Armin X Reader [SNK]
Avant-propos : Nous partons sur une T/p assez timide et réservée, le temps dans un contexte d'entraînement pour rentrer dans le bataillon d'exploration.
OS pour Shiizuko_chan !
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Tu viens de tomber sur l'herbe grasse, gorgée par la fraicheur du matin. Au-dessus de toi, Armin plane avec son équipement en tentant désespérément de couper une seule nuque de titan artificiel. Là, ses yeux s'ouvrent en grand, fixés sur ta silhouette allongée.
Ton bras te lance, tu as envie de crier. Une larme s'immisce déjà jusqu'à ton œil, mais tu essayes de surmonter la douleur.
On te l'avait dit pourtant, durant les entraînements il arrive que certains se blesse ou même meurt...mais tu avais pris ça pour une légende. Pourtant, il t'a suffi d'une seule et unique fausse manœuvre et tu as chutée jusqu'en bas.
Heureusement, tout ton corps ne semble pas touché, tu es retombée sur ton bras qui a emmagasiné toute la pression. Mais maintenant il doit être cassé, et tes os en miettes. Un cri sourd sort de ta bouche, une longue plainte presque inaudible.
Armin accourt sans se poser de questions, comme si tu l'avais appelé lui-même. Tu essayes de le repousser, de toute ton âme, tu as trop honte... Pourquoi a-t-il fallu que ça soit lui qui arrive à ce moment ? En plus, c'est un examen important...
" Armin... - geins-tu en te retournant vers lui. - c'est sur cet examen que tout se joue...Continue s'il-te-plaît. Ne me regarde pas... "
" Non. T/p...tu ne comprends pas ! Pas besoin de ce stupide exam' étant donné que je veux intégrer le Bataillon d'exploration ! Et puis... "
" Ne t'occupes pas de moi ! "
Le garçon semble prit de pitié, enfin, c'est ce que tu crois, et il commence à examiner ta blessure. Tu le laisses faire, la douce sensation de sa peau sur la tienne te rassurant un bref instant.
" N'essaye pas de trop bouger ou ça peut empirer. - Il s'arrête et commence à prendre une fusée de signalement dans sa ceinture - C'est bien cassé, il faut que je te ramène au plus vite à l'infirmerie ! "
Tu continues d'insister, une certaine honte s'emparant de toi à chaque fois que ses yeux croisent les tiens. Tes propos deviennent de plus en plus acerbes, alors que ton cœur voudrait qu'ils soient doux comme le miel :
" J'tai dit de me laisser ! J'en vaut pas la peine de toute façon... "
Ta phrase est directement coupée par le tonitruant bruit de sa fusée. Tu ne peux que fixer la couleur s'étendre dans le ciel verticalement. Au dessus de toi, des yeux viennent se rajouter dans ton champ de vision. Ils s'embuent comme deux fleurs gorgées de rosé.
" Désolé...c'est plus fort que moi - Sa voix se fait toute petite - je ne veux vraiment pas te perdre T/p... "
Tes yeux restent fixés vers le ciel, ses paroles semblent s'envoler au loin comme des oiseaux. Ta vision se brouille de plus en plus et tu commences à lever ton bras intact vers les feuillages. Quelques réminiscences octroient les cieux, il pleure pour se faire oublier. Ton cœur se met enfin à battre sans contrainte, cela t'arrache un rire.
" Tss héhé...qu'est-ce qu'il m'a pris de voler si haut, hein ?! - Tu essayes de te lever en souriant - Je vais bien j'te dis, j'vais rentrer avec toi et tout ira pour le mieux. "
Un pur mensonge, voilà ce qu'était ta vie jusqu'à dans tes moindres paroles. Durant toutes ces années tu as fait mine de ne pas t'intéresser à Armin dans la peur d'être rejetée, et là, c'est l'inverse ; tu veux braver ta peur pour ne pas qu'il te rejette...tu as compris que c'était réciproque.
Néanmoins, la réalité te rattrape et, au moindre mouvement, ton bras se met à larmoyer des flots de sang. Le monde est cruel, triste vérité. La pluie maltraite ton corps damné.
Armin se met à crier et te couche au sol en vitesse, il s'arrache une partie de son t-shirt et bande ton bras comme il peut. Ca se voit dans ses yeux qu'il commence à paniquer, il tremble et a la larme à l'œil...
Il relève ta tête avec une buche trainant sur le côté et t'assure que quelqu'un va venir vous aider. L'instructeur doit bien être quelque part, non ?
Soudainement, alors que ton regard virait toujours de part-et-là des branchages, tes yeux se ferment de douleur. Peut-être que c'est sans espoir ? Non...tu dois te battre..c'est possible ! Il faut lui dire !
Tu rouvres tes yeux pour tomber sur un visage apeuré ; Armin est vraiment en panique. Tu cherches à ce que vos regards se croisent, et de ta main vierge, encore non-profanée par le sang qui roule tout autour de ton membre, lui caresse la joue. Il rougit sans trop comprendre...
" Armin..je dois te le dire...je... "
Une cavalcade de chevaux semblant se perdre au loin te coupe dans ta phrase. Tu essayes de continuer mais le son s'amplifie, il devient de plus en plus étouffant, de plus en plus sinistre. Cela continue jusqu'à ce que tu entendes un sombre grognement, tu te lances, sentant ton heure venir et Armin te secouer :
" T/p ? T/p !! "
Tu le prends dans tes bras, étrangement, ta douleur semble évaporée :
" Je t'aime !!! "
La cavalcade devient énormément forte, elle te submerge et là, tu émerges enfin. Tu es dans un lit, ton lit, chaud et douillet. Armin est dans tes bras ; qu'est-ce qu'il s'est passé ?
" A-Armin ? J'ai d-d-dit quelque chose à l'instant ? "
Il se détache de toi en rougissant :
" Oui, tu as dit que tu m'aimais... "
Tu viens de te rendre compte de ce que tu viens de faire...Te déclarer à lui en rêvant... Le torrent de chevaux n'était que les autre dévalant de la chambre et Armin t'appelait pour te réveiller. Tu as dû dormir longtemps ; il n'y a plus personne ici.
" Ah...j'ai dit ça... "
Le garçon se rapproche de toi en souriant, ses cheveux d'or lui cachant un instant la vue. Tu en profites pour lui enlever ses mèches qu'il avait devant le visage...A cet instant là il te prend le poignet et t'embrasse timidement.
" Inutile de se voiler la face bien longtemps...moi aussi je t'aime. "
Tu le suis en lui caressant doucement les cheveux, pendant que lui, frémissant de plaisir, goûtait une seconde fois à tes lèvres avec plus de profondeur. Le contact de sa peau, douce et chaude, te remplît de joie et tu soupires finalement lorsqu'il vient tendrement t'embrasser le cou en rigolant. Mais il est temps d'y aller...
Il se sépare de toi et te relève en souriant :
" Allez viens, l'entraînement nous attends ! "
Et il t'emporte avec lui vers cette vie que tu as toujours voulu rêver ; une vie comblée d'un amour franc, inutile à cacher.
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