• Chapter 24 •

Ni une, ni deux, Khalil sortit de la salle de réunion avec Ousmaël à sa suite. Il rejoint rapidement les écuries et dépasse sèchement Yahia qui se fond en explication auprès du conseiller du Cheikh. Khalil est bien trop énervé pour entendre quoi que ce soit.
Après tout ce qu'il a dit à la jeune femme elle trouve encore un moyen de s'enfuir ? Ça, c'est la goutte de trop. Est-elle stupide à ce point ?

Il apprête lui-même son pur sang arabe qu'il avait monté plutôt dans la journée sans prendre en compte les palefreniers qui veulent s'en occuper eux-mêmes.
Khalil saisit la corde reliée au cheval pour pouvoir le faire sortir de la pièce moyenne dans laquelle il était.
Une fois à l'extérieur, on lui envoie rapidement ses gants et ses bottes de cavalier qu'il s'empresse d'enfiler, la rage au ventre.

- Que personne ne me suive. Ordonna t-il à l'encontre de ses gardes qui s'apprêtaient à monter sur leurs chevaux.

Ousmaël vient vers lui en lui expliquant la situation, prétextant un malentendu mais Khalil ne veut rien entendre. Ses sourcils fronçés de colère et son silence ne prévoyaient rien de bon.

- Votre Altesse il faut que vous écoutez ce que Yahia essaie de vous expliquer!

Khalil s'arrêta subitement dans ses gestes et fusilla le palefrenier du regard.

- C'est toi qui l'a aidé à s'enfuir n'est-ce pas ? Que viens-tu me raconter à présent ? Je réglerai ton cas à mon retour. Dégage de mon chemin.

Yahia souffla de peur car il savait ô combien un Cheikh en colère pouvait faire ravage. Celui-là était encore pire. Il ne pouvait piper mot devant ce regard tueur qu'il avait.

Le Cheikh sauta sur son cheval noir foncé avant de s'y asseoir avec prudence.
Ousmaël remua négativement la tête devant la réaction de son Cheikh. Cette colère intérieure qu'il ne fait que cultiver causera sa perte.. songea t-il. Il savait que Khalil réagirait violemment face à ce genre de situation car il ne peut s'empêcher de faire surgir la rage qu'il a au plus profond de son être.

Voyant que le Cheikh ne lui adressait même pas un regard, comme obnubilé par son objectif, Ousmaël se contenta de se mettre sur le côté pour éviter de se prendre la poussière dans les yeux.

- Ne faites rien que vous regretterez plus tard à cause de cette profonde colère que vous nourrissez..Finit-il par dire avant que le Cheikh donne le signal à son cheval.

**



Plus le soleil achevait progressivement sa course, plus la peur de s'être définitivement perdue serrait l'estomac de Mayla.
Pourquoi personne ne venait la chercher ? S'était-elle trop éloignée du palais ? Que va dire le Cheikh ? Mayla déglutit péniblement en effaçant de son esprit l'image de ce dernier apprenant qu'elle avait disparu avec un cheval. Elle préféra ne pas y penser.

Mayla jeta un coup d'œil à Jelaya qui s'était calmée depuis quelques minutes, remise de son attitude folle.
En effet, une épine de quelques centimètres s'était subtilement enfoncée dans la cuisse de la jument. Ce n'est que lorsque cette dernière s'était stoppée dans sa course folle que la jeune femme pu la lui retirer. Ne portant pas de fer à sabots, Mayla priait pour qu'elles soient encore dans le périmètre du palais.

Ayant pour seule vue le désert devant elle où la température commençait lentement à baisser dû à la nuit qui se préparait, Mayla perdait petit à petit l'espoir qu'on puisse les retrouver. Elle avait pu s'abriter sous une sorte de grotte naturelle faite de terre dure.

- Tu n'as pas l'air inquiète toi..Murmura t-elle en carressant le pelage de Jelaya qui était à même le sol, couchée sur ses sabots.

Heureusement que la grotte était assez large pour les contenir toutes les deux.
Un vent glacial balaya les cheveux blonds de Mayla en même temps que la crinière grise de la jument. Un vent qui apportait avec lui, des bruits de sabots qui se rapprochaient rapidement dans un galop sauvage.
Jelaya se redressa sous l'effet de la peur, certainement, tandis que le cœur de la jeune femme entreprit de battre plus vite que de raison. Elle passa ses mains sur ses bras pour se réchauffer en reculant un peu plus dans la grotte sombre, réalisant qu'elle était plus grande que ce qu'elle pensait. Apeurée elle ne s'aventura pas loin.

Elle essayait de se calmer mais c'était presqu'impossible car elle s'imaginait lez pires scénarios. Qui se dirigeait vers la grotte ? Et si cette personne lui faisait du mal ? Toutes ces questions diminuaient son infime espoir qu'elle avait de retourner à sa vie interrompue à cause de cette mission..

Si elle n'avait pas accepté, elle n'aurait jamais eu à vivre ces situations terriblement angoissantes dont elle avait été la victime. Même si elle était obligée d'accepter si elle voulait voir sa mère guérir de son insuffisance rénale.
Elle faisait tout cela pour sa mère qui lui avait tout donné, l'ayant élevée seule.. et pourtant elle ne pouvait même pas profiter d'elle, étant bloquée ici jusqu'à nouvel ordre.

Sans forcer, des larmes de désespoir dévalaient ses joues rosies par la fraîcheur qui se faisait de plus en plus sentir. Si jamais elle sortait de ce calvaire, elle se fit la promesse silencieuse de ne plus accepter une affectation bien au-delà de son pays d'origine..c'était du suicide.

Plongée dans ses pensées, Mayla ne s'était pas rendue compte que les bruits de sabots avaient cessés, et étaient à présent remplacés par le vent qui se soulevait violemment.
La personne les avait-elles dépassée finalement ?

Mayla eut réponse à sa question lorsqu'elle entendit le sable s'enfoncer sous des bottes lourdes. Jelaya émit un hénnissement en reculant brutalement. Il commençait à faire de plus en plus sombre. Mayla entendait les battements de son cœur qui redoublaient d'intensité à chaque fois que les pas de la personne se rapprochaient, et une haute silhouette masculine se dessina à l'entrée de la grotte. Mayla mordit sa lèvre à sang pour éviter d'émettre un seul bruit suspect.

- Mademoiselle Steele! Tonna cette voix qu'elle reconnue immédiatement.

Ses yeux s'écarquillèrent et elle ne put s'empêcher de souffler de soulagement. Au moins ce n'était pas un inconnu..même si le Cheikh pouvait s'avérer tout aussi dangereux.

La nuit commençait à tomber néanmoins le ciel bleu sombre produisait une fine lueur. Jelaya, à la vue du cheval noir à l'extérieur, se redressa et sortit de la grotte. Mayla en déduit donc que les chevaux se connaissaient vu qu'ils étaient dans la même écurie. Elle sortit timidement de sa cachette et marcha jusqu'à l'entrée de la grotte, en tenant le mur de terre, sans en sortir.

Lorsque le Cheikh aperçut la jument, il s'approcha prudemment d'elle et Mayla nota la douceur qu'il mettait dans ses gestes pour la rassurer. Une facette de lui qu'elle n'avait jamais vu. Elle le voyait chuchoter à l'oreille de Jelaya qui semblait se détendre.

Puis il leva les yeux et l'aperçu enfin. La douceur qu'il y'avait dans son regard disparut pour laisser à un regard empreint d'accusation. Il la jugeait méchamment du regard en retirant ses mains du pelage de la jument.

Mayla se mordit l'intérieur de la joue lorsqu'elle vit le Cheikh marcher dangereusement dans sa direction. La grotte étant légèrement en hauteur, elle se sentait en sécurité car il paraissait loin d'elle. Elle oublia rapidement ce qu'elle venait de penser lorsqu'elle le vit la rejoindre sans difficulté aucune et avec une habilité remarquable.

Elle ne put s'empêcher de jauger son corps, de ses bottes poussiéreuses jusqu'à son beau visage sur lequel perlaient quelques gouttes de sueurs. Ses muscles visibles sous la chemise noire se contractaient délicieusement à mesure qu'il marchait. Et le voir dans cette démarche déterminée, jusqu'à elle accélérait sa respiration, par peur ou par intimidation, elle ne saurait choisir.
Elle n'avait jamais vu un homme aussi bien bâti.. pensa t-elle après son analyse indiscrète.

- Vous n'êtes qu'une petite idiote. S'enquit-il de sa voix gutturale, la faisant brusquement émerger de sa rêverie.

Mayla préféra ne rien y répondre car l'homme qui faisait deux bonnes têtes de plus qu'elle avait la mâchoire serrée et un regard menaçant. Qu'est-ce qu'elle pouvait répondre devant cette bombe qui pouvait exploser à n'importe quel instant ? Elle ne le regardait plus mais ne baissa pas pour autant le regard malgré la peur qu'il lui faisait ressentir.

Qu'allait-il lui faire maintenant qu'il l'avait retrouvé ? Et d'ailleurs, comment les avait-il retrouvé ? Décidément, rien ne pouvait échapper à cet homme qui était capable de faire qu'une bouchée d'elle avec son simple regard..

Khalil serra les dents pour endiguer le désir malsain mêlé à la permanente colère qu'il ressentait à cet instant. Il ne parvenait pas à détourner son regard qu'il savait mauvais sur la jeune femme, bien conscient de lui faire peur.

Lors du lever du jour, il avait pu déterminé ses traits délicats et fins et cette paire d'yeux..mais là, dans la nuit qui s'était finalement installée sur le désert, la jeune femme devant lui était cent fois plus desirable. D'une beauté insaisissable, ses cheveux blonds tressés en une natte exposaient un visage lisse, une bouche charnue et des yeux brodés de longs cils. Sa présence avait réveillé ses sens, lui qui l'avait dans la tête lors de sa réunion.. Sa silhouette pulpeuse et sa taille fébrile attisaient un désir indomptable. Khalil sentit ses muscles se contracter comme s'il venait de recevoir une décharge électrique.

Il saisit soudainement le menton de Mayla pour l'inciter à le regarder. Il vit dans ses yeux clairs non seulement de la peur mais aussi de la combativité, elle ne s'avouait jamais vaincue.

- Qu'est-ce qui vous est passé par la tête pour vous enfuir après avoir volé un cheval ! Tonna t-il en ses dents, sa voix ferme s'élevant au fur et à mesure qu'il parlait.

Mayla s'attendait à de telles paroles. Elle se serra les lèvres avec une forte envie de le gifler car il lui faisait mal à la mâchoire. Mais elle ne lui laisserait pas le plaisir de la punir pour son geste.
Il retira sèchement ses doigts enfoncés dans ses joues, l'invitant à lui répondre.
Elle se massa lentement les joues avant de lui répondre.

- Je n'ai ni volé un cheval, ni fui, votre Grandeur. Vous êtes tout simplement aveuglé par votre colère injustifiée que vous passez votre temps à m'accuser de vouloir fuir. Vous me croyez suicidaire à ce point ? Rétorqua t-elle vivement malgré la boule qui s'était formée dans son ventre.

Cheikh ou pas, elle devait lui faire entendre raison.
Elle en avait marre d'être traitée par lui comme une criminelle. D'être regardée comme si elle s'était evandee djne prison.
Quant est-ce que cela prendrait-il fin ?

- Alors vous pouvez m'expliquer ce que nous faisons en plein milieu du désert ? Vous savez à combien de kilomètres nous somme du palais petite naïve ?!

- Je n'en sais rien mais je préférais rester sur le dos d'un cheval sauvage que de sauter et me casser les deux jambes! Répondit-elle en fronçant les sourcils.

Était-il fou ou le faisait-il exprès ? Qu'est-ce qu'il voulait ? Qu'elle saute pendant que Jelaya galopait à deux cent à l'heure ? Le sable ne l'empêchait en rien de continuer d'accélérer encore et encore. Pensait-il qu'elle n'avait pas peur pour sa propre vie? Néanmoins elle était bien consciente que cette course les avait emmenées très loin du palais. Elle avait beaucoup attendu dans cette grotte..

Voyant qu'il ne lui répondait pas, visiblement dans ses pensées car ses sourcils étaient froncés et il fixait un point inexistant, elle reprit la parole.

- J'avait monté Jelaya dans les jardins du palais jusqu'à ce que subitement elle devint agressive avec moi sur le dos avant de s'enfuir rapidement. C'est que lorsqu'elle s'est arrêtée par fatigue que j'ai pu identifier son problème, elle avait une épine dans sa chair. Je n'ai pas fui votre Altesse, car sinon, je ne me serai pas arrêtée dans cette grotte.

Khalil reporta son attention sur Mayla, reconnaissant qu'elle n'avait pas totalement tort. Il se tourna et observa Jelaya en face de son cheval, elle semblait s'être calmée.

Et c'est là qu'il se souvint des explications que son conseiller essayait de lui donner..il parlait d'un malentendu et qu'elle ne s'était pas enfui. Tout était plus clair maintenant.
Il reflua le pincement de culpabilité qui venait de le toucher à cause de la réaction qui a eu envers la jeune femme. Il s'était trompé sur elle, aveuglé par la colère qu'elle ait enfreint ses ordres se soit enfuie. Lui qui pensait qu'elle prenait ses jambes à son cou en volant en plus de cela un cheval, il songeait à la jeter dans les plus profondes prisons pour vol et désobéissance.

Mais encore une fois, Mayla avait su lui montrer qu'elle n'était pas celle qu'il croyait qu'elle était, même s'il se mefiait toujours. Cette femme était décidément très surprenante.
Au fond de lui, il voulait que ce soit une fuite volontaire de sa part pour trouver une raison de plus de lui faire subir sa colère.. C'était impossible qu'elle soit aussi vraie qu'Ousmaël et Saraï le disait malgré ce qu'elle avait fait. Il voulait absolument qu'elle faute pour trouver une occasion de faire fuir ce désir injustifié qu'il ressentait en sa présence. Chose qui s'avérait de plus en plus difficile.

Mayla sentit le froid jusque dans ses pores. Un autre vent aussi violent que froid se souleva en faisant valser le sable de gauche à droite. Les chevaux quittaient le lieu où ils étaient et vinrent s'abriter juste en dessous d'eux. En effet le toit de terre de la grotte était assez large pour être un abri. Mais le mieux était qu'ils rentrent à l'intérieur.

- Rentrez à l'intérieur. Ordonna le Cheikh après de longues minutes sans avoir prononcé un mot.

Mayla préféra obtempérer car elle sentait ses dents claquer entre elles. Elle s'assit en rapprochant ses genoux de sa poitrine en se remerciant d'avoir porté une assez longue robe, même si les manches ne l'étaient pas.

Elle vit le Cheikh, grâce à la lumière qu'émanait son téléphone, guider les deux bêtes jusqu'au fond de la grotte. Ces derniers préférant rester sur leurs jambes en fermant les yeux.

- Ils peuvent dormir arrêtés ? Ne put s'empêcher Mayla de demander.

Le Cheikh l'invita à reculer pour être assez loin de l'entrée à cause du vent. Il regarda les chevaux avant de soupirer bruyamment.

Mayla s'en voulait parce que c'était à cause d'elle qu'il se retrouvait ici, dans cette grotte aussi grande que sombre.

- En effet ceux-là ont l'habitude de dormir arrêtés. Finit-il par dire après avoir taper sur son téléphone pendant plusieurs minutes.

Dehors, une pluie forte avait commencée, se faisant entendre. Mayla mit son visage entre ses genoux. Elle claqua des dents malgré elle en serrant ses jambes contre elle. Cela n'échappa pas à l'œil du Cheikh qui retira la chemise qu'il avait porté.

- Tenez ceci, ce n'est pas aussi lourd qu'une couverture mais ça fera l'affaire.

La jeune femme releva la tête et vit en premier le torse de l'homme sur lequel il ne restait qu'un simple sous-vêtement blanc. Elle ne se fit pas prier pour enfiler la chemise qu'il lui tendait et très vite, elle sentit son estomac se nouer sauvagement lorsque l'odeur de l'homme arriva à ses narines, ne l'ayant jamais humé de si près.

- Il va pleuvoir pendant longtemps, vous devriez dormir si vous le pouvez, mademoiselle Steele. Conseilla t-il en reculant jusqu'au mur en face d'elle.

Il avait fléchi une jambe contre le mur et avait les bras croisés, le regard droit sur elle. Elle s'efforçait de garder ses yeux dans les siens pour éviter qu'ils se baladent outrageusement sur son corps sculpté.

- Merci..mon Roi.

Elle l'entendit pouffer.

- Mon Roi..cela me rappelle une conversation, pas vous mademoiselle Steele?

Elle s'empressa de détourner le regard, se souvenant bien de cette conversation fort intéressante qu'ils avaient eu.

- Vous êtes vraiment surprenante.

- En quoi le suis-je votre Majesté ? Le questionna t-elle les sourcils fronçés.

- Vous agissez comme une guerrière alors que vous avez vous-même peur, je trouve cela surprenant. Répondit-il en se décollant du mur..pour marcher dans sa direction.

Le souffle de Mayla devenait irrégulier lorsqu'elle vit l'homme se baisser à son niveau.

- Vous..n'avez pas froid ? Dit-elle pour tromper la chaleur que tout son corps ressenti à l'instant où le Cheikh posa ses doigts sous son menton.

Elle le vit contracter sa mâchoire encore une fois.

- Non mademoiselle Steele, bien au contraire, j'ai très chaud.. Répondit-il en passant son pouce sur sa lèvre inférieure.

Mayla ferma les yeux malgré elle sous l'effet de cette douce caresse. Elle ne comprenait pas pourquoi il réagissait de cette façon alors qu'il devrait être en colère contre elle.

- Vous me donnez chaud. Dit-il avant de se rapprocher de ses lèvres.

Mayla entrouvrit ses lèvres. Ses pensées se mélangeant dans son cerveau lorsqu'elle le vit fermer les yeux avant de fondre sur ses lèvres entrouvertes..
Elle vrilla quand il commença l'embrasser avec passion et envie. Elle ne put s'empêcher de répondre à ce baiser enivrant.
Elle vécut ces minutes de plénitude le cœur battant à tout rompre. La langue du Cheikh explorant la sienne avec désir.

Mayla soupira de bonheur avant de se sentir secouée. Elle ouvrit subitement les yeux en respirant fortement.

- Mademoiselle Steele? Réveillez-vous, la pluie vient de cesser, nous allons reprendre la route. Fit la voix du Cheikh avant que ce dernier ne se retourne vers les chevaux.

Oh non..songea t-elle. Elle venait de rêver ?? Elle venait de rêver du Cheikh en train de l'embrasser. Ses joues chauffèrent instantanément de honte.

- Vous avez chaud? Pourquoi vos joues sont si rouges ? Demanda le Cheikh en passant devant elle avec les chevaux.

- Euh.. oui j'ai chaud..mais ça va, merci.

Il acquiesça, suspicieux, en continuant son chemin. Mayla le suivit en inspirant profondément. Elle se racla la gorge lorsque ce dernier se retourna pour l'observer, une fois dehors.
Rêver du Cheikh ? Mais que lui arrivait-elle..

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top