Bonjour ( ou plutôt bonne nuit ) tout le monde ! Je poste hyper tôt en ce moment...
J'ai commencé ce chapitre samedi et je l'ai terminé lundi ( avec des pauses bien sûr ).
Je crois que je n'ai jamais été aussi productive ( la preuve, j'ai déjà écrit la moitié du chapitre de la semaine prochaine ).
Voilà, j'avais trop hâte de le poster, j'espère que ça vous plaira, bonne lecture !
PDV Aurélie
Je regarde Austin et Axel tenter de réaliser une supertechnique combinée.
Cela fait plusieurs fois qu'ils essaient, et ils échouent. Encore et encore.
Axel est tendu, il n'arrête pas de crier sur Austin. Le jeune attaquant me fais de la peine, mais Axel me préoccupe. Il n'est pas comme ça, d'habitude...
Je les vois s'élancer pour un énième essai. J'ai l'impression que cette fois-ci, il va se passer quelque chose, mais je n'ai aucune idée de quoi.
La balle est envoyé par Austin vers Axel avec toute la puissance donc il est capable, et l'attaquant de feu rattrape sa balle pour la renvoyer avec autant de force ( si ce n'est plus ) vers les cages.
Je regarde avec exaltation et émerveillement ce ballon foncer vers les cages, poussé par le feu et le tigre.
Malheureusement, il dévie de sa trajectoire au dernier moment et heurte violemment la barre transversale.
Je lâche un soupir déçu en me rasseyant ( je m'étais levée, moi ? Ah oui. J'avais même pas remarqué ) . Ils y étaient presque ! Cette supertechnique a vraiment du potentiel.
Mais vu l'état mental dans lequel est Axel, je crois que ça ne va pas marcher de sitôt.
Après l'entraînement, je vais tout de suite le voir ( avec une bouteille d'eau pour faire genre je sers à quelque chose ).
J'emploie alors un ton bizarre, que je pourrais qualifier de...maternel ( hihihi j'ai toujours eu envie de dire ça, et oui il y a beaucoup de choses que j'ai envie de dire ).
- Axel, tu n'es pas dans ton assiette. Dis-moi ce qu'il ne va pas.
- Mais rien, je te dis !
Whaou. C'est la première fois qu'il s'énerve contre moi, et je suis intimidée.
Je ne sais pas comment réagir et le fixe d'un air bête ( enfin je suppose, parce que je ne me vois pas et y a pas de miroir, donc je sais pas vraiment quelle tête je fais ).
Je finis par bégayer une réponse:
- M-m-mais...pourquoi tu veux rien me dire, moi je te raconte toujours tout !
Malgré cet argument suprême que rien ne devait contrer, il me fixe avant de secouer la tête en soupirant.
- Désolé, Aurélie.
Et il tourne les talons pour aller se changer dans les vestiaires.
Quoiiii ? Il est sérieux ? Pourquoi il m'a laissée comme ça, maintenant j'ai vraiment l'air d'une pauvre imbécile.
Déjà qu'avant c'était pas exceptionnel niveau intelligence sur mon visage, c'est pas la peine d'en rajouter ! Non mais !
~~~
PDV Alizée
- Lyrna ? Qu'est-ce que tu fais ?
C'est la première fois que je vois Lyrna comme ça. Après dîner, elle s'est assise sur une chaise de la cantine, une tasse à la main. Ça doit faire dix minutes qu'elle remue sa cuillère dans la tasse, les yeux dans le vide.
- Je bois du café. Ça ne se voit pas ?
Je la regarde en fronçant les sourcils et m'assois en face d'elle.
- Euh...il n'y a rien dans ta tasse.
- Je sais, répond-elle sans me regarder. Je fais comme si il y avait du café, parce que Travis ne veux pas m'en donner. C'est une expérience psychique, je fais croire à mon cerveau que je bois du café.
Ok, il y a un problème. Lyrna a toujours été un peu bizarre, mais tout de même rationnelle. La réflexion qu'elle vient de me faire, j'aurai plutôt tendance à l'entendre de la bouche d'Aurélie.
Cela dit, si je lui demande ce qu'il se passe, elle ne va jamais accepter de me répondre. Il faut que j'y aille doucement pour qu'elle ne se rende pas compte que je lui pose des questions.
- Je vais faire des chocolats chauds. Ce sera plus pratique pour faire croire à ton cerveau que tu bois du café en buvant quelque chose qui y ressemble.
- Ça n'a rien à voir.
Sa voix est bizarre. À la fois tranchante et hésitante. Je la regarde attentivement, mais ses yeux sont obstinément rivés sur sa tasse vide.
- Le chocolat chaud, c'est doux, sucré, tellement agréable...mais le café, c'est fort, c'est amer, c'est unique. Il n'y aucun point de comparaison.
Whaou. C'est vraiment étrange.
Je n'ai jamais entendu Lyrna parler comme ça. Je crois que je commence à comprendre de quoi il s'agit.
- Tu préfère le chocolat chaud ou le café ?
Elle repousse sa tasse violemment. La cuillère percute le sol dans un tintement métallique.
Lyrna enfouie sa tête dans ses bras, comme pour se cacher.
- Je ne sais pas ! Je ne comprend plus rien de ce que je ressens. Je suis perdue, Alizée...dis-moi ce qu'il faut que je fasse...
Je reste bouche bée un instant. Pour que Lyrna demande à quelqu'un ce qu'elle doit faire, c'est qu'elle doit être vraiment dépassée par les événements.
Poussée par un soudain instinct maternel, je me lève et viens la prendre dans mes bras.
- Ça va aller. Je suis sûre que tu vas trouver la meilleure solution. Il suffit de réfléchir.
Elle se défait de mon étreinte et se lève de sa chaise. Nullement vexée, je ramasse la petite cuillère au sol tout en l'écoutant.
- Réfléchir ? Mais je ne fais que ça ! Et je ne comprend pas ! Réfléchir n'apporte aucune aide dans les sentiments. Même Aurélie s'en tire mieux que moi pour savoir ce qu'elle veut !
- Qui aimes-tu ?
Un silence suis ma question. Lyrna me regarde d'un air catastrophé.
- Qui j'aime ? J'aime beaucoup de personnes, mais je suis incapable de le dire. Alors, ça voudrais dire que ce n'est qu'un faux sentiment ? Au fond, est-ce que j'aime vraiment quelqu'un ?
- Seule toi connais la réponse. Je ne peux pas t'aider, Lyrna. Parce que tu n'en a pas besoin. Toutes les réponses, tu les connais déjà. Il suffit d'être honnête avec toi-même.
Je repose la tasse et la cuillère à leur place et retourne dans ma chambre.
Mon interlocutrice n'a pas dit un mot et ne me retient pas. Elle semble réfléchir à ce que j'ai dit.
Depuis l'escalier, j'entends tout de même une dernière phrase:
- Je préfère le chocolat chaud ou le café ?
~~~ ( Le lendemain...)
PDV Aurélie
Je mène en ce moment une enquête de la plus haute importance. Elle va me permettre ( normalement ) de savoir enfin ce qui arrive à Axel Blaze ( je ne sais pas pourquoi j'ai mis son nom de famille, je ne connais pas d'autre Axel...). Mais je mène cette enquête en solitaire car Lyrna m'a dit "Pas le temps pour tes histoires" et Alizée est en train de passer un moment avec Shawn, donc je suis sans acolytes. Mais ce n'est pas ça qui va m'arrêter !
Je cours vers Austin, celui qui a passé le plus de temps avec Axel depuis ce matin ( oui, ce n'est pas un énorme critère, mais c'est le premier témoin que j'ai vu donc voilà ).
- Austiiiiiiiiiiiin !
Il se tourne vers moi avec terreur, pendant sûrement qu'une groupie vient l'assassiner.
Quand il voit que c'est moi, curieusement, il ne change pas d'expression ( peut-être pense-t-il que je veux réellement l'assassiner ?).
- Ne t'inquiète pas, je ne vais pas te tuer. J'ai juste des questions à te poser !
Bizarre, ma première phrase de l'a pas détendu. Au contraire.
Tans pis, j'ai des investigations à mener ( j'adore me prendre pour une détective ! ).
Mais avant que je ne puisse continuer d'interroger le jeune attaquant, nous entendons des éclats de voix venant de derrière un arbre.
En bonne détective, je dis au civil de partir et lui assure que je m'occupe de ce cas. Il me regarde d'un air bizarre avant de s'en aller. Je lui poserais des questions plus tard.
Je m'approche des voix, que je reconnais comme étant celles de Lyrna et Caleb. Ils ont l'air de se disputer.
- Tu es bizarre, ces derniers temps. Tu n'arrête pas de m'envoyer promener, ça commence à m'énerver ! Lance le milieu de terrain.
- Je devais régler des trucs ! Je ne peux pas être à ta disposition tout le temps ! Embraye la blonde.
Si l'un d'eux me voit, je peux dire adieu à la vie, vu leur état d'énervement.
- Tu te fiches de moi ? On dirait que tu passes plus de temps avec cet idiot de Sharp qu'avec moi !
- Tu vas pas me refaire le coup du jaloux possessif ! C'était déjà assez gênant la dernière fois.
- N'évite pas le problème. Tu sors avec moi, tu ne trouves pas ça normal de passer du temps avec moi plutôt qu'avec un autre gars, qui au passage est amoureux de toi ?
Whaou. Ça crie vraiment très fort, j'espère que personne à part moi ne va les entendre.
Caleb continue sur sa lancée.
- Et comme ça ne suffisait pas, il y a ce lourdaud de Jack qui vient te tourner autour. La première fois, tu ne l'as même pas repoussé !
- J'ai fait ça pour Aurélie !
Hein ? Qu'est-ce qu'elle a fait pour moi qui ai un rapport avec Jack ?
Oh. Le compliment.
- Je...je ne supportais pas de la voir aussi malheureuse. Je voulais seulement lui remonter le moral !
- Tu as fait ça pour cette idiote pas foutue de se rendre utile ? Pfff. Ridicule.
Je sens les larmes me monter aux yeux. J'allais partir quand j'entends la réplique de Lyrna, dite sur un ton froid.
Je dirais même glaçant.
- Je t'interdis d'insulter Aurélie, et surtout de dire qu'elle est inutile. Va t'en maintenant. Cette discussion est terminée.
- Ouais, c'est ça...fais donc ce que tu veux...
Il tourne les talons et rentre dans le dortoir. Lyrna attends un moment avant de se diriger vers la ville.
Je la regarde s'éloigner avec tendresse. Lyrna m'a défendue devant Caleb, elle a même manipulé quelqu'un pour me remonter le moral. Et je sais qu'elle ne me le dira jamais.
Je crois que ces preuves d'amitié valent tous les "Je t'adore" et "je t'aime" de la terre.
PDV Lyrna
Je cours sans trop savoir où je vais.
Je dois vider mon cerveau. C'est en ne réfléchissant pas qu'on comprend ses sentiments. C'est en oubliant son cerveau qu'on comprend son cœur.
Je m'arrête, à bout de souffle. Mes pas m'ont guidés jusqu'à la tour inazuma.
Je regarde l'échelle.
- J'ai le droit de monter ?
L'échelle ne me répond pas.
J'explose de rire. Que je suis idiote, sans mon cerveau. Que je suis légère aussi.
Je monte sur l'échelle pour grimper en haut de la tour. Elle est coopérative, cette échelle. Elle grince un peu mais ne s'ébranle pas le moins du monde.
Je monte au sommet de la tour. Le vent est plus fort, je l'accueille avec joie.
Je m'assois en tailleur sur la grille qui me sert de sol et contemple la ville.
Je me demande si Caleb va me pardonner de lui avoir dit ça. Je me demande si je vais lui pardonner ce qu'il a dit à propos d'Aurélie.
Même si je suis la première à le dire, elle n'est pas inutile. Elle est comme Mark. Elle rayonne. Tous les deux sont tel des soleils de bonne humeur, d'enthousiasme et d'innocence.
Je pourrais être ainsi, si je faisais fonctionner mon cœur au lieu de mon cerveau. Les deux en même temps, c'est invivable. C'est impossible de faire des choix quand on est poussé par deux vents contraire: on reste bloqué, on fait du surplace.
Il reste le choix du cerveau ou du coeur.
Et je ne parle pas des organes.
Ceux qui n'en ont qu'un des deux, comme Aurélie et Mark, n'ont pas vraiment le choix. Ils sont obligés de réfléchir avec leur coeur. C'est possible, et même préférable.
Certains n'ont qu'un cerveau. Aimer avec son cerveau est voué à l'échec.
Je commence à penser que mon père n'a que son cerveau pour aimer.
Moi, j'ai les deux. Ce qui me rend incapable de choisir quoi que ce soit.
Imaginez-vous qu'on vous impose ce dilemme: soit vous vivez mais tous vos proches meurent, soit vous mourez mais ils vivent.
Pour ceux qui n'ont qu'un cœur ou qu'un cerveau, cela sera facile. Pas pour moi.
Mon cerveau, dicté par mon égoïsme, choisirait de me faire vivre. Mon cœur s'y opposerait farouchement, car une vie sans les gens qu'on aime n'est pas une vie.
C'est là tout mon problème.
Je suis aussi incapable de dire "je t'aime" que de faire un choix.
Ouh la la ! Ça chauffe entre Lyrna et Caleb ! Croyez-vous qu'ils vont se réconcilier ? Ou Lyrna ira-t-elle sangloter dans les bras de Jude ?
Et Aurélie va-t-elle dire à Lyrna qu'elle a entendu sa conversation avec Caleb ?
Vous le saurez dans le prochain chapitre. Mou ah ah ah.
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