Meurtre au paradis
Le frisson monte en moi devant son corps inerte.
Le corps de mon interlocuteur ne bougeait plus, percé au plus profond de sa gorge la lam tranchante qu'était mon couteau.
Le sang qui s'étant tout au long de son cou,laisse trainer derrière lui des marques de rouge.Bientôt,le polo du sergent se retrouve recouvert du sang son porteur.
Comme les morts,ses yeux sont fermés,la bouche à une marque de blancheur qui se crée sur ses lèvres,son corps devient peu à peu froid.
Plus de respiration,plus de mouvement...rien
Je l'ai vraiment tué.
Oui il est morttt...
J'arrive à peine à me ressaisir,que je cherche un bon lieu pour me débarrasser de son corps, sans être trouver après.
La mer...
Et oui la mer est la seule meilleure solution pour moi actuellement. Son corps sera facilement emporté durant toute la nuit,et on ne retrouva plus de ses traces avant une à deux semaines...Et le plus important, l'eau pourra effacer mes empreintes laissés sur lui.
**
Le vent est violent près du port en cette soirée d'été, soulevant tout sur son passage. Les frissons se créent sur ma peau fragile en sentant le froid congeler mon corps, recouvert de pas grand chose.
Les métaux se cognent,s'entrechoquent, créant un bruit de suspense désagréable à l'oreille
L'eau de la mer remonte petit à petit,et finit par taper fortement nous quai,me desequilibrant au passage.
Le bruit de l'eau qui remonte,sonne fort à l'oreille, avant de devenir paisible.
Dans le noir de cette nuit agitée, l'impression d'apercevoir l'ombre des personnes courir vers nous,avec des instruments en main.
Je me retourne septique à cette sensation désagréable,qui me prend au dépourvu.
Je dois me débarrasser de ce corps au plus vite.
Son corps est lourd,que j'ai du mal à le déplacer.
Ohh allez Linda tu peux quand même le déplacer...
Sa main autour de mon cou,je le tire de toutes mes forces.
Sans faire attention,je trébuche presque sur le quai et me cogne durement sur un morceau de bois devant moi.
J'arrive à peine à retenir un profond gémissement menaçant de sortir de ma bouche.
Le son de ma mer se fait encore plus fort,ce qui me fait relâcher avec une grande force le corps lourd que j'avais en main.
Le quai se balance, très fort,et sans s'arrêter,le vent devient violent, soulevant tout sur son passage.
Le ciel devient sombre,au fur et à mesure que le temps passe,les nuages se déplacent en suivant la marche du vent.
Le bruit des métaux qui s'entrechoquent devient horrible aux oreilles.
Tinc...tinc...tinc...
Un bruit inconnu vient du quai voisin.
Et derrière moi, j'entends des pas de personnes se dirigeant vers moi.
Ca peut bien être les trafiquants. Mais personne ne connait ce lieu sauf moi...qui peut bien être là.
Je me retourne encore une fois, tenant toujours à la main le corps de ce sergent.
Mais personne ne se trouve derrière.
Je ne peux ni crier,ni parler, pour ne pas éveiller des soupçons.
- C'est un au-revoir Sergent.Reposez en paix dans les eaux profondes de la mer.Dis je chuchotant tout bas.
La main s'étant sur la mer, avant de prendre un coup d'air et de décider de le jeter à l'eau, n'oubliant pas le verre utilisé pour le droguer.
Une petite graine de pitié m'envahit, avant que je puisse chasser cette idée d'un coup de main.
Pourquoi avoir pitié de ses hommes?Les gens meurent souvent dans la favela à cause de la criminalité des hommes et que font ces policiers ?? Rien absolument Rien.
Les femmes,les enfants,les pauvres personnes meurent dans la Favela sans que la police ne puisse changer quelque chose. Et maintenant pourquoi avoir pitié de ce pauvre sergent ?
Ma pauvre tante,est morte à cause de ses imbéciles,qui n'ont pu rien faire pour la sauver et pourquoi avoir pitié pour les autres ?.
La vie ou la mort, voilà la destinée de chaque être sur cette terre.
Tout le monde finira bien par mourir un jour que ça soit de manière naturelle ou causer par un homme.
**
- Aqui está a mercadoria Sra. Linda. Enquanto você estava ocupado com o sargento, nossos homens trouxeram para nós (Voici la marchandise madame Linda. Pendant que vous étiez occupée avec le sergent,nos hommes nous l'ont apportée)
Satisfait de sa marchandise,il me regarde avec un large sourire avant de la complimenter tel un vendeur le fait à sa clientèle.
- estes são bons bens, senhora. Olha essa maconha fresquinha, da Colômbia e essa cocaína da Venezuela, não vai achar melhor em lugar nenhum senhora (ce sont des bonnes marchandises madame. Regardez moi ce cannabis tout frais,venu de la Colombie et cette cocaïne venue du Venezuela,vous en trouverez pas mieux à ailleurs madame )
Sans plus rien ajouter en retour,je lui tends le billet d'argent et me dirige vers ma voiture (volée à un touriste fortuné venu dans la favela pendant quelques semaines)
Le calme de la route à mon retour, dans un silence paisible,je peux entendre les bruits des vagues qui tapent sur le côte de la mer.
Comme dans son habitude,la ville de Rio est bondée,par les bruits des personnes courant dans la rue,se préparant tous joyeux au grand carnaval annuel de Rio.
Les danses,les chants,les costumes,les lumières sont déjà au rendez vous pour cet événement spécial.
Plusieurs touristes se préspitent dans la ville pour ne pas manquer ce qui semble être l'événement de l'année.
Et les policiers, sont placés partout, pour assurer une bonne circulation.
L'embouteillage dû aux répétitions,entraîne une large fil de voiture derrière, attendant tout en étant fatigué.
Un policier qui était sur la bordure de la rue, s'approche de moi,les lunettes de soleil aux yeux malgré la nuit, avec une petite cigarette dans la bouche.
-mostre-me seus papéis (Montrez moi vos papiers)
Pfff toujours agaçant ces hommes de l'ordre.
L'air décontracté, plaçant ma main sur la vitre de la portière, basculant ma tête vers l'arrière.
-Sr. Policial, por que não tomar uma boa cerveja neste festival carioca? (Monsieur le policier pourquoi ne pas prendre une bonne bière en ce festival de Rio?)
Je lui tends un billet de trois reals ce qui vaut 0,57£. Tout content,il me sourit avant d'indiquer à ses collègues,de ne pas arrêter ma voiture,vu que je suis sois disant en ordre.
0h03 heure locale
La circulation a été très dure, l'embouteillage était très intense,qu'il a fallut une à deux heures pour trouver la solution à ce problème.
Chaque personne se précipitait tellement pour avoir le passage,qu'il a fallut l'intervention de plusieurs agents de l'ordre pour pouvoir bien circuler.
La favela était plus ou moins calme,sans compter la patrouille nocturne que fait le gang voisin.
Et oui,ici il y a des règles à respecter et parmie laquelle,il y a que chaque gangs tout par tour,doit faire une patrouille nocturne, pour voler,tuer,les biens des passants qui marchent tard.
J'ai dû faire le contour de la favela, pour ne pas être confronté à ces imbéciles de criminels.
**
Dans le salon tout le monde dormait déjà.
Le calme régnait dans notre petite maison de quelques mètres.
Les hommes dormaient déjà dans le salon,avec des armes à côté.
Avant de me diriger vers notre chambre (des filles),je suis arrêtée devant ce lieu qui jusque là était éclairé.
- À cette heure...Ne dort-il pas ?
Longtemps, évitant de mieux à cogner ceux qui dorment au sol,je me dirige vers ce bureau sombre où j'ai fait plusieurs tours dans la journée.
La porte était une entre ouverte,que je me suis plutôt glissée facilement.
- Linda.?
De ses yeux ridés sous l'effet du sommeil,il me regarde avec une petite fatigue avant de laisser échapper un bâillement.
- Je...euh...
- La marchandise...me coupe t-il d'un trait.
- Dans le garage.
Sans rien ajouter de plus,il regarde la petite montre suspendue sur le mur en face de nous.
- Vas maintenant dormir il se fait tard.
- Oui... monsieur.
Je me retourne étant aussi fatiguée par les évènements récents,me dirigeant vers mon lit, pour une bonne nuit de soleil.
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