Chapitre 28 : Preparation


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Il a juste fallu que le proviseur de mon université voit le grand Wayne Cooper débarquer dans son bureau, pour qu'il me reprenne.

Je ne sais pas ce que ce que Wayne lui a dit, ni s'il a dû lui verser une somme d'argent pour qu'il puisse m'accepter à nouveau. Mais tout ce que je sais c'est que j'ai la certitude que c'est l'argent qui contrôle les dirigeants de l'établissement, censé accueillir et éduquer toute sorte de personne. Peu importe son rang social.

Wayne n'est pas n'importe qui, il est connu, il a fait son nom, il est privilégié grâce à sa place dans la société. Le proviseur a dû être surpris de voir le chef d'entreprise et millionaire venir parler en ma faveur, après les nombreuses fois que je me suis retrouvée dans son bureau à le supplier de me laisser quelques jours de plus.

En tout cas, tout ce que je puisse faire c'est être reconnaissante pour ce que Wayne a fait pour moi. J'ai de la chance de l'avoir dans ma vie, depuis qu'on sort ensemble il n'a pas arrêté de m'aider de la meilleure façon qui soit. Et dans tout ce qu'il a réalisé pour moi, je ne lui ai demandé aucun d'entre eux. C'est uniquement sa décision, sans que je ne lui donne quelque chose en retour. Du moins, pas encore.

Je suis maintenant en vacances, j'ai passé mes examens et tout ce qu'il me reste à faire c'est attendre les résultats et profiter de mon voyage avec Wayne.

Je sais que je n'ai rien à craindre, je me suis préparée, j'ai tout donné, je reussirai et je pourrais commencer ma troisième année au mois d'octobre, en toute beauté.

Et oui, je pars deux semaines en Espagne avec Wayne.

Il y va dans le but de rencontrer un grand chef d'entreprise tout comme lui, pour pouvoir discuter d'un contrat. Il m'a demandée si je voulais bien l'accompagner, ce à quoi j'ai répondu positivement. Je n'aurais jamais refuser. C'est la première fois que je vais prendre l'avion, première fois que je vais voyager dans un jet privé, première fois que je vais voyager tout court.

Ça fait deux ans que j'ai un passeport mais ce dernier n'avait jamais servi. J'étais obligée de me procurer un parce que mon université l'avait demandé, au cas où on irait en voyage scolaire à l'étranger, ou en stage. Je vais enfin l'utiliser après tout ce temps, en plus je n'ai rien payé, Wayne s'est occupé de tout.

Je suis entrain de préparer ma valise, je ne resterai pas longtemps donc je n'ai pas besoin de vider toute ma penderie. Je prends l'essentiel.

Mes yeux tombent sur le body string en dentelle noir que j'ai acheté au cas ou il se passerait quelque chose entre moi et Wayne. Je m'empare de lui et hésite à le mettre dans ma valise. Dois-je l'emporter ou pas ? Après ce que Wayne a dit quand on a faillit aller plus loin il y a une semaine, je doute qu'il change d'avis et décide de me toucher. Mais quelque chose en moi me dit de le prendre quand même, on ne sait jamais.

- Brooke, tu as fini de préparer tes bagages ?

Je m'empresse de mettre le body string dans ma valise et la referme en un éclair. Ma mère entre dans ma chambre.

Chambre qui en passant est énorme !

La maison que ma mère et moi avons choisie est encore plus belle en vrai, surtout l'intérieur ! Vu qu'on n'avait rien, pas de meubles, aucune chose qui pourrait remplir notre maison, Wayne nous l'a achetée avec tout ce qui va avec. Meubles de salon, une télévision qui est vingt fois plus grande que ce qu'on avait dans le camping car, accessoires de cuisine et chambres complètes.

Tout était là dès mon arrivé.

Ma mère adore notre nouvelle demeure encore plus que moi, on n'a pas pu s'empêcher de sauter dans la piscine dès le lendemain du jour où ma mère a quitté l'hôpital.

Il y a trois chambres à coucher, deux douche, une cuisine, une salle à manger, un salon, un grenier, et une salle de sport.

Si c'est une façon du destin pour me faire comprendre que je dois me mettre au sport, je ne sais pas quoi penser. On verra, mais je dois avouer que la beauté des machines d'exercices me donne grave envie. Elles me supplient de les utiliser. Espérons juste que je ne vais pas arrêter après deux, trois jours.

- On ne va pas y habiter maman, dis-je en me retournant pour faire face à elle. Je n'ai pris qu'une seule valise.

Elle tient une tasse de café dans sa main gauche et une petite cuillère dans celle de droite. Cuillère qu'elle plonge dans son café noir et tourne dans le but de faire fondre le carreau de sucre qu'elle vient d'ajouter dedans.

Il est quatre heures du matin, j'ai dû me lever tôt pour pouvoir faire me préparer.

Si un certain Wayne ne m'avait pas annoncé qu'on partait la veille même, ce qui veut dire hier à neuf heures du soir. J'aurais eu le temps de tout préparer à l'avance. Je savais qu'on allait partir en voyage mais il m'avait dit dans une semaine, et là d'un coup, il m'appelle et me fait comprendre qu'on va devoir partir plus tôt que prevu.

Il ne changera jamais. Je me souviens que lors de notre premier rendez-vous, il m'avait appellé une heure avant pour me le dire.

Que de souvenir.

- Comment te sens-tu ? Stressée ? Enthousiaste ? Heureuse ? me demande ma mère.

Je lui ait dit que Wayne allait passer quelques jours en Espagne avec sa famille, et qu'il m'a demandé de venir avec eux dans le but de m'occuper de leurs enfants. Comme ça, il pourra avoir un peu de temps libre avec sa femme. J'ai aussi dit, pour être plus credible. Qu'Ils ont rarement le temps de se faire plaisir, qu'ils travails beaucoup et que la dernière chose qu'ils veulent c'est d'être obligés de s'occuper d'enfants pendant ces deux semaines.

Ma mère est heureuse de savoir que je vais enfin visiter un autre pays, depuis que je suis sur terre je n'ai jamais quitté ma terre natale. J'aurai enfin la possibilité de voir d'autre monde, d'autre culture, de manger des nourritures étrangers.

Concernant sa question, je ne sais pas ce que je ressens. Je crois que je suis les trois à la fois.

Stressée parce que c'est la première fois que je vais prendre l'avion, c'est peut-être le moyen le plus rapide de voyager, mais c'est aussi très risqué. Je ne voudrais pas qu'on s'écrase ou qu'on se retrouve bloqué dans les aires sans issus de secours. Et si j'ai le mal de l'air ?

Je suis aussi enthousiaste, je crois que tout le monde le serait. Je vais enfin ressentir cette sensation, celle d'être entrain de voler.

Et en dernière position, je suis heureuse parce que je serai en compagnie de Wayne.

- Dis maman, commencé-je. Aimerais-tu voyager un jour ?

Elle me fait un sourire et bois une gorgée de son café.

- Oui, un de mes rêves d'adolescent c'était de voyager. répond t-elle l'air rêveuse. Spécialement en Angleterre, et ça l'est toujours.

Elle rit légèrement et reprend une gorgée.

- Je voulais le faire avec ton père, quand on était toujours amoureux de l'un de l'autre bien sûr. On avait planifié de visiter ce magnifique pays un jour, il m'avait promis de m'aider à realiser ce rêve. Mais bon, l'argent, c'est ce qui manquait. Et tu connais la suite.

Lincoln Miller, l'homme qui m'a mise au monde.

Pour moi il ne mérite pas de porter le nom "père".

Ma mère et mon geniteur se sont rencontrés quand ils avaient à peine la vingtaine. Alors que ma mère aidait mon grand-père à s'occuper de son restaurant -qui a fini par être vendu en manque d'argent- , mon père lui, travaillait en tant que garagiste. Ils ont commencé à sortir ensemble et trois ans plus tard, ils ont eu moi.

Ils n'étaient pas riches, mais ils faisaient tout ce qui était de leur pouvoir pour me donner ce qui m'était nécessaire.

Jusqu'à ce que mon père se lève du jour au lendemain, et décide de nous abandonner parce que soit disant, il en avait marre.

Il a craqué, il n'en pouvait plus d'être pauvre, il a dit que ma naissance a empiré leur situation économique. Et il est parti après avoir vendu notre maison, nous laissant toute seule, dans la rue. On ne l'a plus jamais revu.

J'avais huit ans.

Mon crétin de père n'a peut-être pas tenu sa promesse, mais moi je compte le faire.

- Un jour je t'y emmènerai maman. lui dis-je très sûre de moi.

Un sourire s'étire sur ses lèvres.

- Merci ma chérie, mais ne t'en préoccupe pas trop. Je me suis déjà faite à l'idée qu'il restera un simple rêve, ce n'est rien, je ne vais pas en mourir.

Mais moi je me le donne comme mission, ce sera au moins dans le but de te remercier pour tout ce que tu as fait pour moi. Je te promets que je te ferai visiter l'Angleterre maman, je ne ferai pas la même erreur que papa.

- Aller hop, il est bientôt cinq heures et demi, tu vas être en retard ! s'écrit ma mère.

Je reviens à la réalité et sors de la chambre en courant pour pouvoir rejoindre la salle de bain la plus proche.

- J'y vais !

J'entends ma mère rire, ce qui me fait sourire.

Je veux qu'elle reste ainsi pour le restant de sa vie, je ne veux jamais la voir triste. Ma petite maman.



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NDA:

La mère de Brooke en média 🖤

Alors? Envie de savoir ce qui va se passer pendant le voyage ? 😏

Avez-vous envie de visiter un pays en particulier ?

Moi, les états-unis 🇺🇸 je rêve de le visiter et d'y habiter 🤗

À plus pour un autre chap 😘




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