Attributs imprévus
C'était une journée ordinaire pour Yuna, la jeune accro à la danse s'exerçait encore depuis déjà quelques heures. Elle adorait laisser tous ses problèmes derrière le fil de la musique. Elle pouvait oublier chacun de ses soucis quand ses pieds rencontraient le bois froid du parquet pour s'adonner aux mouvements qu'elle connaissait sur le bout de ses phalanges bicolores. Mais après un énième saut, elle se réceptionna mal et tomba au sol dans un grand fracas. Elle couina doucement de douleur et regarda sa cheville blessée. Faute de savoir se soigner convenablement et peu d'avis de se faire soigner par ses parents, elle se téléporta auprès de Sciences pour qu'il lui donne un antidouleur lui permettant de s'adonner à nouveau à son art sans plus attendre.
Yuna : Sciences ? Je crois que j'aurai besoin d'un coup de main pour ma cheville s'il te plaît, appela-t-elle en se demandant où avait bien pu passer le médecin.
Sciences : Je vais t'aider dans ce cas, installe-toi confortablement.
Heureusement pour elle, Sciences ne semblait pas être occupé au moment où elle venait le voir. Il lui montra un lit d'auscultation sur lequel il l'invita à s'installer pour pouvoir l'aider correctement avec sa cheville. Elle lui sourit reconnaissante qu'il ai le temps de s'occuper de sa cheville malgré le fait qu'elle venait très souvent sans prévenir. Elle s'assit donc en enlevant les bandages à sa cheville qui remplaçaient des chaussures qu'elle ne mettrait jamais. Elle le remercia aimablement d'accepter de s'occuper une fois de plus d'elle.
Sciences : Ne me remercie pas pour cela, c'est normal, lui assura-t-il en observant sa cheville abimée. Ça fait un moment que tu as mal à ta cheville Yuna ?
Yuna : Je pense que je me la suis foulée il y a peu de temps avant de venir en tombant après l'un de mes sauts pendant mon entraînement, grimaça-t-elle en essayant de bouger le moins possible pendant l'examen malgré la vive douleur émanant du membre blessé.
Le médecin remarqua cependant la tête qu'elle faisait et soupira un peu, semblant comprendre ce qu'elle avait. Ce n'était pas bon de s'entraîner au-delà des limites qu'elle avait et c'était d'ailleurs pour cette raison qu'elle se blessait aussi souvent. Il la sermonnait souvent en lui rappelant que son coma d'un an quand elle était enfant avait calcifié ses os, les rendant plus fragiles que la normale.
Sciences : En effet, tu te l'es encore foulée. Tu devrais faire plus attention tout de même lorsque tu t'entraînes, ce n'est pas bon de te blesser autant de fois.
Yuna : Je dois encore m'exercer, grimaça-t-elle en remettant les bandes autour de sa jambe en remettant les bandes autour de sa cheville en soufflant pour apaiser la douleur dont elle était pratiquement coutumière désormais. Est-ce que tu aurais juste un antidouleur ou une crème s'il te plaît ?
Il l'avait laissé faire avant de réfléchir un instant à sa question avant d'acquiescer. Il comprenait le fait qu'elle ai encore envie de s'entraîner, mais ce n'était pas bon pour elle si elle ne laissait pas sa cheville se rétablir tranquillement.
Sciences : Je peux te donner ce dont tu as besoin mais il faut tout d'abord que tu comprennes que tu ne pourras pas t'entraîner tout de suite au risque d'empirer ta blessure. Tu en es consciente, n'est-ce pas ?
Elle secoua cependant la tête de gauche à droite. Elle ne pouvait imaginer une journée entière sans s'entraîner ni danser jusqu'à l'écroulement malgré les insistances du médecin et de ses parents qui s'inquiétaient pour elle et sa santé. Malgré tout elle comprenait la demande de Sciences mais il faudrait un cas de force majeur pour qu'elle fasse une pause dans ses longues heures de pratique.
Yuna : Je sais bien Sciences mais je ne peux m'empêcher de tirer sur la corde qui, je le sais bien, lâchera un jour.
Et ça Sciences le savait très bien et c'était pour cette raison qu'il ne pouvait s'empêcher de se demander pourquoi elle se donnait autant de mal pour réussir ses projets de danse. Certes c'était sa passion et elle ne pouvait guère s'en passer mais elle ne devait pas oublier de garder à l'esprit que ce n'était pas la meilleure chose à faire car son corps risquerait de ne pas supporter tous ces efforts pendant encore très longtemps si elle n'attendait qu'un gros accident pour ralentir ou momentanément stopper ses entraînements quotidiens.
Sciences : Je te comprend mais ce n'est pas comme cela que tu arriveras à maitriser tes pas de danse si tu ne laisses pas ton corps récupérer de ses blessures ainsi que de l'énergie pour te donner plus de puissance pour t'améliorer plus efficacement.
Yuna : Je sais que tu as raison mais si je ne danse pas jusqu'à tomber de fatigue, je réfléchis beaucoup trop. Avec Ink, Dream et Cross qui tentent de me tuer dès qu'ils le peuvent, j'ai besoin d'un échappatoire, murmura-t-elle en baissant un peu le crâne sachant que son interlocuteur avait raison mais étant de surcroît hyperactive elle voyait en la danse le seul moyen d'évacuer tout ce qu'elle se retenait de dire ainsi que toutes ses émotions refoulées.
Sciences : C'est vrai que là je comprends mieux pourquoi tu ne peux pas t'empêcher de danser. Mais tu peux tout au moins essayer de te reposer avant de reprendre ou alors tu limites tes gestes et tu fais de petites pauses à chaque mouvement te demander de l'effort.
Yuna sourit narquoisement en promettant d'essayer de ralentir tout en sachant pertinemment qu'en n'en fera rien, prétextant que ça devrait aller mieux avec l'antidouleur. Elle avait bien vu la petite faille dans la proposition de Sciences et on ne pourra pas lui reprocher de ne pas avoir pris en compte l'avertissement puisque le médecin n'avait aucunement dit expressément qu'elle devait à tout prix ralentir le rythme.
Sciences : C'est vrai, je ne peux que te donner raison. Je vais te chercher un antidouleur et je reviens, conclut-il en s'éclipsant un instant, le temps de prendre une boîte de médicament avant de revenir auprès de Yuna pour la lui donner. Tu fais attention avec ça, tu n'en prends pas trop. Un seul antidouleur devrait suffire pour toute une journée normalement.
Elle lui sourit sincèrement et prit les petites pilules en le remerciant immédiatement. Elle lui donna quelques Gold pour les soins et sortit de la salle faisant office de cabinet médical. Elle prit au final une poignée complète de médicament en se disant qu'elle pourra s'entraîner directement après cela. Mais au lieu de ne plus sentir la douleur elle eut la tête qui tourna rapidement et appela en urgence Sciences. Cependant, avant qu'il ne puisse arriver, elle tomba dans les pommes avec de nouveaux attributs de chat contre toute attente. Ce fut donc que, lorsque Sciences arriva, il fut à la fois surpris et inquiet de la voir avec des attributs félins. Il la porta pour la ramener à l'intérieur se demandant sur le chemin comment il était possible qu'elle soit tombée inconsciente si rapidement avant de remarquer qu'il ne restait pas beaucoup d'antidouleurs dans la boîte ce qui le fit longuement soupirer. Bon, visiblement elle n'avait pas pris en compte son avertissement sur les pilules et la voilà maintenant comme l'objet des fantasmes du scientifiques qui dû se retenir de laisser libre cours à ses envies. Elle resta plusieurs longues minutes inconsciente avant de se redresser péniblement en regardant partout autour d'elle, comprenant qu'elle était toujours chez le scientifique. Elle soupira ne s'étant pas rendue compte de ses nouveaux appendices ni du regard malsain de son vis-à-vis.
Yuna : Je suis désolée de m'être évanouie devant ton cabinet Sci. Cela doit être le manque de sucre.
Sciences : Ce n'est rien, ne t'en fais pas. Et quand tu dis « manque de sucre », ce n'est pas plutôt surdose d'antidouleur par pur hasard ?
Yuna : Oh euh... tu as vu la boite pas vrai ...? Couina-t-elle avec des petites rougeurs noires en tortillant ses mains mal à l'aise d'être été prise sur le fait.
Sciences : Oui, je l'ai vu, soupira-t-il en constatant avoir vu juste. Je t'avais pourtant prévenue de ne prendre qu'une pilule pour la journée et non pas de la moitié des antidouleur en une fois. D'ailleurs... Tu sais d'où te viennent ces attributs de chat ?
Elle écarquilla les yeux en prenant enfin en compte ce qu'elle trouvait étrange comme sensation sur sa tête et vers son coccyx. Elle toucha timidement les deux oreilles qui se couchèrent.
Yuna : Oh non !! Mais je peux pas retourner au château avec ces trucs ! Ils vont se moquer de moi pendant des années entières, ça va me coller à la peau.
Il l'avait tranquillement regardé faire se fichant éperdument des états d'âme ou ressentis de la jeune squelette avant de réfléchir à une explication à cet étrange phénomène.
Sciences : Comment est-ce possible que tu aies ça ? Ça ne peut pas être la surdose d'antidouleurs puisque ça ne peut pas te donner de telle chose... C'est fascinant !
Yuna réfléchit commençant à s'affoler. Si son oncle ou Cross apprenait qu'elle était vulnérable en tant que neko, ils n'hésiteraient pas à l'attaquer et avec une cheville foulée ça allait être plus compliqué de riposter.
Yuna : Je dois à tout prix éviter que ça se sache !
Sciences avait bien remarqué qu'elle commençait à s'affoler et c'était pour cette raison qu'il était venu lui tapoter l'épaule pour l'apaiser. Il savait qu'elle était vulnérable, surtout avec sa cheville foulée et il en aurait bien profité s'il n'y avait pas une probable répression de la part de tous les Bad Guys si le médecin du Multivers aurait eu le malheur de profiter de sa vulnérabilité pour lui faire des choses peu recommandables.
Sciences : Tu as raison, mais tu comptes aller où ? Parce que, vu ton état, tu ferais mieux d'éviter les endroits dangereux.
Yuna : Je vais aller me réfugier dans un univers assez neutre en espérant que Dream ne me trouve pas... réfléchit Yuna à toutes vitesses en dressant la liste des meilleures options.
Sciences : C'est une bonne idée, mais fais attention à toi dans ce cas car tu ne seras pas en total sécurité dans un univers neutre.
Yuna : Je vais y aller ! Souhaite moi bonne chance, murmura-t-elle en faisant fi du regard plus que douteux du scientifique au niveau de la base de la queue de chat qui s'agitait nerveusement derrière elle.
Elle se téléporta sans un commentaire supplémentaire et atterrit dans un univers très peu peuplé dont elle n'avait pas connaissance. Enfin arrivée, elle s'autorisa à frissonner de dégout en insultant copieusement le pervers. Cependant, à peine arrivée qu'elle se heurta à un Sans assez étrange presque entièrement de feu noir tirant sur le rouge. Elle coucha les oreilles méfiante. Celui-ci se tourna vers elle en sentant quelqu'un se heurter contre lui, ne semblant pas être très ravi qu'une personne lui rentre dedans. Il ne disait cependant rien, la jugeant et la détaillant du regard un instant pour savoir à qui il avait affaire. Il n'allait pas l'attaquer sans avoir pris la peine de savoir si elle était puissante ou non, mais vu les oreilles et la queue de chat que portait la squelette, il sut qu'il n'avait pas besoin de se battre contre elle, remarquant bien que ça semblait être tout récent ces petites apparitions au vu de l'air méfiant que celle-ci avait. Sans même s'en rendre compte, elle le détailla à son tour sdes pieds et la tête en émettant un petit sifflement appréciateur sur ce qu'elle voyait avant d'immédiatement rougir de façon ébène en rentrant sa queue de chat entre ses jambes sachant avoir fait une bêtise.
Yuna : Je m'appelle Yuna Kazu mais tu peux m'appeler Yuna. Tu dois être Hate non ?
En la voyant agir de cette manière, le squelette fut un peu perplexe sans pour autant attendre la moindre explication, n'ayant aucunement envie de batailler longtemps sur un sujet qui ne mènerait à rien.
Hate : Ok ? Je ne savais pas que je devais garder un sorte de demi-chat cependant. Mais sinon, pour répondre à ta question, c'est bien mon nom. Comment le sais-tu ? Si tu t'es présenté, ça veut dire qu'on ne se connaît pas donc bon, j'aimerai avoir des explications sur ça.
Yuna : Je n'ai pas besoin d'être gardée. Je ne suis pas une gamine ! grogna la jeune neko en gonflant les joues les mains sur ses hanches devant lever la tête pour le regarder dans les yeux puisqu'elle faisait presque deux têtes de moins que son vis-à-vis.
Hate l'avait observé faire avec un petit sourire narquois, amusé par son comportement en remarquant à quel point elle était plus petite que lui.
Hate : C'est ça, c'est ça, tu n'es pas une gamine, je te crois. Si tu t'es perdue, ne compte pas sur moi pour t'aider en tout cas, j'ai autre chose à faire que de surveiller une jeune fille. Et puis, tu l'as toi-même dit : tu n'as pas besoin d'être gardée, ce qui signifie donc que tu es parfaitement capable de te débrouiller toute seule dans cet univers.
Yuna fronça les arcades sourcilières en feulant comme un chaton en colère. Il venait d'oser sous-entendre qu'elle était une enfant ? Il allait s'en mordre les doigts ! Elle lui sauta au cou et se hissa difficilement pour se mettre sur son dos en s'attachant solidement à sa nouvelle monture.
Yuna : Je t'adopte et je vais te dresser, ronronna-t-elle une fois qu'elle eut une bonne prise.
Hate : Tu te moques de moi ?! gronda-t-il en se secouant pour essayer de la faire tomber. Hors de question que je me laisse faire ! Tu descends immédiatement de mon dos !
Yuna profita de sa petite taille pour s'agripper fermement à son nouveau squelette particulier. Elle n'allait pas descendre de sitôt et mit son crâne dans son cou les oreilles pointées vers l'avant et la queue enroulée autour du haut de la jambe droite de Hate.
Yuna : Je n'aime pas me répéter. Je vais te dresser.
Les gestes de Yuna furent plutôt efficaces car Hate arrêta immédiatement de gesticuler dans tous les sens, mais son humeur n'avait pas changé ; il n'aimait pas trop la tournure de cette situation, et encore moins la manière dont la plus petite lui parlait.
Hate : Je ne suis pas un vulgaire animal je te signale. C'est toi qui a des attributs de félin après tout alors ton dressage, je ne suis pas pour et je ne compte pas y participer.
Yuna : Loin de moi l'idée de te considérer comme un animal, rigola-t-elle non pas sadiquement mais visiblement. Mais je suis blessée et j'ai une menace de mort permanente au-dessus de moi. Donc tu seras mon faux petit ami.
Cependant, son rire ne plut pas vraiment à Hate qui aurait plutôt préféré éviter de devoir transporter Yuna sur son dos et ça le fit soupirer. Il allait visiblement devoir la côtoyer pendant un bon moment, le temps nécessaire pour qu'elle soit complètement guérie mais bon, tant qu'elle ne le considérait pas comme un animal, ça l'arrangeait.
Hate : Heureusement d'ailleurs car je n'ai rien d'un animal. Et pourquoi tu as une menace de mort au-dessus de toi ? T'as commis un crime ou une bêtise de ce genre, c'est ça ? Et pour quelle raison devrais-je accepter de t'aider ? Je ne te connais même pas donc je ne vois pas pourquoi je devrais gentiment prendre ta sorte de proposition tout en me disant « c'est génial, je vais servir de faux petit ami à une parfaite inconnue ! ».
Yuna : Je suis la fille unique de Nightmare, Error, Horror, Dust et Killer. Donc techniquement Dream est mon oncle qui est plus ou moins en couple avec Ink. Sauf que je suis une « menace » pour l'équilibre du Multivers selon eux et pour le monochrome qui a peur des vaches. Donc ils essayent de me tuer dès qu'on se voit. Malheureusement, je me suis foulée la cheville et j'ai, comme tu le vois, un petit soucis félin inexpliqué. Donc je suis venue ici incognito pour qu'on ne me reconnaisse pas. Et si on me demande je serais venue passer du temps chez mon mec. En plus tu es fait de haine. Mon oncle va adorer ça ! ricana-t-elle ironiquement en imaginant très bien le regard de dégoût de son oncle.
Le fait qu'elle resserrait sa prise autour de lui fit légèrement grogner Hate qui n'avait à aucun moment de la journée pensé se retrouver bloqué avec une jeune squelette sur son dos. Mais bon, il allait devoir faire avec visiblement, que ça lui plaise ou non car Yuna n'était pas du genre à abandonner sa proie une fois qu'elle l'avait décidé.
Hate : Comment tu t'es foulée la cheville ? Tu t'es faite courser par les membres de ta famille qui veulent ta mort, c'est ça ? En tout cas, ce n'est pas mon problème. Et je ne pense pas que tu vas pouvoir passer incognito si facilement si tu commences déjà à sauter sur le premier venu, et je ne parle pas de moi en disant ça, pas du tout même. Et pourquoi on te demanderait ce que tu fais ici si tu es censé être ici incognito, hein ? Et je n'ai pas très envie de rencontrer ton oncle, et encore moins te suivre dans ton délire car vois-tu, je n'étais pas censé me retrouver prisonnier d'une inconnue qui pope de nulle part et qui veut que je joue un rôle qui n'est pas le mien !
Sa réponse déplut fortement à la jeune squelette. Elle avait été gentille elle ! De quel droit il remettait en cause ce qu'elle disait. Elle allait lui montrer qui commandait. Elle renifla le cou gracile du squelette qui la portait et le lécha doucement avant de le mordre avec la même indélicatesse pour y laisser une jolie marque de crocs qu'elle lécha satisfaite ronronnant les paroles suivantes.
Yuna : Qui a dit que tu étais aux commandes mon chaton ~ celle qui mène la danse de nous deux c'est moi. Tu en sais déjà suffisamment sur moi. J'aurais tout aussi bien pu t'assommer et te traîner dans un endroit isolé pour te rendre accro à ma personne au point que tu te plies en quatre pour me plaire. Mais je suis de bonne humeur et donc je prends le temps de discuter avec toi sagement comme une personne civilisée. Au cas où tu n'aurais pas encore compris mon adorable petite boule de haine je ne te demande pas ton avis mais je te préviens juste de ce qui t'attend.
Le squelette de haine ne s'était pas vraiment attendu à ce que Yuna lui fasse une telle chose et couina donc à la morsure en prenant quelques couleurs avant de marmonner de manière sarcastique qu'elle n'avait pas à se gênée surtout de lui faire ça.
Hate : Super... Je suis donc coincé avec toi jusqu'à ce que tu décides de t'en aller donc, c'est cela ? Et ne m'appelle pas TON adorable petite boule de haine, je ne suis pas ta propriété. Oh et, temps que j'y suis, ne me refais plus ça. Et quand je dis « ça », je parle de me mordre comme tu viens de le faire !
Yuna : Tu me plais, ronronna-t-elle en lui léchant le cou avant d'embrasser sa joue puis ses dents de manière bien trop chaste. Tu ne te laisses pas marcher sur les pieds MA petite boule de haine ~ c'est décidé c'est toi que j'adopte. Tu es à moi mon adorable petit amour de flamme.
Hate ne put s'empêcher de lâcher de petits grognements, les petits gestes que faisait la squelette ne lui plaisant pas trop alors qu'il détourna le regard lorsqu'elle l'embrassa chastement. Visiblement, elle ne comptait pas s'arrêter, même s'il le lui demandait.
Hate : Peut-être que je te plais, mais ce n'est pas mon cas pour toi. Et je t'ai déjà dit d'arrêter d'utiliser des déterminants possessifs pour parler de moi car je ne t'appartient pas ! Non mais, je suis une personne libre, moi, que ça te plaise ou non.
Yuna : Tu ne me plais pas dans le sens que tu l'entends. Je ne compte pas coucher avec toi ma petite boule de haine même si ce serait mentir que de dire que tu n'as pas un physique attrayant. C'est justement car je ne coucherai pas avec toi que tu me plais.
Hate : Je savais parfaitement bien que ce n'était pas dans ce sens-là ! soupira-t-il bruyamment gêné par ce qu'il entendait. Et heureusement que tu ne comptes pas le faire car je n'ai pas envie de le faire avec toi. Et tant que ça te plaît de ne pas le faire, ça me convient parfaitement, crois-moi.
Yuna sourit gentiment de façon bien trop angélique pour ne pas être suspecte. Elle laissa innocemment sa queue continuer son « petit voyage » sur le bassin de Hate pour voir ses réactions.
Yuna : Et que ferais-tu si l'envie de te faire mien ici et maintenant me prenait petit ange de haine ?~
En ayant vu son sourire, Hate n'avait pas été très serein et il ne put retenir un couinement de surprise en sentant la queue de la squelette sur son bassin, lançant par la suite un regard noir à celle-ci.
Hate : Je ne te laisserais pas faire, tout simplement, donc arrête ça.
Yuna sourit encore plus les yeux pétillants de malice. Sa queue frôlait et appuyait son entrejambe pour franchement le provoquer.
Yuna : Pourtant ce n'est pas ce que ton corps dit ~ ronronna-t-elle.
Il réussit cependant à bloquer un petit gémissement qui avait risqué de le trahir en serrant les dents, n'osant désormais aucunement bouger par crainte de savoir ce qu'elle comptait faire. Yuna lui lécha le cou en ronronnant de plaisir de le voir ainsi. Elle aimait tout maîtriser comme en cet instant précis.
Yuna : La bosse qui se durcit dans ton pantalon parle pour toi ma petite haine ~ Et le gémissement que tu retiens ne vient que confirmer mes dires ~
Hate tentait tant bien que mal de ne pas laisser Yuna être maître de la situation mais c'était plutôt compliqué puisqu'il ne pouvait aucunement s'éloigner d'elle ou alors la repousser... Cependant, il prit à nouveau des couleurs en grognant un peu, savant très bien qu'elle avait raison.
Hate : C'est toi la fautive dans l'histoire, je n'y suis pour rien, moi, si je suis dans cet état maintenant ! Donc tu arrêtes de jouer avec moi et tu me laisses tranquille !
Yuna : T'as qu'à admettre que je te fais de l'effet, bailla Yuna en serrant un peu plus Hate, un peu comme on serrerait une peluche que l'on a peur de perdre. De toute façon je suis irrésistible. Maintenant trouve un endroit pour qu'on puisse aller au lit. On y sera bien mieux.
Hate : Tu ne me fais pas de l'effet, c'est toi qui a voulu m'exciter, point, grogna l'être de haine en roulant des orbites avant de se mettre en route pour trouver ce que voulait Yuna. Et on a visiblement pas la même définition du mot « irrésistible » mais bon, je ne vais pas batailler avec toi sur ça car ça serait une perte de temps.
Elle s'était déjà endormie sur son dos en souriant dans son sommeil à la façon d'une enfant. On entendait de petits ronrons de complaisance sortir de ses dents. Hate profita de ce petit temps de répit pour soupirer un peu. Ça faisait même pas une heure qu'il était tombé sur Yuna et elle s'amusait déjà bien trop avec lui. Ça ne le rassurait aucunement pour la suite des événements mais bon, temps qu'elle dormait, il était tranquille pendant un bon moment. En tout cas, le trajet se passait calmement même si bon, transporter quelqu'un sur son dos n'était pas très agréable mais Hate faisait avec sans rien dire, craignant de la réveiller en osant dire le moindre mot ou juste soupirer. La jeune neko trembla violemment dans son sommeil en serrant son porteur de ses petites mains. Elle semblait terrorisée malgré son sommeil pourtant profond. Elle en vint à pleurer en se recroquevillant un peu sur elle-même.
Yuna : Lâche moi... je veux pas y aller... non je veux pas... murmura-t-elle d'une voix brisée par les tressautements irréguliers qui secouaient son petit corps.
Au début, Hate n'avait pas fait attention à elle avant de finalement entendre ses paroles et ses pleurs qui le firent finalement réagir. Il s'installa à un endroit où peu de personnes passaient pour pouvoir essayer de calmer Yuna, l'ayant délicatement retirer de sur son dos malgré la difficulté qu'il avait eu pour y parvenir, tentant de l'apaiser en la berçant tout doucement contre lui, voulant au moins calmer ses larmes qui coulaient. Il n'avait pas envie de passer pour quelqu'un de mauvais et il savait qu'il devait calmer la plus petite tout en la rassurant ; surtout que le trajet risquait d'être plus compliqué s'il la laissait pleurer tout le long.
Yuna pleurait encore plus au bout de quelques minutes en commençant à suffoquer se griffant le cou à la recherche de la moindre bouffée d'air. Elle suppliait une personne inconnue d'arrêter en battant frénétiquement des jambes. En la voyant réagir ainsi et en remarquant que son état ne semblait pas s'améliorer, Hate lui prit doucement ses poignets pour l'empêcher de se griffer davantage avant de venir lui caresser le crâne avec tendresse pour l'apaiser après avoir fait un sorte que sa prise sur les poignets de Yuna se retrouve dans son autre main pour en libérer une, restant tout de même doux dans ses gestes pour ne pas la blesser.
Yuna pleurait en battant plus faiblement des jambes ne respirant pratiquement plus. Son âme si particulière ralentissait ses battements âmédiaques jusqu'à finalement s'arrêter dans ce petit univers où personne ne viendrait la chercher. En remarquant tous ces détails, Hate compris ce qu'il se passait et paniqua en essayant de refaire battre la petite âme pour ne pas que Yuna meurt, mais il n'était pas très doué dans ce domaine et ne savait donc pas comment procéder correctement, tentant ainsi plusieurs méthodes pour la ramener. L'âme resta morte le temps de quelque minutes qui passèrent aussi longues que des décennies avant de rebattre à rythme lent entre les mains de Hate laissant la propriétaire de l'âme reprendre un souffle erratique. Il lâcha un long soupir de soulagement en revoyant l'âme se remettre à battre, ayant tout de même cru que Yuna était morte l'espace d'un instant.
Hate : Ne me refais plus peur comme ça, sombre idiote.
Il avait marmonné cette phrase pour lui-même, sachant que Yuna ne devait sûrement pas l'entendre, avant de relâcher tout doucement l'âme une fois qu'il l'ait ramené auprès de sa propriétaire et qu'il fut sûr que cette situation de panique ne risquait pas d'arriver à nouveau avant un moment.
Yuna : Pas idiote... marmonna-t-elle dans son sommeil.
Si seulement Hate savait dans quoi il s'était embarqué il n'aurait probablement jamais accepter ce marché.
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