La brise du soir caresse l'immobilité du paysage. Au loin, l'orange se fond au bleu dans les montagnes et dans les nuages. La caresse touche la cime des sapins. Quelques maisons et l'herbe sèche appartiennent au vivant, au présent. La réalité l'emporte et malgré cette belle journée, j'ai le cœur serré.
İncapable de me délivrer de ce mélange indéfinissable dans mes tréfonds. Je scrute le paysage en me demandant comment enlever cette pierre brumeuse de mon cœur. Peut-être que le souffle sableux du Marchand de sable y sera paralyseur, pour quelques heures.

8 juillet 2018

Mystérieuse