Nuit de Carnaval

Le soleil se couche sur cette magnifique ville de Rio.
Plusieurs touristes réunis dans cette ville, avec des caméras, des téléphones... attendant impatiemment le début de l'événement.

- C'est le grand jour. Le carnaval commence dans quelle heure.

Et oui c'est le grand jour du Carnaval.
Après la remise des clés de la ville par le maire de Rio, au Roi Momo qui est le roi du carnaval, les festivités sont enfin lancées.

Après cinq jours de festivités, le carnaval va prendre fin le mardi précédent le mercredi des Cendres, qui marque le premier jour du carême.

***

Les décorations sont placées dans toute la ville, les danseurs et danseuses de chaque école de danse de Rio ont déjà enfilé leurs plus beaux costumes.

Tout le monde est présent, et les feux d'artifice sont prêts pour la fin du carnaval.

- Voilà ton costume Linda, tu vas danser pour l'école de samba de Portela.

Gusgo, un membre du gang, me tend un joli  costume sensuel, recouvert de plumes, avec des tissus en dentelle recouvrant mes seins et ma partie intime, et le reste du corps couvert d'un voile transparent laissant voir mon corps.

Sur mon dos, des grandes ailes faîtes avec des plumes colorées.
Une couronne sur ma tête en forme de v et des bottes bien aiguës pour une bonne danse.

Prenant mes vêtements, je me dirige rapidement vers les cabines et m'échanger.

- Tu es magnifique. Dit-il en voyant ma
tenue.

Je bouge simplement la tête comme pour dire un merci, avant qu'il puisse me conduire vers les lieux de festivités.

***

- Tu es magnifique. Dit cette voix masculine et mature provenant de derrière.

Il s'approche peu à peu de moi, avant de placer sa main droite sur ma taille.

- Mais que faites-vous ? Dis-je agacée.

Figée, étonnée de ma réaction, il déplace rapidement sa main avant de la rapporter le long de son corps.

- Si quelqu'un nous aperçoit, imaginez un peu...que vont-ils dire.?

Il laisse échapper un sourire, avant de rapprocher sa tendre bouche de mon oreille.

- Et bien, je suis O Sapo, et je fais ce que je veux sans que rien ni personne ne puisse m'arrêter. Si quelqu'un ose, tu connais la suite...

Avant qu'il puisse continuer sa phrase, nous sommes interrompu par une voix inconnue venant de l'arrière.

- Chef, le festival commence bientôt et Linda doit se mettre en place maintenant, sinon le
Roi Momo, risque de ne plus vouloir...

L'homme arrête de parler quand O Sapo lève sa main, lui faisant signe de se taire.

- Il osera pas le faire, sinon c'est sa famille qui va  payer le prix de sa décision.

Il me regarde à présent avec des yeux d'encouragement, avant de rapprocher sa main sur ma joue droite.

- Vas-y maintenant et récupère ce dont nous avons besoin.

Je me retourne pour partir, faisant un dernier clin d'œil à Sapo.

***

Les danses commencent, école par école et bientôt arrive notre école.

Gauche, droite, un tour à gauche, bouger les hanches, encore, encore.

J'exécute les mouvements à la perfection avec d'autres danseurs.

Un pas devant, reculer, remuer les ailes.

Les chars avancent lavec les danseurs, en représentant les douze écoles de samba présents pour le carnaval.

La portela, termine sa dernière danse, avant de laisser place à l'école de samba suivante.

Et c'est là que commence ma mission, trouver l'organisateur de ce grand carnaval.

Car oui, cela peut paraître stupide, mais seul cet homme peut me mener à destination.

***

- Excusez-moi, savez-vous où puis-je trouver Don Serverino? Demande-je à une dame près des vestiaires.

Elle me regarde fixement, avant de m'indiquer par sa main la voie à suivre.

- ...de là vous prenez la gauche, puis la deuxième porte. Vous verrez il est mentionné sur la porte.

La remerciant, je me dirige vers le lieu indiqué, ajustant mes vêtements au passage.

***

- Don Serverino ? Dis-je en toquant à la porte.

Une voix masculine grave se faire entendre à l'arrière de la porte, me permettant d'entrer.

Devant moi, un homme âgé avec une barbe grise, à l'allure d'un gangster, une cigarette en bouche et tenant un verre de whisky.

Ses yeux me fixent longtemps avant d'éloigner la cigarette de sa bouche.

- Qui es-tu?

L'air désinvolte, il laisse échapper une fumée blanchâtre de sa bouche, avant de prendre une gorgée de son whisky.

- Moi, dis-je en m'avançant près de lui. Vous êtes Don Serverino et il se trouve que j'ai besoin de vous. Continué-je avant de me placer sur ses genoux.

- Qui t'a donné le droit de t'approcher de moi ?

En souriant, je lui arrache la cigarette de la bouche, avant de placer mes lèvres entre ses lèvres.

- Je n'ai nullement besoin de permission pour discuter.

Agacé par ma réponse et d'un geste rapide, il fait sortir une arme de sa poche arrière avant de la pointer sur ma poitrine.

- Ne joue pas à la maligne jeune fille. Ou tu pourras payer de ta vie.

Il avale de nouveau son whisky, me fixant, son arme toujours pointer sur ma poitrine.

Mon sourire s'efface rapidement, avant de faire l'effort de me détendre et parler calmement à l'homme devant moi.
Mais je ne perds pas espoir

- Je peux être votre perte... comme votre joie, à vous de voir.

Agacé, il laisse tomber son verre au sol, avant de prendre la bouteille de whisky sur la table.
Et d'un seul coup, il avale le reste de la boisson.

- Je peux te tuer petite. Ne joue pas avec le feu. Dit-il pointant toujours son arme sur ma poitrine.

- Faites le alors.

Il lance cette fois la bouteille vide de whisky sur le mur, avant de laisser tomber son arme et s'attaquer à ma gorge, dans un moment d'étranglement.

- Vous...vous m'etouffez. Dis-je en suffoquant.

- Qui es-tu, je me répète.

- Votre pire cauchemar ou votre doux rêve.

Je le pousse de toutes mes forces avant de reprendre l'arme au sol et la pointer sur sa tête.

- Où se trouve t-il.

Il me regarde avec rage, serrant ses poings.

- Je ne sais pas de qui tu parles. Tue moi maintenant.

Avec un coup de pied au visage, il me regarde avec haine et mépris.

- Tu sais très bien de qui je parle. Ne fais pas le malin avec moi.

Arrachant son téléphone, je lui balance au visage.

- Appelle le maintenant.

Il me regarde droit dans les yeux, hésitant mais avec un large sourire.
Il compose un numéro que je ne connais pas et met en haut parleur.

L'heure qui suit, je me retrouve sous lui, maintenant posant l'arme et la pointant sur ma tête.

- Tu pensais être maligne, pauvre bête.

Pendant qu'il s'apprête à tirer, je lui tape un coup de pied entre ses jambes et il s'effondre touchant entre ses jambes.

Avec difficulté, je me précipite de ramasser un morceau de la bouteille cassée, m'approchant calmement de lui, avant de le lui  d'implanter au plus profond de sa gorge.

Le morceau de verre est introduit au plus profond de sa gorge, transperçant sa peau qui laisse jaillir le sang sur son corps meurtri.

Je pense bien que le verre à atteint l'artère dans son cou.

Don Serverino s'effondre immédiatement au sol, sa main droite placé sur le bord du verre implanté dans sa gorge.

Il laisse échapper un petit soupir avant de s'effondrer complément au sol, ses yeux grands ouverts rivés sur moi.

Instinctivement je place ma main sous son nez, pour voir si il respire encore.

- Il ne respire plus... Il est mort

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