Beronica
Beronica
Les cours sont enfin terminés ! Ce soir, je vais chez Veronica pour notre soirée pyjama. Heureusement, mes parents ont accepté que j'y aille. En parlant de Veronica, notre soirée chez Pop's était vraiment géniale. Nous avons parlé de tout et de rien autour d'un milk-shake au chocolat pour elle et un milk-shake vanille à l'ancienne pour moi. Veronica est vraiment gentille... et vraiment mignonne.
J'attends donc impatiemment Veronica devant son casier, après avoir été cherché mon sac que j'avais déposé ce matin dans mon casier. Dedans, j'y ai mis mon pyjama : un shorty rose bonbon avec un petit débardeur blanc légèrement trop court, laissant paraître un petit morceau de mon ventre. Alors que je suis perdue dans mes pensées, j'entends les petits talons des bottes haute de Veronica se rapprocher de moi. Je sors alors de mes pensées pour voir arriver la jolie brune.
- On peut y aller ? Me demande-t-elle en me faisant un sourire envoûtant.
Je la regarde fixement avant d'acquiescer. Étrangement, elle me prend la main et m'entraîne dehors. Je ne savais pas que de simples mains pouvait être aussi douces... Nous marchons jusqu'une décapotable noire où un chauffeur habillé en costard cravate nous ouvre la portière. Je suis Veronica à l'intérieur, puis la regarde.
- Tu as un chauffeur ? Lui demandais-je discrètement, étonnée.
- En effet, Chère Betty ! Et encore, tu n'as pas vu la collection de voitures de courses de mon père !
Une collection de voitures de courses !? Alors là, je ne m'y attendais pas du tout. On ne peut pas dire que je suis une grande fan de voiture, mais je trouve ça quand même chouette.
Nous roulons donc jusqu'à chez Veronica, où son chauffeur personnel nous dépose. Celui-ci s'arrête devant un grand bâtiment beige en vieilles briques.
- Bienvenue au Pembrooke, Betty, me dit Veronica en descendant de la voiture.
Je descends à mon tour, puis la suis à l'intérieur. Waw... c'est magnifique ! Des feuilles d'or sont disposées sur le plafond, le sol brille de mille feux et l'intérieur est immense. La salle à manger à elle seule fait la taille d'un appartement ! Aucun doute, Veronica est une fille de riche, sans être vulgaire.
Alors que je continue d'observer la magnifique demeure de mon amie, un homme vêtu de noir descend du grand escalier présent au milieu de la pièce, ressemblant fortement à celui présent dans le célèbre paquebot Titanic. Je suppose qu'il s'agit-là du père de Veronica. Ses cheveux sont de couleur corbeau, tout comme les siens, et ses yeux sont très sombres, le portrait craché de sa fille.
- Betty Cooper, je suppose ? Hiram Lodge, se présente l'homme en noir en me tendant la main.
- C'est bien moi... Enchantée, dis-je timidement en lui serrant la main.
- Veronica nous a beaucoup parlé de toi, ajoute une femme brune, sa mère, je suppose. Hiram et moi te remercions de l'avoir aidé à s'intégrer, car ce n'est pas très facile quand on arrive en milieu d'année scolaire.
- Il n'y a pas de quoi, Madame Lodge, souriais-je.
- Appelle-moi Hermione, sourit-elle.
Nous prenons quelques minutes pour faire connaissance. Les parents de Veronica sont très gentils ! Ils ont su me mettre à l'aise, surtout sa mère. Il faut dire que je suis une fille très timide en général, surtout avec les gens que je ne connais pas. Mais cette fois-ci, je me sens bien et assez à l'aise.
- Bon, vous nous excuserez, mais on monte, intervient Veronica, voyant que nous passons trop de temps à faire connaissance.
Je suis donc la belle latina à l'étage. Nous montons les grands escaliers aux rambardes en or, traversons les longs couloirs pour enfin arriver devant une double porte de couleur or également. Veronica pose ses mains sur les poignets qui me semblent être en diamants, puis ouvre les deux portes, me laissant entrer dans sa chambre.
Celle-ci est tout aussi impressionnante que le rez-de-chaussée ! Les murs sont blancs et un grand lit baldaquin est déposé au milieu de la pièce. Les draps blancs m'ont l'air d'être faits de satin, idem pour les taies d'oreillers. Un petit canapé en cuir est disposé au bout du lit, juste devant une grande cheminée déjà allumée, réchauffant la grande pièce. À côté de sa chambre, se trouve une petite pièce fermée, son dressing, je suppose.
- Fais comme chez-toi, Betty, me murmure Veronica en retirant son manteau.
Je pose donc mon sac sur son lit, puis m'assieds en l'attendant.
- Nous passons à table dans une heure trente, m'annonce-t-elle en accrochant son manteau sur un cintre avant de l'accrocher dans son immense dressing. En attendant, on peut parler !
⁂
Nous sortons de table, puis remontons dans la chambre de la belle brune. Hermione et Hiram ont été très gentils, très agréables. Je suis heureuse de m'intégrer ! Il faut aussi dire que je n'ai pas énormément d'amis. Il n'y a qu'Archie et Jughead. Archie et mon voisin d'en face et Jughead est son meilleur ami, qui m'a présenté et a fini par être le mien également. Mise à part eux, et maintenant Veronica, je n'ai personne à qui parler.
- Tu peux aller dans la salle de bain pour te changer, je vais me changer dans la chambre, me dit-elle en souriant.
Je lui souris à mon tour, puis la suis dans la salle de bain. Elle referme ensuite la porte, puis part se changer dans sa chambre. La salle de bain est toute aussi impressionnante que le reste de sa demeure familiale.
J'enfile donc mon pyjama, puis retourne dans la chambre, où je retrouve Veronica. Celle-ci est dos à moi, en train d'enfiler son haut. Merde... je me retourne, gênée.
- Excuse-moi, j-je croyais que tu étais déjà habillée, lui dis-je timidement en m'excusant.
- C'est rien, tu sais. On est deux filles après tout, ce n'est pas comme-ci tu étais un gars, rigole-t-elle, faisant se détendre l'atmosphère.
Je me retourne, la trouvant - cette fois-ci - complètement habillée. Elle porte un haut noir en dentelle très décolleté et un mini short noir également et très court. Je me mords inconsciemment la lèvre en la regardant, ce qui la fait émettre un petit rire.
- Pourquoi tu rigoles... ? Lui demandais-je innocemment.
- Tu me regardes comme-ci t'allais me sauter dessus, rigole-t-elle à nouveau.
- J-Je suis désolée, c'est pas ce que tu -
- Hé, ça va, relax ! By the way, ça te dirait un petit action ou vérité ?
J'accepte, puis viens m'asseoir en tailleur sur son lit, juste en face d'elle. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai le pressentiment que ce jeu va mal tourner. Car comme on le sait tous, les actions ou vérité dégénèrent tout le temps.
- Je commence, dit-elle doucement. T'es en couple ?
Je secoue la tête. Effectivement, je ne suis pas en couple. Je me rappelle avoir été légèrement attirée par Jughead l'année dernière, mais nous avons préféré rester amis, pour ne pas gâcher notre amitié.
- Et toi... ? T'es en couple ? Lui posais-je comme deuxième question.
- Pas du tout ! Je suis très demandée par les garçons, mais je refuse leur rendez-vous à chaque fois. Bon, à mon tour. T'es encore vierge ?
Quoi ?? Pourquoi veut-elle savoir ??
- Euh... O-Oui... E-Et toi... ?
- Sans commentaire, rit-elle. Troisième question, murmure-t-elle en se rapprochant de moi. T'as déjà embrassé une fille ? Si non... t'aimerais pas essayer ?
Elle parle d'une voix faible, avec des airs sensuels. Les températures de la pièce commencent à grimper, et croyez-moi, ce n'est pas à cause de la cheminée.
- P-Pourquoi tu me demandes ça... ?
La belle latina ne répond pas, puis continue de se rapprocher de moi. Elle vient poser ses douces mains sur mes joues puis rapproche sa tête de la mienne.
- Tu me fais confiance ? Me murmure-t-elle.
Je hoche timidement la tête, ne comprenant pas réellement ce qui est en train de penser, avant de me faire surprendre par la sensation des douces lèvres de Veronica sur les miennes. Je pose inconsciemment mes mains sur ses hanches, rapprochant son corps du mien.
Qu'est-ce qui se passe ? Peu importe, je ne veux pas que ça s'arrête... C'est la toute première fois que j'embrasse une fille et croyez-moi, c'est incroyable... Nos lèvres ne se quittent pas une seule seconde, poursuivant notre long et doux baiser.
Nous nous séparons, à bout de souffle, puis réunissons à nouveau nos lèvres. Cette fois-ci, notre baiser est plus passionné que le précédent. Mes mains se retrouvent désormais sur ses propres joues. Quant à Veronica.... Celle-ci termine sur moi, assise à califourchon sur mon bassin. Je suis maintenant allongée, dominée par la belle latina aux cheveux sombres. Peu importe ce qu'on est en train de faire, je ne veux pas qu'on s'arrête.
Veronica se met à onduler les hanches sur les miennes, sans jamais briser le contacte de nos lèvres. Notre baiser devient de plus en plus passionné, dans lequel on y ajoute la langue, formant une danse endiablée.
Après plusieurs secondes dans lesquelles Veronica ondulait des hanches, je me mets à gémir inconsciemment. Je ne sais pas exactement ce que je ressens, mais j'ai envie de continuer, j'irai même jusqu'à dire que je veux aller plus loin. Les simples mouvements de ses hanches sur les miennes me font perdre la tête, me donnant des papillons dans le ventre.
Nos lèvres se séparent finalement au bout de quelques minutes, lorsque Veronica descend ses baisers sur mon cou, puis sur ma clavicule. Je laisse échapper un autre gémissement face à ses baisers mouillés qui me procurent beaucoup de plaisir.
C'est la toute première fois que je suis aussi intime avec une personne, qu'elle soit de sexe féminin ou masculin.
Pendant ce temps-là, Veronica descend ses baisers sur ma clavicule, tout en passant petit à petit ses mains sous mon débardeur. La sensation de ses mains froides sur ma peau nue me procure d'innombrables frissons.
La belle brune fait une pause et me regarde dans les yeux. Aussi incroyable que ça puisse paraître, je sais exactement à quoi elle pense. Je regarde dans la profondeur de ses beaux yeux sombres, puis hoche la tête. La seconde d'après, elle retire mon petit débardeur blanc, le jetant dans un coin de la pièce. Elle me demandait donc, d'un seul regard, l'autorisation de me le retirer. Un seul détail : j'ai complètement oublié que j'étais en pyjama, je ne porte donc pas de sous-vêtements en dessous de mon débardeur, qui est maintenant par terre, et mon shorty rose bonbon. Ma poitrine est donc exposée, sous le regard malicieux de Veronica.
Je me sens assez gênée, mais cette gêne disparaît rapidement, dès que je sens ses douces mains caresser mon ventre en remontant progressivement vers ma poitrine. Et bien entendu, je la laisse faire.
Je ne sais pas exactement dans quoi on vient de s'embarquer, ni jusqu'où ça va aller, mais j'aime ça. J'aime la sensation de ses doigts sur mon corps, la sensation de ses lèvres sur les miennes, l'odeur de son parfum de luxe, l'odeur de sa peau... Tout me plaît chez elle, chaque parcelle de son corps, même si je n'ai pas encore pu toutes les découvrir. Je tiens à accentuer le « pas encore... » car parti comme c'est parti, ça ne devrais pas tarder à se réaliser.
Elle vient maintenant embrasser ma poitrine, s'attardant sur mes seins, puis descend désormais ses doux baisers sur mon ventre. Mon corps entier est en feu, ayant l'impression qu'il lui appartient.
Ses mains tournent maintenant autour de l'élastique de mon shorty rose bonbon, prêtes à le retirer, mais à ce moment-là, je l'arrête.
- Veronica, q-qu'est-ce que tu fais... ? Lui demandais-je à contrecœur.
- Je... Je pensais que tu voulais...
- Non, c'est pas ça... J-Je veux continuer, mais...
Je me mets à regarder autour de la pièce, encore éclairée par le grand lustre en diamants.
- Est-ce qu'on peut... éteindre les lumières... ? Finissais-je par demander timidement d'une faible voix, encore gênée.
Veronica sourit, puis tape des mains, faisant s'éteindre les lumières. Oh, je connais ce système, il suffit de taper des mains pour que la lumière s'éteigne et vice-versa. Nous sommes donc plongées dans le noir, éclairées par la faible lueur des flammes qui vacillent dans la grande cheminée en marbre blanc. Je me sens beaucoup plus à l'aise dans le noir, la pièce paraît plus petite et plus privée.
- On peut continuer maintenant... ? Demandais-je timidement en souriant.
Veronica revient où elle s'était arrêtée. Ses doigts tournant autour de l'élastique de mon shorty rose bonbon, l'abaissant petit à petit. Sauf que cette fois-ci, je la laisse faire. Je me retrouve maintenant entièrement nue sous le regard scrutateur de ma belle Veronica. Je me sens encore gênée, je n'ai jamais été aussi exposée aux yeux de quelqu'un... Mais comme tout à l'heure, cette gêne ne tarde pas à disparaître.
Veronica revient embrasser mon ventre, descendant progressivement sur mon nombril, puis vers la partie la plus intime de mon corps. Je suis sur le point de lui demander d'arrêter, mais je prends sur moi et la laisse faire.
Elle vient désormais s'agenouiller devant moi, puis pose ses mains sur mes cuisses, les relevant doucement. Ensuite, elle écarte délicatement mes jambes, puis me regarde à nouveau. Je ne suis pas une experte dans ce genre de choses, mais je sais exactement ce qu'elle s'apprête à faire. Comme précédemment, je hoche la tête, lui donnant l'autorisation de me faire tout ce qui lui passe par la tête.
Veronica commence à embrasser l'intérieur de mes cuisses avec de doux baisers mouillés, remontant petit à petit vers ma partie intime. J'essaye tant bien que mal de ne pas montrer mon stress, voulant absolument continuer. Elle remonte donc jusqu'à la partie la plus intime de mon corps, posant sa langue directement sur mon bouton de plaisir. Cette fois-ci, je n'arrive pas du tout à retenir mes gémissements.
- Hmm... Veronica... Gémissais-je en posant inconsciemment mes mains dans ses doux cheveux noir ébène.
Je la sens sourire contre moi.
Ses mouvements de langue sont extrêmement doux, ce qui me fait languir. Plus le temps passe, plus elle accélère et plus mes faibles gémissements se font forts et réguliers. Je n'arrive toujours pas à réaliser ce qui est en train de se passer. Moi, Betty Cooper, en train d'avoir des rapports sexuels avec une fille, de plus que je connais depuis deux jours. Ce n'est peut-être pas une bonne idée... mais la luxure a pris le dessus sur la raison. Cette sensation est tellement bonne... je ne veux pas que ça s'arrête, pas maintenant.
Veronica accélère légèrement ses coups de langue, tout en dirigeant son index vers ma partie intime. Et encore une fois, je la laisse faire. Je la sens hésitante, alors je lui dis, entre deux gémissements :
- Vas-y...
Elle fit donc rentrer son index dans la partie la plus intime de mon corps, avançant délicatement. Je laisse échapper un petit gémissement de douleur face à cette nouvelle sensation assez désagréable en premier lieu. Elle s'arrête quelques secondes, me laissant le temps de m'habituer à la sensation, puis commence à faire de légers va-et-vient, tout en continuant ses mouvements de langue.
Plus les minutes passent, plus mon corps s'habitue aux mouvements de son index. La douleur disparaît peu à peu et est très vite remplacée par du plaisir.
- Veronica... Gémissais-je. P-Plus...
Je la sens - encore une fois - sourire contre moi, tout en accélérant ses mouvements de langue et en ajoutant délicatement un deuxième doigt. Oh mon Dieu... c'est si bon.
Après de longues minutes de va-et-vient tout aussi bon les uns que les autres et de puissants coups de langue, je sens que j'atteins ma limite. Je ne vais pas tarder à atteindre le Septième Ciel, comme on dit.
Après quelques va-et-vient supplémentaires, un feu d'artifice explose dans tout mon corps, le faisant trembler sous les mouvements maintenant délicats de Veronica. Je me mets à gémir bruyamment sans réussir me retenir. C'est tellement bon... ! Après plusieurs minutes supplémentaires, Veronica se relève.
- Alors, comment c'é -
Je lui coupe la parole en l'embrassant passionnément, la faisant s'allonger dans le lit. Rapidement, je lui retire - à mon tour - ses vêtements. Nous rigolons, des rires pleins de luxures, puis je me déplace entre ses jambes, comme elle a fait il y a quelques minutes. Sans hésiter plus longtemps, je viens poser ma langue sur son propre bouton de plaisir, lui faisant laisser échapper un petit gémissement de surprise.
Je me mets donc à lui faire la même chose qu'elle m'a fait, sans savoir réellement comment faire. Je ne fais que suivre ce qu'elle m'a fait, car je suis vraiment inexpérimentée. J'ai l'impression que ça marche, car ses gémissements se font de plus en plus fréquents.
Après un moment indéterminé, elle atteint elle aussi son apogée, gémissant tout aussi bruyamment que moi. Après plusieurs minutes, je me relève puis la regarde en souriant. Je n'arrive toujours pas à croire qu'on vient de faire l'amour...
- Pour répondre à ta question de tout à l'heure, c'était génial, lui dis-je timidement, en regardant son beau visage éclairé par les flammes vacillantes de la cheminée.
- Ça l'était aussi, sourit-elle. Betty, je... je sais qu'il est trop tôt pour le dire et que tu ressens pas la même chose, mais... j-je t'aime...
Je reste figée, choquée par ses propos. Elle vient de dire... qu'elle m'aimait ? Je m'attendais à tout, sauf à ça.
- Je t'aime aussi, Veronica...
Elle me regarde, à son tour choquée, puis me prend dans ses bras. Nous nous mettons ensuite sous la couette en satin blanc, puis nous endormons, blottis dans les bras l'une de l'autre. Ma tête repose sur sa poitrine et mes bras sont enroulés autour d'elle. Quant à elle, sa tête est posée contre la mienne et ses bras sont - également - enroulés autour de moi. Je n'ai qu'une chose à vous dire : je suis définitivement gay, et j'aime cette belle latina aux yeux sombres et aux cheveux corbeaux.
⁂
Je me réveille doucement dans les bras de Veronica, me remémorant les événements de la veille. Alors je n'ai pas rêvé ? Tout ça s'est réellement passé ? Je n'arrive toujours pas à y croire... c'était ma première fois, avec une fille que je viens de rencontrer... Tout ça ressemblerait à un coup d'un soir, sauf que ça ne l'était pas. C'était bien plus qu'un simple coup d'un soir, on s'est dit je t'aime... et ça, ce n'est pas rien.
En parlant de Veronica, celle-ci est encore en train de dormir. Je prends le temps d'admirer sa beauté, en souriant bêtement à moi-même. Elle est encore plus mignonne quand elle dort... Je la serre doucement contre moi, tout en passant ma main dans ses belles boucles noires.
Alors que j'allais embrasser ses tempes, la porte s'ouvre. Dans un mouvement de panique, je m'écarte de Veronica pour venir m'allonger plus loin d'elle. En relevant les yeux, je vois Hermione qui s'approche du lit.
- Bonjour, les filles, nous dit-elle doucement. Bien dormi ?
- Très bien, maman... lui répond Veronica, qui vient de se réveiller. Mais... qu'est-ce que tu fais là ??
- Je suis venue vous apporter le petit-déjeuner.
Hermione vient déposer un petit plateau au bout du lit. Quant à Veronica et moi... nous nous cachons sous la couette, ne voulant pas qu'elle remarque que nous sommes nues.
- Merci, maman, lui dit Veronica. Tu pourrais nous laisser seules maintenant, s'il te plaît ?
Hermione acquiesce gentiment, puis part. Ouf, on a eu chaud ! Je n'imagine même pas sa réaction si elle savait ce qu'on avait fait hier soir...
Un silence gênant plane désormais au-dessus de la grande pièce encore chauffée par la cheminée en marbre blanc. Ne sachant pas trop quoi faire, je prends un des pancakes qu'Hermione vient de nous ramener, puis commence à le déguster. Sans que je ne m'y attente, Veronica m'en vola un bout.
- Mais ! C'est mon pancake ! Rigolais-je.
- C'est bien pour ça qu'il est meilleur.
Je rougis. Nous déjeunons donc sans rien dire, laissant ce silence gênant continuer de planer au-dessus de nous.
- Veronica, à propos d'hier soir... commençais-je. C'était vraiment parfait... Et... C-C'était la première fois que je faisais ça avec une fille... ou la première fois que je faisais ça tout court... J-Je suis heureuse que ça se soit passé avec toi...
Veronica se tourne vers moi, pose ses douces mains sur mes joues, puis m'embrasse tendrement.
- J'ai trouvé ça parfait moi aussi... tu es très douée, pour une débutante. Et... c'était aussi ma première fois avec une fille... et je ne regrette rien, sourit-elle. Ça me fait rappeler que je ne te l'ai pas officiellement demandé... T-Tu veux sortir avec moi... ?
J'écarquille les yeux. Elle veut sortir avec moi... ? Je ne m'y attendais pas... mais je suis tellement heureuse ! Bien sûr que je veux sortir avec elle ! J'ai toujours cru être hétéro, mais cette belle latina aux yeux sombres a su me faire changer d'orientation...
- Oui, je veux sortir avec toi, Veronica Lodge, souriais-je avant de la ré-embrasser tendrement.
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Oneshot Beronica pour changer ! C'est un racourci de mon histoire "Love me like you do" 😉 Dites moi si vous voulez un autre Beronica ou sur un autre ship ! Tout sauf Varchie et Barchie 😂😅🤮
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