Et tombent,

Fatiguent,

Se blessent encore,

Tes genoux à terre que la vie force à s'incliner. Tes tissus de peau frottent le sol sale et mal balayé, croisant différentes natures qui pourraient te briser. Appuis trop insistants, mélange de sentiments, te voilà en proie à un mal inconnu que tu ne saurais défier.

Un bout de verre a traversé ta chair.

Rougies sont tes joues, pourpres deviennent tes jambes, aussi épuisés que tes yeux d'essuyer tant de plaies. Les raisons de ta tristesse intérieure sont si abstraites que tu en as oublié celui qui t'a poussé dans le vide en premier.

A qui la faute ?

Oublie le goudron qui bousille ton pantalon et relève-toi.

Reprends la route tout en regardant droit devant.

Agis comme si tout allait, ne laisse personne t'arrêter.

Patiente un été -ou deux- et tu n'auras plus à prétendre, tu brilleras de vérité.

La

douleur

finira

par

chuchoter