Chapitre cinq: Préparatif
Halloween approche à grands pas et les préparatifs du comité prennent formes petit à petit sous nos yeux. Le thème choisi pour la soirée est « a Nightmare night » cela fait un peu plus d'une semaine que je me casse la tête avec l'organisation de cette maudite fête et tout ça pour un ami qui s'amuse a bouder comme un enfant de quatre ans. Et ça c'est un cauchemar.
-Allez Loïc, arrête de fait le gamin, je ne pouvais pas savoir que c'était "ta" Lou tu ne me l'avais jamais présenté. Le suppliais-je à nouveau.
À vrai dire je ne savais même pas qu'elle s'appelait Lou. Mais ça je me garde bien de lui dire.
-Je ne fait pas le gamin, c'est juste que...
-Que quoi? Ça fait deux jours que tu me regarde comme si j'était un extraterrestre, il faut que tu t'en remette.
-Tu as tatoué ma quasi-soeur ! Je sais que cela ne devrait pas me déranger mais c'est plus fort que moi.
-Toi aussi je t'ai tatoué comme mon père a tatoué le tien je te rappelle et ça ne t'a posé aucun problème.
-C'est pas pareille.
-Ah oui et quel est la différence ?
-C'est Lou! Voilà la différence, c'est la fille qui a fait de moi ce que je suis aujourd'hui.
-C'est-à-dire?
-Elle t'a parlé pendant la séance ?Je veux dire...
-De toi? Non pas vraiment. Elle dit qu'elle ne te détestait pas et que si j'avais des questions c'était à toi que je devais les poser. Elle a l'air de savoir ce qu'elle fait et son projet est vraiment intéressant. Je te montrerais si tu veux.
Je ne peux décemment pas lui avouer qu'elle ne le considère pas comme étant sa famille, ça lui ferait trop mal. Il a mit tellement de temps à s'en convaincre.
-Elle a vraiment dit ça? Murmure Loïc comme pour lui même.
Loïc n'ai vraiment pas dans son assiette, c'est comme si le fait de l'avoir vu et parlé lui avais fait remonté de mauvais souvenir.
-Tu veux en parler ? Qu'est-ce qui s'est passé, tu ne m'a jamais réellement raconté? Tu as toujours été très discret à sont sujets.
-Il n'y a rien à dire, je l'ai aimé et elle s'est égaré.
-Comment ça ?
-Je n'en sais trop rien, elle a changé du jour au lendemain. À tel point que sa mère ne veut même plus en entendre parler, son sujets est un réel tabou à la maison et quand sa sœur ose évoquer les moments qu'elles passent ensemble Carole lui lance des regards réprobateurs.
-Elles se voient encore avec Cassandre? Pourquoi ne pas lui demander le pourquoi du comment ?
-Elle m'a vaguement dit que c'était à cause du fait qu'elle est demandé l'émancipation. La seule chose qui n'a pas changé c'est l'amour qu'elles ont l'une pour l'autre. D'ailleurs les derniers mot que Lou m'a adressé avant de quitter la maison étaient pour sa soeur. Encore maintenant il y a des choses que je ne comprends pas, pourquoi avoir quitté la maison. Alors oui, Nos parents se sont mis ensemble mais ils étaient tout à fait au courant que l'on s'aimait l'un l'autre. On aurait pu surmonter ça, on était jeune qui sait, peu être que ça n'aurait pas fonctionné. Mais au moins on serait une famille, non?
La situation familiale de Loïc est loin d'être simple, Lou et lui ont passé beaucoup de temps ensemble au collège et Loïc en était fou amoureux. Il m'en parlait régulièrement quand on se voyais après les cours mais rien ne s'est passé comme prévu. Leur parents se croisaient souvent lors de réunion parents/professeurs, aux anniversaires et ils ont commencé par devenir amis. Loïc a finalement avouer ses sentiments à Lou quand ils étaient en quatrième, lors qu'un matchs de leur passion commune, le volleyball. Ils ont alors commencé à sortir ensemble, mais cela a été que de courte durée car durant le vacance d'été qui sépare la troisième de l'entré au lycée, la mère de Lou a quitté son mari pour le père de Loïc. Et là, tout s'est enchainé très vite, ils ont déménagé dans une maison plus grand pour accueillir la nouvelle famille composé de Loïc et son père ainsi que Lou, Cassandre sa petit soeur et leur mère. Puis Lou est partie sans réel explication.
-Hé ! Dimitri, tu peux aller chercher les cartons de décoration qui reste devant le lycée ? Me demande le président du BDE sous pression.
-Attents, je t'accompagne. Me propose Loïc.
-Non, toi tu reste ici! Et tu accroche les toiles d'araignée. Lui ordonne notre dictateur.
Loïc laisse échapper un soupire et lève les yeux au ciel, visiblement très agacé par Yann.
Je me dirige vers la sorti du lycée, et tombe nez à nez avec un groupe de filles de ma promo, qui je crois, pense qu'on est amis car à chaque fois qu'elles me voient elles ne peuvent s'empêcher de venir me m'aborder. Ce n'est pas que ça me déplais au contraire certaine d'entre elles sont très jolie, mais ce genre de situation me met terriblement mal à l'aise. Je ne connais même pas leurs prénoms respectif, mais elles semble parfaitement connaitre le mien. C'est pour cela que je prend généralement mes distances mais l'effet escompté n'est pas celui rechercher, c'est même tout l'inverse. Apparemment les gens de ce campus trouve que mon coté solitaire et réservé me donne un côté mystérieux et cool. Et si j'écoute Loïc, il parait même que j'ai un succès fou auprès de la gente féminine.
-Dim ! Comment vas-tu ? M'appellent-elles toutes à l'unions en me gratifiant de me surnom.
-Heu... ça va, merci.
-Les préparatifs avancent bien?
-Oui, mais... Qu'est ce que ?
Quelqu'un est entrain de regarder ma moto d'un peu trop près à mon goût. Je laisse les filles derrière moi et me précipite vers cet inconnu. Il est debout les jambes tendues et jointes, les mains dans le dos et le buste fléchi au dessus de mon tableau de bord.
-Je peux t'aider ? Mon ton n'a rien d'agressif mais laisse sous entendre que je suis suspicieux.
-Elle est magnifique, c'est la tienne ? Me dit-il avec un grand sourire et les yeux brillant de sincérité.
-Oui c'est mon petit bijou.
Il se redresse et me tend la main. Je réponds à son geste, la poignet de mains est ferme mais sans hostilité. Il me dit quelque chose, je l'ai déjà vu quelque part mais où. Il est à peine plus petit que moi, musclé et large d'épaule, les cheveux coupé court avec des contours parfaits, a le teint café au lait et des dent blanche digne d'une pub de dentifrice.
-Dit moi, tu ne connaîtrait pas une dénommé Lou par hasard?
Au moment où il prononce son prénom, un flash m'apparait comme par magie. Cet homme, c'est le métisse qui a déposé et embrassé Lou devant le salon de mon père. Sait-il que je suis son tatoueur ?
-Oui, on suit les mêmes cours, pourquoi ? Lui répondis-je.
-Ça fait une demi heure que je l'attends est elle ne répond pas au téléphone, je commence à m'inquiéter. Il dit vrai ça se voit dans ses yeux.
-Ça m'étonnerait qu'elle soit encore là, on est en plein préparatifs pour la fête d'Halloween et les étudiants devait quitter les lieux à quatorze heures. Elle est peut être à la bibliothèque.
-Oh! Je vois, merci en tout cas. Dit-il avant de partir.
Si ça, ce n'était pas super bizarre comme situation pensais-je en soupirant ,il faut toujours que ça tombe sur moi. Je ramasse les cartons et retourne à l'intérieur rejoindre Loïc. On fini les préparatifs vers dix-huit heures, mon ami est déjà parti, son père est venu le chercher pour un diner de famille, le pauvre.
À peine arrivé sur le parking, une feuille de papier tombe à mes pieds. J'en cherche la provenance et en levant la tête observe avec stupéfaction une nuée blanche tomber du toit de université. Je les ramasse et entre de nouveau dans la bâtisse, monte les escalier de service quatre à quatre et arrive sur le toit. Devinez qui s'y trouve.
-Très jolis dessin, mais ça manque un peu de contraste je trouve.
-C'est pas drôle, je me suis assoupie et tout s'est envolé! Ralle t-elle en faisant une moue trop mignonne. Mais merci. Finit-elle par lâché avec un petit sourire à peine visible.
-Tu ne vas pas au diner de famille? Lui demandais-je sans réfléchir.
-Je ne pense pas être la bienvenu. Répond t-elle tu tac au tac d'un ton posé qui ne montre aucun souhait d'y être convié. Et toi tu ne travaille pas ce soir ?
-Non, heureusement mon père m'aurait tuer si j'arrivé aussi tard.
-Quelle idée de s'inscrire au comité aussi.
- Ce n'est pas mon idée tu t'en doute.
-Loïc? Suppose la belle brune avec un jolie sourire moqueur.
Je confirme d'un hochement de tête.
-Tu l'aime encore ?
Mais pourquoi j'ai dit ça ? Je suis vraiment trop bête, il faut vraiment que je réfléchissent avant de parler!
"-Oublie ce que je...
-Non. Me coupe t-elle la parole avec une voie douce et calme, comme si ma question était d'une banalité sans nom."
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