J'aime me torturer
Je marquerai sur ma peau toutes les personnes que j'ai laissé
Sur le trottoir où dans le placard
J'ai tenté de rattraper les cintres tombés
J'ai essayé de réparer les erreurs
Ramasser les morceaux
Les miroirs brisés sont irremplaçables
Ils influencent le karma au négatif

Tu vois les coups de foudre tomber à l'eau
Les nuits s'allongent et l'anxiété te hante
Tes crises sont blanches
Elle t'aura amené au centre du cyclone
Pour mieux te lâcher au milieu de la tempête
Ces idées perverses t'ont fait tomber à la renverse
T'es perdu dans l'incendie
A la fenêtre la lumière provient de l'intérieur

Allume ma flamme sans me cramer
Éteins ma flamme sans me tuer
Laisse les bougies éclairent mes plaies
Au soleil les cicatrices s'encastrent dans la peau
Comme un marteau de trop
Comme une balle perdu
En plein vol
Tu étais d'une humeur vengeresse

Rend moi ce pull m'appartient
Je veux plus ton odeur en ces lieux perverties par l'amour destructeur
Les draps et les couettes seront brûlés avant l'aube de ton départ
Je refuse de pleurer et d'utiliser ton accoutrement comme vide-souffrance

Tu m'as fait détester le violet
Toutes ces marques sont voyantes
Sur ta peau toutes ces couleurs étaient parfaites
L'ai je vraiment volé ?
J'ai peut être cherché la bête en l'aimant
J'ai peut être réveillé la sorcière en l'embrassant
J'ai peut être révéler le démon en le caressant

Heureusement que je n'aime pas le rouge
Le sang coule si facilement après une énième trahison
Arrêtons ces liens que nous tissons
Et part avant que le lit ne bouge

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