Reee les p'tits n'yens ♡

Il avait énuméré tout ça machinalement, l'image du garçon souriant gravée dans son esprit. Il voyait ce que la braise faisait aux hommes, il savait que ça n'epargnerait pas le jeune homme, mais il ne le voyait pas ressembler à autre chose de ce qu'il avait connu. Un hurlement étranglé résonna dans le couloir et un baraqué apparu dans le couloir en traînant un autre par les cheveux qui griffait et mordait, se débattant comme un chiffonnier. L'autre le prit par la gorge le balançant contre un mur. Thomas et les autres ramenèrent leurs regards au sol, la scène étant un poil violent. Le garde leur jeta un coup d'oeil en haussant les épaules

 -nan on intervient pas, on serait tous mort si on devait s'interposer à chaque embrouille, ils peuvent régler ça eux même ! Bon je vois à quoi il ressemble, il est à l'étage dans la salle de jeux, faites pas de conneries, et faites gaffe à pas vous faire sauter dessus les lapins.

 Minho souffla et ils avancèrent, gravissant les marches branlantes, silencieux, discrets comme si le moindre mot pouvait déclencher une réaction chez les fondus qui les suivait toujours à une distance respectueuse.

Ils arrivèrent à la "salle de jeux" qui semblait encore plus austère que le rez de chaussé. Grande mais aussi brisée que tous le reste, les jeux étaient des baby foot esquamotés, les barres métalliques étant enlevées en armes de fortunes, une piste de bowling aux trous dans le plancher et sans boules ni quilles. des sacs de couchages étaient semés un peu partout, comme les gens qui discutaient ou restaient étalés à même le sol.

 il était la. Le sang battit aux tempes de Thomas qui se figea, imité par les autres. Newt appuyé contre un mur, observait dehors par un trou dans le mur, semblant pensif, un pli inquiet lui barrant le front. Il semblait fatigué. Très fatigué. De gros cernes violacés marquait le contour de ses yeux d'habitude rieur, sa peau était pale, ses cheveux poussiéreux et ternes. Pourtant il semblait à Thomas qu'il était lucide, l'esprit encore clair, peut être la braise était moins avancée qu'il le pensait... Un espoir l'anima doucement tandis qu'il faisait craquer les planches pourries.

 Newt leva les yeux, comme si il avait senti leurs présences, les dévisageant et pendant un court instant il crut lire une immense tristesse dans ces yeux qui le soulagea peut être un peu. Illusion futile. Cette peine fugace fut remplacée par une colère noire, profonde, son expression se transformant en rictus furibond. Minho du le voir aussi mais préféra l'ignorer s'approchant de lui à bras ouverts suivit de Thomas un peu plus craintif

 -hé salut newt ! On est venu te chercher mon gars, content de te....

 -dégagez.

 La voix était d'un calme étonnant et surtout d'un froid sans nom. Une première gifle mentale qui rassura de moins en moins les autres. Il avait prononcé ça clairement, ne les lâchant pas des yeux. Thomas avait peut être décélé une once de douceur qui rendait plus de la menace. Minho déglutit mais ne se demonta pas, continuant à avancer, Thomas derrière lui, essayant de se convaincre que ce n'était qu'un cauchemar éveillé.

-et mec, t'es pas content de revoir tes vieux copains ? On a fait tout ce chemin rien que pour toi je te signale ! Tu pourrais au moins nous faire des calins, tu cr... 

 -Mais tu vas fermer ta gueule tocard. Je vous ai dit d'aller vous faire foutre !

 
e ton était plus véhément, il leur crachait du poison à la gueule, chaque mot étant aussi pesant qu'un coup dans l'estomac. Nouvelle gifle, c'était de plus en plus effrayant, la tension montant d'un cran dans la petite pièce, attirant du public avide de sensations. Minho serra les dents et les poings, Thomas avança à son tour, il voyait bien que l'autre avait envie de le frapper peut être, de le secouer pour essayer de le faire redevenir comme avant

 -écoute newt, on est désolé que tu sois restés seul dans le berg, c'était débile, Et maintenant que tu te retrouves dans cet endroit, mais maintenant tu peux venir avec nous.

 Le garçon lui jeta un regard qui le glaça jusqu'au os. Il avança encore, les paumes face à lui comme face à un animal sauvage. Non. Non non non non. Pensa t il en ouvrant grand les yeux tandis que son ami glissait sa main à sa ceinture en sortant un pistolet. La monture noire brillait sous les éclats de la lampe tamisée tandis qu'il pointait le canon en direction de thomas.

Bwaaa toujours pareil <3 hé hé je suis profondément désolé pour ceux qui n'aime pas la vulgarité, peut être pas forcément nécessaire mais je la trouvais pas gênante dans ces scènes x)

Vala zoubis les chats ♡