.asphyxie involontaire.







Elles s'immiscent, s'incrustent, s'harmonisent avec le corps et l'esprit.

Elles grignotent, rongent, remplissent une place déjà bondée.

Elles encombrent, ridiculisent, finissent par étouffer.


L'imaginaire, l'inventé. Ces pensées, tes pensées, mes pensées. Normalisées d'abord, débordantes ensuite, bientôt incontrôlables. Chaque matin moins appréhendées, chaque nuit plus oppressantes que la veille. Elles n'ont pas besoin de réveil car ces monstres de l'invisible ne dorment jamais. Maudites bêtes assoiffées surchargeant les poumons de vent empoisonné.


Ainsi, pour continuer à exister, il s'agira de fabriquer sa propre lumière pour ne pas les laisser éteindre la vie.

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