Chapitre 18 : I can't reveal my fear - non corrigé -
La détonation avait raisonnée dans tout le Palais. Le silence qui régnait d'ordinaire en Maître venait de se briser, et tous savaient que lorsque cela se produisait, cela ne présentait rien de bon. La dernière fois que cela s'était produit, Cronos avait littéralement massacré un de ses hommes. Personne n'en connaissait le motif, et personne ne voulait savoir pourquoi Cronos avait agit ainsi.
Le silence était un des changements majeur de l'accession de Cronos au pouvoir. Avant, le Palais était bruyant et rayonnait partout dans le monde car il était synonyme de joie de vivre, mais aussi et surtout, parce qu'il était la capitale et le symbole du Nord. Il était rare d'avoir des journées ou même des moment plus calmes. Le Palais Impérial était le cœur battant de l'Empire. Les seules fois où il avait sembler se faire discret était lors des obsèques de personnalités importantes, où encore lors d'annonce des pertes de soldats revenant du front.
Mais aujourd'hui, c'était différent. Aujourd'hui, le silence et le calme étaient les deux termes qui définissaient le mieux le Palais. Cependant, aujourd'hui était différent des autres jours, car le calme et le silence, si précieux et important au yeux de Cronos venait de se briser. Une bombe venait de ravager un des nombreux appartements du Palais.
Ce que tous ignoraient, c'était que Cronos était la victime de cet accident. Personne ne pouvait se douter qu'un attentat avait eu lieu, car tous attendaient sagement que la tempête passe, de peur d'être un dégât collatéral de la fureur de Cronos. Malgré tout, certains osèrent sortir pour voir et en savoir plus sur ce qu'il se passait. Rapidement les soldats qui couraient vers les appartements de Cronos firent rentrer tout les curieux dans un lieux sur.
Les soldats entraient dans la demeure de Cronos. Il n'y avait pas de sang, mais le lieux était dévasté par le souffle et la puissance de la bombe. Tout avait volé autour des soldats qui venaient d'arriver, et il ne restait plus rien de ce qui composait il y a quelques minutes la suite Impériale. Personne ne savait quoi faire tant la scène semblait irréaliste. Comment avait on pu poser une bombe dans un lieu qui semblait si protéger que la suite de Cronos ?
Un cri se fit alors entendre, un cri strident et qui glaçait le sang de tout ceux qui se trouvait à proximité de ce dernier. Il s'agissait d'un jeune soldat qui venait de trouver un corps. Tous se précipitèrent vers lui, et tous furent subjuguer par l'identité de ce dernier. Il ne s'agissait pas du poseur de bombe mais, du corps de Cronos. L'Homme le plus important du Nord gisait au sol, inconscient. Il semblait intact, mais tous s'attendaient au pire en retournant Cronos sur le dos.
C'est avec stupéfaction que les soldats virent Cronos intact, respirant lentement, voir même normalement, et ses battements de cœur étaient réguliers. Pas de brûlures, pas de dégâts majeurs. Cronos avait seulement quelque coupures superficielle sur ses bras ainsi que sur son visage. Comment se pouvait-il qu'il n'est pas de trace alors que la bombe avait ravagé ses appartements ?
Quelques heures plus tard, Cronos se réveilla dans une chambre d'hôpital. Il ne se souvenait pas d'être aller ici, ni même d'être entré dans cette pièce et encore moins d'avoir dormit. Il commença à tourner la tête, mais il s'arrêta en sentant une vive douleur le long de toute sa colonne vertébrale. Il réussit cependant à voir Nahela assise sur une chaise à côté de lui, le regard perdu dans le vide et les yeux embués de larmes. Elle se rongeait les ongles si fort qu'à certains endroit du sang venait d'apparaitre. Son regard s'illumina en un instant quand elle vit que Cronos était réveillé. Nahela semblait presque heureuse de le voir.
-Ne bouge pas, les médecins disent que tu dois te reposer. Tu vas t'en sortir, mais sache que tu as eu beaucoup de chance.
Alors que Cronos voulait répliquer, il sentit une chaleur l'envahir. C'était incroyablement fort et doux à la fois. Il regarda Nahela mais elle ne l'embrassait pas, elle se tenait à ses côtés avec un grand sourire. Cronos cru alors que la mort venait vers lui, mais il n'en n'était rien ! Non ,Cronos ne faisait que s'endormir alors qu'il voulait rester éveiller, mais que pouvait-il faire contre de puissants somnifères ?
Quelques heures plus tard, il se réveilla avec la désagréable sensation qu'on l'ait forcé à faire quelque chose. D'ordinaire ça le mettait dans une colère monstre, mais aujourd'hui il était de bonne composition, il ne voulait rien faire de mal. Nahela était toujours à ses côtés, et elle se leva avec une élégance que peu peuvent égaler. Mais Cronos ne s'attendait pas à un tel réveil. Il sentit les lèvres de Nahela s'écraser contre les siennes. Jamais il n'avait imaginer qu'un baiser aurait tant d'impact sur lui. Son cœur battait si vite qu'il le sentait battre dans sa cage thoracique.
-Comment tu te sens ?
-Je vais bien, grogna Cronos. Tu as fais quoi pendant tout ce temps ?!
-Je me suis inquiétée pour toi et je me suis endormie après.
Cronos sourit intérieurement, Nahela était une très belle femme et personne ne pouvait le nier. Elle avait une façon de faire les choses, de les dire qui lui était propre. Beaucoup l'avaient critiqué car elle était intelligente et menaçait de nombreuses personnes de la Cour. Mais ce visage de femme forte était effacé quand elle dormait. Elle avait l'air si apaisée, si calme, elle ressemblait à de nombreux égards à une enfant. Elle était tellement innocente dans ces moments là qu'il n'osait pas la réveiller.
Un grand silence venait de s'installer entre eux, et Cronos se murait une seconde fois dans ses pensées qu'il aimait tant. Ce fut Nahela qui pris sont courage en inspirant pendant un moment et elle se risqua à briser le silence.
-Les médecins ont dit que tu t'en sortirais. Ils ont dit que tu n'avais que quelques coupures superficielles. Ils ont bloquée ta colonne vertébrale pour éviter que tu te blesses encore plus. Je ne comprends pas comment tu as fait pour t'en sortir.
-Ne me dit pas que tu as oublier un de mes nombreux talent ?
-Je sais que tu es capable de maitriser le feu grâce à ta magie, mais je ne comprends pas comment tu as pu faire ça aussi rapidement !
-Le talent ma chérie. Mais tu sais qui a fait ça ?
Cronos était redevenu froid, après cet échange bref et courtois que Nahela avait tellement aimé, car ils étaient beaucoup trop rare à son gout.
-Je ne sais pas, répondit-elle ouvertement. Beaucoup pense que c'est la Résistance, mais on est pas encore sur, pour le moment en tout cas.
-Je vois, fit Cronos. Et toi tu n'as rien ?!
Nahela le regarda d'un air surpris, presque choquée. Jamais Cronos ne posait se genre de question à personne. Jamais il ne faisait attention à personne et jamais il n'aurait montré le moindre intérêt ou signe d'affection pour personne. Cronos était quelqu'un de froid et de distant, peut importe le rang de son interlocuteur ou sa relation avec l'Empereur. Nahela ne savait pas quoi dire. Cronos s'inquiétait pour elle ? Vraiment ?
Une partie d'elle ne voulait pas y croire. Elle pensait tout simplement à un mensonge, une manipulation pour l'avoir dans sa poche et mieux lui faire du mal par la suite. Mais, une autre partie d'elle voulait y croire. Elle voulait s'accrocher à ce sentiment; à cette lueur d'espoir qui venait de renaitre. Nahela culpabilisait à l'idée d'avoir pu penser que Cronos n'était qu'un monstre. Son regard semblait perdu. Elle pris une grande inspiration avant de répondre.
-Je ... je vais bien merci. Tu, euh pardon, comment vous sentez vous ?
-Bien, répondit Cronos froidement. J'ai eu peur pour toi !
Nahela n'en revenait toujours pas, il lui demandait comment elle allait, et maintenant Cronos lui faisait un aveu de faiblesse devant elle ! Incroyable ! Elle n'arrivait pas y croire, elle était complétement subjuguée par le comportement de son amant.
Il avait peur. Cronos avait peur pour elle, lui qui semblait impassible, froid et consentement blasé. Ce n'était qu'une carapace, pour gouverner, faire peur, garder le pouvoir. Pour la première de sa vie, Nahela comprit une chose, probablement la plus importante de toute, la pièce manquante qui l'empêchait de savoir ce que Cronos avait dans la tête.
Depuis douze ans, la peur le contrôlait. La peur gouvernait à sa place et lui ne laissait rien filtrer hormis la rage et la haine. Cronos était terrifié pour la moindre chose qui se profilait, et le seul moyen qu'il avait de le communiquer était la violence. Nahela voulait être certaine d'avoir complètement saisi le personnage qu'incarnait son amant.
-Je sais bien que ce ne sont pas mes affaire, mais que comptez vous faire.
Cronos la dévisagea un moment. Nahela n'était pas idiote, elle savait très bien ce qu'elle risquait si elle parlait trop, où si elle portait trop d'intérêt pour un sujet qui n'était pas de son ressort. Mais aujourd'hui elle se fichait bien de ce qu'elle devait faire où pas. Il devait réapprendre à faire confiance, comme il l'avait fait douze ans auparavant avec Gilles. Malheureusement, ce fut la haine et la rancœur qui prirent le dessus.
-Je vais faire ce que j'ai toujours fait ! Je vais continuer à tous les massacrer, toutes cette vermine doit périr, elle ne doit plus ronger mon Empire. La récrée est finie, il n'y aura plus de procès, plus de jugement. Je serais sans pitié et je peux t'assurer et même te promettre qu'il vont payer très cher le prix de leur liberté. Je vais tous bruler jusqu'à ce que les cendres elles mêmes soient mortes !
Nahela resta de marbre, mais au fond d'elle un sourire immense s'afficha. La pièce manquante elle venait de la trouver. Cronos était terrifié par tout ce qui l'entourait !
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