux chatons purent entendre les chats de leurs clans se réveiller. Des pupilles jaunes apparurent sous les différents abris du camp et des grognements sourds se firent entendre .

Malgré le blizzard, Feuille aperçu une boule de poil noir qui avançait et progressait dans le camp jusqu'à s'arrêter en son centre . Le forme se stoppa et s'assit à ce moment .

- À cause de tout ce vent je n'arrive pas à savoir si c'est un chaton ou non. Il semble musclé malgré sa petite taille. Avança Tornade .

Une fourrure fauve se redressa derrière la chatte et sortit lentement de la tanière, frôlant les petits par la même occasion .

Tornade renifla .

Brasier passait tout son temps dans la pouponnière depuis l'arrivé de Feuille et la fête de la 6ème lunes de la mort de Corbeau . Elle devinait aisément pour quelles raisons précises son chef avait soudainement eu un besoin de rester près d'elle et de ses petits. Mais elle n'avait pas encore fait totalement son deuil et Corbeau était toujours fortement ancré dans ses rêves et ses pensées .

Brasier s'avança, son pelage gonflé afin de se protéger du blizzard glacé et il s'approcha à grand pas de la boule de poil noir, malmené par le vent .

Le matou étudia le chat jusqu'à ce que celui-ci tourne sa tête vers lui et le fixe de ses grands yeux bleu glacés .

Le chef releva finalement la tête et se tourna vers la pouponnière .

- Viens, tu vas aller dans cette tanière, expliqua t'il en pointant le bout de sa queue vers Tornade. Tu y resteras jusqu'à la fin de cette tempête et après nous aviserons ce que nous ferons de toi .

Le petit chat hocha la tête en signe d'approbation et se dirigea vers la pouponnière suivi du matou au pelage rouge foncé .

Lorsqu'ils atteignirent l'abri, Tornade renifla l'intrus qui se laissa faire, avant d'en conclure :

- Tu dois avoir à peu près le même nombre de lunes que mes petits. Viens là tu seras plus au chaud. Disant cela, elle l'attira avec sa queue et le petit chat se plaça entre Feuille et Carcasse .

Brasier se lécha le dos afin de sécher les gouttes de gel accroché à son pelage avant de se réinstaller contre Tornade, cherchant sa chaleur maternelle .

- Mais qu'est ce qui t'as pris de ramener cet inconnu à la pouponnière . Il pourrait très bien être un ennemi. Lui cracha t'elle à l'oreille, assez bas pour que les chatons, somnolents, ne l'entende pas .

- Il est inoffensif en tout cas il est trop faible pour être dangereux. Je ne sais pas si tu l'as remarqué mais il est couvert de blessures récentes, et le froid n'aide pas facilement la guérison .Et puis j'ai pensé que tu serais contente après tout un en plus ça ne fais pas de mal. C'est toi qui a fait en sorte que Feuille ...

- La ferme ! Tornade lui asséna un coup de queue à l'oreille .

-Psst ... hé ... comment tu t'appelles . Murmura Feuille au chaton noir .

- Fléau

- He bien enchanté Fléau moi c'est Feuille !

Le nouvel arrivant haussa un sourcil avant de sourire .

- Heureux de te rencontrer ... Feuille .

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