Chapitre 1
Bienvenue à Feelings, la ville où chaque personne qui y réside porte le nom d'une émotion. Dit comme ça, ça donne envie d'y vivre, mais malheureusement, ayant vécu là-bas depuis toujours, ce n'est pas le grand bonheur. Feelings est dirigée par six grandes familles : La colère, la joie, le dégoût, la tristesse, la surprise et enfin la peur.
Je fais partie de la dernière famille, je m'appelle Anxieuse, j'ai dix-huit ans et j'ai un grand frère qui s'appelle Inquiet. Chaque personne ici agit selon son prénom, qui désigne son émotion. J'ai toujours voulu être plus que ça, pouvoir être à la fois heureuse, anxieuse, triste, énervée et surprise, mais je ne préfère pas en parler aux autres, car on me prendrait sûrement pour une folle, déjà que je passe le quart de mon temps à stresser et à penser au pire. Tout en sachant que ressentir différentes émotions est interdit par la loi. Changer d'émotion à Feelings est un délit comparable à un crime. Je préfère garder cela enfoui au fond de moi.
Je suis en dernière année de lycée, je dois choisir une université pour l'an prochain. Comme dans chaque inscription pour l'intégration d'une fac, on nous demande une lettre de motivation, une lettre sur laquelle je bloque depuis quelques mois maintenant. La psychologie m'attire énormément, j'étais anxieuse envers ma personne, mais pouvoir aider mon prochain, être à l'écoute des autres est une des qualités dont je dispose, mais je vous avoue que la littérature me plaît davantage. J'ai toujours rêvé d'écrire mon propre livre, laisser une trace de mes écrits, de mon quotidien, afin que d'autres personnes puissent me lire, puissent s'y reconnaître à l'intérieur.
En attendant d'écrire cette lettre, je devais prendre le chemin du lycée. Les six familles fondatrices ont créé le lycée Feel. Je m'y rendais tous les matins à pied, le lycée était à quelques minutes de la maison. Une fois arrivée devant l'établissement, je me rendis immédiatement à mon casier. Le couloir du lycée était rempli d'aller-retour d'étudiants, lorsqu'une voix se fit entendre près de moi.
— Salut Anxieuse, comment tu vas ?
Ma meilleure amie s'appelle Joviale, on se connaissait depuis le jardin d'enfants. Elle a toujours été le soleil de mes jours de pluie, constamment à me soutenir et à me changer les idées. Joviale était le genre de fille à toujours être heureuse. Elle se devait d'être joyeuse pour montrer l'exemple, elle enfilait un sourire au quotidien. Et cette stupide loi qui dit que chaque personne doit vivre uniquement en fonction de son émotion...
Je ne comprendrai jamais la politique. Je répondis à Joviale en lui faisant un geste de la main en guise de bonjour :
— Salut Joviale, quoi de beau en ce début de semaine ?
— J'organise une soirée à la maison sur la plage, tu viens ! Je ne veux rien savoir.
— Joviale, tu sais je ne dois pas sortir du chemin, j'aimerais prendre de l'avance cette année en me concentrant sur mes études plutôt qu'en allant m'amuser. J'ai trop de choses à penser et puis à ta soirée je vais rester dans mon coin ou au buffet, alors je te remercie, mais ça sera sans moi. Je serai mieux devant mes livres.
— Tant pis. Il y aura Brave, c'est l'un des premiers à avoir confirmé sa présence.
Brave était le garçon sur qui je craquais depuis le jardin d'enfants. Il a toujours été la personne avec qui tout le monde rêve d'être vu. Il était grand, musclé, blond avec des mèches qui lui tombaient sur le visage, il avait un style à lui seul. Le courage et l'honneur coulaient dans ses veines, il faisait partie des gars qui font rêver les filles auxquelles personne ne fait attention au fond de la classe.
— Brave ?! Pourquoi tu l'as invité ? Tu l'as fait exprès pour que je vienne, avoue-le.
— Disons que c'est une motivation pour que tu viennes, sinon c'est Rancunière qui l'aura.
— Quoi tu l'as invitée aussi ?
— Non, je ne suis pas folle à ce point, mais j'ai invité son frère et je pense qu'elle viendra avec lui.
Rancunière fait partie des pestes du lycée, toujours là à vous humilier gratuitement, remplie de jalousie et faisait de ma vie un enfer. Elle était une de mes amies avant que la popularité fasse d'elle une peste. Elle savait que j'étais raide dingue de Brave et du coup elle passait sa vie à lui courir après. Protecteur, lui, était tout son contraire, il a toujours protégé sa sœur, de là à en venir aux mains lorsqu'un gars lui brisait le cœur.
Joviale referma mon casier dans le but de me faire sortir de mes pensées :
— Alors tu viens ?
— D'accord, je viendrai mais je ne resterai pas longtemps.
Elle me prit dans ses bras toute contente, la sonnerie retentit, je me dirigeai vers le premier cours de la journée, mathématiques. Je me mis comme à mon habitude, au fond de la classe, histoire de pas être vue par l'ensemble de mes camarades. Joviale se mit au premier rang, ma meilleure amie était excellente en mathématiques, je l'enviais beaucoup sur ça. En tant qu'anxieuse, je passais ma vie à avoir des pensées plus ou moins horribles, par exemple, être en cours est pour moi un supplice, avoir des regards posés sur moi, ne pas savoir de quoi parlent les gens lorsque je sens des regards vers moi accompagnés de chuchotements. Soudainement, le professeur m'interrogea :
— Anxieuse ? Peux-tu venir au tableau pour finir l'exercice.
— Euh à vrai dire, je ne l'ai pas commencé, lui répondis-je en rangeant mes mains dans mes poches.
— Très bien, tu peux venir le commencer et le finir au tableau alors !
Je me levai et avançai difficilement, les regards braqués vers moi, mon rythme cardiaque s'accéléra. Joviale essayait de me chuchoter les réponses, mais le prof la remarqua et lui demanda de se taire. Je débouchai le feutre, en tremblant, en regardant à nouveau le tableau, je vis les chiffres se déformer, j'étais paralysée par le stress, les chuchotements derrière mon dos, les regards...
— Bon, Anxieuse, on n'a pas le temps de t'attendre, quelqu'un peut l'aider ? Quelqu'un d'autre que Joviale ? Ah, eh bien vous, Brave, venez aider votre camarade.
— Bien-sûr monsieur, j'arrive !
Je sentis une présence à côté de moi, un souffle chaud puis une voix. Je tournai la tête dans sa direction. Brave, me tendit sa main en me souriant. Je lui remis le feutre, il me remercia en me lançant :
— Je te rassure, les mathématiques, ce n'est pas super simple, je suis d'accord, mais tout est une question de logique, regarde. Dans un triangle rectangle, le carré de la longueur de l'hypoténuse est égale à la somme des deux autres côtés au carré, tout simplement.
— Tout semble si facile pour toi.
— Je te rassure, la bravoure n'a rien à voir avec les mathématiques.
Il me sourit et se fut félicité par le prof. Quant à moi, je retournai à ma place. Tout en expirant afin de me remettre de cette épreuve horrible, mais de ce moment incroyable avec Brave, je n'osais jamais aller lui parler. La sonnerie retentit et je sortis de la salle ainsi que du bâtiment pour traverser la cour avant de me faire rattraper par Joviale :
— Alors, tu aimes les mathématiques, Anxieuse ?
— Oh tais-toi, j'ai passé un horrible moment, je n'en pouvais plus.
— Un cours particulier avec Brave, c'est ça qu'il te faudrait, pourquoi tu ne lui demandes pas ?
— T'es folle ou quoi ? Je ne pourrais pas, j'étais en pleine crise de panique tout à l'heure, j'avais les mains moites, je voulais éviter tout contact visuel. Mais il a fallu que le prof m'interroge et puis j'attendais uniquement que cette foutue sonnerie retentisse, lui répondis-je en m'asseyant sur un banc tout en bougeant ma jambe droite comme des vibrations.
— Arrête de remuer ta jambe ! C'est moi que tu stresses là ! Tu dois voir la vie du bon côté Anxieuse, fais comme moi, ça t'est déjà arrivé de penser à rien au moins une fois ?
— Tu me parles d'un moment angoissant, ma réaction est normale et puis je n'y arrive pas. Ne pas penser à la moindre chose, je pense à tous les choix auxquels je suis confrontée, à toutes les choses autour de moi. Aller au lycée pour moi, c'est une épreuve tellement dure, je ne suis pas comme toi, tu positives tout le temps, je ne sais pas comment tu fais pour toujours paraître heureuse.
— Je suis heureuse parce que je me dois d'être joyeuse, mais il me semble que j'ai déjà essayé d'être triste, quand on était petite, on jouait à chat et je suis tombée de tes escaliers.
— Joviale, ce n'était pas de la tristesse, tu t'es relevée en rigolant et en disant que c'était pratique puisque tu étais déjà en bas.
— Oui, c'est vrai, t'as vraiment une belle mémoire Anxieuse, ce n'est pas donné à tous.
— Normal, je passe mon temps à penser à tant de choses.
— Qu'importe l'émotion que tu as, je serai toujours ta meilleure amie et je ne veux pas que tu changes Anxieuse, je t'aime comme tu es, mais il faut qu'on file, on a cours d'art.
Je lui souris lorsqu'elle me tira par le bras pour rejoindre la salle d'art plastique.
***
Je rentrai à la maison pour la pause déjeuner, j'insérai la clé dans la serrure de la porte, lorsque celle-ci s'ouvrit de l'intérieur. Ma mère ouvrit la porte en me disant sur un ton de réflexion :
— Anxieuse ? Tu ne devais pas manger au lycée ?
— Si, mais je n'aime pas manger là-bas et vu que la maison n'est pas loin, me voilà, tu ne veux pas de la présence de ta fille, c'est ça ? Lui répondis-je en soupirant.
— Si, mais je n'aime pas te voir manquer les cours, alors mange et retournes-y vite, en plus ton père fait des siennes. Il y a des nouveaux voisins et le père de cette famille a eu la promotion que devait avoir ton père. Du coup ça ne l'enchante pas vraiment d'avoir sa présence dans notre quartier, m'enfin, tu connais ton père.
Ma mère s'appelle Stress et mon père s'appelle Méfiant. Depuis toute petite, ils ont toujours été là à s'inquiéter pour la moindre chose qui pourrait m'arriver à moi ou à mon frère. Toujours à nous surprotéger, je ne dis pas qu'ils ne doivent pas me protéger, ce sont des parents, après tout c'est leur devoir de protéger leurs enfants, mais dans notre famille cette protection est dans l'excès. Rien que traverser la rue met ma mère dans un état second. Quand j'étais petite, mon père m'a appris à faire du roller, ma mère m'avait fait une tenue adéquate en cas de chute, c'est-à-dire que j'avais des protections en mousse sur chaque membre de mon corps. Je ressemblais à une éponge sur pattes. Je n'en ai jamais voulu à ma mère, mais j'aurais simplement souhaité qu'elle se rende compte qu'un jour, je m'en irai de la maison. Qu'elle ne pourrait pas me protéger comme elle a toujours fait.
Je montai les escaliers pour gagner ma chambre, je posai mon sac au pied de mon lit et m'allongeai sur celui-ci. Ma mère m'appela pour me demander de mettre la table et je descendis aussitôt :
— Chérie, prends les assiettes s'il te plaît et assieds-toi vite.
Je posais les assiettes sur la table, lorsque mon père rentra dans la cuisine, me fit une bise et se mit dans le coin de la salle près de la fenêtre. Il décala le rideau en regardant au loin. Un camion de déménagement se trouvait dehors, mon père plissa les yeux tout en nous adressant :
— Regardez-moi ces gens blindés de thune, ils s'installent ici en pensant qu'ils peuvent prendre la promotion d'un autre.
— Papa, viens manger, ça va refroidir et puis tu sais, c'est dommage pour ta promotion, mais tu en auras une prochainement, j'en suis sûre.
— Anxieuse, je ne veux pas que tu traines avec cette famille, tu m'entends ?
— Mais c'est quelle famille ?
— La famille de la colère.
— Oh, je vois.
— Ils sont ici pour nous apporter uniquement des problèmes, je me méfie d'eux énormément, enfin bon, mangeons, c'est mieux que de faire d'eux notre sujet de conversation.
Je terminai de manger et regagnai ma chambre pour me changer, car j'avais cours de sport l'après-midi. En retirant mon t-shirt, je sentis un regard en ma direction, je tournai ma tête vers la fenêtre dans laquelle j'aperçus une ombre se décaler précipitamment dans la chambre de la maison d'en face. Je fermai ma fenêtre aussitôt pour me changer tranquillement. Une fois prête, je pris mon sac d'éducation physique en direction du lycée.
Arrivée au stade, j'accédai au vestiaire pour y déposer mon sac de sport lorsque Joviale se précipita toute heureuse vers moi :
— Anxieuse ! J'ai une bonne et une mauvaise nouvelle, je commence par quoi ?!
— La bonne ?
— Un nouveau ! On a un nouveau dans la classe !
— Super et que veux-tu que ça me fasse ?
— Il pourrait venir à ma soirée de ce soir ?
— Joviale, tu ne vas pas inviter tout le lycée non plus, il est de quelle famille ?
— Eh bien justement, c'est ça la mauvaise, il fait partie de la famille de la colère.
— Super, c'est aussi mon nouveau voisin, alors non, il ne vient pas.
— Ok, comme tu veux, viens, on va rejoindre le terrain.
Je commençais à faire des tours de terrain avec l'ensemble des filles de ma classe, lorsque j'aperçus Rancunière assise près de Brave dans les gradins du stade. Elle remarqua mon regard pointé dans sa direction, elle mit sa main sur le bras gauche de Brave dans l'intention de lui toucher son biceps. Je soupirai en reprenant la course. Après un bon échauffement, la prof nous mit en binôme pour se chronométrer chacun. Avec la chance que j'ai, la prof me mit avec Rancunière. Elle serrait les bras tout en me lâchant :
— Super, je me retrouve avec ma meilleure amie de l'époque, donne-moi le chronomètre, tu vas courir en première, pendant que je regarde Brave courir.
— Rancunière, je n'ai même pas les mots pour te décrire, m'enfin au moins, tu sers à quelque chose.
— Mais dis donc, la petite timbrée, tu comptes me faire la leçon maintenant ? Brave est intéressé par quelqu'un comme moi, qui n'a pas peur de tout, tu te fais des films ma belle, mais bon après tout, tu peux quand même essayer de le draguer, j'aimerais bien voir ça.
— Contrairement à toi Rancunière, je cours pour ma moyenne en sport, je ne cours pas après les garçons.
Je lui pris le chronomètre des mains, l'actionnai et me mis à courir en même temps. J'accélérais, j'inspirais et expirais. Tout en courant, je tournais la tête vers l'extérieur du stade où j'aperçus un gars à moto à travers le grillage. Plutôt grand, aux cheveux bruns avec un dégradé sur le côté, quelques mèches lui tombaient sur le front. Il était vêtu d'une veste en cuir noir sur un tee-shirt mal repassé blanc et d'un jeans déchiré de couleur noir. Il jeta un regard dans ma direction et me fit un signe de main afin de me montrer mes baskets dont mes lacets étaient défaits. Je détournai le regard pour regarder mes lacets lorsque, au même moment, je m'étalai au sol, la tête la première, je mis mes mains par réflexe pour amortir la chute. À ce moment, je ne bougeais pas, j'entendis au loin les dizaines de rires dont celui de Rancunière, qui a dû apprécier le spectacle. J'essayais de me relever, les mains remplies d'égratignures, je sentis une main m'aider à me remettre debout, je me tournai et fis face à Brave :
— Anxieuse ! Ça va ?! Tu n'as rien de cassé ? Viens, je vais t'amener à l'infirmerie !
— Non, seulement des égratignures.
Joviale traversa le terrain en nous rejoignant. Elle me prit le bras gauche quant à Brave, lui, me tenait l'autre bras. Arrivée à l'infirmerie, Brave me tendit une poche pleine de glaçon à mettre sur mes blessures, il me sourit en me disant :
— Plus de peur que de mal hein Anxieuse, je ne dis pas ça parce que tu fais partie de la famille de la Peur, je te sauve deux fois la mise dis donc avoue que c'est héroïque quand même.
— Brave, merci de ton aide, mais je pense que tu peux aller rejoindre le reste de la classe.
— Comme tu veux, mets bien de la glace sur tes blessures et si tu as besoin d'aide pour marcher et bien, je suis ton homme.
Je lui souris en lui faisant un signe de la main, Joviale regarda la scène telle une figurante. Je tournai ma tête en sa direction, elle se retint de rigoler, je soupirai en lui disant :
— Allez-y madame, ne vous privez pas de rire voyons.
— Je suis désolée, mais c'est vraiment trop drôle, tu fais tout pour éviter le moindre contact, surtout avec Brave. Et finalement, tu deviens le centre de l'attention de tout le monde, mais comment ça se fait que tu sois tombée ? Tu es plutôt forte en sport pourtant ? Il faut que tu me racontes.
— Il n'y a rien à raconter, j'avais les lacets défaits et un gars à travers le grillage m'a fait un signe pour que je regarde à mes pieds. Au même moment, je me suis étalée au sol, voilà.
— Un gars ? Déconcentrée pour un gars, mais c'était qui ? Je te laisse auprès de l'infirmière qui va te soigner, je t'attends à la sortie du lycée, garde le sourire quand même.
— Aucune idée, mais n'y compte pas pour le sourire.
L'infirmière avait désinfecté mes plaies, m'avait mis des pansements laissant une poche de glaçon à mettre sur mes coups. Je regagnai le vestiaire qui était vide, pris mon sac de sport et sortis du lycée pour la fin des cours. En attendant ma meilleure amie, j'aperçus au loin Rancunière enlacer Brave tout en me regardant d'un air arrogant. Je baissai les yeux lorsque j'aperçus Joviale au loin en pleine conversation avec Protecteur. Je lui fis un signe et lui envoyai un message sur son téléphone.
Tout en rentrant chez moi, j'en profitais pour faire mes devoirs avant de me préparer pour la soirée. J'avais dit à mes parents que j'allais dormir chez Joviale. Après avoir fini mes devoirs, je me préparai. Je mis une veste en jeans sur une robe noire et détachai mes cheveux afin de les lisser. Mis deux, trois bijoux et je descendis lorsque je tombai nez à nez avec mon grand frère, Inquiet.
— Je peux savoir où tu comptes sortir à cette heure-ci ?
— Inquiet, je ne savais pas que tu étais rentré à la maison, il est seulement vingt heures, je vais à une soirée qu'organise Joviale.
— Oui, je suis rentré, mais je repartirai demain, tu fais attention à toi et surtout pas d'alcool ou je ne sais quoi.
— Inquiet, c'est bon, je suis grande et responsable, ta petite sœur va gérer.
— Mais attend, qu'est-ce que c'est que ces blessures-là ? Qui t'a fait du mal ?
— Inquiet, ce n'est rien, c'est moi, je suis tombée en plein cours de sport. Je n'ai pas fait attention à mes lacets, mais ne t'en fais pas, ce n'est rien, ce sont simplement des égratignures.
J'avais connu pire que ces simples égratignures, des douleurs qui ne sont pas visibles à l'œil nu. Je descendis en direction de la porte d'entrée, ouvrit celle-ci et refermai derrière moi, lorsque j'entendis un bruit qui provenait de l'allée où était garée ma voiture...
Notes de l'auteur :
J'espère que ce premier chapitre vous a plu et que les prochains chapitres vous plairont également. Bonne lecture à tous !
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