Mon nom est Alexander Hamilton !
19 ans, bientôt 20, je suis un homme politique.
Laissez moi vous raconter un peu comment j'en suis arrivé là...

Tout commence lorsque je suis encore un enfant. Ma mère meurt de maladie, mon cousin qui me gardait s'est suicidé.
Un homme important, Aaron Burr, m'a recueilli et m'a éduqué.
J'ai épluché je ne sais combien de livres, j'ai étudié assez longtemps et je suis devenu un homme politique.
Mon but est de libérer les États Unis du joug des Britanniques.
Entre guerres, discours, et rassemblements, nous n'avons jamais arrêté, mes hommes et moi.
Malheureusment, Burr n'était pas du même avis que moi.
Il veut que nous soyons plus discrets dans nos agissements, pour qu'on ne se fasse pas arrêter.
C'est pourquoi, Lafayette, Laurens, Jefferson et moi, nous avons commencé à établir des plans seuls, dans son dos.
Ce qui ne lui a pas franchement plu...
Un jour de pluie, Laurens était mort, et mes deux autres amis gravement blesser.
Il m'avait arrêté dans la rue, alors que la bataille faisait rage autour de nous.
"[Burr]- Hamilton...
[Hamilton]- Burr, qu'est ce que tu fous ?! On va se faire tuer !
[Burr]- Hamilton, écoute moi !"
Je me stoppe net et le regarde
La pluie roulait sur ses joues. A moins que ça ne soit des larmes...
"[Burr]- *sanglote* Désolé... Hamilton, je suis désolé...
[Hamilton]- Burr... Qu'est ce que tu me racontes, pourquoi t'es désolé ?!"
Je me retrouve avec le canon de son flingue sur la tempe.
Les larmes roulent de plus belle sur ses joues.
"[Burr]- Ta présence ici ne fait qu'aggraver la situation... Tout va de travers...
[Hamilton]- Et tu savais que me parler n'aurait servi à rien..."
Avant qu'il ne tire, je lui donne un violent coup de coude dans le ventre. Il se recroqueville en se tenant le ventre. Sous l'effet de la surprise, il a appuyé sur la gâchette, et me tire dans le ventre.
Alors que je m'effondre au sol, il me regarde, l'air apeuré et désolé, avant de s'en aller, secoué par des spasmes.
"Burr... Tu vas me le payer, ordure..."
Avant de me faire écraser par tous les soldats présents dans la rue, je rampe dans une ruelle adjacente et cale mon dos contre un mur, aux portes de la mort.
«C'est pas possible... Je peux pas mourir là... Pas maintenant... »
Une ombre apparaît au bout de la rue et me lance : «Je peux t'aider si tu veux, mais il faudra sacrifier ton humanité»
Un sourire narquois naît sur ses lèvres et je grimace.
«[Hamilton]- Je l'ai déjà perdue depuis longtemps mon humanité...
[?]- Alors ça ne vous dérangerait pas de devenir un animal...
[Hamilton]- Comment ça ?
[?]- Vous verrez bien... »
Je ferme les yeux de douleur et le sens me porter sur son dos.
Puis... Le vide.