Chapitre 6
Eliott avait passé une très longue semaine, très fatigante. Il avait été très pris entre les cours, ses maquettes et la mise à jour de son petit robot. Il s'affala sur son lit, le vendredi soir à vingt-trois heures passés. Il prit son téléphone afin de répondre aux commandes des clients. Hicham était malade depuis trois jours et il était cloué au lit. Eliott allait devoir expédier tous les colis demain, seul. Il en avait pour la journée entière.
Le jeune homme regarda les mails de sa boîte professionnelle en soupirant. Il vit que Pilepoil ne lui avait renvoyé aucun message depuis son « d'accord ». Eliott était content car celui lui avait au moins permis de ne pas s'en préoccuper. Ce fut sans doute pour cela qu'il lui envoya son numéro de téléphone dans un nouveau mail. Il posa ensuite son portable sur sa table de nuit et s'endormit.
***
Le lendemain matin, Eliott se réveilla vers neuf heures. Il prit immédiatement son portable et cligna des yeux à plusieurs reprises pour chasser sa vision brouillée. Il avait reçu deux messages :
Hicham : J'espère pouvoir venir au studio t'aider, mais j'ai la grippe, mec. Je suis désolé...
Eliott lui répondit directement :
Eliott : Repose-toi bien, gros. Je vais me débrouiller. Ce n'est pas comme si on avait masse de commandes à gérer aujourd'hui !
Hicham : Tu vas gérer, mon petit chat chéri.
Eliott rit et lui envoya un émoji doigt d'honneur. Il se concentra ensuite sur le second message.
Inconnu : Salut. C'est 1141512.pilepoil.
Eliott la renomma dans son répertoire, avant de lui répondre.
Eliott : Cette suite de nombre veut dire quelque chose ou bien ils ont juste été choisis au hasard ?
Pilepoil : Réfléchis. Je suis certain que tu en es capable et que tu trouveras la réponse.
Eliott haussa les sourcils. Il avait l'impression de se trouver en face d'une énigme du Père Fouras. Il lut et relut le numéro, mais ne comprit pas. Il se contenta de soupirer et cessa de réfléchir.
Eliott : Pourquoi avoir insisté pour obtenir mon numéro ?
Pilepoil : Je te l'ai dit dans mon premier mail, j'ai envie d'apprendre à te connaître. C'est mal ? Et ne me réponds pas que tu ne peux pas me parler car tu ne connais rien de moi, ce serait illogique...
Eliott : Ouais, t'as pas tort. J'ai pas mal de travail donc je vais devoir te laisser.
Pilepoil : A bientôt.
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