Rivka
Depuis toute petite, mes parents me couvrent de cadeaux en tous genres, mais je ne veux qu'une seule chose de leur part : leur présence.
Car ils ont beaux me ramener un souvenir à chaque fois qu'ils doivent partir, je m'ennuie...
Je n'ai pas d'amis et ma famille ne peut pas être présente. Du coup je suis gardée par une gouvernante sévère.
Un jour, j'en ai eu assez et je suis partie de chez moi pour me rendre au nouveau restaurant qui fait fureur : la Freddy Freadbear's Pizza.
J'ai passé une super journée !
J'ai pu rencontré des enfants de mon âge et m'amuser avec eux.
Les employés, un lapin et un ours blonds, s'occupaient de tout le monde et nous faisaient rire.
A la fin de la journée, ayant peur de rentrer seule, j'ai attendu dehors.
Un garçon, plus âgé que moi, m'a proposé de rester avec lui le temps de savoir comment j'allais rentrer.
On est resté assis deux heures sur le trottoir, à parler de tout et de rien.
Puis mes parents sont arrivés. Je leur ai fait de grands signes pour leur signaler ma présence.
Il ont proposé de redéposé mon ami Frédérick chez lui, ce qu'il accepta.
Arrivés devant sa maison, mes parents lui ont proposé de me garder la journée. Il a accepté, pour mon plus grand bonheur.
Nous sommes rentrés, et j'ai appris que la gouvernante, après avoir appelé mes parents pour leur dire que j'étais partie, avait démissionné.
Depuis ce jour, je passe mes journées avec Frédérick. On passe de temps en temps à la pizzeria.
Malheureusement pour nous, nous y sommes allés un mauvais jour...
On ne pouvait plus sortir. Il ne restait plus que nous et deux autres garçons, dont un roux.
On a entendu un bruit.
Frédérick s'est placé devant moi pour me protéger et je me suis collée à sa jambe.
Puis un homme, habillé en violet, un couteau en main, est sorti d'une ombre.
"- Et bien... La chasse a été fructueuse aujourd'hui...
- Qui êtes vous, et que voulez vous ? Lança le roux.
- Je veux juste le meilleur pour ma pizzeria, chers clients. Et, pour cela, j'ai besoin de vous..."
Il s'est approché de nous.
Frédérick est allé vers lui, l'air déterminé.
"- Ne la touchez pas...
- Ici, c'est moi le patron, gamin. Alors fous moi la paix et laisse moi bosser."
Après avoir dit ça, il lui planta son couteau dans le ventre.
Je me souviens avoir crié.
Pendant que le meurtier était occupé avec les deux autres garçons, j'entendis Frédérick murmurer un truc du genre "Rivka...pars...cacher..."
Désolée, mon ami... Mais la peur me tétanissait trop pour que je puisse faire quoi que ce soit.
L'homme en violet s'est approché de moi. Je l'ai regardé et ai commencé à pleurer.
Un sourire est apparu sur son visage, puis...
Le vide...
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