Chapitre 57: Le refuge
Bonne année très en retard !
Oh mon dieu, ce chapitre est tellement long !
Enfin, j'espère que vous l'apprécierez. J'ai eu trop la flemme de me relire après avoir écrit le pavé final, alors à vos risques et périls !
Bonne lecture !
PDV Alizée
Je regarde Lyrna s'éloigner avec horreur. Comment les choses ont-elles pu aussi mal tourner ?
Au fond, je savais depuis le début que c'était une mauvaise idée de passer du temps avec Mélanie. Pourquoi ne me suis-je pas écoutée ? Pourquoi n'ai-je pas réfléchi avant d'agir, comme j'ai l'habitude de le faire ?!
Je suppose que je voulais changer un peu. Me laisser guider par ma curiosité, une fois, rien qu'une fois. Mais apparemment cette seule erreur a causé un désastre sans nom.
Je regarde Mélanie, qui me fixe elle aussi. Il y a quelque chose dans son regard qui me fait peur. Pas qu'elle ait une attitude dangereuse vis-à-vis de moi, au contraire, mais la lueur qui fait briller ses yeux me terrifie. Rectification: le fait que cette lueur me plaise me terrifie.
- Enfin débarrassée d'elle ! S'exclame la brune en s'approchant de moi.
Elle ne comprend donc pas l'importance que mon amitié avec Lyrna avait pour moi ? Elle est incapable d'arrêter d'être égoïste ?
- Je ne veux plus te parler, Mélanie.
- Comment ça ?
Plus qu'énervée, j'explose de rage, comme je ne l'ai pas fait depuis longtemps.
- Tu le sais très bien ! Lyrna est mon amie, ma meilleure amie, et regarde ce que tu viens de lui faire. Tu as ignoré mes conseils, mes demandes, quand je t'ai dit de ne pas te servir de moi pour faire du mal à ta cousine tu ne m'as pas écouté. Je ne veux plus te parler, je ne veux plus jamais te voir ! Va-t-en !
- Non ! Je refuse de te laisser ! Lyrna n'a jamais été là quand tu avais besoin d'elle, mais moi si. Je te promets que je prendrai soin de toi Alizée, je te rendrai heureuse comme personne ne l'a jamais fait !
Le pire, c'est qu'elle est sincère. Elle pense tout ce qu'elle dit. Je la regarde dans les yeux et ne trouve aucune trace de mensonge. Ce serait tellement plus facile si elle mentait...
- Tu ne peux pas, Mélanie. Je sais que tu le veux, mais tu ne peux pas.
- Bien sûr que si je...
- Non. Tu penses pouvoir m'obtenir après avoir obtenu ta stupide vengeance ? Ça ne marche pas comme ça dans la vie ! Tu es trop égoïste pour rendre heureux qui que ce soit, Mélanie. Peut-être que...
Je déglutis. Ces mots sont difficiles à dire.
- Peut-être que tu m'aimes vraiment, oui, c'est possible. Mais peu importe au fond, car tu es incapable d'agir pour quelqu'un d'autre.
- Alizée, fais pas ça...je peux changer...
- C'est trop tard, Mélanie. Tu aurais dû faire ça plus tôt.
Elle semble désespérée. Elle pensait sincèrement pouvoir m'avoir après ce qu'elle a fait à Lyrna ? C'est naïf, d'une certaine manière.
- Comment peux-tu me jeter de cette manière ? J'ai été là pour te soutenir quand tu en avais besoin ! Pourquoi ne fais-tu pas la même chose ?
- Et voilà, tu essaie de me faire culpabiliser pour que je te revienne. Je refuse de fonctionner ainsi.
Je veux juste qu'elle s'en aille, pour que je puisse enfin fondre en larmes.
Mélanie à un mouvement de recul.
- T'as raison, Alizée. Je suis désolée. J'espère que tu pourras me pardonner.
Puis elle se retourne et part dans la direction opposée à celle de Lyrna. Une fois que sa silhouette a disparu, je tombe sur le sol, à genoux. Mes yeux laissent échapper des larmes incontrôlées, pleurant Lyrna autant que Mélanie. Pleurant mon incapacité à les comprendre, ma stupidité aussi.
Elles se ressemblent, d'une certaine manière. Elles ont la même façon de s'éloigner, de tourner le dos sans même un regard en arrière, si bien qu'on croirait qu'elles n'ont aucun regret. Mais je les connais assez bien pour savoir que c'est faux: des regrets elles ont en des tonnes.
- Alizée ? Qu'est-ce qui t'arrives ?
Jude arrive au pas de course, se demandant sûrement pourquoi je pleure comme une idiote sur le sol.
Je n'arrive à prononcer qu'une phrase, un petite phrase qui explique tout et qui n'explique rien.
- Elle est partie...
Je me demande bien de qui je parle.
~~~
PDV Lyrna
Ce matin je me suis réveillée vers 10h00, une douce lumière passant à travers les volets à moitié fermés de la chambre d'hôtel. La pièce était silencieuse.
Je me suis redressée en m'étirant, ayant l'impression d'avoir dormi une bonne centaine d'année, et que le temps soit passé sans me prévenir.
Luna avait laissé un mot sur la table basse: "Suis allée demander une autre chambre. Tu ronfles ! J'ai la 317. Rejoins-moi pour déjeuner".
Je me suis ensuite levée pour prendre un bain. Et là, je baigne dans l'eau délicieusement chaude, observant la buée se former sur la vitre du miroir.
Il est certes impossible de ne penser à rien, mais j'ai trouvé une alternative. Si je pense à des choses simples et futiles, alors ce sera du pareil au même: du repos pour moi cerveau.
Par exemple, les petits mouvements que font mes cheveux quand ils sont plongés dans l'eau. Ils ressemblent à des algues vaguement jaunâtre. C'est amusant à regarder.
Je peux aussi me concentrer sur les ingrédients du shampoing que je m'apprête à utiliser. Je ne connais pratiquement aucun des composants à part l'eau, mais c'est toujours drôle d'essayer de le lire à voix haute dans une langue étrangère que je ne maîtrise absolument pas.
En bref, tout peut être une distraction. Mes yeux se portent que n'importe quel objet, et mon cerveau divague dessus.
Je sors de mon bain une bonne demi-heure plus tard, et me sèche les cheveux. Je décide de mettre un peignoir au lieu de mes vêtements sales d'hier. Peut-être que je demanderai à Luna de m'en acheter de nouveaux. Je n'ai pas la moindre envie de parler à qui que soit d'autre qu'elle.
Une fois mes cheveux séchés, je les brosse distraitement. Il faudrait que je pense à les couper, ils deviennent agaçants à être trop longs.
Je retourne ensuite dans la pièce principale, saisis le paquet de cookies au chocolat posé sur la table basse et me jette sur le lit. Puis je m'empare de la télécommande et allume la télé pour zapper. Ça fait combien de temps que je n'ai pas regardé la télé pour mon propre plaisir ?
Je tombe sur une chaîne pour enfant. Je n'en ai presque jamais regardées quand j'étais petite, sauf quand j'étais avec Aurélie et que l'on regardait "Les Winx" et "Barbapapa". J'aimais bien Barbapapa.
Là, c'est le début d'un film Barbie. Je n'en ai jamais vu aucun. Et si je regardais celui-là ? Je pourrais me faire mon propre avis de ces films que tout le monde critique tant. Celui-là s'appelle "Barbie au bal des douze princesses", si on en croit le générique d'ouverture.
C'est apparemment l'histoire d'un père, le roi, qui vit avec ses douze filles. Elles ont toutes des couleurs de cheveux différentes, je me demande comment c'est possible. D'ailleurs, où est la mère ? Ah, morte. Classique. Les filles sont assez turbulentes. Ahah, personne n'écoute le père ! Tiens, elles adorent la danse apparemment. Est-ce que Geneviève est vraiment amoureuse du cordonnier ? On a fait mieux comme prince charmant, ce n'est pas vraiment cliché, ça.
Oh, le père a décidé d'embaucher une gouvernante pour leur apprendre les bonnes manières. Vu la tête de cette femme, ça va être elle la méchante.
Et ça n'a pas loupé ! Elle est insupportable. Ces pauvres filles sont privées de tout ce qu'elles aimaient, et ont interdiction de danser.
- La salope ! Je m'exclame en enfournant un cookie dans ma bouche.
Oh, les dalles de leur chambre sont magiques et leur permette d'aller dans une sorte de...d'autre univers ? Et là, elles peuvent faire apparaître ce qu'elles veulent. Des musiciens et des cavaliers. Moi aussi, j'aimerais un endroit comme cela. Enfin, j'aurai voulu. Je n'en ai plus besoin maintenant, personne n'est là pour m'empêcher de faire ce que je veux.
Ce lieu magique ne marchera que deux nuits de plus. Et pendant ce temps, la méchante dame empoisonne le père !
- Mais fais-là dégager pauvre imbécile ! Je m'énerve contre le père.
Elle finit par se rendre compte que les filles dansent quelque part, car leurs chaussons sont usés. Elle va sûrement faire un coup de tordu...
Et ça n'a pas loupé ! Elle essaie d'enfermer les princesses dans ce monde pour toujours ! Heureusement, elles réussissent à s'en sortir. Ouf.
Le père reste mourant, et la connasse les empêche d'aller à son chevet.
- Mais butez-là !
Grâce à ses sœurs, Geneviève arrive au chevet de son père au dernier moment. Non ! La méchante est là aussi ! Elle veut jeter un mauvais sort grâce à la poussière magique qu'elle a récolté dans l'autre lieu.
- Te laisse pas faire Geneviève !
Elle utilise son éventail pour retourner le sort contre la salope. Elle est à présent condamnée à danser pour l'éternité !
- Hahaha ! Bien fait pour toi !
Mais le père ! Il est mourant. Un film Barbie ne peut pas mal se finir...
- Il peut pas mourir...papa...
Je sens ma vision se brouiller de larmes, mais je les refoule pour continuer à regarder le film.
Au dernier moment, elles donnent à leur père de l'eau de l'endroit magique et il survit. Mais ça ne me calme pas du tout. J'ai l'impression que c'est le centième fois que je pleure cette semaine, mais je n'arrive pas à m'arrêter. Le générique de fin en fond sonore, je me roule en boule sur mon lit et pleure à grands sanglots.
Je voudrais que Mélanie ne soit jamais venue dans ma vie. Je voudrais que père soit toujours là. Mais je n'ai pas eu de potion magique pour le ranimer.
Même un film Barbie me fait pleurer. Je suis pitoyable, je me sens si stupide !
Où est passé mon imbécile d'ego ? Noyé dans le torrent de larmes que mes yeux déversent sans discontinuer ? Sûrement, oui.
J'ai envie d'envoyer un message à Caleb pour lui dire que je l'aime, que tout ça n'est qu'un horrible malentendu. J'ai envie d'envoyer un message à Aurélie pour lui dire qu'elle est la meilleure amie du monde, et un à Alizée pour lui dire que ce n'est pas sa faute et qu'elle fait de son mieux. J'ai aussi envie d'envoyer un message à Jude pour qu'on puisse redevenir amis comme avant, un message à Mark pour le remercier d'avoir été un si bon capitaine. Je les aime tous, mais je suis si idiote avec les sentiments que je n'ai jamais su le montrer.
Alors que j'allais attraper mon téléphone, la porte de la chambre s'ouvre à la volée sur Luna.
- Je savais bien que tu n'allais pas venir ! Sale gosse, dit-elle d'un ton jovial.
- J'ai pas vraiment faim...
Elle soupire en avancant vers moi, puis me balance quelque chose à la figure.
- Eh ! Vous êtes tarées ?!
- Voilà ce qu'obtiennent les gamines grincheuses !
Au lieu de lui répliquer que j'ai toutes les raisons du monde d'être grincheuse, je baisse les yeux pour fixer ce qu'elle m'a envoyé. C'est un ballon de foot, tout neuf.
- Je l'ai acheté à la boutique de l'hôtel ! Pas la peine de me remercier, tu me rembourseras quand t'auras un job.
Je ne relève pas la fin de sa phrase et me contente de lui renvoyer le ballon.
- Merci, mais j'ai pas envie de jouer.
- Qu'est-ce que tu regardes ?
Elle s'approche de la télé et voit la chaîne pour enfant en haussant un sourcil.
- Y avait un film pas mal.
Hors de question que j'avoue que j'ai regardé un film Barbie, et qu'en plus je l'ai apprécié.
Luna s'empare de la télécommande et éteint la télévision. Elle semble déterminée à me sortir du lit.
- Ça suffit de rester ici comme une grosse larve. Toi et moi, on va aller faire du shopping !
- J'aime pas le shopping.
- On va manger, alors.
- J'ai pas faim !
- Allons jouer au foot, donc...
- J'ai dit que je voulais pas jouer ! J'veux rien faire, vous m'entendez ?
J'ai juste envie de rester allongée ici afin de méditer sur toutes les erreurs que j'ai commises dans ma vie. À commencer par naître, quelle horrible idée !
- OK, Lyrna, ta vie c'est de la merde.
Je me tourne complètement vers Luna, qui a perdu toute sa jovialité.
- Ton père est mort et ton mec t'as jetée à cause d'une machination débile de ta propre cousine. C'est pas cool. C'est normal d'être triste et énervée. Mais là, tu t'enfonces juste dans ton malheur et c'est vraiment pas la bonne solution.
C'est dur à entendre car ces mots sont la vérité. Luna a raison, mais je refuse de l'admettre. Je garde donc le silence, incapable également de nier.
- Alors tu vas fermer ta grande gueule et tu vas venir manger, faire du shopping avec moi et jouer un peu au foot avec ce splendide ballon que je t'ai acheté. Compris ?
Je marmonne un '' compris'' peu convaincu, mais ça n' empêche pas la femme d'ébouriffer mes cheveux.
- Bien, Bien. Allons manger quelque chose de sain pour commencer !
~~~
Luna m'a emmenée dans un restaurant et m'a autorisée à choisir ce que je voulais, à condition que ce ne soit pas un hamburger. J'ai finalement opté pour du poisson, je ne sais même plus lequel et je m'en fiche. Je n'ai même pas faim.
Elle-même s'est commandé une entrecôte bien saignante qu'elle dévore comme une sauvage, alors que je mange lentement mon poisson (qui n'a aucun goût, au passage).
- Alors, tu trouves ça bon ?
- Non.
Elle soupire et prend une autre énorme bouchée de sa viande.
- Tu voudras un dessert ? Dit-elle une fois qu'elle a terminé.
- Non merci.
- L'addition s'il-vous-plaît !
Une fois qu'elle a payé nous sortons.
- Au fait, t'as appelé ton coach pour le prévenir ?
- Non...
J'avoue ne pas vraiment y avoir pensé. Enfin, Alizée doit bien lui avoir sorti une excuse...
- Tu l'appeleras ce soir.
- Putain, vous voulez pas me laisser vivre un peu ?!
- Je te rappelle que c'est toi qui est venue dans MON hôtel pour y trouver refuge. C'est pas ce que tu voulais, que je m'occupe de toi ?
- Je veux pas qu'on s'occupe de moi.
À vrai dire je ne sais pas pourquoi je suis venue trouver Luna. J'avais besoin d'un endroit où me réfugier, sans doute. Mais là je sens qu'elle ne sait plus trop comment agir avec moi. C'est pas une déesse, Luna, elle n'a pas les solutions à tous les problèmes. Et sûrement pas au problème que je représente actuellement.
- Bon, très bien. Jouons au football dans ce cas.
Elle sort de son grand sac le fameux ballon qu'elle m'a acheté. Je regarde autour de moi et remarque qu'elle m'a amenée sur la plage.
-J'ai dit que je voulais pas jou...
Elle n'en a rien à faire et me lance le ballon dans la figure. Je le rattrape à deux mains avant de le lâcher sur le sol.
- Vous êtes sourde ou quoi ?!
Énervée, je donne un coup de pied dans la balle pour le lui renvoyer. Elle ne sait même pas jouer au foot, ça se voit dans ses mouvement maladroits. Elle arrive à rattraper le ballon du bout du pied et me fait une passe peu assurée.
- C'est ce que tu aimes faire, non ? Pourquoi tu ne veux pas ?
- J'ai pas la tête à ça !
- T'as plutôt la tête à déprimer et à te laisser aller, ça je l'ai bien compris.
Le ballon revient encore une fois, inlassablement. Je n'ai qu'à l'envoyer loin dans la mer, aucune de nous deux n'ira le chercher et Luna me laissera peut-être tranquille.
Mais étrangement, je n'ai pas envie de le faire. Ce ballon, il me rappelle tant de souvenirs joyeux, le jeter me rendrait trop triste. Peut-être que je ferais mieux de jouer un petit peu, après tout...
~~~
J'explose de rire pour la dixième fois. Luna est vraiment pas douée ! Elle n'arrête pas de faire partir le ballon dans tous les sens, et râle ensuite pendant un quart d'heure. C'est très amusant à regarder, je dois l'avouer.
- Faisons une pause, finit-elle par souffler en allant sur un banc plus loin.
Je ramasse la balle et viens la rejoindre. Elle me tend son téléphone.
- Ton équipe à un match dans deux heures, contre l'équipe Nord Américaine. Appelle ton coach et dis-lui que tu ne peux pas venir.
- Il va m'envoyer chier...
- Peut-être, peut-être que non.
Je soupire et me décide à composer le numéro de Travis tout en m'eloignant de Luna. Alors que la tonalité résonne dans mon oreille, j'essaie de planifier ce que je vais dire.
- Allô ?
Merde, j'ai rien planifié du tout !
- Hum... Bonjour coach...
- Tiens, Lyrna. Que me vaut l'honneur de ton coup de fil ?
Hum, il a l'air ennuyé et un peu énervé. J'essaie de balbutier une excuse pas trop fumeuse, quand il m'interrompt.
- Ta marraine m'a dit que tu étais allée chez elle hier soir.
- Euh... Qui ça ?
- Luna Skystar, répète-il d'un ton de plus en plus ennuyé. Elle m'a dit également que tu n'allais pas bien du tout, et que tu avais besoin d'un break. Je te rappelles dans deux jours pour faire le point, c'est d'accord ?
- Oui...?
- Bien.
Et il raccroche, comme ça.
Je fixe Luna.
Elle me fixe.
Je m'approche d'elle, elle tend la main pour récupérer son portable.
- Alors, qu'est-ce qu'il...?
Je viens de me jeter dans ses bras.
- Vous êtes la dernière personne de ma famille, pas vrai ? Je dit d'une voix presque inaudible.
Elle me serre dans ses bras elle aussi, et quand elle parle sa voix est un peu enrouée.
- C'est pas grave, Lyrna... On peut toujours s'en trouver une autre, de famille.
Luna, c'est ma marraine.
Mais j'ai jamais eu autant envie de l'appeler '' maman''.
Rigolez pas, mais ce film Barbie était vraiment un de mes préférés. Vive les sous-sols magiques ( à ne pas confondre avec les caves, hein).
Luna a jamais autant parlé que dans ce chapitre haha. Je l'aime bien, mon petit personnage secondaire vachement utile pour aider les personnages principaux en dépression !
À bientôt pour la suite de ce bordel sans nom qu'est devenue cette histoire. Sérieux, j'aurais jamais que ça irait aussi loin 😂
Bref, je vais me coucher moi. J'ai trop parlé.
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