Flashback #2

28 Décembre 2013 ~ 22h43

Assis sur ce canapé en cuir marron, le garçon aux yeux bleus se demandait comment son ami avait pu organiser ça, comment ses parents avaient accepté de le laisser organiser ça.

Enfin il savait que cette fête était originellement organisée par Dylan, le grand frère d'Hugo, et qu'elle célébrait son départ pour le Canada où il allait faire ses études. Hugo avait simplement sauté sur l'occasion pour s'approprier cette soirée. Ce n'était pas les parents de Swann qui auraient autorisé ça, eux pensaient simplement que le jeune adolescent allait passer une soirée tranquille à travailler et à jouer aux jeux vidéos avec son meilleur ami.

- Tiens, bois ça, Swann, lança Hugo qui venait de réapparaître à côté de lui en lui tendant une bouteille de bière. Ça vaut le coup, tu vas voir.

- T'es sérieux ? Une bière ? Mais on a seulement 13 ans, Hugo.

- Qu'est-ce que tu peux être rabat-joie parfois ! Un vrai gamin trouillard. Lâche toi un peu !

Swann haussa les épaules, peu sûr de lui, alors que son ami n'hésita pas à avaler plusieurs gorgée de bière. Hugo avait peut-être raison, il devrait peut-être se décoincer mais toujours est-il que ça ne lui disait rien de boire. Alors, sous le regard blasé de son meilleur ami, il déposa sa bouteille sur la table basse devant lui.

Petit à petit, plusieurs élèves de leur classe rejoignirent les deux garçons, se mêlant alors aux amis de Dylan plus âgés et plus dissipés.

- Comment tes parents ont pu accepter que vous organisiez une telle chose ? demanda Swann à Hugo, toujours perplexe. Et nous, on a que 13 ans et...

- Tu te poses vraiment trop de questions, le coupa Hugo. Mes parents ne sont jamais là, donc ils ne sont très probablement pas au courant. C'est Dylan qui gère tout. Quant aux autres, tout dépend de leur capacité à mentir. Tes parents pensent bien qu'on passe une soirée tranquille tous les deux, ça doit être à peu près le même discours servi à la moitié des parents de cette ville. Maintenant arrête de t'inquiéter, bois un coup, et profite de la soirée, putain !

Swann ne répondit rien, se contentant de hocher la tête en récupérant sa bouteille de bière. Il en but à peine une gorgée avant de grimacer. D'un geste dégoûté, il s'essuya les lèvres avec le dos de sa main avant de se jurer de ne plus y toucher. Comment les gens pouvaient-ils boire quelque chose d'aussi répugnant ?

Le garçon sentit soudainement un poids s'installer à ses côtés, sur le canapé. Lorsqu'il tourna la tête, il reconnut instantanément la jeune fille qui venait de faire son apparition. Ses cheveux châtains avec de légers reflets roux relevés en queue de cheval, ses yeux noisettes pétillants, et surtout ses collants à pois qu'elle arborait quatre-vingt-dix pour-cent du temps ne trompait personne. Le visage de Swann s'illumina alors d'un sourire, Joyce avait réussi à venir.

- Vous n'imaginez même pas à quel point ça été compliqué de convaincre mes parents d'aller à cette fête ! s'exclama-t-elle.

- Qu'est-ce que tu leur a dis ? demanda alors Swann, curieux.

- Rien. J'ai fait le mur.

Les deux adolescents pouffèrent d'un même élan. Swann aimait beaucoup Joyce. Elle n'avait peur de rien. Elle était intrépide.

- Tu n'aurais vraiment pas dû te donner cette peine, intervint Hugo, brisant leur hilarité.

- Bonsoir à toi aussi, Hugo. Oui, moi non plus ça ne me fait pas plaisir de te voir. Mais sache que je ne suis pas là pour toi, tu peux être rassuré. Je suis là pour Swann.

Les yeux d'Hugo lancèrent des éclairs à la jeune fille alors qu'il la regardait d'un air hautain.

- Tu me déçois, mon pote, lança-t-il alors à l'intention de Swann. Tu aurais pu trouver mieux que ça.

- Hugo ! Arrête de lui parler comme ça, souffla Swann.

Son ami se contenta de hausser les épaules, seulement très peu gêné de la remarque qu'il venait de faire.

Swann détestait quand son ami parlait à Joyce de cette façon. Il savait qu'ils se détestaient mais ce n'était pas une raison pour rabaisser constamment la jeune fille.

- C'est vrai ça, Swann, tu aurais pu faire mieux et trouver un pote moins con, répliqua Joyce.

Un léger rictus s'afficha sur le visage du jeune homme, mais ce dernier n'osa pas se laisser aller au fou rire qu'il retenait. Il avait trop peur de froisser l'égo d'Hugo et des conséquences que cela pourrait avoir.

Mais, au fond, il aimait beaucoup la répartie de Joyce. En fait, malgré qu'il ne se connaissaient seulement depuis cette dernière rentrée, Swann adorait cette fille. Pas de la façon dont Hugo le laissait sous-entendre, non, mais comme une très bonne amie.

Joyce était très jolie, on ne pouvait pas le nier, et elle était aussi intelligente, spontanée, à l'écoute et drôle, mais Swann ne la voyait pas autrement qu'en tant qu'amie. De toute façon, contrairement à Hugo qui courait déjà après les filles, toutes ces choses là n'intéressaient pas l'adolescent. Pour l'instant, aucune fille ne lui plaisait assez pour soudainement avoir envie de sortir avec elle.

Et il n'avait jamais une fois imaginé avoir une relation avec Joyce. Il préférait la simplicité de ce qu'ils avaient. Dès la rentrée de septembre, les deux adolescents avaient tout de suite accrochés, c'était comme une évidence. Ils aimaient parler, rire, chanter, boire des milkshakes glacés pendant des heures, jusqu'à ce que leur cerveaux soient sur le point d'exploser. Cette complicité était née tout de suite, c'était facile. Et, avec Joyce, Swann avait l'impression d'être libre, il pouvait être lui-même sans que personne ne le juge. Et cette sensation, il ne la ressentait pas souvent, personne ne le mettait aussi à l'aise que Joyce.

Enfin si, il y avait bien quelqu'un d'autre, mais il était sorti de sa vie depuis deux ans déjà. Et Swann devait se forcer à ne pas y penser.

Comme un signe, comme s'il savait que Swann était en train de penser à lui, une silhouette se dessina dans le coin de la pièce. C'était lui. Ce garçon du même âge, aux cheveux noir de jais complètement décoiffés, aux yeux sombres, celui qui aurait encore dû occuper cette place de meilleur ami. Yaël.

Lorsque Swann croisa son regard, il eut l'impression que son cœur eut un sursaut, sa poitrine se comprimait. Ça faisait tellement longtemps qu'ils n'avaient plus échangé comme avant. Ils avaient l'habitude de se voir tous les jours, ils étaient inséparables et complices et pourtant il n'avait fallu que quelques jours pour que tout s'écroule. Deux ans qu'ils ne s'étaient plus parlés, enfin pas plus de quelques secondes, et Swann devait bien avouer que son ami lui manquait. Mais il ne pouvait plus changer quoi que ce soit, c'était certainement mieux comme ça.

Mais ce soir il était là, juste en face de lui, à l'observer de son regard intense. Swann fronça d'ailleurs les sourcils. Qu'est-ce que Yaël faisait là ? Chez Hugo ? Alors que ce dernier le traitait de façon exécrable au collège ? Ça n'avait aucun sens. Il n'y avait aucun moyen pour que Yaël soit venu ici pour le plaisir. Il y avait forcément une autre raison.

Adossé contre le mur, les bras croisés contre son torse, Yaël semblait attendre quelque chose. Il eut simplement à faire un signe de tête avant de se diriger vers les escaliers pour que Swann comprennent qu'il attendait de lui qu'il le suive.

- Et si on jouait au jeu de la bouteille ? s'exclama soudainement Hugo, faisant presque sursauter Swann.

- Commencez sans moi, lança simplement ce dernier. Je reviens.

Il ne pouvait pas résister. Même s'il était censé rester éloigné de lui, il ne pouvait pas faire autrement. Il sentait qu'il se passait quelque chose d'important, et puis il ne refusera pas l'occasion de passer quelques secondes auprès de son ancien meilleur ami.

Arrivé au premier étage, Swann chercha Yaël du regard avant que quelqu'un ne saisisse son poignet pour l'entraîner dans une pièce. Son ami referma la porte derrière eux. Il faisait sombre mais Swann reconnaissait la chambre d'ami des Maxwell.

L'adolescent se retourna et planta ses yeux océans dans ceux de son vis à vis.

- Qu'est-ce que tu veux ? demanda Swann en resserrant ses bras contre son torse.

- Je pars, répondit simplement Yaël, d'une petite voix.

- Quoi ? Qu'est-ce que tu veux dire par là ?

- Ma famille et moi, on déménage.

- Ah d'accord. C'est cool, toi qui rêvais d'une grande maison. Vous serez dans quel quartier ?

- Swann, tu comprends pas, on ne change pas seulement de maison, on quitte l'Angleterre, souffla Yaël d'un air triste. On va s'installer en France, à Paris.

Un lourd silence retomba entre les deux jeunes garçons. Swann ne savait pas quoi dire, c'était comme s'il n'avait plus de souffle, comme si on lui avait donné un coup directement dans son cœur.

- En France ? finit-il par répéter. Mais pourquoi ?

- On a proposé à mon père un poste à l'université de La Sorbonne. Il ne pouvait pas refuser.

Swann hocha la tête avant de reprendre la parole.

- Et c'est pour finir l'année scolaire ? Tu reviendras après, pas vrai ? demanda-t-il comme s'il préférait encore rester dans une sorte de déni.

- Swann, c'est un poste permanent, chuchota Yaël en se rapprochant de son ami afin de poser ses mains sur ses épaules.

- Quand ? Quand est-ce que tu pars ?

- Dans quelques jours. Je... je voulais juste te dire au revoir, Swann, parce que c'est très certainement la dernière fois qu'on se parle. Et on ne se reverra probablement plus après ça.

Swann se détourna, s'éloignant alors de la prise de Yaël. Discrètement il essuya une petit larme avec la manche de son pull. Putain de larme ! Putain de corps qui le trahissait ! Il était censé s'en foutre royalement. Il n'était plus censé lui parler. Et il n'était pas censé se sentir aussi misérable à l'idée que son meilleur ami quitte le pays. Enfin, ancien meilleur ami.

- Swann... dis quelque chose.

- Qu'est-ce que tu veux que je te dise ? demanda Swann en se retournant vers Yaël. C'est pas comme si j'avais le choix. C'est pas comme si j'étais en mesure de faire quelque chose. J'espère juste que tu te feras des amis là-bas et que t'auras une belle vie.

- Tu vas me manquer, souffla Yaël.

- C'est pas comme si on était encore amis. Je vois pas pourquoi je te manquerais.

- Swann, arrête avec ça, lança le brun en attrapant le poignet de son ami pour le rapprocher de lui. Tu es mon ami. Et tu comptes encore pour moi. Beaucoup. Trop.

Les deux adolescents s'observèrent quelques instants. Swann ne savait pas quoi répondre à ça. Bien sûr que Yaël comptait encore aussi pour lui, même s'il n'avait pas le droit de l'admettre.

- Il y a quelque chose que j'ai envie de faire depuis un moment maintenant, souffla Yaël d'une voix douce et à peine audible. Mais je me retenais parce que je sais comment tu vas réagir, et je sais que tu risques de me détester. Et puis ce serait pas juste envers toi. Mais ce soir, j'ai beaucoup de mal à ne pas céder à cette envie.

Swann resta silencieux, ne comprenant pas tout. De toute façon ses yeux étaient plongés dans les prunelles sombres de Yaël alors peut-être qu'il n'avait pas tout écouté.

- Et je me dis que si tu me détestes, alors ça rendra mon départ moins difficile. Tu seras trop occupé à ruminer et à me haïr pour te rendre compte de mon absence et moi je ne regretterai pas de ne pas avoir essayé. Peut-être que, ce soir, je n'ai plus de raison de résister.

Sans que Swann ne s'en soit aperçu, Yaël s'était encore rapproché avant de se pencher vers son ami. Délicatement, il déposa ses lèvres sur celles de son vis-à-vis. C'était un simple baiser, un timide smack qui ne dura que quelques secondes avant que le brun ne se recule.

- Mais ça va pas ! s'écria Swann en repoussant vivement Yaël. Pourquoi t'as fait ça ?

Le jeune homme brun baissa la tête et préféra garder le silence. Il le savait, il savait que Swann allait réagir comme ça.

- Tu peux pas faire ça ! On peut pas s'embrasser ! C'est pas... Pourquoi tu me fais ça, Yaël ? Putain, ça veut dire quoi ? Tu... tu fais ça et puis tu te casses de l'autre côté de la manche ? Je suis censé faire quoi, moi, maintenant ? C'est pas possible ! On doit pas faire ça ! Tu dois pas faire ça !

Swann bougeait ses bras dans tous les sens et faisait les cent pas dans la pièce. Yaël releva le regard pour voir que son ami était clairement en train de paniquer.

- Tu me détestes, souffla-t-il doucement.

- Oui.

Yaël allait baisser à nouveau la tête, voulant cacher ses yeux brillants de larmes, mais Swann qui s'élança brusquement vers lui l'en empêcha. Le châtain posa ses mains sur les joues du brun et se hissa sur la pointe des pieds  pour plaquer ses lèvres contre celles de son ami.

Ce baisser n'avait rien à voir avec le précédent. Il était plus poussé, plus approfondi, plus désespéré, mais restait brouillon dû au manque d'expérience. Ils ne respiraient plus, ils s'emmêlaient les pinceaux, leurs dents s'entrechoquaient, mais sur l'instant ce n'était pas bien grave, sur l'instant ils s'en foutaient.

Swann savait qu'il ne devrait pas faire ça. Parce que ce n'était pas normal. Parce qu'il ne devrait pas embrasser son ami. Parce qu'il ne devrait pas embrasser un garçon. Parce qu'il ne devrait définitivement pas ressentir ce qu'il ressentait actuellement. Ce n'était pas normal que son ventre se retourne de cette façon alors qu'il avait ses lèvres posées sur celles d'un garçon.

Mais pour l'instant, dans cette pièce plongée dans le noir, il profitait. Rien qu'une seconde. Rien qu'une seule fois, une unique fois, avant qu'il ne soit trop tard. Avant de revenir à la réalité et de retrouver une parfaite vie normale.

Lorsque les deux adolescents se détachèrent, essoufflés, Swann baissa instantanément la tête et ferma les yeux. Il passa sa main droite sur sa bouche alors que la gauche restait appuyée contre le torse de Yaël.

- Putain, murmura le garçon aux yeux bleus. Mais qu'est-ce que j'ai fait ? J'aurais pas...

- Hey, arrête, le coupa Yaël en posant sa main sous le menton de son ami pour relever son visage dans sa direction. C'est ma faute, d'accord. J'aurais pas dû. Tout est de ma faute. La mienne. Te prends pas la tête avec ça. C'est rien. C'est pas grave. Ne réfléchis pas trop à ça, n'y pense plus.

Yaël voyait bien, au fond des prunelles bleues de son ami, cet élan de panique. Il était perdu, et ça allait le ronger. Alors il était prêt à assumer l'entière responsabilité de cet acte. Il n'aurait pas dû, de toute façon, faire le premier pas. Il aurait dû se contrôler. La dernière chose qu'il voulait, c'était blesser Swann.

- Je vais y aller, souffla Yaël en se reculant légèrement. Et toi, tu vas retourner auprès de tes amis.

- Alors ça y est, tu t'en vas. Juste comme ça ? Tu me laisses ?

- Je serais toujours là, si jamais tu as besoin de moi, Swann.

Yaël fit un pas un arrière et se rapprocha de la porte toujours fermée. Mais il n'eut pas le temps de l'ouvrir qu'un petit corps se rapprocha à nouveau pour l'enlacer. Swann avait noué ses bras derrière son dos et posé sa tête contre son torse.

- Tu vas me manquer, chuchota-t-il, comme un secret.

Yaël lui rendit son étreinte et ferma les yeux quelques secondes, profitant de cet instant qui ne se reproduira certainement jamais.

- Tu as toujours été plus qu'un meilleur ami pour moi, Swann, déclara le brun. Et je suis désolé qu'on soit devenu des étrangers. Mais promets-moi une dernière chose, Swann, vis ta vie comme tu l'entends. Ne laisse pas quelqu'un d'autre te la dicter. Et entoure-toi de personnes qui ne veulent que ton bien. S'il te plaît, c'est important.

Swann se retira de l'étreinte et fit quelques pas en arrière, osant à peine croiser le regard de Yaël et esquissant un sourire qui ressemblait davantage à une grimace. Yaël savait que, pourtant simple, cette promesse serait difficilement tenue par son ami. Au moins il aurait essayé. Il espérait juste que son ami irait bien alors qu'il ne sera plus là pour le protéger.

Un dernier regard, un dernier sourire plus que timide, et Yaël ouvrit enfin la porte.

- Au revoir, Swann, dit-il avant de sortir définitivement de cette pièce, laissant son ami seul dans le noir.

Yaël dévala les escaliers, pressé de quitter cette maison et ainsi retrouver la sienne pour enfin laisser librement ses larmes couler.

En traversant le salon, son regard croisa celui de la nouvelle, Joyce, s'il se souvenait bien de son nom. Elle semblait gentille, réellement, et elle avait l'air de s'être déjà attachée à Swann, sans mauvaises intentions. Yaël espérait deux choses ; ne pas se tromper sur elle, et qu'elle fasse attention à Swann.

Lorsque la jeune fille lui offrit un léger sourire, Yaël se rendit compte qu'il devait la fixer depuis trop longtemps. Il ne perdit pas une seconde et sortit alors de cette maison en ayant tout de même l'impression d'y laisser une partie de lui.

Swann, quant à lui, était toujours dans cette chambre, seul, dans le noir. Il s'était adossé au mur et avait fermé les yeux. Il tentait de reprendre ses esprits, mais surtout d'enfouir ce souvenir au plus profond de son esprit. Il ne devait plus y repenser, jamais. C'était fini, et ça ne se reproduirait jamais. Il devait retrouver son calme et retourner à sa petite vie normale.

Swann prit une dernière inspiration, essuya une dernière fois ses larmes, se forgea un sourire de façade, et remit son masque avant de sortir de cette pièce comme si de rien n'était, en ignorant cette boule désormais présente au fond de sa poitrine.

Ce qu'il ne savait pas encore, c'était que ce masque qu'il venait d'enfiler possédait déjà une fissure en son centre.


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Hey !

Je suis contente de vous retrouver aujourd'hui pour ce chapitre flashback ! J'avais vraiment hâte de vous le publier celui-là !

Au vu de la pause sur One Year et du fait que j'ai trois chapitres en stock pour FALLING, je vous confirme qu'il y aura bien une publication de cette histoire tous les mercredis pendant 3 semaines ( 4 si j'arrive à finir le chapitre 10 entre temps...)
Après ça on retrouvera le même rythme qu'avant - c'est à dire brouillon et très peu régulier...

Mais en attendant je vous laisse profiter de ces updates, et je suis vraiment impatiente d'avoir vos réactions et de lire vos commentaires !

Qu'avez-vous pensé de ce flashback ?

La soirée d'Hugo ?

Joyce ?

Le départ de Yaël ?

Le fameux premier baiser entre les deux adolescents ?

Le comportement de Swann ?

Voilà ! J'ai hâte d'avoir tous vos sentiments là-dessus !
En attendant, on se retrouve mercredi prochain pour le chapitre 8 !

À bientôt, T.

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