Erika rêvait. Elle se voyait avec une grande coupe d'or dans les mains et un homme à côté d'elle, souriant. Elle était heureuse... mais elle se réveilla. Elle ne se souvenait plus de ce qui c'était passé la veille. Elle était allongé dans son lit et elle en conclu qu'en sortant du bar, elle était directement rentrer chez elle. Elle sortit de son lit et se rendit dans le salon. Quelle fut sa surprise lorsqu'elle vit un homme musclé et habillé d'une peau de bête assit autour de la table et mangeant le reste de riz du jour précédent. Elle ne bougea pas jusqu'à ce qu'il remarque sa présence. Immédiatement, elle se mit en position de combat, prête à lancer un sort à tous moments mais cela ne parut pas effrayer l'étranger.

- Baisse ta garde, jeune mage. Je comprends ton étonnement en me voyant ici mais si tu savais qui j'étais, tu saurais que le mal t'aurais déjà était infligé si j'en avais eu l'envie.

Erika était méfiante de nature. Elle baissa sa garde mais se préparer à agir au moindre faut mouvement de cet homme.

- Qui es-tu ? Et comment sais-tu que je suis une mage ?

- J'ai décidé d'oublier mon nom. Mon père à beau l'avoir lavé, je ne me sens pas assez pur pour le porter de nouveau.

- Tu es vraiment bizarre.

- C'est ce que tu dis. Je me trouve tout à fait normal. Comment je sais que tu es une mage ? Mon père et moi t'avons choisi pour être mon Master. Tu comprends ce que cela veut dire ?

Erika réfléchit un instant et repensa à son rêve.

- Tu veux dire que c'est...

- Oui, c'est la guerre du Saint-Graal.

Erika pensa. Elle n'avait jamais imaginé qu'elle participerai à cette grande guerre.

- Mais attends, normalement, c'est le Master qui invoque son servant et pas l'inverse, n'est-ce pas ?

Sans se presser, le servant expliqua en détail les particularités de cette guerre.

- Mais dans ce cas, quel Dieu es-tu ?

- Je t'ai dit que je ne te dirais pas mon nom. Sache juste que chaque Dieu apparaît dans le pays de sa "mythologie".

- Donc tu es un Dieu scandinave. Bon, je comprends un peu mieux mais dans ce cas, comment dois-je t'appeler ? Tu es de la classe Assassin non ?

L'homme se leva et commença à crier.

- JE NE SUIS PAS UN ASSASSIN, TU M'AS COMPRIS ? JE L'AI TUÉ PAR ACCIDENT!!

Erika, effrayée, recula jusqu'à ce qu'elle heurte le mur, ayant pris peur face à cet excès de colère. L'homme, remarquant comment il avait agit, se calma et se rassit.

- Désolé de m'être emporté. Puisque tu dois m'appeler d'une certaine façon, appelle-moi Gui. Ça me permettra de méditer sur ma naïveté.

Erika le regarda et comprit qu'il ne fallait surtout pas l'appeler Assassin. Elle s'assit à côté de lui et voulut en apprendre plus sur la personne qu'il est mais puisqu'il ne voulait pas dire son nom, il était improbable qu'il veuille parler de son noble phantasm. Elle se ravisa et mangea en silence. Au bout de cinq minutes, Erika voulut absolument discuter avec ce "Gui" qu'elle ne connaissait en rien et elle remarqua qu'il avait du mal à attraper son verre.

- Tu as des problèmes de vue ?

- Un peu. Je n'ai retrouvé l'usage de mes yeux qu'en revenant lors du Ragnarok. Même maintenant, il m'arrive de me rendre volontairement aveugle pour une journée. Ça me permet de retrouver celui que j'étais avant de commettre l'irréparable.

- Je vois. Je crois avoir deviné qui tu est, fils d'Odin.

- Appelle-moi Gui, s'il te plaît.

- Très bien Gui, je ferais en sorte que le graal soit à nous. Je ferais en sorte que le rêve que j'ai fait cette nuit ce réalise.

- De quoi as-tu rêvé ?

- Je tenais le Graal entre mes mains, et j'étais à côté de toi.

- C'est parfait. Je l'ai appris à mes dépens mais les rêves se réalise toujours. Nous gagnerons cette guerre et le Graal sera à nous. Je compte sur toi, Erika.

- Moi de même, Gui.

Et ils se serrèrent la main.