Cargaison
Je tend longtemps ma main droite vers le poignet de la porte, pour l'ouvrir délicatement.
Je pourrais fuir tout de suite,mais ma fierté m'en interdit.
Pourquoi Ô Sapo veut-il me voir ???
Qu'ai je fait de mal pour pour être convoqué à cette heure si tardive de la nuit.?
Ma main tremble sur le poignet, avant que je puisse prendre un grand soupir bruyant et me lancer.
Aller Linda...vas y Il ne te tuera pas quand même...ou peut être si...
La phrase qui monte à l'esprit, trouble mon cerveau qui était jusque là tranquille.
L'anxiété m'envahit pleinement,me perturbant presque au passage.
Et pourquoi voudra t-il me tuer
Et pourquoi voudrait il me tuer sans raison.
Je suis quand même un membre important du gang.
Et si par colère,il me pointe son arme puis d'un coup Boum...au revoir la terre
- NON. crié je fortement.
Une sueur perle mon front, j'arrive à peine à bouger ma main,une petite montre un peu usée, placée sur mon bras, m'indique clairement que j'ai passé plus de 2minutes devant cette foutue porte à m'imaginer des scénarios digne d'un film d'action.
Prenant mon courage à deux mains,et pousse la porte calmement, avant de m'insérer dans cette pièce interdite.
L'ambiance est chaleureuse,la pièce est calme,on ne peut entendre que les bruits du vent qui circule dans la pièce,les meubles sont bien rangés, avec la petite bibliothèque privée d'Ô Sapo... Repeint avec une couleur plutôt sombre qui est le noir,cette pièce reflète exactement la personnalité de ce cher dirigeant froid et sans cœur.
Ô Sapo est là, devant moi,assis confortablement sur sa chaise roulante usée, ramassée dans les ruelles de la ville,fronçant les sourcils, avec un carnet mystérieux à la main .
Il lève brièvement ses yeux vers moi, avant de passer de la frustration à un joli sourire sur ses lèvres.
- Entre...prend place. Dit il brièvement.
Avec mon anxiété qui grimpe en flèche, j'arrive pas à maîtriser les Sens de mon corps.
Une panique m'envahit, créant en moi une chaleur qui me consume peu à peu.
Le chef du gang est un homme, d'environ cinquante-cinq ans. Il a des cheveux poivres et sels qui encadrent un visage aux traits durs et sans pitié. Ses yeux sombres me fixent, à travers le verre de ses lunettes, qui reposent sur un nez quelque peu pointu. Sa bouche sensuelle,il est encore très séduisant pour son âge, m'est cachée par la fumée qui s'échappe de ses lèvres pincées, où est coincée une cigarette bien entamée. Et comme d'habitude,ses doigts noueux tiennent une arme.
Tout le monde le craint de le quartier,et les filles, prétent à n'importe quelle méthode pour se jeter dans son lit.
Comme la plupart des habitants,ses lèvres sensuelles sont accompagnées d'une petite cigarette, d'où la fumée de reprend dans l'atmosphère.
Que ce soit avec des résidus des moteurs de voiture ou de la vrai drogue,tout le monde veut se procurer une cigarette pour monter une certaine vie luxueuse menée.
Et oui,ici,ce n'est sûrement pas tout le monde qui peut se procurer une cigarette de bonne qualité ou de la drogue.
La fumée de la cigarette,me ramène à un souvenir lointain, oublié de mon père qui sans gêne, cigarette à la main droite, whisky à la main gauche,se droguait même devant sa petite fille,qui n'avait à peine qu'une année et quelques mois.
Ses paroles plutôt cinglantes,ont laissé un trou dans mon cœur qui ne peut être soigné.
Je me rappelle encore de ses moqueries sans fin,et de ses paroles plutôt méprisants
"Je ne sais pas pourquoi j'ai eu une fille...le Créateur a dû me punir pour un péché commis pour t'avoir...Toi et ta mère vous n'êtes qu'une charge de plus dans ma vie misérable."
Cela un bon bout de temps après leur mort,et le seul bon souvenir qui me reste de lui et cette parole plutôt pathétique.
- Linda...
La voix de mon supérieur,me ramène immédiatement à la réalité, avec un sursaut pas voulu.
Sans vouloir ajouter quelque chose,mes yeux fixant sans relâche le sol,je tire timidement la chaise la plus proche de moi pour poser mes deux belles fesses.
Dans un geste plutôt élégant et tactile,il enlève les lunettes de ses yeux sombres, avant de me dévisager et de laisser échapper un fort soupir dans la pièce.
- Tout va bien ?
Je me retrouve finalement coincée entre mon supérieur et mon esprit intérieur qui me conseille de fuir dès que je le peux.
Je me mets à ciller mes yeux, essayant de cacher un petit rougissement qui se forme dans mes joux toute minces.
Avant de chasser toute pensée de fuite dans mon esprit.
- Oui...dis je en baissant la voix
Des bras croisés sur sa poitrine bombée comme un boxeur,il me fixe sévèrement avant d'entamer une quelconque discussion avec moi.
- Bien...la cargaison de nos marchandises arrive ce soir. Vu que je ne peux m'y rendre, j'ai décidé que tu le feras à ma place.
De son carnet,il fait sortir une photo,d'un jeune homme,ou jeune policier d'une vingtaine d'années tout souriant,en tenue de guerre derrière devant le drapeau flottant du Brésil.
- Pas si vite...la police est déjà au courant de l'arrivée de notre cargaison et ils ont déployé des forces armées sur place.
D'un bref geste,il me tend la photo du jeune policier, avant d'élargir un sourire sur ses lèvres.
- Débarrassez vous de lui et récupérer notre marchandise.
D'un signe de tête, j'acquiesce aux paroles d'Ô Sapo sur la mission.
Le stress m'envahit peu à peu, quand je réalise enfin de quoi il s'agit,que mon visage change petit à petit au fur et à mesure que j'entends les paroles d'O Sapo
- Ta mission est facile. Mais réfléchis...ne mets pas notre plan en péril.
- Vous avez raison chef,le plan semble difficile mais pas impossible et je vous assure que je vais faire de mon mieux pour réussir.
Il tend sa main vers une bouteille en verre de whisky,qui se trouvait à l'extrémité de la table.
Elle paraît coûteuse ce whisky.
Mes yeux s'égarent rapidement vers l'étiquette de la fabuleuse bouteille de whisky,que j'aimerais aussi peut être goûtée un jour.
L'Islay d'Isabella
Ce nom me paraît familier, creusant d'avantage dans ma tête,les images de la pub me reviennent
Oh oui ce whisky est un chef-d'œuvre de la classe des riches. Ornée de
8 500 diamants et de 300 rubis, auxquels s'ajoute un beau montant en or blanc. Que seuls les riches peuvent s'en procurer.
Pour un simple homme comme Ô Sapo,ce whisky me paraît plus prestigieux.
- Va te changer et reviens moi vite.
La voix de notre cher Ô Sapo,me fait sortir de mes enquêtes sans réponse,me ramenant enfin à la réalité.
Je me lève de mon siège sans rajouter un mot de plus, avant de me rendre dans notre petite chambre commune pour le plan final.
Je suis rapidement interceptée par Berna,qui me bloque littéralement le passage m'obligeant à m'arrêter,sans rien dire ,il prend ma main et me conduit dans un coin isolé
- Mais Berna...
- Qu'est ce qui se passe Linda? Pourquoi Ô Sapo t'a t-il appelée dans son bureau ?
Depuis la mort de ma tante,Berna a été très protecteur envers moi. Il m'accompagne partout où je vais,et reste avec moi à chaque fois que je me sens seule.
- Tu sais très bien que nous avons une cargaison à venir pour ce soir... et il veut que je m'y rende pour récupérer la marchandise.
Pendant quelques minutes,Berna semble réfléchir à mes paroles, avant de me répondre avec inquiétude.
- Es-tu sûre de pouvoir le faire ?
- Oui Berna ne t'inquiètes pas.
Il laisse échapper un soupir avant de me prendre dans ses bras.
- Promets moi qu'avant tout,tu vas te protéger. Et que si quelque chose se passe mal,tu m'appelles en premier.
Avec les larmes qui menacent de jaillir de mes yeux,que j'arrive à peine à bouger la tête,en acquiesçant simplement.
Dans un dernier geste,Berna me sert près de lui ,ses bras musclés m'enroulant comme un sauveur.
Berna est maintenant la seule famille que j'ai. Depuis petite,il est maintenant le grand frère que je n'ai jamais eu,et nous nous sommes promis envers l'autre de notre protéger quoi qu'il arrive.
- Maintenant fou le camp...me dit-il avec une tape sur le dos.
N'essayant pas de résister,avec un large sourire aux lèvres,je me dirige vers ma chambre toute joyeuse et confiante.
Ma rencontre avec Berna m'a été utile cette fois,je me sens plus légère et sereine pour cette nouvelle étape
**
Joli polo noir avec noeud frontale,laissant apparaitre mon ventre à tous ceux qui veulent le voir.
Culotte kata fumbwa au dessus des genoux,bottes noires. Tout pour tuer ceux qui vont se placer sur mon chemin.
Tout cela accompagné d'un noir à lèvre,et d'une queue de cheval sur ma petite tête.
Bureau d'O Sapo
Sans moindre effort, j'arrive à pénétrer encore une fois, ce terne bureau loin de tout bruit prévenant de l'extérieur, n'oubliant pas de refermer la porte derrière moi.
Malgré la sombreur de ce lieu, j'arrive à sentir une paire d'yeux brûlée mon corps entier, accompagnée d'un sourire émergeant sur ses lèvres comme un lion devant sa proie.
Se léchant délicatement les lèvres,il se redresse d'un bon sur sa chaise, sautant sur moi avec avidité et désir.
Sans m'y attendre,il plaque me durement contre son bureau,la fumée de la cigarette enveloppant mes narines.
Son parfum m'envoute, avant qu'il puisse parcourir mon corps de ses mains agiles.
Il s'arrête sur mon poitrine, devant mes seins qui ne sont couverts que par le polo n'ayant pas de soutien en dessous.
Me laissant avec un frisson sous la douleur du pincement infligée par ses doigts sur le bout de mon téton,Je peux sentir sa chaude respiration sur ma peau quand sa tête se place au creux de mon cou. Sa langue nettoie chaque partie de mon cou avant que ses mains puissent s'aventurer à ouvrir ma culotte.
N'ayant pas de mal à déplacer mon string sur le côté,ses doigts pénètrent doucement en moi avant de faire des va et vient, créant une douleur de plaisir en moi.
- Je veux que tu me ramènes cette foutue marchandise ou sinon ton corps deviendra mon laboratoire...
M'agrippant à ses doigts toujours en moi,je me perds rapidement, basculant sur le bureau,mes jambes étant toujours écartées.
Ses coups de doigt deviennent plus durs,plus féroces,plus affamés,que j'arrive à laisser échapper un gémissement de ma bouche...
- C'est ça que tu aimes sale chienne...tu aimes qu'on te touche n'est ce pas ?
J'acquiesce en bougeant ma tête, dans tous les sens. Je voudrais bien m'arrêter mais à quoi ça sert alors que je me sens déjà toute chaude et prête à être comblée.
D'un seul geste je me retrouve nue devant lui. Plus de peine à vouloir cacher ma nudité déjà exposée plusieurs fois aux hommes lors de la rencontre avec ses mafieux assoiffés de femmes.
Il me regarde avec appétit avant de me prendre et de m'asseoir sur son bureau.
- Qu'est ce que tu veux...
Sans rien dire,je conduis sa main vers mon entrée,il me sourit avant d'entrer fortement ses doigts en moi,je me perds dans les coups durs donnés, m'allongeant entièrement sur le bureau.
Quelques coups de doigts suffisent pour me faire atteindre l'orgasme voulu.
Arrivé à son plaisir aussi,il dégage ses doigts de moi, avant de me jeter au visage mon string...
- Va t'en maintenant...dit-il sèchement.
port de Rio Grande 20h30/heure locale
-boa noite eu sou o sr. Luis, encarregado de ajudá-lo com as mercadorias faço parte da polícia
(bonsoir je suis mr. Louis, chargé d'aider avec la marchandise,je fais partie de la police.)
-Boa noite. Quando começa a operação?( bonsoir. Quand commence l'opération ?)
-Em cinco minutos, os barcos já estão chegando. A polícia já está no local, então tome cuidado (Dans cinq minutes,les bateaux arrivent déjà. Les policiers sont déjà en place donc soyez prudente)
-obrigado senhor(merci Monsieur.)
Je lui tends l'argent que j'avais, faisant délicatement. Sans éveiller des soupçons.
-Marquei uma entrevista para você com o sargento encarregado da polícia. Tome esta droga... coloque na bebida dele e o resto é com você. (Je vous ai réservé un rendez vous avec le sergent en charge de la police. Prenez cette drogue...mettez la dans son verre et le reste c'est à vous de jouer.)
Avec une approbation de tête,je me dans le noir vers le lieu où ce trouve le fameux sergent.
J'ai pu facilement m'approcher de lui, sans éveiller des soupçons,puisqu'il était seul
-boa noite sargento...sou a Lina (bonsoir sergent...je suis Lina)
Il se retourne vers moi, déduisant qu'avec le noir qu'il y a il ne pourra sûrement pas me voir,sauf entendre ma voix.
- Boa noite Dona Lina. Eu estava esperando por você. Quanto vale essa urgência para mim? pois como podem ver estou em pleno funcionamento. (bonsoir madame Lina. Je vous attendais. Que me vaut cette urgence. car comme vous le voyez je suis en pleine opération.)
Je lui souris, prenant sa main entre les miennes .
- Não podemos conversar em um lugar isolado? (Ne pouvons nous pas parler dans un endroit isolé.? )
Il enlève sa main de la mienne, avant de nous conduire dans une cabane loin des autres.
- o que você quer levar senhora? ( Que voulez vous prendre madame ?)
Il me montre son armoire de vin,que je saisis la première opportunité qui me vient.
-deixe-me lidar com você, sargento. Isso me dará grande prazer. (laissez moi vous servir sergent.Cela me fera grand plaisir)
Sans rien ajouter de plus,je me lève et me dirige vers le bar, prenant deux coupes,je profite de l'occupation du sergent pour glisser la drogue dans son verre. Avant de le rejoindre avec enthousiasme.
-sargento de espera ( tenez sergent)
Sans aucune attention,il prend un gorgée rapide de la boisson, avant de la reposer sur table.
C'est là commence ton travail Linda. Me répète ma voix intérieure.
Je ramène peu à peu sa main vers mes cuisses, malgré son hésitation qui le pousse à s'éloigner de moi,un peu gêné de la situation.
-relaxe sargento, não estou aqui para fazer nada ilegal. É que meu marido está me batendo e estou cansada disso tudo... Achei que você poderia me ajudar com suas lentes. (détendez vous sergent.Je ne suis pas là pour faire quelque chose d'illégal. C'est juste que mon mari me frappe et je suis fatiguée de tout cela...je pensais que vous pouvez m'aider avec vos contacts.)
Je remonte petit à petit sa main vers ma culotte avant de la caresser tout doucement avec un sourire confiant.
- ninguém está lá para nos ver, sargento..
( Personne n'est là pour nous voir sergent)
Profitant de son temps de faiblesse, j'enlève délicatement mon polo avec des mouvements sensuels,lui donnant l'opportunité de voir mes seins nus.
Il reste la bouche longtemps ouverte sans rien dire, regardant mes yeux avec désir.
Le moment parfait pour le chevaucher.
Je me place au dessus de lui sans moindre effort, lorsqu'il s'empresse de prendre mon sein droit en otage,le ramenant dans sa bouche.
De son autre main,il essaie de glisser en moi,mais je l'arrête sur son parcours d'athlète.
-Se você quer me ter só para você, você tem que parar a missão policial imediatamente...
(Si tu veux m'avoir entièrement pour toi,tu dois arrêter la mission de la police immédiatement...)
Notre cher sergent un peu étourdi par la drogue,ne me laisse pas continuer ma phrase qu'il prend son micro et le place près de sa bouche.
-Ouça-me... a missão foi adiada para amanhã. A gangue de comandos preparou uma armadilha para nós. Todos vão para casa e sejam pontuais amanhã. Vou te enviar o horário da reunião. (Écoutez moi bien...la mission est reportée pour demain. Le gang de commado nous a tendu un piège. Rentrez tous chez vous et soyez à l'heure demain. Je vous enverrai l'heure de rencontre.)
Bien jouer Linda
Toute contente de mon travail,je le laisse profiter quelque peu de mon corps, avant de l'endormir pour ne plus se réveiller.
J'écrase délicatement le micro à l'aide de la force de sa main, avant de faire sortir un couteau de ma botte.
-o que vai... isso vai servir... (Quoi va...va servir ce...)
Je ne le laisse pas continuer sa phrase que j'implante d'un coup fort ce couteau dans sa gorge.
Mission accomplie Linda
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