Chapitre 23



À chaque fois qu'il m'arrivait quelque chose, Haine n'était jamais très loin. Soit le hasard faisait bien les choses, soit Haine usait de ses talents de psychopathe afin de me suivre. Malgré tout, j'avais plongé mon regard dans le sien et en une fraction de secondes, une sensation s'était installée en moi. Je ne savais pas si c'était réciproque mais de mon côté cela ressemblait peut-être à une attirance. Mais il faut revenir à la réalité et être attirée par quelqu'un comme Haine n'était pas envisageable. Cela devenait de plus en plus étrange. Après l'échange que j'avais eu avec mon voisin insolent, je repris le volant pour revenir à la maison.

Ma mère avait retrouvé ses esprits et son calme une fois arrivée à la maison. Mon père se trouvait devant l'entrée du garage qu'il venait de fermer. En nous voyant arriver devant notre allée, il se mit devant la porte du côté passager. Lorsque ma mère l'ouvrit, mon père l'interrogea en lui demandant si tout allait bien. Ma mère hochait de la tête sans sortir le moindre mot de sa bouche telle une muette. Mon père la prit par le bras et la fit s'asseoir sur le divan du salon. Quelques secondes après, je rentrai à la maison lorsque mon père m'interrogea sur l'état de ma mère :

— Pourquoi ta mère est dans cet état ?

— Il se peut que j'ai un peu dépassé les limites autorisées, lançais-je en refermant la porte d'entrée.

— Sois plus claire. Qu'est-ce qu'il s'est passé ?!

— Maman a rencontré l'épouse de Dégoût et elle lui a tenu des propos vraiment blessants à mon égard mais ce qui m'a vraiment attristée c'est que maman n'a rien fait ou dit pour me défendre.

— Elle a dit quoi ?!

— Elle a dit qu'il fallait éviter de sortir en ma présence parce que l'ensemble de la ville pense que je suis un changement d'émotion.

— Elle n'avait certes pas à dire de telles choses mais toi tu n'avais pas à agir de la sorte. Regarde l'état de ta mère. Tout ça, c'est ta faute.

— Ça ne m'étonne même pas que tu ne me défendes pas. Si demain je me fais arrêtée, toi comme maman, vous ne lèverez même pas le petit doigt pour venir me sauver.

— Non, car nous on respecte les règles ! Tu nous fais honte ! Je me méfie de toi encore plus qu'avant.

— Je vous déteste, l'un comme l'autre !

Soudain, sans vraiment m'y attendre, mon père se rapprocha de moi d'un pas décidé et colla alors sa main sur ma joue spontanément. Je restai alors figée tout en levant les yeux vers mon géniteur qui reculait. Une douleur se fit ressentir sur ma joue. Mon père donnait l'impression de regretter son geste. Sans réellement comprendre, je montai les escaliers à toute vitesse en fermant la porte de ma chambre à clé. Je m'écroulai le long de ma porte. Ma tristesse apparut sur mon visage, les larmes coulèrent tels des ruisseaux. Je les essuyai tout en me levant. Jamais auparavant un de mes parents avait osé me gifler. Ce geste était révélateur. Je ne souhaitais plus avoir le moindre contact avec un de mes parents. Je pris mon carnet et y inscris mon ressenti. Je ne savais pas où puiser la force dans ce monde dans lequel je vis et où les personnes les plus proches de mon entourage me voyaient comme un danger. Néanmoins, il y avait une voix en moi qui me disait de continuer à me battre malgré le rejet, malgré les épreuves, malgré la peur et malgré cette loi.

Le lendemain matin, je m'étais réveillée aux aurores afin d'éviter tout contact avec mes parents après ce qu'il s'était passé la veille. Je m'étais habillée d'un débardeur noir et d'un sweat gris que j'avais mis par-dessus. J'avais pris un jeans Levis bleu avec mes baskets blanches offertes par mon frère à mon dernier anniversaire. Toutes les lumières étaient éteintes dans la maison. Je sortis en douce de chez moi sans faire le moindre bruit. Il était pile six heures du matin. Le soleil venait tout juste de se lever. En prenant le chemin du lycée, j'aperçus au loin Haine sortir de chez lui pour marcher le long du trottoir d'en face, chose que j'appréciais. Je ne souhaitais pas le rencontrer encore une fois.

En arrivant au lycée, des décorations étaient installées sur la façade. Des banderoles et des ballons en arches étaient disposés devant les portes d'entrée. En me rapprochant, j'aperçus Joviale en pleine discussion avec deux autres filles. Elle tenait une banderole et une dizaine de papiers en main. J'étais étonnée d'apercevoir ma joyeuse amie aussi tôt. Je m'élançai alors vers elle :

— Joviale ? Mais que fais-tu ici de bonne heure ?

— Coucou Anxieuse ! Je suis venue pour préparer les derniers préparatifs pour la soirée de ce soir.

— Mais pourquoi toi ?

— Je me suis portée volontaire. Comment tu vas d'ailleurs ?

— Ça va et toi ?

— C'est un petit ça va. Tu es certaine que ça va ? Tu voudrais me parler de quelque chose ?

Au moment où je comptais répondre, on me bouscula. Joviale me retenait alors pour que je ne tombe pas des marches où je m'étais arrêtée pour lui parler. L'auteur de cet acte n'était autre que Haine. Il me jeta un regard noir et et s'arrêta devant moi en me disant d'un ton ironique :

— Hors de mon chemin la parano. Par rapport à toi, ça ne m'aurait pas dérangé de t'écraser.

Joviale me retenait pour que je ne m'en prenne pas à lui. Les élèves arrivaient petit à petit. Il était bientôt l'heure de commencer les premiers cours de la matinée. Tout en donnant la banderole à une fille qui était proche de Joviale, ma meilleure amie s'exclama :

— Si j'avais pu avoir la chance de l'écraser, je l'aurais fait directement pour ce crétin.

— Eh bien justement hier, je suis allée faire quelques courses avec ma mère et en rentrant j'ai eu une montée de colère et j'ai un peu trop appuyé sur l'accélérateur. En arrivant près de ma rue, j'ai aperçu une personne au loin de dos, je me suis donc mis à freiner. La voiture s'est stoppée à quelques centimètres de l'individu en question. Je suis sortie pour présenter des excuses à cette personne. Il s'agissait de Haine.

— À ta place, je n'aurais pas freiné mais j'aurais continué à rouler. Il le mérite bien.

— Oui, c'est vrai que j'aurais dû. Malgré tout, quand je suis descendue pour lui faire face, j'ai plongé mon regard dans le sien et je ne sais pas ce qui m'a pris mais j'ai ressenti un sentiment assez étrange. J'ai l'impression qu'à force de croiser son regard, c'est devenu comme une habitude. C'est comme si j'avais besoin d'attirer son attention sur moi. Son regard est devenu mon réconfort. C'est vraiment bizarre de dire ça non ?

Joviale se mit à me regarder avec sérieux avant de rigoler à vive voix et en posant sa main sur mon épaule, elle s'exclama :

— Elle est bien bonne celle-ci ! Pendant une seconde j'ai cru que t'étais vraiment sérieuse ! Toi et Haine, ce serait vraiment drôle ! Enfin, je vais finir d'installer toutes ces décorations et filer en cours. On se voit plus tard Anxieuse ?

— Oui, répondis-je.

— À plus tard !

Joviale prit mon ressenti pour de la rigolade ce qui me rassurait d'un côté car me voir avec Haine était impossible. Cela me paraissait irréel. Il était du genre détestable mais d'un autre côté, mes sentiments me jouaient des tours et lorsque j'étais proche de lui, j'étais plus humaine, plus vivante. C'était comme si Haine souhaitait que je devienne humaine, que je devienne celle que je suis réellement. Toutes ces fois où il m'a aidée, où il m'a défendue, tous ces échanges de regards. Mais à quoi rimaient toutes ces actions ? Il est la dernière personne dont je voudrais me rapprocher ou bien même envisager une quelconque relation.

Soudain la sonnerie retentit pour marquer le début des cours. J'allais alors vers le premier cours de la journée, la gestion d'émotions. En me dirigeant vers mon casier, j'en profitais pour ranger le livre que j'avais pris aux archives de la bibliothèque. Je le cachais sous une pile de cahiers afin que personne ne puisse le trouver. J'aperçus Blessée au loin. Cette dernière rangea dans son casier des feuilles qui étaient un peu froissées. Elle les mit à l'intérieur d'un cahier rouge et se mit à regarder autour d'elle. Cela lui donnait un air suspect. Elle capta mon regard et ferma à double tour son casier. Elle me fit un signe de la main avec un léger sourire qui disparut quelques secondes après. Blessée se mélangea ensuite aux élèves qui défilaient dans les couloirs. Je me demandais bien ce qu'étaient ces pages. Et si les pages correspondaient au livre ? Si c'était le cas, elle serait venue m'en parler. Blessée avait une attitude assez étrange mais je ne souhaitais pas avoir le moindre doute sur elle. C'était une bonne amie et puis j'avais assez de mystère à résoudre.

Je me dirigeai vers la salle où le cours de gestion d'émotions était sur le point de débuter. En gagnant la salle de classe, je me trouvai une place près de la fenêtre au troisième rang. Joviale était assise près de Brave. Elle me fit un signe de la main au loin. La professeure se mit à distribuer des feuilles à chaque élève puis s'exclama à l'ensemble de la classe :

— Bonjour à tous, je vais prendre vos autorisations de sortie pour le centre. J'espère que vous avez tous fait signer ce papier à vos parents.

— Je ne l'ai pas, m'exclamais-je en levant ma main.

— Peu importe, ce sont les membres fondateurs qui ont proposé cette idée de sortie et vos parents sont donc déjà au courant. Avec ou sans autorisation, vous serez présente de toute évidence.

Après avoir récupéré les autorisations de sortie des élèves, la professeure retourna au tableau, saisit un feutre et se mit à dessiner un grand rectangle en plusieurs colonnes, où à l'intérieur elle écrivit les six grandes familles fondatrices: La colère, la peur, la surprise, la tristesse, le dégoût et la joie. Elle se retourna devant la classe et s'exprima alors :

— Je vais demander à quelqu'un de venir au tableau et de placer les différentes émotions de vos camarades qui font partie des familles membres fondatrices. Qui souhaiterait venir ? Ah et bien, vous, Haine, je ne vous vois pas souvent participer.

Tous les regards étaient tournés sur Haine. Il se leva, bomba le torse tout en réajustant sa veste en cuir et arriva au tableau pour écrire son émotion dans la case de la colère. La professeure le félicita puis lui demanda de cocher les autres. Il se mit à inscrire Gaffe dans la colonne de la surprise et Joviale dans celle de la Joie. La prof lui demanda alors d'inscrire mon émotion. Haine rapprocha sa main vers la colonne de la peur lorsqu'il détourna son regard du tableau pour le tourner en ma direction. Haine me fit un sourire insolent puis reconcentra son attention sur le tableau. La professeure le questionna alors :

— Eh bien, tu ne sais pas dans quelle case mettre Anxieuse ? Elle fait partie de la famille de la peur, voyons.

— Je sais bien, mais disons que ces derniers temps, elle a agi différemment. C'est pour cela que ça me fait un peu douter de sa vraie émotion.

— Comment ça ?

— J'ai juste fait des excès de colère, m'exclamais-je en me levant d'un bond.

— On lève la main avant de prendre la parole dans ma classe, Anxieuse ! Répondit la professeure en montant un peu la voix. Haine, merci de mettre l'émotion de ta camarade dans la colonne qui lui correspond.

Tous les regards étaient donc placés sur moi. Protecteur se mit à me regarder tout en chuchotant à son voisin. Je n'y fis pas attention et repositionnai mon regard sur Haine. Ce dernier jeta un coup d'oeil vers ma direction et il se mit soudain à lever un sourcil tout en inscrivant mon émotion dans la case de la famille de la peur. La professeure le félicita et il retourna à sa place dans le fond de la classe. Lorsqu'il sentit mon regard, il me fit un sourire insolent comme il avait l'habitude de me faire. Ce que Haine venait de faire venait de réveiller ma colère. Pourquoi avoir fait ça ? Après quelques heures, le cours toucha alors à sa fin et je pris mes affaires pour sortir de la classe parmi les derniers élèves. J'aperçus Haine ranger des cahiers dans son casier. Je me précipitai alors d'un pas rapide dans sa direction. Arrivée à son niveau, je claquai la porte de son casier assez fortement en lui disant d'un ton insolent :

— Mais qu'est-ce qui t'a pris de faire ça ?! À quoi tu joues ?!

— Moi ? Je m'amuse à faire de ta vie un enfer, je t'ai pourtant prévenue une tonne de fois. Je ne vais pas t'expliquer les règles non plus !

— Tu es un psychopathe. Tu as intérêt à plus refaire ça !

— Tu sais que ce n'est pas ta menace en carton qui va m'arrêter. Tu t'adresses à un membre de la colère et pas à n'importe qui.

— Qu'importe ta famille, je saurai te tenir tête !

— Je doute que tu tiennes tête aux autorités quand elles viendront s'en prendre à toi.

— Ferme-la ! Tu es autant un changement que je le suis !

— J'aimerais bien savoir ce qui te fait dire ça. En attendant tout le monde à des doutes sur toi, tandis que moi, je vis ma vie de haineux tranquillement. Et le haineux marque un point face à la parano !

En le jugeant du regard, je serrai les deux poings et sur un élan de colère, je levai alors ma main droite dans le but de la coller dans la figure de mon voisin ténébreux lorsque je sentis une pression se faire ressentir. J'aperçus alors la chevelure blonde de ma meilleure amie. Joviale me tira alors le bras pour m'éloigner loin de Haine qui s'en allait dans la direction inverse. Je sortis de l'emprise de Joviale pour m'exclamer :

— Joviale ! Pourquoi tu m'as retenue. J'étais en pleine discussion avec Haine.

— Non Anxieuse, tu n'étais pas en pleine discussion mais tu voulais lui refaire le portrait.

— Il le mérite !

— Oui, mais tu as déjà assez d'attention sur toi. Il faut que tu te fasses petite surtout en ce moment et agir de la sorte aurait juste augmenter les doutes à ton propos. Avec tous ces agents de police dans le coin, ce n'est pas le moment de se faire soupçonner. Laisse tomber avec Haine. Son compte sera réglé tôt ou tard.

— Qu'est-ce que je ferais sans toi.

— Sûrement rien. Haine est un vrai crétin. Je pense encore à la blague que tu m'as dite ce matin. Quand tu vois ce qu'il te fait, c'est impossible d'imaginer quelque chose avec lui.

— Oui, tu as raison. On a cours de musique, tu viens ?

— Non, je ne peux pas. On m'a réquisitionnée pour le bal de ce soir. Je dois tout préparer. Fais attention à toi et canalise-toi, promis ?

— Je vais essayer.

— Tu peux le faire, j'en suis sûre .

Joviale s'en alla en direction du gymnase pour la préparation du bal de ce soir. Quant à moi, je me dirigeai vers la salle de musique. En arrivant devant celle-ci, la salle était encore vide. J'en profitai alors pour rentrer. Je posai mon sac de cours sur une des tables qui se trouvaient à l'intérieur de la salle. Je m'orientai vers le piano. Il représentait énormément à mes yeux. Ce fut le mien autrefois. Lorsque mes parents ont fondé le lycée, il n'y avait pas encore de cours de musique. Ce piano était dans ma famille depuis si longtemps. J'ai appris à y jouer petite dessus et puis un jour mes parents ont décidé d'en faire don au lycée. Une grande perte mais le savoir toujours en bon état me ravit. C'était un mal pour un bien. Beaucoup ne pouvaient pas se payer un piano. Alors savoir qu'il était utilisé plutôt que de prendre la poussière était une bonne chose. Je m'installai sur le siège devant le piano lorsque des dizaines d'élèves se mirent à rentrer en cours en compagnie du professeur de musique. Ce dernier s'exclama :

— Anxieuse ! Tu es déjà présente, super ! Nous allons préparer quelque chose pour le bal de ce soir. Souhaites-tu faire partie du groupe qui se produira ce soir ?

— Non, monsieur. Vous savez, être sur scène, ça m'angoisse énormément. Tous ces regards sur moi, ce serait trop pour moi.

— Je comprends tout à fait. Ne t'en fais pas, tu seras donc spectatrice. Cela me convient parfaitement.

Les élèves s'installèrent avec leurs instruments tandis que je restai à ma place. Mes doigts se posèrent délicatement sur les touches du piano. Chaque note représentait un son différent. lorsqu'on les jouait toutes en même temps, cela résonnait comme une mélodie tellement douce et si tendre. Chaque touche avait son importance lorsque je jouais au piano, le son était comparable aux bruits de pas d'un ange qui danse. Soudain, mon téléphone se mit à vibrer dans la poche de mon sweat-shirt. Je le pris en main et jetai un coup d'œil sur la notification reçue.

Drôle : Comment va ma cavalière ?

Anxieuse : Je vais bien merci et toi ?

Drôle : Je vais bien, j'ai hâte d'être à ce soir.

Anxieuse : Tu vas venir me chercher comme un chevalier qui vient chercher sa princesse ?

Drôle : Exactement. D'ailleurs à propos de ça, j'ai une surprise pour toi.

Anxieuse : Je devais me douter qu'avec un membre de la famille de la surprise, je n'aurais que des surprises.

Drôle : Exactement, j'ai hâte de venir te la montrer cette fameuse surprise.

Anxieuse : Je déteste les surprises. Je vais bientôt finir les cours. On se voit ce soir ?

Drôle : Pas de soucis, à ce soir ma belle cavalière.

Je remis mon téléphone dans ma poche et repris la continuité du cours de musique. À la fin du cours, je sortis du lycée. En sortant, j'aperçus Rancunière rentrer dans une voiture qui m'était bien familière. Il s'agissait de celle de mon frère. Je n'avais pas reparlé à mon frère depuis un long moment. Je n'osais pas retourner vers lui sachant qu'il sortait à présent avec Rancunière. Malgré tout, la relation que j'avais avec lui me manquait énormément. Je restai postée devant le lycée pour attendre Joviale qui se faisait désirer quand je reçus un message d'elle me prévenant qu'elle ne sortirait pas de suite car elle devait s'avancer sur les décorations. Je n'avais pas envie de retourner à la maison sachant la situation que j'avais avec mes parents. Je décidais alors d'aller me balader dans un parc pas loin du lycée.

En atteignant le parc, j'aperçus un foodtruck. J'avais faim et me rapprochai alors de ce dernier pour me prendre un encas. Je passai ma commande, patientai avant de la récupérer. Au même moment, je sentis un regard posé sur ma personne. Je détournais mon attention sur ma droite et j'aperçus une personne habillée d'un sweat-shirt gris avec par-dessus une veste en cuir noir. Elle avait une casquette grise, des lunettes de soleil et un jeans noir légèrement délavé. Impossible pour moi de voir son visage. Il s'agissait d'une silhouette féminine. Elle avait en main un plan de la ville qu'elle affichait devant son visage. Je ne savais pas du tout qui cette personne pouvait bien être. Je me rapprochais alors vers cette dernière quand soudain une des personnes du foodtruck m'appela pour récupérer ma commande. Je pris mon encas en main et quand je détournai mon regard vers la mystérieuse inconnue, cette dernière avait disparu...

Notes de l'auteur :

Bonjour à toutes, le chapitre 23 est en ligne avec un peu de retard, j'espère que cela ne vous fait pas décrocher. Je reviens vers vous avec une question, préférez-vous des longs chapitres ? Plutôt des courts chapitres ? Peu importe ? Votre avis compte, cela m'aidera à satisfaire votre lecture :)

Bonne lecture à toute et à tous :)

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