Installée dans la voiture de l'adjoint, je regarde le paysage défiler. Après avoir remercié gentiment ce certain Parrish, le shérif m'a conduit jusqu'à la voiture et tandis que je montais dedans, mon oncle glissa quelque mots à l'adjoint. 

Ce dernier conduit tranquillement et je l'ai entendu plusieurs fois essayer de commencer la conversation mais sans jamais vraiment le faire. Parce que je suis gentille, je lance la conversation.

"-Merci beaucoup de me déposer adjoint, mais j'aurai pu marcher. 

-Avec plaisir mademoiselle, mais si vous êtes comme votre cousins, les ennuis vous serez tombées dessus en mois de 5 sec. Dit-il en riant. Puis voyant ma mine légèrement choqué par son propos, il ajouta : 

-Mais comme lui, vous auriez trouver une solution avec 2 secondes supplémentaires !

-Vous me semblez bien connaitre mon cousin, dis-je pour détourner la conversation de cette remarque curieuse.

-Euh... Et bien oui, nos avons.. des amis en communs et puis il est assez doué pour ce mettre dans de situations compliqués. Répondit-il gêné.

Arrivé sur le parking du lycée, je descendit et vite mais attrapant ma valise et regardant autour de moi, je me rendis comte que je ne savais absolument pas quelle voiture avait mon cousin. Me tournant vers l'adjoint qui me regardait avec un petit sourire charmeur en coin, je lui demanda : 

-Pourriez vous me montrer la voiture de mon cousin s'il vous plait ?

-Je vais faire mieux que cela, je vais l'attendre avec vous car je dois voir une de ses amie. Et vous pouvez me tutoyer, je n'ai que 22 ans ! Rajout a-t-il en riant. 

-Merci bien, tu es gentil, vu que nous sommes amener à attendre ensemble, parle moi un peu de toi. Qui es tu et pourquoi tu as proposé de me déposer ?

- Et bien dit donc, tu es direct quand tu veux, remarqua-t-il en riant alors que nous nous dirions vers une vielle jeep bleu, pour tout te dire, je suis un ancien Marines et je suis à Beacon Hills depuis presque 1 ans. "

Soudain une sonnerie retenti et un flot d'élève sortit du bâtiment devant nous. Scrutant la foule, je cherchais mon cousins mais j'avais peur de ne pas le reconnaitre, il n'avait de 5 ans lorsque je suis partie.

Se détachant de la foule, un groupe composé de deux garçons d'on l'un semblais être mon cousin et de deux filles, un brune et une rousse, vinrent a notre rencontre. Ils semblaient être en grande discussion mais lorsque celui que j'avais reconnu comme étant Stiles, leva les yeux vers la vielle Jeep derrière nous qui semblais lui appartenir, il afficha une tête ahurie et s'exclama après un temps de réaction : 

"- Julia ?! Ca alors ! Ca fait hyper longtemps !!! Et franchissant les derniers mètres qui nous séparé, il m'enferma dans une étreinte étouffante.

-Stiles ! Dis-je en riant nerveusement, tu m'étouffe !

-Ah oui, désolé, dit-il en me lâchant, j'ai appris pour tante Amélie, je suis désolé. Mais c'est trop bien que tu sois revenue ici ! Tu viens à la maison dit-moi ? 

Et bien oui, justement, ton père ne pouvais m'emmener et donc Parrish m'a déposé car il devait voire une de tes amie je crois. Donc tu peux me ramener ? 

-Bien sur ! Je vais te faire découvrir ma voiture ! Répondit-il enjoué en tapant sur le capot de la Jeep bleu. Et salut Parrish ! 

-Stiles, répondit ce dernier en pleine discussion avec la rousse.

-Je ne monterais pas dans ce tas de tôles ! Tu veux me tuer ? M'exclamais-je.

-C'est plus sur que ça en à l'air je t'assure, au fait, je suis Malia. Ravie de te rencontrer. Dit la brune. "

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Le voyage dans la tas de tôle de mon cousin fut au final très sympathique. Nous avions du temps a rattraper et lui comme moi étions ravi de nous revoir. Enfant, nous étions très proches et complices. En l'espace d'un trajet en voiture cette complicité fut retrouvé.

Je l'interrogea beaucoup sur Parrish car l'adjoint ne m'avait pas laissé indifférente et la manière dont il m'avait abordé avait grandement aidé à ce que je l'apprécie pour le peu que je connaissais de lui. Même si ma mère me manquait et que Beacon Hills me rappelais des souvenirs douloureux de mon père, j'étais heureuse d'être revenue.

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"-AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHH!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

-Julia !Julia ! Réveille toi ! ce n'est qu'un cauchemar !"

Je me réveilla soudain, en nage et en pleure. Stiles était sur le bord de mon lit et tentait de me réveiller. 

Je m'étais revue, lors de ce terrible jour. L'explosion de gaz. Mon père, mort, à coté de moi. Moi sortant des décombres, les vêtements fumant et brulées mais juste hébété. Le cris de ma mère en voyant le corp de mon père. La sensation d'absence. Les insomnies qui suivirent. Les impressions d'absences. Les draps brulés sans que je m'en souvienne. Les passages chez le psychologue pour savoir pourquoi ma mémoire effacé mes épisodes de pyromanie. Le départ pour la France. 

"-Julia ? Tu m'entend ? demanda Stiles

-Oui...répondis-je doucement.

-Tu... Tu es brulante, je ne peux pas te toucher.... Ca va ?

-Je... J'ai refait LE rêve. Stiles, comme quand nous étions petits. Mes terreurs nocturnes." 

Rien qu'a l'insistance de ma voie sur le "le", il avait compris de quoi je parlais. Je n'avais pas vécu ce genre de terreur depuis les mois après l'accident. Cette ville avait le pouvoir de réveillé en moi, les pires de mes cauchemar. 

Je rassura mon cousin et l'obligea à partir ce recouché. Allongé dans mon lit, j'explorai ma mémoire pour finir l'histoire et le long chemin parcouru depuis l'accident qui couta la vie à Papa.

Arrivé en France, Maman m'avait emmener consulter tout les grand spécialistes sans succès. Il fallu attendre mon collège pour que je découvre pourquoi j'avais survécu ce jour la. 

Alors que je me promenais en forêt un soir, je tomba sur un groupe de jeunes. Ils étaient la et regardaient la pleine Lune. Alors que je m'approchais d'eux, un grogna. Comme un chien ou un loup. Un autre lui fit signe de se taire et m'étudia. Soudain ses yeux devinrent rouges et il m'observa attentivement. 

Puis il me fit entrer dans leur cercle. La il m'expliquèrent combien les légendes étaient vrai, ils me montrèrent et se transformèrent en loup-garou. Effrayé, je commença par paniquer, puis celui qui avait eu les yeux rouges, l'alpha comme je le compris plus tard, m'expliqua que j'avais un aura de feu très puissant. J'était moi aussi une créature surnaturelle mais il ne savait pas quoi. 

Les années suivantes, je fit des recherches et voyagea beaucoup. En France, on accorde beaucoup d'importance aux légendes et elles sont racontées et écrites. Je ne trouva pas ce que j'étais précisément mais je savais que je pouvais produire du feu et que mes yeux devenais flamboyant lorsque je me transformais.

Beacon Hills pourrai m'apporter des réponses, j'en suis certaine. Parce que aujourd'hui, par deux fois, la bête en moi c'est agité. Très fortement au premier contact de Parrish et j'ai pu cesser de lutter contre la transformation de mes yeux qu'une fois Parrish et tout les amis de Stiles loin de moi.