🍩You're my honey...🍩
Dédicacé à Witchy_Moon, Owl_and_Moon, charly-writer, & Etoile-mauve
Pour cette prochaine histoire, il va falloir faire un bond en arrière dans le temps, en pleine Guerre froide pour rencontrer Illya Kuryakin, Gaby Teller et leur fille Milana (Kristina Pimenova) dans une situation amusante...
Los Angeles. 1979.
"Pour l'amour du ciel, Illya ! Tu ne crois pas que tu exagères ?"
"Gaby a raison, Péril ! Il n'y a pas de quoi paniquer !"
"Ferme-la, Cow-boy ! Tout ceci est de ta faute !"
"DE MA FAUTE ?"
"Fermez-la, tous les deux, ou je vous assomme !"
Les trois adultes qui étaient en train d'observer deux adolescents se promenant dans les rues de Los Angeles étaient des espions travaillant pour l'agence internationale U.N.C.L.E : il y avait l'Américain Napoléon Solo, l'Anglo-allemande Gaby Teller et le Russe Illya Kuryakin. Ce trio était sans doute la meilleure équipe d'espionnage de son temps et faisait la fierté de leur patron, Sir Alexander Waverley.
Et dans le trio s'était formé un duo. Ou devrait-on dire un couple : en effet, le colosse russe et la petite mécanicienne allemande sont tombés amoureux peu de temps après quelques missions et, sous le regard amusé et bienveillant de leur ami, ils se sont mis ensemble et ont même une fille qu'il ont appelé Milana.
Quant à Solo, disons que c'est une autre histoire : lui, le coureur de jupons international, n'a jamais pensé à se caser ou à établir une relation sérieuse... jusqu'au jour où, deux ans avant la naissance de Milana, une dénommée Julia avec qui il a eu une relation d'un soir lors d'une mission au Mexique, était venue déposer devant sa porte un petit garçon en lui expliquant qu'il s'agissait de leur fils et qu'il était temps d'assumer sa responsabilité. Une fois cela fait, elle était partie et personne ne l'a revu.
Forcément, passer de espion dragueur à père célibataire était compliqué au début, mais au bout du compte, il a réussi à trouver son équilibre entre ses deux vies et l'Américain avoue lui-même qu'il n'échangerait pour rien au monde son existence actuelle.
Aujourd'hui, son fils Anthony était un adolescent brillant de 16 ans qui passait ses examens avec brio et bénéficiait d'un physique avantageux qui séduit bon nombre de ses petites camarades.
Quant à Illya et Gaby, ils étaient tous les deux fous de leur fille Milana qui devenait une jeune fille charmante et brillante. Surtout le Russe qui ne tolérait pas vraiment la foule de prétendants juvéniles qui tournaient autour de sa petite princesse.
Et c'était justement Anthony et Milana qui étaient entrés dans ce restaurant, sous les yeux de leurs parents respectifs, sans se douter un seul instant qu'ils étaient observés. Une fois à l'intérieur, les deux adolescents prirent place à une table et commençèrent à discuter :
"J'adore cet endroit ! On s'y sent tellement bien !"
"C'est clair ! Je viens ici de temps en temps après le lycée pour boire un milkshake ou manger un sandwich. Comme ça, je me détends et je m'avance dans mes devoirs avant de rentrer !"
Le jeune homme sourit :
"Mais je suis surtout heureux d'être ici avec toi !"
"Tu veux me faire rougir ?" plaisanta la jeune fille en riant.
"Tu serais encore plus jolie !"
De leur côté, les trois espions essayaient tant bien que mal de suivre la conservation, grâce à des moyens que Gaby réprouvait grandement...
"Non mais dites moi que je rêve : vous avez placé des micros dans leurs sacs ? Vous êtes des gros malades ?"
"Gaby, c'est pour le bien de notre fille !" se justifia le Russe.
"Attends un peu qu'elle l'apprenne : tu vas en entendre parler pendant des semaines !" s'énerva la femme.
Elle se tourna vers Napoléon Solo, furieuse :
"Et toi, si jamais Anthony venait à le savoir, il risque de ne plus te faire confiance pendant au moins plusieurs mois !"
"Mais voyons, Gaby : je ne fais que mon devoir de père !"
"Ne te trouve pas d'excuses : je sais parfaitement que vous faites ça uniquement pour vous embêter mutuellement ! Je vous préviens : si jamais vous gâchez leur rendez-vous, je vous arrache la tête à tous les deux !"
Les deux hommes se regardèrent, inquiets : il était dans leur intérêt de prendre les menaces de la femme au sérieux. Bien qu'elle était plus petite et plus menue qu'eux, Gaby avait déjà prouvé qu'elle était capable de terrasser des adversaires plus imposants. Et en plus de cela, c'était une mère protectrice envers sa fille qui serait folle de rage d'apprendre qu'on lui avait fait de la peine !
Dans le même temps, les deux adolescents bavardaient, ignorant totalement ce qui se passait dehors.
"Cela me fait du bien de te voir en dehors de la maison... Parce que je ne sais pas comment réagirait ton père si il venait à apprendre pour nous deux !"
"A mon avis, il tenterait de t'étriper... Mais maman serait là pour l'empêcher et elle sait comment le freiner !"
Milana esquissa un sourire :
"Et que devrais-je dire de ton père ? Il serait en train de hurler !"
"Et encore, si ça n'était que ça : il accuserait ton père de m'avoir perverti en t'envoyant dans mes bras !"
"Et alors ? Je suis très bien dans tes bras !"
Cette réponse amusa Anthony qui éclata de rire :
"Je n'en doute pas, vu que tu essaies de me faire un câlin à chaque fois qu'on se voit !"
Il se pencha vers sa petite copine et lui chuchota :
"Et j'adore te serrer contre moi : un vrai délice !"
Cet aveu fit sourire la jeune fille qui pouffa de rire :
"Tu es incorrigible !"
"Je le sais, on me le dit souvent !"
Il prit délicatement la main de Milana dans la sienne :
"Enfin, l'essentiel est qu'on est là, tous les deux !"
"Tu as raison... Sans nos parents sur le dos !"
Esquissant un sourire, Anthony commanda deux milshakes avant de reporter son attention vers sa petite copine et lui demanda, taquin :
"Tu te souviens de la nuit dernière ?"
La nuit dernière ? En entendant ça, les trois adultes se regardèrent, surpris : qu'est-ce que cela voulait dire ?
Ils entendirent Milana répondre, avec amusement :
"Si je m'en rappelle ? Comment pourrais-je oublier quelque chose d'aussi fou ? Et j'ai adoré !"
En entendant cela, Illya devint pâle : ils n'auraient pas osé... Anthony n'aurait tout de même pas osé dévergonder son innocente petite fille ?
Quant à Solo, il ne savait pas si il devait se réjouir que son fils ait enfin eu sa première expérience sexuelle ou si il devait angoisser parce qu'il avait eu cette première expérience avec la fille du colosse russe... qui semblait devenir de plus en plus furieux !
"Je te jure, Cowboy, que tu vas amèrement le regretter !"
"Hé, doucement la contrebasse ! Je te signale que ta fille a envoûté mon fils !"
Il n'en fallait pas plus pour énerver le Russe qui aggripa le col de l'Américain et le secoua comme un prunier :
"COMMENT OSES-TU PARLER AINSI DE MA FILLE, ENFOIRE ?"
"ARGH ! Lâche-moi, Péril !"
"Arrêtez tous les deux ! On va se faire repérer avec vos âneries !" s'exclama Gaby qui les sépara.
Puis elle se tourna vers Solo et le fixa d'un air menaçant :
"Toi, si j'entends une seule saloperie sur ma fille venant de ta part, je t'arrache les yeux et j'en fais des boules de billard !"
Elle reporta ensuite son attention sur son mari :
"Quant à toi, je t'interdis formellement de faire du mal à Anthony ou je te garantis que tu vas connaître d'abominables souffrances au niveau de tes parties !"
Aucun des deux hommes n'osait répondre car ils savaient qu'elle était bien capable de mettre ses menaces à exécution.
Mais au même moment, les deux adolescents sortirent du dinner, leurs gobelets de milk-shakes à la main et se dirigèrent vers eux.
"Mais qu'est-ce c'est que ce délire ? Pourquoi vous êtes là ?" demanda Anthony.
A ces mots, les trois adultes se retournèrent et constatèrent qu'ils s'étaient fait griller en beauté !
"Je le savais qu'on allait se faire repérer ! Enfin, de toute façon, au point où nous en sommes..." soupira l'Allemande.
"Ne t'en fais pas, maman : tu voulais juste t'assurer qu'on aille bien !" sourit Milana.
Dans un geste synchronisé, les deux jeunes gens sortirent un petit objet noir de leur poche et le montrèrent à leurs parents.
"Franchement, papa, la prochaine fois que tu veux me mettre sur écoute, essaie de mettre quelque chose de plus discret !" ironisa l'adolescent.
"Et puis, honnêtement, Отец (Otets), tu croyais sérieusement qu'on a couché ensemble, Anthony et moi ? Tu ne t'es pas demandé à un moment si je racontais des bêtises et que cela voulait dire que j'ai découvert ton micro ?" ajouta la jeune fille.
De toute sa vie, Gaby Teller-Kuryakin n'avait jamais eu une crise de fou rire aussi forte que celle qu'elle piqua à cet instant. Mais là, c'était trop tentant !
"AH AH AH AH ! Bien joué, les enfants !"
Elle regarda ses deux comparses avec amusement :
"Quant à vous, ça vous apprendra à espionner vos enfants !"
"Au fait, Gaby... Je voulais te demander si il était possible que j'amène Milana avec moi au cinéma !"
"Du moment que tu me la ramènes pour le dîner, je ne vois pas d'inconvénient !"
"Merci, maman !" sourit l'adolescente.
"UN INSTANT !" s'écrièrent les deux hommes.
Anthony et Milana se retournèrent vers leurs pères respectifs, un peu surpris. Illya fut le premier à s'exprimer :
"Avant, j'aimerais avoir une conversation avec ma fille !"
"Et il faut que nous parlions, Anthony !" ajouta Napoléon Solo.
Intrigués, les deux adolescents obéirent et se dirigèrent vers leurs parents. Une fois sa fille près de lui, Illya se mit à sa hauteur et lui dit :
"J'espère que tu ne m'en veux pas de t'avoir écouté, mais... C'est plus fort que moi. J'ai tellement peur qu'il t'arrive quelque chose... Enfin, je présume qu'avec Anthony, il n'y a rien à craindre..."
"Tu présumes bien..." sourit Milana.
"Quoiqu'il en soit, je veux que tu saches que... tout ce que je veux, c'est que tu t'épanouisses dans ta vie, et surtout ta vie amoureuse. Ne sacrifie pas ton bonheur pour faire plaisir à quelqu'un qui ne le mérite pas."
Le russe passa sa large main le long du visage de sa fille et lui dit avec tendresse :
"Tu as beau être une jeune fille brillante et courageuse, tu resteras toujours ma toute petite fille !"
Du côté des Solo père et fils, l'heure était des plus sérieuses...
"Tu te sens bien à ses côtés ?"
"Oui, p'pa !"
"Et... est-ce qu'elle se sent bien à ses côtes ?"
Prenant un temps de réflexion, l'adolescent répondit :
"Oui, elle semble l'être... et je fais tout pour qu'elle se sente en sécurité avec moi !"
Cette réponse fit sourire l'espion qui remit doucement le col de la veste de son fils correctement :
"C'est comme cela que devraient agir tous les hommes : protéger et respecter les filles comme tu le fais !"
"J'ai appris auprès du meilleur !"
"Le meilleur qui a fait des belles bourdes avant !"
Il donna une brève accolade à son fils :
"Je suis fier de toi, Anthony !"
Ce dernier, intimidé, murmura "Merci" avant de tourner les talons et de rejoindre Milana qui l'attendait.
Tandis que les adolescents partaient en direction du cinéma, les trois adultes les regardaient, une expression attendrie sur le visage.
"Ils grandissent trop vite, hein, Péril ?" déclara Napoléon, ému.
"Je le vois bien, Cow-boy !" répondit Illya, tout aussi touché.
Amusée et attendrie, Gaby prit son mari et son meilleur ami dans une étreinte amicale :
"Ah, vous deux, vous êtes incroyables ! Mais ma vie serait tellement plus rasoir si je n'avais pas mes deux gros durs au coeur tendre avec moi !"
Les deux hommes firent semblant d'être indignés avant de rire et de suivre Gaby au dinner où ils s'assieraient autour d'une table et parleraient de leurs enfants, leurs si doux enfants qui grandissent un peu trop vite...
Voilà pour ce nouveau one-shot !
Au passage, j'en profite pour vous conseiller de regarder le film Agents très spéciaux d'où est tiré l'histoire : de l'action et de l'humour, avec en prime un casting de choix composé de Henry Cavill (Napoléon Solo), Armie Hammer (Illya Kuryakin) et Alicia Vikander (Gaby Teller).
Merci encore de votre soutien !
Bisous à tous ! 😘😘
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