Quand tu décides d'ouvrir la porte de ta chambre
Pour autre chose que les chips
Tu vois tes parents qui dansent plus dans le salon
Juste le journal ouvert
Je crois que le temps arrive

Tu sens que ça va être dure
La période du coma instance
De la transe dépendance
Tu voudrais juste être heureux

Tu danses toujours aussi mal
Mais t'assume plus rien
Encore moins le changement
Ton changement
Ça évolue à la vitesse de la poste

Tu cherches tous les échappatoires
Le regard des autres
L'importance des fringues chers
La voiture derrière le lycée
Le bulletin remplie de F rouges
Juste relaxe

Tu couches qu'avec le canapé
Et ton lit devient le confident de tes nuits torturées
Tu multiplies les sorties de travers
Tu ouvres ta gueule que pour hurler les conneries déjà recalées

Nan soyons sérieux
Tu es stupide
Tu multiplies les ramasses
Tu trouves tous trop dure
Plus rien n'est sur
La vie est un déni

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