💰Fighting for love...💰

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Retour à Londres avec Jim Moriarty, Sebastian Moran et leur fille Alexia (Kiernan Shipka) qui vont tout faire pour rester unis...

"Je vais me le faire, ce putain d'avocat ! Si il croit que je vais laisser son enfoiré de client prendre ma fille, il se fourre le doigt dans l'oeil !"

"Du calme, Jim..."

"Désolé, Seb, mais je ne peux pas ! Tant que ce salopard ne nous fichera pas la paix, je me battrais jusqu'au bout !"

"Tu penses bien que je suis du même avis que toi : moi aussi, je veux récupérer notre fille. Mais ce n'est pas en t'acharnant sur l'avocat que ça va régler le problème !"

"Ouais, ben, il ne l'emportera pas au paradis, je te le dis !"

Dans son énervement contre Maître Clark, l'avocat de la partie adverse, Jim n'arrêtait pas de penser à sa fille qui devait être en train de se demander ce qui leur tombait dessus. Et il avait raison...

Dans sa chambre, recroquevillée sur son lit, Alexia essayait de ravaler les larmes de panique qui lui piquaient les yeux depuis toute à l'heure. Depuis une semaine, sa vie venait de basculer dans une sorte de cauchemar dont elle espérait se réveiller le plus vite possible...

Pourtant, sa vie était tout ce dont elle rêvait : après avoir passé les trois premières années de sa vie dans un foyer d'accueil, elle avait une maison, des pères qui l'aimaient, une scolarité impeccable, des amis fidèles... Que demander de plus ?

Et puis, un jour, un inconnu s'était pointé à son école. Il s'était présenté comme l'industriel Georges Claiyoung et a affirmé qu'il était son véritable géniteur. Pensant d'abord avoir affaire à un fou, Alexia lui avait gentiment demandé de la laisser tranquille et qu'il devait sans doute la confondre avec quelqu'un d'autre...

Malheureusement, il s'était avéré après un test ADN que l'homme disait vrai, ce qui estomaqua Jim et Sebastian. Dans le même temps, l'industriel avait expliqué que Alexia était née de son union avec une certaine Joan Fellin, qui était malheureusement décédée alors que leur fille n'était qu'un nourrisson, et que dans l'incapacité de l'élever convenablement, il avait dû la placer dans un foyer.

Et comme si ça ne suffisait pas, Claiyoung exigeait purement et simplement la garde exclusive de sa fille, après 15 ans d'absence. Il n'en fallait pas plus pour faire enrager le criminel consultant qui était bien déterminé à écarter cet individu de la vie d'Alexia.

Résultat : l'affaire allait devoir être réglé devant les tribunaux, ce qui inquiétait grandement le couple. Etant donné leur activité peu légale, il n'était pas certain que les juges allaient les laisser avoir la garde de leur fille. Mais pas question de rendre les armes sans se battre !

Néanmoins, le juge avait demandé à ce que Alexia soit éloigné de sa famille et de son père biologique le temps que le procès se prépare... En attendant, la jeune fille était logée chez un ami de la famille...

Le même qui frappa à la porte de la chambre et demanda :

"Alexia, veux-tu une tasse de thé ?"

Essuyant ses larmes d'un revers de manche, la jeune fille balbutia :

"J'arrive !"

"Fort bien, je t'attends dans le salon."

L'homme s'éloigna, laissant à la jeune fille le temps de se calmer. Après avoir repris ses sens, Alexia quitta la pièce et descendit les escaliers d'un pas léger, comme pour éviter de faire le moindre bruit.

Elle arriva dans le salon où l'attendait l'homme qui l'hébergeait : Mycroft Holmes, l'éminence grise du gouvernement, grand frère de son "parrain", le détective Sherlock Holmes.

Ce dernier finissait de poser une tasse de porcelaine et une petite cuillère en argent sur la table quand il tourna la tête vers sa jeune invitée :

"Te voilà. Viens donc prendre place !"

Obéissante, Alexia s'assit sur le fauteuil face à l'homme le plus puissant du royaume et prit sa tasse sans un mot.

Toujours fin observateur, Mycroft demanda :

"Quelque chose me laisse dire que tu as besoin de parler de tes tourments, je me trompe ?"

Gênée à l'idée que l'aîné des Holmes ait pu l'entendre pleurer, la jeune fille resta silencieuse. 

Comprenant sa gêne, le politicien répondit :

"Tu sais, Alexia, j'ai beau ne pas être démonstratif de sympathie, je reste une personne à l'écoute et je peux entendre tes souffrances. Maintenant, dis moi ce qui t'arrive..."

Vaincue, la jeune fille murmura :

"J'ai... J'ai très peur, Mycroft !"

"Peur de quoi ?"

"Qu'on m'enlève à mes parents... J'ai la trouille de me retrouver seule encore une fois. Et j'ai encore moins envie d'aller avec un homme qui m'a abandonné."

Hochant la tête silencieusement, Mycroft comprenait les tourments de la jeune fille : elle a pratiquement grandi avec Jim et Sebastian. Pour elle, ils étaient ses vrais parents, et non pas cet homme qui déclarait avoir des droits sur son avenir.

Il entendit la voix d'Alexia lâcher :

"Dans une semaine, ce sera moi que la Cour va entendre... et je ne sais pas comment faire. La seule chose dont je suis sûre, c'est que si je me plante, je ne reverrais jamais mes papas !"

"Ne partons pas défaitistes, ma chère ! Toi et moi savons que tu es parfaitement capable de défendre ton point de vue !"

La mine triste de la jeune fille tendait à montrer que la confiance en elle qu'avait Alexia n'était pas présente. 

Toujours avec une prévenance presque paternelle, l'éminence grise du gouvernement proposa :

"Si tu le désires, nous pouvons nous entraîner à ce grand oral."

Levant la tête, Alexia demanda :

"Vraiment ?"

"Ce serait avec plaisir."

Un sourire se dessina sur les lèvres de la jeune fille :

"Merci, Mycroft !"

"Je t'en prie... Bien, et si nous commencions aujourd'hui ? Plus vite nous entrons dans la danse, plus vite tu maîtriseras ton discours !"


Une semaine plus tard.

"Je me demande comment Alexia va se débrouiller !" déclara Sherlock.

"Connaissant ton frère, il a du bien la former !" lui répondit Serena.

Toute la bande du 221B Baker Street était venue au tribunal familial pour soutenir Jim et Sebastian face à George Claiyoung. Tous voyaient d'un très mauvais oeil l'irruption de ce businessman dans la vie d'Alexia et avaient bien l'intention de ne pas le laisser faire.

"C'est aujourd'hui que tout se joue ! Pourvu que ça marche !" soupira John.

De leur côté, le criminel consultant et le mercenaire attendaient l'arrivée de leur fille avec impatience : pour eux aussi, cette séance était tendue. Si l'explication donnée par Alexia n'était pas jugée convaincante, le juge la confierait à son père biologique. Et cela, il était hors de question que cela se produise...

Parce que, même si ça pouvait paraître étonnant, ils étaient complètement fous de leur fille et faisaient tout pour lui offrir la meilleure vie possible...

Au même instant, la porte du tribunal s'ouvrit sur Alexia qui fit son entrée, suivi de Mycroft qui marchait deux pax derrière elle, son éternel parapluei noir à la main. Rien qu'à voir son regard, les personnes présentes dans l'assemblée comprirent qu'elle était prête à tout affronter...

"A l'heure comme toujours !" sourit Lestrade.

"Parfait, tout le monde est là !" déclara Ciaran.

La jeune fille s'installa sur un banc à part, et attendit que le juge Addams ne prenne place. L'homme de loi, qui devait avoir la soixantaine, s'assit sur son siège et déclara d'une voix posée, mais ferme :

"Bien, aujourd'hui, nous entamons la dernière session de l'affaire Claiyoung VS Moriarty-Moran, au sujet de la garde de l'enfant Alexia Moriarty-Moran, fille biologique de Mr George Claiyoung. Dans le cadre de cette séance, nous allons entendre l'intéressée... Alexia, mon enfant, veux-tu bien t'approcher, s'il te plaît ?"

Légèrement encouragée par Mycroft, la jeune fille se leva et se dirigea vers un siège qui se trouvait près du bureau du juge. Elle s'assit et attendit la suite.

"Très bien, Alexia : je vais commencer par te poser quelques questions d'usage et après, je laisserais les avocats de chaque partie t'interroger. Te sens-tu prête ?"

"Oui, Votre Honneur."

"Fort bien. Première question : est-ce que ton état civil est bien Alexia Dorothy Olivia Moriarty-Moran, née le 14 mai 2004 ?"

"Oui."

"Es-tu bien scolarisée actuellement à la Worcester High School ?"

"En effet."

"Jures-tu de dire toute la vérité, rien que la vérité, dans l'enceinte de ce tribunal ?"

"Je le jure."

"Fort bien... La parole est à la partie plaignante. Maître Clark, vous pouvez commencer à poser vos questions !"

L'avocat de Claiyoung se leva et se dirigea vers Alexia.

"Très bien, Alexia : j'aimerais que tu me parles un peu de ta vie à la maison. Comment sont tes relations avec James Moriarty et Sebastian Moran ?"

"J'ai une excellente relation avec mes parents, si c'est cela qui vous inquiète le plus !"

"Bien, c'est une bonne chose... Maintenant, j'aimerais que tu nous dises comment vous avez abordé la sujet de ton adoption."

"Et bien, on en a parlé quand j'avais 13 ans. Cela n'a pas crée de problèmes particuliers, même si j'avoue ne pas avoir osé aborder le sujet avec eux plutôt, et c'était réciproque : ils voulaient attendre que je sois en âge de comprendre pour en parler. Ils m'ont même proposé de m'aider à trouver mes parents biologiques, pour vous dire. Mais j'ai préfère ne pas donner suite..."

"Et pourquoi donc ?"

"Mon instinct me disait que j'allais être déçue... Et j'ai bien fait de l'écouter !"

Hochant la tête, Maître Clark se laissa quelques instants de réflexion avant d'enchaîner avec son autre question :

"Tu nous parles de ta relation avec tes pères comme étant excellentes... Cela veut dire qu'ils t'aiment beaucoup ?"

"Exact." répondit la jeune fille qui trouva la question étrange.

"Comment te montrent-ils cet amour ?"

"Comme le feraient n'importe quels parents qui se respectent..."

"Certes, mais est-ce qu'ils auraient envers toi... des gestes disons inappropriés ?"

En entendant cela, les Murder Husbands eurent envie d'étriper l'avocat ! Et si Sebastian ne l'avait pas retenu, Jim aurait bien étranglé à mort Maître Clark !

"Ose me répèter ça en face, espèce de..."

"Monsieur Moriarty, gardez votre calme !" ordonna le juge en donnant des coups de marteau sur son pupitre.

Ignorant les invectives de Jim, l'avocat poursuivit :

"Ce que je veux dire, c'est que..."

Alexia le coupa d'une voix glaciale qui se voulait polie.

"J'ai parfaitement compris ce que vous voulez dire, Maître, et je n'apprécie pas du tout ce sous-entendu. Que les choses soient bien claires : ou vous arrêtez vos questions fallacieuses, ou je ne vous répondrais plus !"

Relevant légèrement la tête, la jeune fille darda ses prunelles noisette sur son père biologique :

"C'est tout ce que vous avez trouvé comme ligne d'attaque, Mister Claiyoung : démolir mes parents en les faisant passer pour des pédophiles ? Vous savez sans doute que cet horrible  amalgamme ne se fait plus depuis les années 70 ? Mais je suppose que ça doit vous faire enrager de voir qu'un couple d'hommes a mieux rempli leur rôle de pères que vous!?"

"Alexia, je suis ton père ! Il est dans l'ordre des choses que tu reviennes vivre avec moi !" s'exclama Claiyoung.

"Vous avez renoncé à vos droits parentaux le jour où vous m'avez abandonné !" répondit sèchement l'intéressée.

La voix ferme du juge mit un terme à la tension grimpante :

"Silence dans la salle ! Maître Clark, avez-vous d'autres questions ?"

"Je n'ai rien d'autre à ajouter, Votre Honneur !"

Sur ces mots, l'avocat retourna à sa place, sous le regard furieux du couple Moriarty-Moran. Une fois cela fait, le juge Addams demanda :

"Maître Huxley, c'est à vous."

Angus se leva et se dirigea vers Alexia qu'il salua poliment :

"Bonjour, Alexia. Es-tu disposée à me répondre ?"

"Oui." répondit la jeune fille plus calme.

"Parfait... Dans ce cas, pour commencer, je voudrais rebondir sur une des questions posées par mon confrère : j'aimerais que tu nous en dises plus sur ta relation avec tes parents..."

Prenant un temps de pause pour mettre ses idées en place, Alexia commença son récit :

"Ce que je peux dire, c'est que même si je n'aurais jamais l'occasion de connaître ma mère biologique, je n'ai jamais manqué d'amour ou d'affection avec mes pères."

"Continue."

"Dès que j'avais un projet qui me passionnait, ils étaient les premiers à m'encourager, à croire en mon idée. Ils m'ont beaucoup appris, à leur manière."

"C'est à dire ?"

Alexia esquissa un léger sourire :

"Si je devais commencer par Daïdi Jim, je dirais qu'il m'a appris l'art de la conversation, la culture intellectuelle, la passion pour tous les arts, les bonnes manières, l'élégance... et aussi l'art de la répartie."

En entendant cela, Jim eut un sourire rêveur : il se revoyait en train d'apprendre à une Alexia âgée de 7 ans la différence entre les différents couverts de table, ou encore en train de s'extasier devant le coup de crayon précocement superbe de sa fille.

"En ce qui concerne Dad Sebastian, ou Papa Tigre comme j'aime l'appeler, il m'a appris la confiance en soi, la fidélité à ses amis proches et la famille, la capacité à me défendre physiquement, la franchise... et aussi savoir écouter son intuition !"

Sebastian eut un sourie ému : il avait adoré apprendre tout cela à sa fille, tout en étant admiratif de ses progrès. Et la vivacité d'esprit d'Alexia ne s'était pas démentie au fil des années.

"Cependant, ce ne sont pas les seules choses qu'ils m'ont transmises. Grâce à eux, j'ai compris comment jauger la valeur des choses et cerner les gens... mais aussi l'importance de garder les liens avec ceux qui vous sont proches."

Les yeux de la jeune fille semblaient s'illuminer alors qu'elle continuait à évoquer ses parents :

"Mais ce qui reste essentiel à mes yeux, c'est que j'ai toujours senti que j'étais aimée. Non, adorée serait plus adéquat : si j'avais besoin de réponses à mes questions, j'étais sûre de trouver une oreille attentive. Si j'avais peur, je pouvais être certaine que je serais rassurée dans la minute..."

Elle se tourna vers le juge et déclara :

"Je suis consciente de la réputation de mes pères, Votre Honneur. Mais à aucun moment, ils ne m'ont mise en danger et ont toujours veillé à ce que je ne manque de rien... Aussi, je vous en supplie : ne m'arrachez pas à eux ! Ils sont les seuls parents que j'ai connu... et je ne peux pas renoncer à ma vie pour faire plaisir à un inconnu qui ne s'est jamais soucié de moi jusqu'à ce qu'il se dise que je lui serais sans doute utile !"

"Comment oses-tu ?" s'énerva Claiyoung en bondissant de sa chaise.

"Fais un pas de plus vers elle et je te jure que tu vas amèrement le regretter !" gronda Sebastian.

"SILENCE DANS LA SALLE !" s'égosilla le juge qui frappa de nouveau avec son marteau de bois.

Une fois le calme revenu, l'homme de loi demanda :

"Maître Huxley, auriez-vous d'autres questions à poser à Alexia ?"

"Non, ce sera tout, Votre Honneur." répondit Angus qui retourna à sa place.

"Dans ce cas, la Cour va..."

"Votre Honneur, puis-je intervenir ?" demanda Mycroft, surprenant tout le monde au passage.

Voyant de qui il s'agissait, le juge Addams répondit :

"Qu'il y a t'il, Mister Holmes ?"

"Mais qu'est-ce que Iceman va encore inventer ?" chuchota Jim.

"Fais lui confiance, il a plus d'un tour dans son sac !" lui répondit Sherlock.

"Puisque nous avons entendu les deux parties pendant ce procès, j'aimerais amener quelques éléments qui montrent la face sombre que Mister Georges Claiyoung tente tant bien que mal de dissimuler à cette Cour..."

"D'où est-ce qu'il se permet d'intervenir, celui-là ?" s'énerva l'intéressé.

"Monsieur Claiyoung, restez à votre place ou je vous fais sortir de la salle ! Continuez, Monsieur Holmes."

"Merci, Votre Honneur... Je disais donc que je tiens entre mes mains un rapport des plus accablants contre Monsieur Claiyoung." annonça l'éminence grise du gouvernement qui tendit un paquet de pages au juge.

"Et que dit ce rapport ?"

"Il prouve que Mister Claiyoung a menti sur toute la ligne. D'abord, il a volontairement omis de préciser qu'au moment de sa relation avec Miss Joan Fellin, il était marié. Ensuite, qu'il a tenté de faire pression sur elle pour qu'elle avorte, mais sans succès. Enfin, il voulait que leur fille ne soit jamais reconnue par la loi pour être sûre de n'avoir rien à lui verser comme aide. Se sachant condamné à court terme par la maladie et soupçonnant son amant de les faire disparaître pour préserver sa réputation, Miss Fellin a décidé de placer elle-même sa fille dans un centre d'accueil pour sa sécurité."

Ces révélations soulevèrent des exclamations de scandale dans la salle et firent éclater de rage l'adversaire de Jim et Sebastian.

"Tout n'est qu'un tissu de mensonges ! De la diffamation !" s'époumonna Claiyoung.

"Si je vous suis, vous êtes en train d'accuser les services de l'inspecteur Greg Lestrade, policier émérite de Scotland Yard, de mensonge ?" 

Piqué au vif par la question, l'homme bredouilla des excuses avant de se rasseoir.

"Auriez-vous d'autres choses à dire, Mister Holmes ?"

"Non, Votre Honneur, je n'ai rien à ajouter."

"Bien : dans ce cas, la Cour va se retirer pour délibérer. La séance est levée jusqu'à décision prise !"

Escortés par les policiers en service, tous sortirent de la salle et attendirent que le juge et ses pairs prennent la décision finale.

Isolée avec Mycroft pour le moment, Alexia essaya de se remettre de ses émotions en buvant une boisson chaude.

"Tu as été en tout point parfaite, ma chère. Si avec ça, le juge n'est pas convaincu, je me demande qui le sera !"

"C'est gentil..." murmura la jeune fille, un peu distante.

"Est-ce que tout va bien ?" s'enquit Mycroft.

"Oui, c'est juste que... Tout ce que tu as dis toute à l'heure m'a donné raison : il ne m'a jamais aimé. Ce qui l'intéresse, c'est sa réputation et basta."

Posant une main réconfortante sur l'épaule de la jeune fille.

"Ne te préoccupe pas de lui, Alexia. Focalise-toi sur l'essentiel : tu es entouré de personnes qui t'aiment et qui ne veulent que ton bonheur, tes pères en premier !"

Alexia esquissa un sourire.

"Si Daïdi t'entendait..."

"Surtout, ne lui répète pas !" lui sourit Mycroft en faisant un clin d'oeil complice.

"Motus et bouche cousue !" plaisanta l'adolescente.

En voyant un sourire sur le visage de la jeune fille, le politicien fut amusé : il appréciait beaucoup Alexia, qui était une enfant attachante, drôle et adorable au possible. De plus, il espérait secrètement qu'elle et Hamish, le fils de Sherlock, deviennent un couple... même si le détective et le criminel consultant ne seraient pas d'accord !

Après trois longues heures d'attente, un huissier fit savoir que la délibération était terminée et que tous pouvaient revenir dans la salle d'audience. 

Une fois dans la salle, les deux parties restèrent suspendues à la décision du juge Addams qui prit la parole :

"Après délibération, il a été décidé à l'unanimité que la garde exclusive de la jeune Alexia reviendrait... à Messieurs James Moriarty et Sebastian Moran. Quand à Mister Claiyoung, il a été décidé qu'une interdiction d'approcher l'enfant sera appliquée dans l'immédiat et qu'il est déchu définitivement de tout droit parental sur Alexia."

Du côté des Criminal Husbands, ce fut l'explosion de joie en entendant le verdict, alors que Claiyoung eut l'impresssion de se prendre un coup de massue sur la tête. 

Soulagée par le verdict, Alexia bondit de sa place et se précipita vers ses pères avant de sauter dans leurs bras. Ces derniers, tout aussi heureux, l'enlaçèrent avec force, comme pour être sûrs que ça n'était pas un rêve.

"Je savais que tu allais les convaincre, ma Lexi !" sourit Sebastian qui déposa un baiser sur la tempe de sa fille.

"Il le fallait : je n'aurais jamais supporté de me séparer de vous !"

"De toute façon, on vient de leur montrer qu'ils auront beau essayer, ça échouera... parce que tu es notre fille, Alexia. Et personne ne peut nous l'enlever."

Tandis que tout ce petit monde quittait les lieux, les plus observateurs pouvaient remarquer à la démarche de la famille Moriarty-Moran qu'il ya vait quelque chose dans l'air.

Que les ennemis tremblent : le Roi, le Tigre et la Princesse sont de sortie et rien ne peut les arrêter !



Et voilà pour ce one shot sur un couple que vous aimez tant !

Je sais que normalement, je ne suis pas censé le faire, mais c'est un plaisir coupable ! Et qui sait, je pourrais faire d'autres couples de la série... 😉

En tout cas, j'espère que cette histoire vous aura plu et je vous dis à bientôt !

Bisous (de loin !) 😘😍🥰😷

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