Jour suivant


Le lendemain, les filles avaient traînées mais étaient tout de même à l'heure au rendez-vous. Elles s'étaient entraidées pour ranger leurs affaire pour le ménage si bien qu'elle se doutaient qu'elle avaient chacune des affaires de leurs voisines. Le groupe prenait donc le petit déjeuné avec le reste de la classe. Alice s'était réveillé un peu difficilement, comme toute les filles de son groupe. Il faut dire que la chaleur n'avait pas vraiment aidé à s'endormir, alors ces demoiselles ont discuté jusqu'à tard dans la nuit.... ou tôt le matin, allez savoir.

Les délires et discussions du soir entre amies avait fait sortir de la tête d'Alice son « petit incident » avec sa meilleure amie. Elles discutaient donc toutes ensembles autour de la table sans aucune gène ni problème – à la même manière d'il y a quelques heures – avec des sourires radieux et des têtes de déterrées caché par un maquillage pour certaines.

Le groupe suivit la classe après avoir fini de se restaurer. La journée allait être longue mais semblait passer à une vitesse... La cité des sciences avait beaucoup plus à Alice. Elle restait la plupart du temps auprès d'Emeline. Ce ne fut qu'au moment où les élèves durent se coller contre un mur pour faire place à une autre classe qu'Alice, alors blottie contre son amie que la fameuse scène lui revient en mémoire. Elle se mit alors à rougir comme une pivoines et pour cacher son visage afin que les autre ne remarquent pas sa réaction étrange, elle le mit dans le tee-shirt de son amie. Cette dernière sentit quelque choses chauffer sur son ventre. Elle enlaça la petite Alice et lui chuchota : « ça va pas mon chat ? » Ces quelques mots qui lui parvinrent ne la calmait pas vraiment, au contraire. Inconsciemment, elle serra encore plus le vêtement d'Emeline contre elle. Emeline commença à se balancer lentement de droite à gauche pour la border, pensant que son chat allait pleurer. Bien qu'elle en ignore les raisons.

Personne n'avait encore remarqué les deux amies faisant leurs petit show. La classe qui avait causé se rapprochement – aussi inattendue qu'inespéré – été passée et les élèves de celle de nos héroïnes se dispersaient de nouveau. Un accompagnateur regarda en direction des deux filles, d'un air interrogatif. Le même que la dernière fois. Alice fini par se faire attraper par la main par une autre amie. Emeline eu le même sort et elles continuèrent la visite toutes ensembles.

Durant le dîner, Emeline se demandait quelles pourraient être les causes de la réaction de son amie. Et puis elle repensa à la veille au soir. Avait-elle fait pleurer son amie ? Ou en voulait-elle plus ? Elle ne le savait pas vraiment... C'était comme si son cerveau et le siens avait cessé d'être connecté... Et elle même ? Que voulait-elle ? Plus. Ça s'était sûr. Mais elle ne voulait pas forcer son amie ! Elle qui est si gentille ! Que faire ? Elles devaient sûrement discuter. Qu'elle ne voulait plus de son copain. Et... qu'elle voulait Alice ! Mais Alice le voulait-elle ? Elle se le demandait. Mais surtout, elle se rendit compte de quelque choses de grave. Le simple fait qu'elle pense « moi et Alice, on devrait en discuter » en était une preuve. Elles ne communiquait plus toutes les deux. À quel moment cela a-t-il dérapé ? Quand on-t-elle commencé à se distancer sans le savoir ? Pour Emeline c'était comme si son monde s'écroulait petit à petit. Et plus elle y pensait et plus ça la rendait triste, très triste, extrêmement triste, triste au point de fondre en larme devant son assiette devant tout le monde. Toute sa table la regarda bizarrement. Elle se ressaisit alors mais sanglotait toujours. Un des accompagnateurs s'approcha et lui demanda ce qui n'allait pas. Elle lui répondit que ça allait, qu'elle allait s'en remettre, qu'elle pleurait pour un truc stupide, qu'elle était juste fatiguée et que ce n'était que passager. Alice l'entendit. Les deux meilleurs amies ne mangeaient pas à la même table ce soir là. D'un pas serin, elle alla jusqu'à cette sublime fille en pleurs. Elle s'assit à côté d'elle et l'enlaça et réutilisant ses mots elle lui chuchota : « ça va pas mon chat ? »

Emeline souris alors et elle l'enlaça à son tour en lui chuchotant entre deux sanglots : « Je pense que tu sais. » L'accompagnateur demanda alors à Alice si elle savait ce que son amie avait. Alice lui répondit :

« C'est rien, elle doit juste avoir le cafard, ça arrive quand on a pas l'habitude de voyager plusieurs jours. Mais je pense qu'elle est fatigué aussi. Est-ce qu'on peux monter se coucher ?

- Euh.... Je pense que oui. On dira au fille votre chambre de rester silencieuses quand elle monteront. Allez-y. »

Emeline joua alors le rôle de la fille extrêmement fatigué qui ne tenait presque pas debout. Elle s'appuyait alors sur sa sauveuse jusqu'à ce que plus personne ne puisse les voir. Elles montèrent les escalier deux à deux sans parler, puis arrivé dans la chambre, Emeline s'écroula sur le lit. Les yeux fermés, totalement détendu, elle essuya ses larmes. Alice s'assit à côté d'elle. Elle posa sa main sur son front et l'autre sur celui de son amie pour voir si elle avait de la fièvre. Le silence régnait, pas un silence malaisant, un silence apaisant. Emeline chuchota : « tu sais pas à quel point je t'aime.... »

Alice fut surprise dans un premier temps, puis un magnifique sourire se dessina sur son visage. Elle répondit : « Je pense que si. Assez pour faire des choses stupides pour que je vienne te sauver en tout cas. » Emeline eu un léger rire. Elle murmura un « merci » et un « désolé ». Alice s'allongea à côté d'elle et lui dit : « C'est pas grave mon chat. Je t'aime bien trop pour te laisser dans des états comme ça. » et elle lui déposa un bisous sur la joue. Emeline souris intérieurement elle aurait bien voulu lui rendre ce baiser mais elle était effectivement très fatigué, et elle s'endormit dans une sorte de bonheur moelleux. Alice, allongé juste à côté d'elle, ne tarda pas à la rejoindre.

Quelques dizaine de minutes plus tard, la porte de la chambre s'ouvrit. Les filles rentrèrent discrètement, l'esprit encore marqué par la prestation d'Emeline. Elles avancèrent sur la pointe des pieds jusqu'à remarquer le lit unique dans lequel s'étaient écroulé les deux filles qui dormaient désormais à poing fermé. Leurs premières réactions fut une sorte de « ah ben d'accord ! ». Puis elle se demandèrent s'il fallait les déplacer pour en mettre chacune dans un lit, et puis, elle s'étaient endormies toute habillé. Devaient-elles les réveiller ?

Au final elles décidèrent de se coucher sans bruit. Sans déranger le « petit couple. »

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et voilà, ce chapitre qui a mis du temps à être rédigé désolé ^^" (c'est toujours Randzahroc) Sinon, j'avais trouvé l'image parfaite pour ce chapitre mais ジュリエト voulait la garder pour plus tard. donc faite un mix dans votre tête de ces deux images :

voilà ^^

prochain chapitre prochainement j'espère...

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