Point de vue : America

Je me réveille, Maxon dort encore à côté de moi. Incroyable ! Lui, qui se lève toujours avant tout le monde. Sans un mot, je dépose un doux baiser sur ses lèvres. Il se redresse et murmure :

— Pourquoi me réveilles-tu ainsi ?

— Parce que je t'aime et que je veux tout vivre avec toi, dis-je en me relevant.

Il m'attrape alors par la taille et je me retrouve allongée sur lui pendant qu'il m'enlace. Je suis au comble du bonheur. Voilà maintenant cinq mois que nous sommes mariés et je me sens déjà comme dans un conte de fée. Nous nous relevons tous les deux et Maxon déclare :

— Désolé mon amour mais je dois aller travailler.

Il se lève et part s'habiller. Il m'embrasse une dernière fois avant de sortir de la chambre. Je me lève à mon tour et sonne Mary. Elle toque à ma porte et je lui dis d'entrer.

— Bonjour votre Majesté.

— Oh Mary, tu peux m'appeler America.

— Très bien votre Maje.... Mademoiselle America.

Je vais dans mon dressing et Mary m'aide à enfiler une robe rouge :

Elle m'attache ensuite les cheveux avec un accessoire en diamants :

Mary se recule et déclare:

— Vous êtes resplendissante Mademoiselle America.

Je rougis, flattée par le compliment.

— Merci beaucoup.

Mary s'en va et je descends prendre mon petit déjeuner. La salle est vide, je me dépêche donc de finir mon assiette et de rejoindre mon bureau. La matinée passe lentement, et je suis contente de revoir Maxon au déjeuner. Quand j'entre dans la salle, Maxon est là. Il me regarde ébloui, et je regagne ma chaise, rouge pivoine.

— Tu es resplendissante ma chérie ! déclare Maxon, les robes rouges te vont à merveille !

— Merci, dis-je dans un rire nerveux.

— Comment c'est passé ta matinée ?

— Oh, comme d'habitude : des documents à étudier et.... Ah ! On reçoit la visite de la délégation italienne la semaine prochaine.

— Encore ! Elles adorent faire la fête au palais on dirait.

— En effet.

Nous finissons notre repas et regagnons chacun notre bureau. Je prépare l'arrivée des italiennes : des couleurs vives et joyeuse ornent la salle d'apparat, et j'ai fait mettre les tables sur le côté pour laisser une grande place au milieu. Ainsi, les italiennes pourront faire la fête toute la nuit.

Je regagne ma chambre exténuée et Mary ajuste ma coiffure. Je descends prendre le dîner, mais quand j'entre dans la pièce, Maxon n'est pas là. Je vais voir dans son bureau, sûr qu'il travaille encore. Il n'arrête jamais ! Mais il n'y est pas non plus ! Je me demande alors où il peut bien être. Je ressors, et je remarque que le palais est désert, on n'entend pas un bruit. C'est alors, que j'aperçois au fond du couloir, des vitres brisées et des meubles à terre. Je m'y engage et je vois quelques soldats par terre. Ils ne respirent pas ! Cela veut donc dire que... les Renégats sont entrés au palais ! Je commence tout juste à le réaliser quand une main me plaque la bouche. J'essaye de me débattre, mais uns forte odeur de lavande empli l'air et je sombre dans les ténèbres...

Voici pour ce premier chapitre !
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