J'avais passé une mauvaise nuit, alors des 5 heure, je partit courir. L'avantage de courir à cette heure là c'est que je peux laisser la deuxième moi courir toujours plus vite.

La forêt de Beacon Hills est magnifique au matin et je laisse mon esprit dérivé loin de cette nuit.

Automatiquement mes pensées reviennent aux rencontre d'hier soir. Vu sa posture, l'ami de Stiles devais être un loup-garou. Celle qui semble être sa copine aussi, mais la rousse je ne sais pas trop. Mon instinct dit que c'est une surnaturelle mais je ne saurais dire quoi. De toute façon ma connaissance n'est pas assez complète.

Et puis il y a l'adjoint.

Alors que je songeais à tout cela, j'entendit quelqu'un courir derrière moi. Il devait être encore à 10 ou 15m et je ne le voyais pas. Écoutant plus attentivement je remarqua que sa foulée était extrêmement rapide. Autant que la mienne.
M'arrêtant brusquement je me retourna et percuta la joggeur. 

"- Mademoiselle  Stinlinski ? Je... je ... je suis désolé ! " S'exclama Parrish en me tendant la main pour me relever.

Il fallait que ce soit lui. J'était arrivée depuis 1 jours à Beacon  Hills et je tombais systématiquement sur lui !

"- Parrish. Merci. Et c'est Julia. Et tu as une sacré foulée ! M'exclamai-je pour cacher mon trouble."

L'adjoint continua son jogging avec moi et ce fut pour moi l'occasion de mieux le connaitre. 

Ancien démineur, arrivé depuis peu à Bacon, il connaissais personne en arrivant. Expert en sport de combat, il m'appris qu'il avait très vite sympathisé avec mon cousin et sa bande, cette dernière ayant une certaine capacité à s'attirer des ennuis. 

Pendant qu'il parlais, je sentais quelque chose de curieux entre nous, comme une sorte de connexion. 

////////////////////////////////////

En rentrant, je me précipitais dans la chambre de mon cousins dans le but de l'interroger mais en arrivant devant, je me rendis compte que ce dernier était encore au lycée. 

Pestant contre son absence, je m'avança dans la chambre de mon cousin pour la première fois depuis mon arrivé. Mon regard fut immédiatement attiré par le grand tableau transparents remplis de photos, de nom et de fils rouge entrecoupés. 

Mon instinct ne m'avais pas trompé. Il y avait bien une communauté surnaturelle à Beacon Hills et mon cousin en faisait partit d'une manière ou d'une autre.

//////////////////////////////////

"-Alors Stiles, ca fait quoi que son meilleur ami soit un loup-garou ? Dis-je en entrant dans sa chambre après son retour du  lycée.

-Quoi !, S'exclama-t-il étonné, c'est Papa qui t'en a parlé ? 

-Noah est dans la confidence ? Mais pourquoi ?

-Avec son boulot, il y a eu un moment ou je lui devais des explications. Mais comment tu es au courant ? S'étonna mon cousin en revenant sur le point qui le surprenais le plus. 

-Et bien, parce que .... Fermant les yeux puis les rouvrant, je lui dévoila mes yeux flamboyants... ça."

Surpris et étonné, il se laissa tomber sur son lit. 

"-Parrish ? Demanda une voie féminine depuis le couloir. Oh non, merde, Julia. Lâcha Malia en arrivant dans la chambre et en voyant mes yeux. J'ai senti un chien des enfers ais je n'aurais jamais deviné que c'était toi.

-Un quoi ? M'étonnais-je. Je suis quoi ?

-Un chien des enfers, repris mon cousin en se relevant, Parrish en est un aussi. 

-Attendez, m'exclamais-je en passant de l'un à l'autre, vous savez ce que je suis et je ne suis pas seule ?"

Se regardant, Malia et Stiles me prirent par la main et m'expliquèrent tout ce qu'ils savaient. Il me parlèrent des créatures surnaturelles de Beacon Hills, de la meute, des problèmes qu'elle avait rencontré, des soucis, de Scott le vrai Alpha, de Lydia la banshee, de Kira le kitsunee... En l'espace de 2 heures, j'en appris plus sur moi et le surnaturel que je n'en avais jamais appris. 

Ce que je retenu principalement était que je n'était pas seule et que la connexion ressentis avec Parrish ce matin était tout sauf imaginé. 

Lorsque Malia partit, je lui demanda à elle et à Stiles de ne pas en parler avec Parrish. Avec les autres pourquoi pas, mais je voulais apprendre par moi même à l'adjoint que nous étions plus proches qu'il ne le croyais.