Enfin


Le muséum était immense. C'était la première fois qu'Alice voyait une salle aussi gigantesque avec autant de curiosités disposés un peu partout. Les arbres du parc qui entouraient le bâtiment lui donnait un air de pavillon perdu, ce qui renforçait le côté fantastique du lieu. Elle s'imaginait chevaucher le squelette qui se trouvait au centre de la pièce en sautant à travers des vagues d'un bleu azur. Perdu dans son imagination, elle avait été laissé à l'arrière du groupe. Elle ne s'en serrait pas rendu compte si une de ses amies ne l'avait pas touché à l'épaule pour lui dire que tout le monde s'en allait.

Surprise, elles se dépêchèrent de rattraper la classe. Emeline écoutait attentivement les conseils du professeur quand Alice lui fonça dessus en l'enlaçant comme le ferait une enfant qui s'était perdu et qui vient de retrouver sa mère.

« He bien, commença Emeline, qu'est-ce qu'il y a ? »

Pour toute réponse, Alice remua lentement d'un pied sur l'autre sans pour autant défaire son étreinte.

« Tu as eu peur des horreurs dans le bocal au fond de la salle ? Continua-t-elle.

- Non...., bougonna Alice, je ne les ai pas regardé. Mais, pourquoi....

- Dis moi, continua Emeline sur un ton rassurant et protecteur, qu'est-ce qu'il t'arrive ?

- Tu m'as laissé derrière, finit-elle par dire avec une mine toute triste.

- Comment ça ? répondit calmement la grande en prenant la tête de la petite dans ses bras.

- Je rêvassait et quelqu'un est venu me prévenir qu'on s'en allait.

- Mais tout va bien, tu es là.

- Oui, mais cette personne ce n'était pas toi....

- Oooooh, ne t'inquiète pas mon chat, je ne t'avais pas oubliée. Je ne voulait pas te déranger, tu avais l'air de bien t'amuser dans tes pensées. Je serrais venu te chercher quand on s'en irait. On n'est pas encore parti regarde. »

Emeline jeta un coup d'œil en direction du groupe qui commençait à s'en aller. Alice était toujours serré contre celle qu'elle ne voulait plus lâcher. Elle n'avait pas regardé mais elle entendait leur classe qui commençait à partir.

« Il va falloir les suivre maintenant ? Dit-elle.

- Oui, répondit Emeline, on va aller à la ménagerie, toi qui aime bien ça, tu n'as plus envie d'y aller ?

- Si bien sûr, elle marqua une pause, tu.... Tu ne me laisse plus toute seule comme tout à l'heure hein ?

- Je te le promet mon chat, conclu-t-elle en lui déposant un autre baiser sur le front. »

Alice rougit et serra son amie un peu plus fort contre elle, puis desserra enfin son étreinte. Ses oreille lui donnait chaud, elles devaient sûrement être toute rouges. Emeline la pris par la main et en essayant de rattraper le groupe demanda avec un sourire :

« Alors, qu'est-ce que tu imaginais tout à l'heure ?

- Je chevauchais une baleine !

- Ahah, tu penses qu'il y aura des animaux aquatiques dans la ménagerie ?

- Je pense pas, c'est dommage d'ailleurs.

- De toute façon je ne pense pas qu'ils te laisseront monter dessus !

- Ne te moque pas ! »

Elles finirent par rattraper leurs amies. Une d'entre elle leur lança :

« Ah ! Ça fait plaisir de vous voir réconciliées !

- Mais.... On n'était pas fâchées, répondirent-elles d'une même voix.

- Ah bon ? se reprit-elle amusée par leurs réaction synchronisée, si vous le dites. En tout cas vous étiez plus distantes. Vous êtes redevenues super proche. »

Emeline eut un sourire en coin et serra un peu plus la main d'Alice, comme si elle avait peur que tout cela ne soit qu'un rêve. Alice posa alors sa main sur celle qui l'agrippait avec force sans pour autant lui faire mal pour la rassurer. Elle semblait avoir compris instinctivement ce que son amie pensait. Elle en était fière, elles étaient de comme nouveau toute les deux connectées par la pensée.

Alice s'amusait dans le zoo comme une petite folle. Emeline ne la quittait plus d'une semelle désormais. Elles plaisantaient sur quelques animaux toutes les deux et participaient de tant à autre aux discussions de leurs autres amies. Parfois elles se lançaient des regards complices et des sourires en coin comme au bon vieux temps. La matinée s'écoulait doucement.

Beaucoup d'élèves commençaient à avoir faim. Heureusement pour eux, le prof commençait à se diriger vers le jardin des plantes pour le déjeuner.

La suite de la journée se passait sans encombres. Alice et Emeline se tenaient parfois voir souvent la main. Personne n'y portait vraiment attention, mais elles faisaient tout de même en sorte que personne ne les remarques, allez savoir pourquoi. Elles visitèrent la galerie de l'évolution, le dernier arrêt avant de retrouver le bus qui les ramènera chez elles. Elles profitaient à fond de chaque instant, ne voulant perdre aucune miettes des cette précieuse journée.

Sur le chemin du retour, elles restaient à l'arrière du groupe en se tenant la main nonchalamment. Elles se souriaient de temps en temps. Puis, juste avant de passer un pond, Emeline s'arrêta en tenant Alice. Elle attendit que le groupe avance un peu. Elle voulait un dernier souvenir de Paris, un souvenir spécial, inoubliable. Elle se tourna vers son amie alors que cette dernière la regardait tendrement dans les yeux. Elle savait, et elle voulait également quelque chose de fantastique. Sans un mot, elles se comprenaient. Elles levèrent chacune leurs main pour les croiser, chaque bout de doigts se posèrent sur le dessus de la main de l'autre. Elles rapprochaient mutuellement leurs visage, lentement pour qu'elles puissent sentir leurs respiration posées sur leurs lèvres. Alice posa son autre main sur l'épaule de son aimée et Emiline pris l'arrière de la tête de sa dulcinée. Et enfin, elles s'embrassèrent en fermant les yeux sur un fond de Scène. Cette sublime semaine s'était terminée par un final à la hauteur se ce qui l'avait précédé. Elle restèrent ainsi quelque instant, le temps d'apprécier comme il se doit cadeau qu'elles s'offraient. Quand elles rouvrirent les yeux, elles furent soulagées de découvrir que personne ne les regardait étrangement. Une fois cette crainte passé, elles se prirent mutuellement dans les bras en souriant de joie. Elles ne voulaient plus se lâcher, mais il le fallait bien, le groupe était déjà loin, et si elles ne se mettaient pas à courir tout de suite elles risquaient d'être perdu.

« On fait la course ? Plaisanta Emeline.

- Mais, c'est de la triche ! Tu a de plus grande jambe que moi !

- Alors comme ça tu reluques mes jambes ?

- Mais non mais.... Rhoooo ! Oh et puis si, je le fais et j'assume ! Na !

- Nan mais l'autre ! Tu vas voir si je t'attrape !

- Allez cours ! Cria Alice qui était déjà loin devant. »


*************

Hey ! C'est encore Randzah. Toujours sans nouvelles de ジュリエト, à mon avis elle est retourné en Afrique avec son père sans me laisser de mot, ça ne m'étonnerait pas. Elle reviendra un jour pour les vacances je pense ^^" étant donné que toute sa famille est en France. Sinon pour ce chapitre, enfin le fameux bisou xD c'était long pour y arriver hein ? Et -Lysandre qui espérait du lemon x) tu vas attendre encore un moment. Bon, j'ai cherché une image digne de cet instant et j'ai fini par trouver je pense ;)

Même si avec le recul, je me dis que j'aurais pu trouver mieux (@.@)

Enfin bref ! Si tout se passe bien, le prochain chapitre devrait sortir dans peu de temps ^^" 

R.L

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